Le courrier de l'armée

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18 november 1916
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s.n. 1916, 18 November. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2r3nv99t8z/
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LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Contre les Déportations en Allemagne *i eïégrammè*<îfif*'ïC!ïr JltWfl Voici la réponse du Roi Albert au télégramme des ministres belges à l'occasion de sa fête patronale : Je remercie le gouvernement des sentiments patriotiques exprimés dans son télégramme.Je partage son indignation au sujet du sort de plus en plus rigoureux Jait par l'occupant à nos populations qui, après tant de maux patiemment supportés, se voient maintenant soumises aux formes du plus dur esclavage : le travail forcé et la déportation. Nous ne devons pas manquer de formuler une véhémente protestation auprès des Etats neutres, afin de les amener à user de toute leur influence pour faire cesser, au nom des lois de l'humanité, des abus aussi intolérables. Je puise dans la résistance de nos populations, dans la vaillance de Varmée, dans l'appui que le Gouvernement apporte à la dynastie, unefoi profonde et inébranlable idans les destinées de la Belgique. Albert. La Réponse du Roi à M. Schollaert Je remercie le Sénat et la Chambre des vœux exprimés dans votre patriotique télégramme. Je partage votre indignation au sujet des mesures de plus en plus rigoureuses et vexatotres auxquelles le pouvoir occupant soum»t nos malheureuses populations qui montrent. ma!gré les souffrances, un cou, âge moral sans défaillance. Albert. *** Aux Etats-Unis. Un télégramme de Washington au Daily Mail annonce que le département d'Etat des États Unis a chargé Mr. J.-G. Grew. chargé d'affaires à Berlin, de discuter la question personnellement avec le chancelier impérial. Mr. Grew a été prié de faire savoir au Dr von Bethman Hollweg que ce système de déportation ne saurait avoir que le plus fâcheux effet sur l'opinion des neutres, particulièrement aux Etats-Unis, qui se préoccupent beaucoupdu sort de la population civile belge. On considère que ces déportations ne sont pas seulement une violation de la loi internationale, mais, jusqu'à un certain point, une violation des assurances données par l'Allemagne à M. G.-W. Gérard, ambassadeur des Etats-Unis, en juin, et Îjui, quoique relatives à la déportation de femmes rançaises de Lille, Roubaix et Tourcoing, ne s'appliquent pas moins au cas présent. A ce momem-là, les Allemands promirent qu'aucune nouvelle déportation n'aurait lieu. A la Chambre des Communes D'autre part, lord Robert Cecil a déclaré, mercredi^ la Chambre des communes, que les déportations de civils belges par le gouvernement allemand sont un crime sans égal, même parmi les crimes allemands contre les usages de la guerre civilisée. « Le gouvernement britannique », a-t-il dit.u est prêt à donner tout l'appui en son pouvoir à iouies les démarches et à toutes les représentations que fera le gouvernement belge. » Le Pape reçoit le Ministre de Belgique Un télégramme de Rome annonce que ie pane B reçu en audience le ministre de Belgiaue, M. Van den Heuvel. On suppose que cette audience se rapporte à la question des déportations des civils belges en Allemagne. Les Déportations du Nord de la France Dans sa séance de mercredi, ie Conseil de l'Ordre 3esavocats du barreau de Paris, réuni sous la présidence de M. le bâtonnier Henri R jbert, a décidé i'adresser au roi d'Espagne une supplique pour :ui demander d'intervenir en faveur de tous les Français et de toutes les Françaises qui viennent i'è'.-e déportés du iNord de la jbïduce au camp l'ilolzmindeu. Les Protestations de l'Episcopat belge Contre les Déportations L'espicopat belge, par la voix éloquente de Mgr Mercier, vient de protester auprès dutyrannique gouverneur von Bissing contre les déportations des ouvriers belges en Allemagne. Après avoir signalé les rigueurs des autorités allemandes dont souffre tout le pays, Mgr Mercier rappelle les assurances formelles qui avaient été données par d'importants fonctionnaires du kaiser, en vertu desquelles les libertés belges seraient respectées. Après la reddition d'Anvers, le gouverneur militaire von Huehne donna au cardinal Mercier l'assurance écrite que les Belges ne seraient pas déportés, assurance qui lui fut confirmée par von der Goltz. Reproduisant ensuite la réponse de von Bissing, qui excuse celte mesure en disant qu'elle n'a rien à voir avec les opérations de guerre, et est motivée par des considérations sociales et économiques, le cardinal Mercier dit : « Comme si une parole d'honnête homme était résiliable au bout d'une ou deux années comme un bail d'officier, comme si la déclaration consentie en 1914 n'excluait pas expressément les opérations de guerre et les travaux forcés.» Le cardinal Mercier termine en faisant appel à tous les pays alliés et neutres, même à l'ennemi, demandant ie respect de la dignité humaine. Contre l'ingérence des Evêques allemands Il résulte d'une dépêche de Milan que le cardinal Mercier aurait adressé au Souverain Pontife une lettre de protestation contre les agissements irréguliers de son collègue, le cardinal von Bet-tinger, archevêque de Munich. Mgr von Bettinger s'est rendu en Belgique et a exercé ses fonctions pontificales dans les églises de Liège et de Bruxelles. sans avoir demandé et obtenu l'autorisation de l'évêque de Liège ou de l'archevêque de Ma-Jines, ainsi que ie veut la discipline ecclésiastique.Su Home à Soldat Belge Les permissionnaires du Home de Sanvic ont passé la journée de mercredi à se disputer des montres que leur avait offertes le baron de