Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 03 Juli. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 24 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8qp2z/
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3 Juillet 1915 Numéro 4 29 LE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Exploits de L'Armée française "' II Au moment où les Allemands, battus sur la Marne, se replièrent précipitamment pour faire tête sur l'Aisne, le générai Joffre ne pouvais savoir si leur résistance sur cette ligne était celle seule ment d'arrière-gardes ou si l'ennemi allait y prendre une position définitive. Le 18 septembre, il apprenait qne le plateau de l'Aisne était fortifié : n'ayant pas les moyens d'enfoncer la défense par une attaque de front, il résolut de l'envelopper. Il étendit donc l'aile gauche des armées françaises. Mais les Allemands, soit qu'ils fussenl conscients du danger, soit qu'ils projetassent eux-mêmes une semblable manœnvre par leur droite, étendaient aussi leur front. De part et d'autre, les adversaires s'engagèrent ainsi dans une course fiévreuse vers la mer du Nord. Ce fol une période d'activité manœuvrière intense. Le général Joffre ne fut pas long ù saisir le sens de la situation, et comprit que l'ennemi, amenant des renforts et déplaçant ses troupes, cherchait à tpuruer les alliés par la seule issue encore libre. Lés Allemands, grâce à la forme concentrique de leur front, disposaient d'un avantage considérable pour la rapidité d'exécution des transports. Le général Joffre sut néanmoins leur opposer partout une barrière, voire les devancer. Successivement, l'armée de Castelnau vint au Nord de celle de Maunoury, celle de Maud'huy au Nord de l'armée Castelnau, l'armée britannique au Nord de celle de Maud'huy. En même temps une nouvelle armée était rassemblée sous les ordres du général d'Urbal pour secourir In nôtre et étendre le front général jusqu'à la mer du Nord. Au cours de ces manœuvres où furent réalisés de véritables prodiges, le général Joffre allait se heurtera de nouveaux imprévus stratégiques et témoigner de toute sa maîtrise en les déjouant arec une habi4eté et une vigueur exceptionnelles. Le premier fut causé par l'extension de la pénétration allemande vers le Nord. L'ennemi parvenait, en effet, a La Bassée avant les troupes britanniques et s'étendait à l'Ouest jusqu'à Gassel. Le second fut provoqué par l'importance insoupçonnée des effectifs allemands. Bien que dans la région d'Arras le général de Maud'huy eût devant lui toute l'armée de von Bùlow, les Anglais, dans celle d'Ypres, voyaient se diriger vers eux quatre nouveaux corps d'armée, en même temps que des unités nouvelles grossissaient également les effectifs engagés sur la ligne de l'Yser. Une masse formidable, dont l'importance n'avait pu être prévue, se dévoilait ainsi dans le Nord, et y prononçait la deuxième grande offensive ennemie.A rencontre de la première, qui intéressait le front entier des forces alliées, cette deuxième offensive était limitée aux Flandres belge et française. Son objectif était d'atteindre les côtes de la Manche avec Dunkerque, Calais, Boulogne. Trois chemins y conduisaient : l'un par l'Yser, l'autre par Ypres et La Bassée, le dernier par Arras. Celui-ci était le plus dangereux pour les alliés, car il ouvrait aussi la porte de Paris. Dès le début d'octobre, le général de Maud'huy eut à défendre la région menacée contre des forces très supérieures. Il tint bon, et sa résistance opiniâtre sera Fun des plus beaux faits d'armes de cette campagne. Le 23 octobre, sans que jamais les Allemands aient pu s'approcher d'Arras plus près qu'à portée de canon, le général de Maud'huy contre-attaquait. A ce moment, l'ennemi, désespérant de s'ouvrir la route d'Arras. faisait un effort prodigieux sur Ypres et la ligne de l'Yser. en particulier vers Dixmude. Au début, il n'eut devant lui que les Beiges el les fusiliers-marins d'une part, les forces britanniques de l'autre. Il était évident, si grande que fût leur vaillance, — et elle dépassa toutes les Îirévisions, — que ni l'armée belge affaiblie ni 'armée peu nombreuse du maréchal French ne pourraient résister seules à l'avalanche allemande qu'appuyait une artillerie formidable. Ce fut le rôle de l'armée française du général