Le courrier de l'armée

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s.n. 1918, 30 April. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zw18k75t7b/
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LE paraissant le Mardi et le Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Par décision du ministre de la Guerre, dans un but d'économie et eu égard aux restrictions qui s'imposent dans la consommation du papier-journal, le Courrier de l'Armée ne paraîtra plus désormais que deux Jois par semaine, le mardi et le samedi. En outre, un supplément mensuel pourra être spécialement consacré à la publication des distinctions honorifiques pour actions d'éclat. Le Destiaire de Sainte-Adreesse L'œuvre du Vestiaire de Sainte-Adresse est un de ces 'loinbrpux organismes philanthropiques que ia guerre a fait naître et qui fonctionnent sans brait. Son utilité découle des épreuves et des circonstances malheureuses auxquelles notre pays a été soumis depuis quatre ans ; son efficacité se démontre par son bilan, car rien n'est plus éloquent que les chiffres. Installée dès 1914, à Anvers, pour venir en aide aux familles qui, affolées et sans ressources, affinaient de tous les points du pays à l'approche des, barbares, elle fut, dès ses débuts surtout, alimentée par des secours qui lui arrivèrent en abondance d'Amérique. Elle accompagna le Gouvernement dans son calvaire d'exil et, ie 10 novembre 1914, Mme Helieputte. qui en avait été l'initiatrice, en rouvrit les portes à Siinte-Adresse, où le maire, M. de Qu?i hoëut„Iui avait offert un refuge dans des locaux d'école. Depuis cette date, grâce à de vaillantes et dévouées collaboratrices, le Vestiaire a fonctionné sans répit : chaque jour il a procuré des layettes pour les nouveau-nés : des vêlements à nos\com-P'itrioles dans la détresse et à nos soldats réformes.Une courte visite au siège de l'œuvre nous a permis rie nous rendre compte de sa poignante utilité. Qu'on s'imagine un magasin en partie double, bourré de marchandises, dont la physionomie évoque nos s grosses boutiques » de'pro-vince où l'on peut voir, les jours de grand marcTié, 'les rayons s'affaisser sous ïe poids des articles ies plus variés ; avec cela, une foule de clients com-• posée de femmes jeunes et de gosses aux cheveux crépus ou à la tigpasse hirsute, aux yeux vifs et assez soumis pour ne pas être trop turbulents. Ajoutez à cela les petits cris, qu'ils poussent à la vue des robes, des tabliers et des colifichets bariolés qu'on leur destine. Ce pittoresque tableau, où notre type national se manifeste dans toute l'ampleur de" sa «race ro-jbuste, est de nature à tenter et à inspirer le pinceau d'un Laermans, tant il est coloré, expressif et *ital. Avant de nous parler de son œuvre, Mme Helieputte tient à rendre hommage à ses collaboratrices dont, dit-elle, toutes les heures lui sont consacrées sans merci — et gracieusement. Et la présidente nous cite : Mme Hillaert, directrice de la section des tricoteuses ; Mme Lonioul, directrice du rayon des enfants; Mlle Sap. gardienne du vestiaire, directrice de la section des couturières ; Mme Roger, directrice de la section des layettes, envois, fiches, etc. ; Mlle Poliyn, annotation,vêtements neufs, entrées et sorties ; Mine Robyns de Schneidauer, distributrice aux femmes ; ' Mlle Labouverie, distributrice aux femmes ; Mme Franck, distibutrice aux enfants ; Mlles Germaine, Nelly et Jeanne Berger, assistantes, de Mlle Sap, ordre du vestiaire, couture,etc. Sur une des tables, deux immenses tiroirs sont bondés de fiches : le service de contrôle. Chaque réfugiée possède (a sienne ; ainsi, les abus, s'ils devaient exister, sont rendus extrêmement difficiles.L'œuvre, qui est multiple, a pris au Havre des développements énormes. Elle reçoit la majeure partie de ses secours d'Angleterre et d'Amérique qui.par l'intermédiaire de la Croix-Rouge, lui a,dernièrement encore, envoyé un stock de vêtements ; «!'.Afrique et d'Australie, tant les maux de la Bel-çiqua exilée et jwwe ont provoqué de profonds et lointains enthousiasmes et d'universels sentiments de solidarité. « Nous sommes des pauvres qui aidons des pauvres, » nous dit Mine Helieputte. « Tous les Beiges dans le besoin sans aucune distinction sont accueillis et aidés avec les mêmes égards. Toutes nos dames les connaissent et les aiment ; on crcfirait se retrouver chaque jour pendant quelques heures en Belgique, tant les idiomes de notre chère patrie s'entré-croisent. L'union la plus parfaite règne parmi ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. » Le Vestiaire a étendu son action, depuis 1915, aux soldats licenciés et mis en congé sans solde, en les rhabillant des pieds à la tète, en leur fournissant du linge de corps et des vêlements d:hiver. Le « Comptoir » des « layettes » a pris rapidement de sérieuses proportions. Le Belge aime l'enfant ; à travers ies vicissitudes de l'existence et même dans les dures heures présentes, il n'hésite pas à se créer une famille. La moyenne des layettes remises à nos réfugiés a été de 400 par mais. Sur l'une des tables s'étage une montagne de petits colis soigneusement ficelés et cachetés : ce sont des lavettes destinées aux nouveau-nés disséminés à travers la France. Des berceaux en osier, que l'on s'apprête à garnir. vont partir également. Mme Helieputte nous fournit quelques statistiques ; elles sont trop substantielles et trop éloquentes pour les dédaigner. De novembre 1914 au 1er août 1915, l'œuvre distribué : 1° Aux femmes 8 405 effets 2° Aux fillettes 5.345 » 3° Aux garçonnets 2.916 » 4» Aux bébés 1.127 » 5° Aux hommes 461 » Soit, en tout. 18,434 objets, indépendamment de 4.914 personnes habillées au cours de l'année suivante. Du 1er août 1916 au 1er août 1917. 