Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 10 April. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm46501/
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ÎO AATril 101o x^amero LE COURRIER DE L'ARME! paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. L'entrée du Prime Lénpold dans l'Armée LE DISCOURS DU ROI Ainsi que nous l'avons annoncé, lundi, 5 avril, à jO heures, a eu lieu la présentation, au 12« régiment de ligne, de Son Altesse Royale, Monseigneur le Duc de Brabant, qui est placé à la suite de ce régiment. Leurs Majestés le Roi et la Reine honoraient cette cérémonie de Leur présence. Y assistaient : Son Altesse Sérénisshne le Prince Alexandre de Teck ; le Baron de Broqueville, Ministre de la Guerre; le général-major Jacquet, commandant la 3« Division d'Armée ; le colonel Jacques, commandant la 2« brigade; le colonel Van Rolleghem, commandant le régiment. Le Roi a prononcé, devant le régiment, le discours iuivant : Officiers, sous-officiers, soldats, Je vous ai réunis aujourd'hui pour vous présenter mon jeune Fils. Si j'ai choisi le.126 de ligne pour que mon Fils y s.,it foraflj ,.u métie: des armes, c'est pirec qu«?cc régiment s'est distingué entre tous par sa vaillance au cours de la campagne passée. J'aime à évoquer, devant vous, les brillants états de service du 12e régiment. C'est son deuxième bataillon, commandé par le ■vaillant major Collyns, qui est le premier au feu. Le 4 août, ce bataillon fait une énergique défense du pont de Visé. Le S août, le 32e de ligne est vivement engagé entre Evegnée et Barchon, pendant que le 1er bataillon du 12e combat vers Sart-Tilman.Le 12e de ligne joue un rôle important à la deuxième sortie de la garnison d'Anvers. Les 11 et 12 septembre, il exécute une brillante attaque sur Haecht et Over-de-Vaart et ue se retire, en formant l'arrière-garde de la division, que par ordre supérieur.Pendant le siège d'Anvers, il concourt à la défense du 4e secteur, est vivement engagé vers Breendonck les 28 et 29 septembre et dans la tête de pont de Blaesveld du 30 septembre au 3 octobre. Lors de la retraite d'Anvers, il forme l'arrière-garde de la division et contient, le 8 octobre, au Sud de Lokeren, les forces ennemies qui tentent I de couper la retraite de l'armée. Mais c'est à la bataille de l'Yser, c'est à Dix-mude, en défendant le point le plus menacé de notre position, que le 12e de ligne devait donner toute la mesure de sa valeur. Le 19 octobre, il oc-. cupe la tête de pont de Dixmude et protège la retraite de la 5e division par les ponts de cette ville. Le 20 octobre, il y est soumis à un bombardement d'une extrême violence ; le colonel Jacques, blessé une première fois, conserve son commandement. Nous arrivons ici à la phase critique de la défense de Dixmude. La nuit du 20 au 21, la lutte fut particulièrement ardente ; de violentes attaques, venant de Beerst, vinrent se briser sur la solidité des lignes du 12e. Le 21 octobre, le bombardement redouble d'intensité , le brave colonel Jacques, constamment au milieu de ses troupes pour les encourager, blessé une seconde fois, reste à son poste, donnant ainsi à tous un bel exemple de fidélité au devoir. Belevé par le 11e de ligne le 21 au soir, le 12® reprend ses positions dans la tête de pont au cours de la nuit du 23 au 24 octobre. La journée du 24 devait être une des plus chaudes de toute la bataille de l'Yser. Au cours de cette journée mémorable, le 1er ba taillon, placé à gauche, sous les ordres de l'intrépide major Van Rolleghem, arrête par son énergique résistance onze attaques, pendant que le 2e bataillon, qui occupe la droite, repousse quinze assauts des Allemands. Pendant la nuit du 24 au 2o et la journée qui suivit, les bombardements et les attaques furent continuels. La nuit du 25 au 26, un bataillon ennemi parvint à entrer dans Dixmude et à s'avancer jusqu'à Caes-kerke ; bien que tourné, le 12e reste à son poste et le bataillon ennemi est anéanti par nos réserves. Quand enfin, le 26 au soir, le 12e de ligne est relevé, il a perdu à la défense de Dixmude le tiers de son effectif, mais il a maintenu toutes ses positions et occupé les tranchées pendant 120 heures, ce qui peut être considéré comme un des événements les plus remarquables de la guerre. Le 30 octobre, il fut encore fait appel au dévouement du 12e pour défendre le centre de notre front. Il relève les grenadiers épuisés devant Per-vyse et repousse plusieurs attaques. C'est là que le brave major Collyns fut grièvement blessé. Après la bataille de l'Yser et jusqu'à ce jour, le 12e de ligne, placé tantôt dans le secteur de Per-vyse, tantôt'-dars■ccIci-d'Oû^:kciJce?, \o:»te stjfgnsu sement sur la garde de nos positions, ne se laisse rebuter ni par les intempéries ni par les bombardements et progresse chaque fois que les circonstances le permettent. Voilà les beaux états de service du 120 régiment de ligne. Ce sont ces états de service qui ont valu à ce corps d'élite la récompense de la décoration du drapeau. En plaçant mon Fils à la suite de votre régiment, je suis heureux de vous donner un gage de mon entière confiance. Les princes doivent être élevés de bonne heure à l'école du devoir, et il n'en existe pas de meilleure qu'une armée comme la nôtre, qui personnifie héroïquement la Nation. Mon Fils a revendiqué