Bro-queville, ministre de la guerre, et des pipes. Voici les champions dans les concours du matin: Jeu de quilles. — Van den Hove, avec 17 quilles en trois boules, gagne la lre montre ; Aerts gagne une pipe, après avoir barré le même nombre de points. Vogelpili. — Debrue. avec 115 points en 4 flèches, gagne la 2e montre ; Verleysen, avec 100 points, gagne une pipe. Tète de Boche. — Il n'a pas fallu longtemps à nos poilus pour dénicher ie boche et lui arranger son compte. A midi a été servi un repas fin et substantiel, qui comportait un plat supplémentaire, eu égard à la fête patronale du Roi, des gâteaux, du vin, des cigares, une surprise de la valeur de 5 francs offerte à tous, permissionnaires et travailleurs du home, par M. Dumont. Le repas était présidé par M. Bléro, directeur du home et secrétaire particulier du ministre de la guerre, qui a adressé une chaleureuse allocution aux permissionnaires. En leur nom, le télégramme suivant a été adressé au Roi : « Cinquante combattants des tranchées, pour la première fois en congé au Home belge de Sanvic, expriment leur respectueuse admiration à S. M. le Roi. gardien de l'honneur, du droit et de la liberté, sous les ordres de qui ils sont fiers et heureux de combattre pour le salut de la Patrie. Ils retournent ce soir au front avec un nouveau courage et avec le ferme espoir de délivrer bientôt leurs familles d'un agresseur sans pitié. » La lecture de ce télégramme a été acclamée avec enthousiasme. A 4 heures,quarante permissionnairesquittaient le Home pour retourner au front, heu:eux de leur séjour à Sativic et des soins affectueux dont ils avaient été l'omet. ~— ARCHIVES Camille HUYSMANS Aatwer» - Belalum Le Travi fortrâ et les Déportations du Gouvernement belge Le gouvernement belge vient d'adresser aux gouvernements des puissances alliées et des pays neutres, la protestation suivante contre l'incroyabla traitement infligé aux ouvriers belges par le» autorités allemandes. Le gouvernement belge a déjà, à plusieurs reprises, dénoncé aux puissances neutres les violations du droit des gens et des principes d'humanité, dont les autorités allemandes, en Belgique, s'étaient rendues coupables. Les dernières informations parvenues de la Belgique occupée confirment des faits nouveaux, auxquels le gouvernement du Roi se refusait à croire. Ils révolteront la conscience publique dans tous les pays où le culte du droit, est en honneur. Un arrêt é daté du Grand Quartier Général a I lemand du 3 octobre dernier, a soumis au travail forcé tous les Belges capables de travailler, qui, par suite du manque d'ouvrage ou pour tout autre motif, seraient tombés à la charge de l'assistance d'autrui. Les individus auxquels cette disposition s'applique peuvent être obligés de travailler hors de leur résidence, c'est-à-dire déportés en Allemagne dans un état de quasi esclavage. La grande difficulté des communications avec la partie occupée de la Belgique a empêché le gouvernement du Roi de recevoir tous les renseignements qu'il était anxieux d'obtenir sur la façon dont est appliqué cet arrêté du 3 octobre. Il sait cependant de source certaine, que l'on procède à la déportation en masse de la population valide. Riches ou pauvres, s'ils sont inoccupés on sans travail, sont pris inexorablement. Le 24 octobre dernier, plus de 15,000 hommes avaient déjà été enlevés dans les Flandres seulement. Des trains entiers remplis de ces malheureux ont été vus. se dirigeant vers l'Allemagne. D'autres ont été expédiés vers les départements français envahis. Les hommes entassés dans des wagons découverts étaient exposés à toutes les intempéries dans l'état le plus misérable. Leur moral, malgré le froid et les privations, ne se laissait point abattre et c'est en entonnant des chants patriotiques qu'ils subissaient cette nouvelle forme d'op. pression. . Dès rafles ont eu lieu à Courtrai, Alost, Ter-monde, Bruges, Gand, Mons et dans de nombreuses communes rurales et industrielles. Les hommes étaient rassemblés, examinés comme da bétail, et les valides expédiés vers des destinations inconnues. A Rruges, le bourgmestre, un vieillard octogénaire qui, depuis le commencement de l'occupation, donnait l'exemple du plus noble patriotisme, a été révo |ué pour avoir refusé d'aider l'administration militaire allemande dans sa révoltante besogne; la ville fut condamnée à 100,000 marks d'amende par jour de retard dans l'enrôlement des victimes. Jusqu'à la date du 24 octobre, la déportation s'était exercée surtout dans la région des étapes. Dans le reste du pays, le gouvernement civil a sans doute hésité à prendre une mesure qui viole non seulement l'esprit et le texte de la Convention de La Haye, mais aussi la promesse solennelle, faite à la population par voie d'affii;he le 25 juillet 1915, qu'aucune prestation contraire à ses sentiments patriotiques ne serait exigée d'elle. Cependant, le gouvernement du Roi, ayant appris que le recensement des chômeurs s'exerce sur tout le territoire occupé, a lieu de craindre que les horreurs de la déportation ne s'étendent bientôt à toutes les provinces. La Gazette de Cologne, dans un article dont les journaux paraissant en Belgique ont reçu ordre de publier la traduction, essaie de justifier la mesure inique prise à l'égard des Belges ; elle expose complaisamment les dangers de l'oisiveté où se trouvent beaucoup d'ouvriers et rejette la responsabilité du chômage sur l'Angleterre, qui empêche l'importation des matières premières en Belgique. L'organe du gouvernement allemand prétend légitimer aussi le travail, forcé, eu assurant que tes 18 Novembre 1 CM 6 Numéro 345

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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