6,838 réfugiés ont reçu un ensemble de 29,949 pièces d'habillement.Les couturières ont confectionné 34.508 objets et layettes ; les tricoteuses ont fo,urni5,757 paires de bas et chaussettes. Dans le même temps, quoique l'œuvre soit spécialement constituée pour ies femmes et les enfants, du linge et des vêlements ont été donnés à 800 soldats en congé sans solde et civils. Telle a été la bienfaisante action du Vestiaire. Un drapeau belge déploie ses couleurs à la façade de la mairie. C'est l'enseigne de ce foyer d'altruisme. Tous ceux de nos compatriotes qui doivent y recourir, le découvrent sans peine. Et ce n'est pas le spectacle le moins touchant des choses de la guerre, que celui de ces femmes et de ces enfants s'acheminant chaque après-midi vers Sainte-Adresse, où ils trouvent a la fois une aide et une consolation. Jean Bar. Sur le Front belge Communiqué hebdomadaire du 20 au 26 avril 1918 Sur l'ensemble du front, artivité d'artillerie moyennement intense, sauf à notre droite, où la latte d'artillerie a atteint, par moments, un degré de grande violence. Nos batteries ont bombardé des travaux ennemis vers Schoorbakke, ainsi que les communications et les batteries allemandes de lajorêt d'Houthulst. Nos patrouilles ont été très actives et ont ramené journellement des prisonniers. Notre aviation a exécuté de nombreux vois. Plusieurs combats ont été livrés. Un avion, allemand abattu Le 25 avril, vers n heures du matin, les adjudants Demeulemeester, Georges Kervyn et de Mevius, montés sur monoplaces, patrouillaient au-dessus des lignes quand ils rencontrèrent une escadrille de 21 appareils allemands. Les trois aviateurs belges n'hésitèrent pas à engager le combat. Quatre allemands se détachèrent de leur groupe. Kervyn et de Mevius parvinrent à en isoler tin et le mitraillèrent. Atteint d'une balle dans la tête et de plusieurs baUes dans le corps, le pilote ennemi vint s'abattre dans nos lignes aaxi environs de Boitshoucke. Les trois autres avions ennemis prirent aussitôt la fuite. LH SITUATION APERÇU D'ENSEMBLE Sur 1s front belge, la nuit du 24 an 25, ont reconnaissance ennemie a été fepoussée devant la grand'garde d'Oud-Stuyvekenskerke. Le 20. lutte sérieuse d'artillerie entre la foréf d'Houthulst et Saint-Julien. Le 27, l'artilierie ennemie a bombardé très vio-< lemment notre front au S. du lac Blanckaert; elle a été contre-battue vigoureusement par nos batteries. Dans cette région des poussées ennemies ont échoué sous nos feule ou ont été rejetées par des contre-attaques ; 13 prisonniers ont été capturés. Lutte de bombes devant Dixmude. Le 28,rafales violentes d'artillerie vers Merckem et Boesinghe, A Langemarek, une tentative ennemie a été reponssée par nos feux; un poste avancé, qui avait été enlevé par les Allemands, leur a été repris im-r médiatement par nos troupes. Sur la front britannique, au N. de la Lys, les Allemands ont déclenche une formidable attaque contre les positions alliées, entre Bailleul et Hollèbeke. Après de durs combats et au prix de pertes san* glantes, ils ont réussi à s'emparer de Dranoutre, du mont Kemmel et du village de ce nom, et à repousser les forces alliées vers Locre et la Clytte ; mais sur ce dernier front, malgré des assauts d'une extrême violence, ils n'ont pu parvenir à vaincre la résistance des troupes franco-britanniques ; Locre, qu'ils avaient enlevé, leur a été repris par une contre• att •que. Aa N. du mont Kemmel et près de Voortnezeele, toutes leurs tentatives ont été également repoussées et le village dê Voormezeele, qu'ils avaient prit d'assaut, lêur a été repris par nos alliés. Quelques centaines de prisonniers ont été capturés au cours de ces combats et de différents coups de main en d'autres endroits du front. Au S. de la Somme, dans le secteur Hangard-Villers-Bretonneux, les troupes britanniques ont regagné du terrain en coopération avec le» forces françaises; plus de 900 prisonniers ont été capturés. Sur le front français», nos alliés ont contra* attaqué les lignes allemandes depuis Viliers-Breionneux jusqu'au S.delaLuce; malgré une résistance opiniâtre, ils ont réussi 4 peoétrer dans le bois de Hangard et à conquérir la partie O. de ce village. Tous les efforts des Allemands pour reprendre le terrain perdu ont été vains. Au cours de nombreux coups de main, les Français ont capturé des prisonniers. Des tentatives ennemies ont été reponssées près de Reims, dans les secteurs de 'Saiut-Mibiel, de Lunéville et au bois Le Prêtre. Sur le front italien, nos alliés ont exécuté des raids réussis dans le Vallarsa/; ils ont détruit des organisations ennemies et capturé des prisonniers. Des tentatives ennemies ont été repoussées suc la Piave. Duel d'artillerie assez intense sur le plateau d'Asiago et dans le Val Brenta ; l'artillerie italienne a provoqué des explosions dans des dépôts de munitions et des batteries ennemies, et a tiré sur des colonnes et des convois en marche. Sur le front de Salonique, grande activité dr- l'artillerie alliée en de nombreux endroits. Des raids réussis ont été exé^més par les troupes serbes et les troupes françaises» 30 Avril 1918 Numéro 570

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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