Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 06 Juli. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 16 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm8527n/
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6 Juillet 4 94 5 Knm éro i nO T_j 33 COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La isiiifestilloi Franco Belge Un Bain d'électricité En prenant la plume pour essayer de traduire I;*s sentiments qui nous animent à l'issue de la réunion qu'a tenue samedi soir, au Grand-Théâtre :u Havre. Y Alliance franco-belge, au profit de la ■loupe populaire de Bruxelles. notfs nous rappelons es paroles d'un de nos hominés d'Etat qui vert til [l'Être en contact avec son corps électoral : « Jt sors d'un bain d'électricité ». disait-il. L'expression fit fortune ; mais si jamais elle ;rouva sa.véritable application, c'est bien dans la conférence patriotique d'hier. Songez donc : Il y avait là des milliers de Belge* et de Français, de tous rangs, de toute éducation, de tout grade, conl'ondus.dans le coude-à-eoud< d'une saile de spectacle, pour entendre parler d"« Elle»., pour acclamer la Patrie absente et outra gée. pour lui dire, à cette Patrie, que nous l'aimons par-dessu.' tout, que nos cœurs battent à l'unisson de son èœur à elle, que nous ne vivons que pour la voir, un jour prochain, plus grande et plus forte et plus belle, ayant en un atteint son Iwt et conquis iéfinitivement. devant l'histoire,ses titres suprêmes j une noblesse éternelle. Oui. c'est un bain d'électricité que nous avons pris là et combien nous voudrions le faire partager par vous, ô nos grand?,, nos sublime? camarades, tjui luttez dans les !..nouées et dont la simple évocation dû Bcrii c db souvétri! a'mi- en dëfftf-une foule qui vous. acclamée dans la frénésie qu«-suscite en elle la vaillance de vos âmes trempées pour de nouveaux sacrifices. Et quels hommes, quels patriotes ont dit vos îxpioits et votre gloire I Ce fut d'abord M. Steeg. ancien sénateur français, président de l'Alliance" Franco-Belge, dont féloquence élevée, prenante, fit un tableau pres-jue idyllique de notre cher pays. 41 salua ensuite e stoïcisme héroïque de la nation belge qui a été l'une des causes de cette exaltation de la volonté française, après avoir été l'une des raisons de son salui. C'est à la Belgique, dit-il, que nous devons pour une grande part la sublime clarté dans laquelle nous apparaît notre grand devoir. Comment e lui en serions-nous pas reconnaissants ? Et là-bas, parmi ceux qui sont demeurés sur le soi de leur patrie envahie, ni le chantage, ni la famine, ni les vexations multipliées d'une autorité ennemie, exaspérée des dédains qui i'ac-sueillenl, n'ont eu de prise sur les âmes. Toutes es faiblesses désarmées que l'on pensait réduire sans peine, se sont refusées aux compromissions sxigées et les femmes se sont montrées dignes du 'oyer sacré dont elles étaient les gardiennes, dignes des vaillants dont elles sont les compagnes. El discrètement, la voix émue, M. Steeg salue n'en bas l'une de ces femmes, mère et épouse idmirable — Mme Carton de Wiart — à qui la jruauté perspicace de ses geôliers a fait expier sa orce d'âme invincible, non pas en la frappant l'une captivité qui la grandit encore, mais en la nettant hors d'état de poursuivre sur la terre belge )ien-aimée sa tâche de consolation, d'eneourage-nent et de charité ! M. Carton de Wiart, ministre de la justice, ressentant le gouvernement belge, prit à son tour a paroie. Et sa belle voix sonore, enflée d'un louffle ardent et vengeur, souleva les plus vibrants athousiasmes. Après avoir, en terme*d'une grande élévation, •anté la magnifique générosité française, l'orateur glorifia les vertus civiques des alliés. On a écrit, dit-il, que le génie était une longue )atiencfc, De cette vertu civique, les Français ont ionné des preuves non moins évidentes que de eur courage sur les champs de bataille. Les Belles ont éprouvé la bonne contagion de cette vertu jui leur était si nécessaire au milieu des malheurs lont fut accablée leur patrie. Patience est le mot l'ordre de l'heure : Patience des épouses et des nères et des tendres fiancées, patience des enfants, latience de tous jusqu'à cette victoire définitive jue nous entrevoyons et que nous sommes