Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 15 Juli. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mg7fq9tj7z/
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15 Juillet 1915 Numéro 134 ■IIIBIIII ■■■■■■■!! ■MIIM LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BKT.GES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoil dix ou qi <nze exemplaires français et flamands. Le Motocycliste! U y a en siècle. Napoléon faisait porter ses ordres par les brillants officiers de son état-major qui s'en allaient au grand galop vers ies diverses unités transmettre les instructions du chef. Maintenant les ordres suivent d'abord comme de petits ordres bien sages le fil téléphonique. Mais parfois le fii est coupé par les balles ou ies obus. Aussi faut-il que l'ordre soit transmis par écrit également. — Planton! — Mon commandant ! — Un pli urgent pour le colonel Huntelle à faire porter par motocycliste. Et le motocycliste qui flâne aux environs s'en vient, assujettissant ses lunettes, touche à ses manettes. appuie sur le pointeau du carburateur pour faire arriver de l'essence, empoigne son guidon, court quelques minutes à côté de sa machine... Paf ! Paf ! Paf ! Paf !... Il saute en selle et le voilà parti. Parti par des routes arehi-connues, où d'un coup de rein il évite le choc des pavés en saillie et les ornières, vieilles cou, aissances qu'il suffit d'avoir rencontrées une seule fois. Depuis huit mois c'est toujours le même paysage : seuls les champs se sont dissimulés sous une opulente toison verte de froment ou de seigle qui ondule au vent. U est fini le temps des randonnées du mois d'août vert) Liège, vers Tirlemont. vers Diest, la carabine au dos, l'œil au guet, l'interrogatoire des paysans à chaque carrefour, à chaque hameau, pour savoir si plus loin les uhians n'avaient pas encore fait leu'' apparition. Finies aussi les journées d'octobre, les rudes journées d'octobre. Et le moiocycliste. dont les guêtres commencent à se couvrir d'une fine poussière blanche, rêve de batailles... Un gendarme en travers de la route : Il a reconnu un « client » habituel et s'écarte en faisant un clin d'oeil. Voici la carriole du paysan qui, invariablement, s'arrange de façon à occuper à elle seule toute la route et ne prend la droite qu'après l'avertissi-ment de multiples coups de trompe. Le grand frère, l'auto, qui se rencontre tantôt isolé, tantôt en longues (lies, fait montre, lui, de la plus grande condescendance vis-à-vis de son petit frère à deux roues : il lui cède la plupart du temps, généreusement, la moitié de la route. Et voilà un autre gendarme : Arrêt fixe ! Les papiers ! Et pandore examine consciencieusement des deux côtés le carré de papier. — Allez ! C'est vert mais juste ! Encore quelques minutes et voilà le pli à destination.* # Mais cela ne va pas toujours aussi facilement. Parfois un virage est pris trop rapidement sur une de ces petites routes en lacets qui sillonnent les plaines de l'Yser et plouc I la moto et son cavalier chavirent brusquement dans un fossé plein d'eau où le moteur se refroidit en sifflant. Et ce n'est pas une mince affaire que de repêcher la machine. Ou bien c'est la rencontre avec le cheval danseur sur lequel M. l'aumônier ou M. le docteur apprend l'équitation ; ou pis : la collision à la bifurcation de la roule avec une auto ; la machine s'en tire généralement en piteux état et le motocycliste avec le... sourire. Sans compter les multiples crevaisons, dîme à payer au beau temps Puis les risques militaires, ie passage sur les routes criblées de trous d'obus, jonchées de débris de maisons ou d'arbres abattus, sans compter les projectiles qui s'abattent régu ièrement sur toutes les routes menant au front. Il faut alors choisir la meilleure. Si par exemple une première route reçoit du shrapnel de quinze au caractéristique nuage blanc jaunâtre et l'autre du 77 percutant, on