d'Urbal, de ti ■ - ■■■ • La 7W souteniret de renforcer les troupes alliées.L'ensemble des armées françaises du Nord opérait sous les ordres du général Foch. La résistance héroïque des Belges sur l'Yser et des forces britanniques à Ypres, permit aux renforts français d'intervenir opportunément. La 428 division française du général Grossetti prit la large part qu'on sait à la défaite finale des Allemands sur l'Yser. Sur le front britannique, le 9e corps français du générai Dubois, les divisions territoriales du général Bidon et une partie du 2e corps de cavalerie du général de Mitry, réalisèrent des merveilles dans l'aide puissante et décisive qu'ils apportèrent à leurs alliés écrasés par le nombre et épuisés par une lutte homérique, où « la méprisable petite armée de French » déploya un héroïsme presque surhumain. Pendant près d'un mois, la lutte se poursuivit dans la région d'Ypres, brisant tous les efforts de l'ennemi, dont la vigueur et la ténacité furent pourtant exceptionnelles. Mais le kaiser, qui assistait en personne à la bataille et avait donné l'ordre de prendre Ypres à tout prix, ne put que constater l'échec le plus sanglant que l'histoire militaire ait enregistré, et avec lui l'échec de la deuxième grande offensive allemande. Celle-ci avait eu pour elle, cependant, d'indéniables avantages de surprise et> de supé riorité numérique. Ces avantages, le général Joffre, son glorieux second le général Foch, et tous les chefs qui opérèrent sous leurs ordres, les réduisirent à néant, grâce à leur science et à des talents hors ligne. Avec 500.000 hommes seulement, ils battaient le million et demi d'assaillants oui, du début d'octobre à la mi-novembre, assénèrent les coups les plus violents qu'on puisse imaginer, sur le front qui s'étend d'Albert à Nieuport. Ainsi s'écroulaient à nouveau les plans du Grand Etat-Major allemand. La campagne d'hiver était inaugurée, plus rude aux Allemands qu'aux alliés. Elle allait permettre à ceux-ci, tout en continuant d'user l'adversaire, de reformer leurs unités, de s'organiser matériellement, de constituer des armées nouvelles, et d'obtenir, à côté de la supériorité morale désormais acquise, celle de la puissance. L'œuvre accomplie dans l'armée française durant les mois écoulés, sous la direction du généralissime, est immense. L'histoire un jour la dévoi lera. Une chose est certaine, dès à présent, c'est que le général Joffre, avec de faibles moyens, a accompli des prodiges contre un adversaire préparé à la guerre d'extermination par quarante ans d'efforts opiniâtres. Comment douter alors, qu'ayant dans ces conditions imposé sa maîtrise à cet adversaire, il ne soit de taille à le vaincre au jour proche où il disposera des moyens d'action qu'il a estimés nécessaires ? Avec cette clarté de vues, cette puissance de détermination et cette volonté suprême qui font sa force, il choisira son heure. Et cette heure-là, soyons-en persuadés, sera décisive et splendide. UNE NOUVELLE ABOMINATION Les Boches n'en sont pas à une abomination près. Le général Fivé, ayant aidé des centaines de jeunes Belges à passer la frontière pour rejoindre l'armée, fut arrêté par les Allemands. Le brillant officier belge ayant été traduit devant une Cour militaire, s'entendit condamner à être fusillé ; mais, comme il n'y avait à la charge de ce vaillant qu'une accusation : « avoir admirablement servi son pays », les Allemands décidèrent qu'il y avait lieu de surseoir à l'exécution de la brutale sentence et envoyèrent le général Fivé dans une prison réservée aux criminels de droit commun, à Renbach. Le général Fivé a été jeté en cellule, et, en dépit de ses 68 ans, il est astreint à un travail manuel répugnant, à la manière des assassins avec lesquels il est en contact. Pour la Croix-Rouge Reçu la somme de 10 francs de J. Crahay, ssr-gent-major de la 74e C'« de Travailleurs neiges. suite d'une collecte faite après souper entre queiaues 1 S>a.nnais et BeUzes. licuBElles è la Patrie Belge Anvers. — Un hôtelier-espion allemand, bien connu à Anvers, Nicolas Weber, avait rouvert son liôtel lors ds l'arrivée des Boches, qui y firent de grosses dépenses..., naturellement aux frais de la ville. Mais Weber ne trouva rien de mieux que de falsifier outrageusement les factures à présenter à l'hôtel de ville, se disant, non sans raison, que les Allemands avaient la réputation de boire sec et qu'on n'y regarderait pas à payer quelques milliers da flacons qui n'avaient pas été entamés. En quoi il sa trompa. 