comme un honneur de porter l'uniforme de nos vaillants soldats. Il sera très fier d'appartenir à un régiment dont les actes de bravoure et de dévouement au pays, formeront une page glorieuse de notre histoire nationale. Les Journalistes m le Front. Un journaliste bruxellois, M. L. Van Hoorick, ancien sergent du 10e de ligne, qui avait déjà été promu sous-lieutenant sur le champ de bataille pour sa belle conduite, vient d'être nommé chevalier de l'Ordre de Léopold. Le 8 mars dernier, dit le XXe Siècle, il se trouvait à la tête de sa compagnie dans une tranchée très exposée à Drie-Grachten, près de Noord-schoote, sur le canal de l'Yser. Le bombardement durait depuis sept heures et les marmites succédaient aux marmites, lorsque deux éclats d'obus brisant vinrent toucher à la tête le vaillant officier. On le transporta à l'hôpital Depage, à La Panne, où l'opération du trépan fut pratiquée avec succès. Ayant eu connaissance de la vaillante conduite du lieutenant Van Hoorick, le Roi s'est rendu à l'hôpital de La Panne et lui a attaché sur la poitrine les insignes de chevalier de l'Ordre de Léopold.M. Van Hoorick est un des plus aimables journalistes de la presse parlementaire ; à la tribune de la Chambre, il ne compte que des amis qui le reverront avec bonheur et qui se proclamenl fiers de sa noble conduite. Flamand de race et de tempérament, il fut toujours un r^ai patriote et qui se conduisit merveilleusement sur le champ de kl- • taille. R travers Tout Venir du Canada pour défendre son pays et n» pouvoir prendre part à la guerre, quoi de plus navrant pour le cœur d'un patriote ? C'est pourtant ce qui est survenu à un artilleur du nom de Lejeune, originaire de La Louvière. A peine débarqué d'Amérique, il fut pris de fièvre; la maladie ne le quitta guère, et il est mort au Havre. Ses funérailles ont été célébrées mercredi. Hommage soit rendu à ce brave, dont la douleur fut d'autant plus grande qu'il ne put donner à sou pays le secours de son bras. 3B * » Une curieuse exposition d'art belge, d'art anglais et d'art français va être installée prochainement à Paris, au Musée du Luxembourg. On pourra y admirer des œuvres des -deux frères Stevens, de Félicien Rops. Constantin Meunier, Léon Frédéric, Emile Claus, Albert Baertsoen, etc.; du côté anglais, on aura des œuvres de Brangwyn, Pac-quement : du côté français : Rodin. Voilà, de la part des Alliés, une magnifique manifestation d'art. ^. Un bel artiste, qui aimait la France jusqu'à mourir pour Elle, vient de tomber devant le front : Arnold Sigriste, le peintre par excellence des batailles. Il .s'était engagé avec toute l'ardeur d'un jeune nomme et ioui l'enthousiasme d'un allié. Citoyen suisse, comme plus d'un artiste et d'un lettré que nous connaissons parmi ses compatriotes, il n'avait pu accepter de demeurer spectateur impassible de l'agression dont nos pays avaient été l'objet. Il s'engagea, en dépit de ses quarante ans et mourut, frappé à la tête, il y a quelques jours. * L'historien italien Guglielmo Ferrero, causant de la grande guerre, là-bas dans son pays, devant un public nombreux, en vint à exposer la manière dont les généraux allemands et le généralissime français ménagent respectivement la vie de leurs hommes : — Voyez-vous, dit-il à ses auditeurs, les généraux allemands sont des banques d'émission et Joiïre c'est une caisse d'épargne. * & îVi Lord Haldane, ancien ministre de la guerre en Angleterre, et qui avait fait, en 1912/ un voyage sensationnel en Allemagne, — en vue, disait-on, d'un rapprochement, — a fait d'importantes déclarations : Je fis de mon mieux — a-t-il dit — pour éclairer les Allemands sur l'attitude de l'Angleterre. Avant tout, je leur exposai quelle serait cette attitude en cas de violation de la neutralité belge; je parlai sans ambages dans mes causeries avec le chancelier allemand sur tous ces points, et M. von Bethmann-Holl-weg comprit fort bien que tout ce que je disais représentait l'opinion du gouvernement anglais. Le but de ma visite, en effet, fut de mettre les choses au point d'une manière parfaitement franche et explicite. Je sentais que cette attitude pourrait seule assurer la bonne harmonie des relations anglo-allemandes.Mais lord Haldane rapporta en Angleterre l'impression d'un échec ; la conviction que l'Allemagne se préparait à la guerre, qu'elle la désirait. * * La Gazette de Cologne avoue que la situation est « très grave » : Nous ne sommes pas des enfants — dit le journal — à qui il faille cacher la vérité. Sachons le reconnaître. Il y a eu des défaillances dans l'ordre économique. Malgré nos victoires, malgré l'extraordinaire esprit de sacrifice de la nation, notre situation est toujours très grave. Il faut tenir. Nous croyons pouvoir prédire à la Gazette de Cologne que la situation de l'Allemagne empirera encore prochainement. * * * Retrouve ces jours-ci. dans des documents, cette déclaration qu'un officier de l'état major général allemand faisait, le 5 septembre, au correspondant d'un grand journal berlinois : « Dans six semaines nous en aurons fini avec la France, dans six mois avec la Russie et dans un an avec l'Angleterre. » Le lendemain, commençait la bataille de la i Marrie

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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