n'hésite jamais. C'est la dernière qui est Ja bonne et « voile gaz » 1 Le bruit du moteur empêche d'ailleurs d'entendre le sifflement des obus. U est pour le motocycliste des courses qu'il préfère à toutes autres. C'est le oli à Dorler vers l'ar rière, la « fine course», comme il l'appelle, vers la grande ville où l'on voit des femmes qui portent des chapeaux et qui sont habillées à la dernière mode, où l'on boit de la bonne bière qui rappelle les grands cafés de Bruxelles, où roulent des trams électriques, où l'on se croit dans un autre monde. Àh ! oui, ça c'est la fine course ! A. Mat. g-llJ 1 *'— " ■lJU3gaa»gl^ll'1l J1LL-—LMLJEJS.SM La Fête de îa Reine Le Moniteur du 4 au 10 juillet a publié la note suivante : « Se souvenant avec émotion des nombreux témoignages d'attachement qui Lui furent adressésà l'occasion de Sa Fête patronale, Sa Majesté la Reine, en présence du deuil qui atteint tant de ('-milles en Belgique, prie Ses compatriotes de remettre à plus tard les manifestations qu'ils voudraient organiser à l'occasioD de Son anniversaire. » Distinctions Honorifiques m Ont été nommés : Chevaliers de l'Ordre de Léopold : Nion, R., aspir au S. S. au 1 ; Delaunoy, cap. comm. génie 4 D. A. ; Mullet, cap. en sec. génie 4 U. A. ; Faut, A., sous-lieut auxil au 2 Ciievalierà de l'Ordre de b Couronne : Meunier, asp. du S. S. au 1 ; Ketels, J. aumônier au 1. Chevaliers de l'Ordre de Léopold II : Pope, m. d. 1. 2e gr. obus, lourds ; De Rycker, solû. au 8. *** Ont été décorés : De la Médaille de Saint-Georges de 2« classe : Dantinne, a., et Etienne. L., sold. au 8. De la Décoration Militaire de 2« classe : Van Hui.le, G., sold. branc. au 1 ; Schellekens, capor. au 1 ; Gilon, sold branc. au 1. De la Médaille Civique de 2e Classe: Van Dyck, Ch., soldat au 2 C. ; Vonck, J.-J., sold. au 6 A. ; Van Calbergh, adjud. au 3 Ch. ; Couck-hutt, C., sold. au 7. s: * * Ont été cités à l'Ordre du jour de l'Armée pour leur conduite courageuse : àktlanniac, J., et Devos, F., sold. au 8. * * * Le 2« groupe d'obusiers lourds est autorisé à inscrire le mot a YSER » sur les boucliers de ses pièces. M. Maz dans sa Frison tl n'y a pas bien longtemps que des nouvelles alarmantes ont couru sur la santé de M. Adolphe Max. Son ancien patron, comme avocat, M. Louis Huysmans, ministre d'Etat, vient de recevoir de lui une carte illustrée dont le texte, que nous reproduisons ci-dessous, prouve que la santé physique et morale du bourgmestre de Bruxelles ne laisse rien à désirer. c 24 mai 1915. « Mon cher Patron, « Je vous remercie du fond du cœur de toutes les choses belles et si réconfortantes que vous m'avez écrites. « Vous trouverez ci-contre l'image de ma demeure. Elle n'est pas — ainsi que vous pouvez en juger — d'aspect très souriant. Mais qu'importe! Il me semble que l'horizon s'éclaircit et que déjà l'on voit poindre les jours meilleurs. « J'espère^1" ■ iurez reçu d'heureuses nouvelles de w . t„ iM)nnier en Allemagne — mon vaillant am xandre — et que vous êtes, ainsi que tous les dires, en bonne santé. « Votre bleu dévoué,, a AnnrDUP MIT « Nouvelles de la Patrie Beige Bruxelles. — L'Ecole provinciale des estropiés * rouvert ses portes, tout au moins en partie. En l'absence de MM. les docteurs Dam et Nyns, directeur et assistant de l'Institution, la Commission administrative a délégué les pouvoirs directoriaux, à titre intérimaire, à une sous-commission composée de MM. Marius Renard, le docteur Decroly et Mlle Poel-mans.Un oiflee préparatoire s'occupe du classement des estropiés et les répartit par professions dans les ateliers qui pourront être mis en activité et leur fera donner les soitiN spéciaux que comporte leur état. La consultation aura lieu trois fois par semaine.Ensuite d'une décision prise par les autorités, seront admis à la consultation et éventuellement dans les ateliers : 1° les enfants estropies ; 2» les accidentés du travail ; 8" les estropiés de la guerre. L'Ecole provinciale des estropiés a droit à toutes les sympathies et à tous les encouragements. — M. Wauters, inspecteur général des œuvres de protection de l'enfance, et M. Velge, secrétaire du ministre de la Justice, viennent d'être arrêtés. D'autre part, des descentes ont eu lieu chez tous les collaborateurs de M. Carton de Wiart et notamment à Lou vain, chez les parents de M. Ernst, son chel de cabinet. On dirait vraiment que les Allemands en veulent surtout à la « justice ». Schaerbeek. — Le collège échevinal a décidé qu'une retenue progressive — au profit de l'Œuvre de l'alimentation et de secours — serait opérée su* les appointements des foncti mnaires et employés communaux, gagnant plus de 1,800 fr. par an. — Environ cent cinquante réfugiés français du village de Tropval, près d'Arras, sont hébergés rue de Jérusalem, à Schaerbeek. Visé — Une petite partie de la population est rentrée. De temps à autre quelques-uns des malheureux habitants retenus dans les camps allemands depuis bientôt un an reviennent dans la ville en ruines. Comme aucun n'est autorisé à sortir du pays, fbree est bien à l'épouse et aux enfants de rentrer. Chacun se loge tant bien que mal dans les quelques maisons non détruites, en attendant la construction de chalets en bois qui seront nus à leur disposition. Anvers. — Les Belges habitant la province d'An» vers ne devront pas encore craindre, cette année, de manquer de pommes de terre, car presque partout des terrains vagues ont été défrichés et plantés de pommes de terre : Anvers, 51 hectares ; Hobolcen, 15; Deurne, 16; Borgerhout, 7 hectares 1/2; Ravels, 21 hectaresl/2; Merxem,8 hectares 1/2; Brasschaet, 9 hectares, plus 9 hectares du champ de courses ; différentes autres communes, 70 hectares. — L'Académie royale des Beaux-Arts était fréquentée, avant la guerre, par environ 4,000 élèves. Aujourd'hui il y en a environ 250 ; les cours du soir sont seuls suivis. Bruges. — Les condamnations suivantes viennent d'être prononcées par les Allemands <x pour envoi de lettres à l'étranger» : M. Ph., pharmacien de Bruges, trois mois de prison ; M. P. F., négociant à Ichtegem, un an de prison ; le notaire K., d'Ichtegem, troii mois. Ces trois personnes ont été envoyées en Allemagne. — La fabrique hollandaise de levure et d'alcool a pu recevoir un million de kilos de grains, ce qui lui permettra de continuer le travail. Hasselt. — Les Allemands viennent de « juger » enfin les Limbourgeois emprisonnés à Hasselt depuis de nombreuses semaines, sous l'inculpation d'àvoir payé leurs appointements aux employés et ouvriers du chemin de fer. M. Vryens a été condamné à trois mois de prison, 1 de même que MM. Eugène Huygen et Jean Smeets. Ces deux derniers, ayant fait assez de prison préventive, ont été remis en liberté. M. Vryens sera élargi également d'ici trois ou quatre semaines. Tongres. — La nouvelle ligne du chemin de fer Aix la-Chapelle, se dirige vers l'Est, en passant par Tongres, à travers la vallée de la Geer, jusqu'à Wonck. A l'Est de la Meuse la ligne passera par Berneau, Warsage, Fouron-Saint Pierre et Remers-dael. La vallée profonde de la Belle est traversée au centre du village de Berneau par un viaduc d'environ 600 mètres de long et dont les piliers en béton armé s'élèvent déjà bien au-dessus des maisons du village. Probablement la ligne rejoindra celle de Verviers-Aix la Chapelle, qui comme on sait passe par un tunnel sous le territoire de Moresnet, aux environs de Bleyberg, au Nord de ce territoire. Baesrode. — Le commandant de l'armée allemande vient de frapper cette commune d'une amende de 5,000 marks, parce qu'on avait trouvé des pavés qui avaient été posés sur la ligne de chemin d 'i Termonde-Tête de Flandre, sur le territoire de ceit» pomin nue.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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