assurés l'obtenir. Aux côtés des valeureuses armées alliées, et îous la conduite d'un Roi qui la personnifie si no-jlement, la Beteiaue. aueLs aue soient les sacrifi ces déjà faits par elle pour la cause de l'honneur et de la foi jurée entre nations, né se laissera devancer par personne en ténacité et en énergie. Sans peur et sans reproche, elle est fière de lutter et de souffrir aux côtés des nations qui incarnent avec ebe la lutte du Droit contre le Mensonge, la lutte de la Civilisation contre la Barbarie, Quels échos ces éloquentes paroles ont trouvé dans les cœurs ! Et combien l'on sentait que l'orateur, en s'exp'rimant ainsi, traduisait le sentiment universel ! «La salle, parut s'effondrer sous le tonnerre des acclamations ; cet les-ci ne se turent qu'au moment où M. Barthou, dénut- français, meien président du Conseil des Mi ni* .sident d"hor.n<yir de l'Alliance, apparut à • e. Ceux qui ont entendu celte voix e ,... qui ont tdmiré cette dialectique puissante, imagée, assouplie a toutes les volontés de l'organe, — ceux .a se sont dit que seule une cause vraie, une cause sainte comme celle des alliés pouvait trouver de pareils défenseurs. M. Barthou mit en relief l'hypocrisie, la lâcheté germaniques à travers deux mille ans d'histoire pour stigmatiser, en un âpre et virulent langage, la conduite criminelle de l'Ailema^e qui. le 2 août 1914, en dépit des traites qu'elle a signés, viole ia neutralité de la Belgique! M. Barthou paria aussi de nos soldats qu'il a admirés "dans les tranché; il fait un lugubre et vivant tableau" des ruines accumulées chez nous et en France par les troupes du kaiser, il salua avec une éniot, .:' saeree qu« a nartafenl Phe-foi-.ii* <!ii {foi , Perl., in. .. ., îleiac Elis<t bel h. A Namur, dit en terminant ! député français, il y a une pierre tombale sur laquelle est sculpté ■ un chevalier décapité, sans nom, sans blason, sans date. On y lit simplement ceci : Heure viendra Qui tout paiera. Cette devise doit être la' nôtre, car elle renferme une espérance. Oui, l'heure viendra où les Allemands paieront pour tout., pour les enfants assassinés, les femmes outragées, les vieillards brutalisés, les civils emprisonnés. L'Allemagne devra des comptes non seulement aux alliés, mais aussi à l'humanité entière. Telle a été cette séance. Elle fut une électrisa-tion pour ceux qui souffrent des maux de l'exil: mais qui, confiants et sûrs du triomphe, tournent le regard vers nos armées dont elles attendent le salut. Las FÊîes nationales Mps à l'Elranpî' Tous les Beiges en exil organiseront des manifestations dans tous les grands centres le 21 juillet prochain, à l'occasion des fêtes nationales. En Angleterre, la manifestation prendra des proportions gigantesques ; à Londres, elle aura lieu sous les auspices de la Ligue des Patriotes. Le matin, une délégation des Comités des principales Sociétés beiges d'Angleterre ira remettre une adresse, destinée au Roi Albert, à M. le ministre Paul Hymans, à la légation. De là, ia délégation ira remettre au Lord-Maire un pli renfermant les remerciements des Belges au noble pays qui les a reçus avec une si admirable hospitalité. A l'issue de ces cérémonies, les délégués visiteront ia Chambre de commerce belge et les nouveaux locaux de la Chambre pour le Commerce avec les Alliés. Après-midi, aura lieu la concentration de tous nos compatriotes, de toutes les Sociétés belges d'Angleterre. Le cortège se rendra à Hyde Park en passant par le Palais de Buekingham, où les dames belges offriront des fleurs à la gracieuse reine d'Angleterre.A Hyde Park, dix tribunes au moins recevront les orateurs les plus écoutés de Belgique et d'Angleterre.A l'issue des meetings, grande représentation patriotique. On y représentera une pièce nouvelle appelée à faire sensation : Patrie trahie. Le soir, grand concert de la Croix-Ronge de Beiffiaue, leissllia de la Patrie iiiii Bruxelles. — Nous avons déjà relaté que von Bissinsi avait fixé sa résidence au château des Trois-Fontainesà Vilvorde. D'abord il voulut louer la propriété, mais le propriétaire refusa, disant : « Ma campagne n'est pas à louer. Vous pouvez vous y fixer par la force, si vous e désirez, mais je ne veux pas ia louer. » Von Bissing insiste, mais le propriétaire demeure tout aussi obstiné. Enfla le gouverneur occupe le ch&teaa, sans payer quoi que ce soit. Mais l'ameublement ne lui sembla pas assez luxueux et il fit transporter au château les meubles et le.