11 se trouva, en effet, quelqu'un pour vérifier minutieusement la note des banquets que s'étaient offerts, sur le porte-monnaie des pauvres Ànversois, les freiherr von K. et von K. K., de Mayence, de Cologne, de Berlin et d'autres lieux : Pot aux roses renversé, enquête adroitement menée, plainte déposée et arrestation de l'honnête Weber, que les Allemands eux-mêmes furent obligés de condamner à deux ans de prison. Nicolas Weber fut donc envoyé à la forteresse de Hammerstein, près de Cologne... Seulement, le gouverneur général, — se souvenant des services rendus par l'espion, — vient de gracier l'hôtelier Weber, qui est rentré déjà à Auvers. — La plupart des bateaux d'intérieur qui se trouvent dans le port depuis la guerre souffrent beaucoup du manque d'entretien. Il y en a plusieurs qui se désagrègent et se remplissent d'eau. On fait quelques affaires d'affrètements en sables et charbons vers l'intérieur, mais à des prix très élevés, L'Escaut n'étant plus dragué, les passes de Bath et de Santvliet sont dans un état lamentable. L'écluse Royers est fortement envasés ; au pontezi du Onal au Sucre l'ensablement est Itel qu'on craint que la ponton ne sa brise. Les quais d'Hes^iouville ont continué à glisser, et de larges crevasses se sont formées. — Tous les steamers de la Red Star Line naviguent sous pavillon anglais. Le Finland et le Kroon-land avaient passé sous pavillon américain avant la guerre. — D'après les dernières nouvelles, certaines firmes anversoises vont inaugurer des services de navigation entre Anvers et le Rhin. Hoboken. — Grâce aux soins d'un Comité, des terrains, semences et graines ont été mis à la disposition de 767 familles, se composant de 3,975 personnes ; en quelques semaines, près de 34 hectares ont été cultivés. — Les Allemands ont installé, pour la construction de sous-marins, un chantier clôturé, surveillé nuit et jour par des sentinelles, qui ont ordre de tirer sur les curieux. D'autres chantiers existent encore aux environs da Termonde et notamment à Puers, près de la redoute.Les riverains du fleuve ont été expulsés sur une zone assez importante. Gand. — Depuis que le bourgmestre, M. Braun, n'est plus le chef de la police, les Allemands en font à leur guise : Le 23 mai, ils ont organisé un cortège, auquel participa toute la garnison. Ils en voulaient surtout à l'Italie, qui, à son tour, «doit être punie par Dieu I » Le 3 juin, une bande de soldats ivres a parcouru la ville avec un homme de paille habillé en soldat belge... Malgréjes provocations, la population reste calme. Elle attend patiemment le jour du règlement des comptes, surtout pour ceux — comme l'entrepreneur Dh... — qui ont accepté de travailler pour les Allemands. Malines. — Pour châtier les habitants de Malines du refus des ouvriers de l'arsenal, qui ne voulaient pas travailler pour les Allemands, ce dont nous les avons déjà félicités, les oppresseurs allemands ont inventé tous les moyens pour vexer la population. Ainsi, les nombreux maraîchers des environs na pouvaient venir au marché avec leurs voitures qu'à condition de les traîner eux-mêmes ; aucun véhicule ne pouvait plus circuler en ville ; les brasseurs étaient obligés de rouler leurs tonneaux par les rues ; les trams ne circulaient plus ; même les habitants des alentours avaient beaucoup de peine h entrer dans la ville ou à en sortir. Le 30 mai, la procession de la paroisse de Saint-Jean devait l'aire sa sortie annuelle. Tout était prêt; les jeunes filles étaient rangées en groupes dans la rue, les porteurs de flambeaux attendaient le signal du départ, lorsque toutà coup les Boches arrivèrent et dispersèrent tout au moyen de leurs baïonnettes. On conçoit la frayeur qui s'empara des enfants. La grande procession du Saint-Sacrement, le 6 juin, fut également interdite. « Gott mit uns ! » Tongres.— 700 uhlans logent à Tongres. On a dû corn tiir(- récemineni à un hôpital de Liège des j-uueS filles de quatorze ans atteintes de maladies vénérienne#»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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