-' tapis du Sénat. Il a l'ait peindre également quelques statues du jardin, parce qu'elles lui parais--• lient trop blanches. Sur le toit du < hâteaii flotte un immense drapeau illemand, grand de plusieurs mètres carrés. Lors le l'attaque contre le hangar de zeppelins à Evere, •n entendant les moteurs des avions et le bruit dé ia canonnade, von Hissing s'est sauvé en courant à travers le parc et criant : « Die Fahne weg ! Die t'aime weg!» (Enlevez le drapeau 1 Enlevez le drapeau !) — Le nickel devenant de plus en plus rare, la Conseil d'administration de la Banque Nationale a mis en circulation des monnaies congolaises de nickel, comprenant des pièces de 5, 10 et '20 centimes.La pièce congolaise ,1. 20 centimes est à peu près du Effême module que la pièce belge de 25 centimes, mais etie s'en différencie nettement par l'étoile du Congo. Namur -- M. le baron José de Coppin de Grin- • nus, cvoii h « lin «rature sous le nom de José de OopV.ity vient de iccombér aux- nies d'une pneumonie infectieuse. — Eu août 1914, les Allemands ont pillé et incendié 177 maisons à Arsimont, 87 à Erme'qri-sur-Kiert, 71 à Biesmes, 7 à Mettet, 17 à Ham-sur-Sambre et plus de 300 à Tamines. Di.est — M. Paul Van Nitsen, fils du pharmacien, avait été fait prisonnier et interné à Soitau. M. Van Nitsen appartenant à la Croix-Rouge, les Allemands l'ont relâché, mais après de nombreuses démarches et interventions. Il est revenu il y a quelques jours, et c'était un curieux spectacle de voir passer par les rues de ta ville un soldat belge, libre. La garnison allemande était ahurie. Lanaekeiî. — Les maisons des réfugiés sont occupées, pillées et souillées par les Allemands. Conformément a un ordre supérieur, ceux-ci avaient épargné un vieux château de la destruction. Il y a quelques semaines, ce château fut entièrement pillé, et tous les meubles et objets précieux furent expédiés en Allemagne. — Le 4 octobre dernier, le village fut en partie pillé et incendié par une horde allemande forte de 1,500 hommes, avec trois canons et plusieurs mitrailleuses. Le chef était un hauptman faisant office de major, et appelé Spohr. Puis, remontant la vallée de la Meuse, les Aile-mands envahirent la Campine, emmenant avec eux quantité d'objets volés à Laoaeken. C'est ainsi eue Spohr se faisait accompagner partout de deux grandes malles bourrées de linge fin marqué aux initiales de M. de Caritat, l'héroïque bourgmestre, et de sa famille et de plusieurs paniers de bourgogne et da Champagne. Un des officiers de Spohr se faisait véhiculer dans la voiture et avec le cheval du malheureux bourgmestre. Ce cheval et cette voiture constituaient sa propriété, disait-il. « parce que c'était lui qui était allé les cueillir dans la villa avant l'incendie ». Il avait également « acquis » de la sorte le chien de la maison, un beau samt-bernard, dont il se faisait suivre partout. Neerpelt. — Lorsque les Allemands obligèrent les jeunes gens à se présenter au contrôle à la kom^ mandantur, il y en eutll.3 qui répondirent à l'appel. Actuellement, il n'en reste que 20. Les autres ont passé la frontière pour venir prendre leur plaça dans les rangs de l'armée. liermpt. — Les Allemands ayant découvert ré* cemment une bille de chemin de fer posée en travers de la voie de Hasselt à Diest, vingt-se| t personnes habitant aux environs de l'endroit où la billa fut découverte ont été mises en prison à Hasselt. Canne. — Beaucoup de personnes passant encore la frontière, malgré les fils de fer barbelés, les Allemands construisent une seconde haie de fil de fer barbelé à 1 kilomètre de la première, vers l'intérieur du pays entre Canne et Emael au-dessus de la côte. A Vroenhoven elle passe près de la brasserie Ma-rès. Cette haie est haute de plus de 2 mètres et comprend lô rangées de fil dont deux, paraît-il, sont parcourues par un courant électrique Tous ceux qui seront trouvés entre les deux haies de fil sans un passeport spécial les autorisant à y circuler, seront immédiatement arrêtés.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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