Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 20 Mei. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20w27b/
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20 Mai 4 94 5 Numéro 4 ÎO LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. PAGES DE_ GLOIRE SUR L'YSER In batteries i St-Eeirges et à Ileaport (Suite) Quand les 28e et 29e batteries, de la 5e brigade mixte, vinrent prendre position près de la B. 13 de la route de Nieuport à Ramscapelle, les fatigues endurées pendant le siège d'Anvers et la retraite vers l'Yser, n'étaient déjà plus qu'un mauvais souvenir. Les hommes avaient retrouvé toute leur belle humeur, toute leur confiance dans le succès final et s'apprêtaient avec entrain à rentrer dans la foui naise, bien décidés à abattre le plus d'ennemis possible. Profitant des avantages offerts par le terrain à l'emplacement occupé, les deux batteries avaient travaillé avec ardeur à l'organisation d'une position très solide, enterrant les pièces et les protégeant par des parapets de 6 mètres d'épaisseur, creusant des abris pour les hommes à proximité des bouches à feu. Le secteur d'action du groupe, commandé par le major Van Bever, s'étendait depuis le clocher de Lombaertzyde jusqu'au moulin de Rattevalle. La 29e "batterie ouvrait le feu la première, le 18 octobre, sur l'infanterie ennemie débouchant de Rattevalle et dispersait une compagnie surprise par ses rafales. La 28e prenait sous son feu une batterie allemande établie au Nord de la route de Westende à Middelkerke et la réduisait au silence. Les deux batteries continuèrent ensuite leur tir sur différentes fermes occupées par l'ennemi. Le soir,"la section du sous-lie^oM! Cols^n fut, comme on sait, détachée à Saint-Georges, près du pont de l'Union, tandis que la 44e batterie, de la 3e division d'armée, venait apporter.au groupe Van Bever l'appui de ses trois pièces. Le 19, les batteries arrosent de projectiles les abords de la route de Nieuport. où l'ennemi se retranche entre les bornes 2 et 3. Ensuite, pendant que la 28e continue de maîtriser la batterie ennemie installée vers la borne 11 de la route de Westende, les 29e et 44e canonnent à outrance la ferme Roodepoort et l'Ancien fort que les Allemands occupent avec des mitrailleuses. Le lendemain, à la première heure, une nouvelle batterie ennemie s'étant révélée près de la route de Westende, elle est immédiatement prise sous le feu d'écharpe du groupe, subissant de telles pertes qu'elle est obligée de se retirer, poursuivie par le tir meurtrier des nôtres. A ce moment, les batteries sont contrebattues pour la première fois ; elles ne tardent pas à découvrir les pièces ennemies qui sont en position au Nord de la ferme Ronse, et les font taire. Dans la soirée, ordre est donné au groupe de bombarder à outrance Lombaertzyde et Groote-Bamburgh ferme, que nos troupes ont dû abandonner après une âpre résistance. Leur tir, une fois de plus, est admirable d'efficacité et les batteries sont félicitées pour la façon remarquable dont leur mission s'accomplit. —gPBaFi—I jl'il'l VTUHIil<WTI^M5Bp L'ennemi accentuant, durant la matinée du 21 octobre, ses menaces dans la région de Manne-kensvere, le groupe reçoit ordre de participer à la canonnade dirigée sur les lisières du village. Une section de la 29e batterie se consacre a cette tâche, tandis que les autres continuent d'agir sur les mêmes objectifs que la veille. Malheureusement, l'emplacement du groupe a finalement été repéré par l'ennemi, et le bombardement commence. Une batterie allemande de 210 fouille de ses projectiles meurtriers tout l'espace occupé, en même temps que canons et obusiers de campagne contrebattent le groupe sans répit. Les pertes sont sérieuses: le commandant Peteau est tué. une pièce est détruite par un coup de plein fouet. Mais le personnel conserve tout son calme. Il se borne, quand le feu est trop violent, à chercher un refuge momentané dans les abris, puis reprend le tir par intermittences, entre les rafales allemandes, sans manifester la moindre défaillance, les batteries rivalisant, au contraire, de courage et d'endurance Dès le lendemain, le groupe, pour bien prouver toute sa vitalité, contrebat violemment une nouvelle batterie ennemie qui a pris position pendant la nuit près de la route de Westende : il tire à outrance aussi sur le hameau Schuddebeurze, la ferme Ronse et la ferme Groote-Bamburgh que ses obus incendient. L'ennemi est obligé d'évacuer cette dernière, vers laquelle se dirige une contre-attaque de notre infanterie. Les progrès de celle-ci étant contrecarrés par les fantassins ennemis retranchés dans les petits bois compris entre la route de Westende et le hameau Schuddebeurze le groupe canonne ces objectifs dès l'aube du 23. Depuis deux jours, il n'a pas cessé d'être soumis au bombardement de l'artillerie allemande. Il a bien découvert au Sud de Bloekhuis-ferme l'ém-, nlRcme')' de l? batterie de, 210 qui le fait souffrir le plu.;. ma • •<•••. -1 u.s&oujl coth;« eH" Or, la situation dans les .. .irons du pont de l'Union devient de plus en plus sérieuse. L'ennemi qui a pris pied, plus au Sud, sur la rive gauche de l'Yser, presse davantage à chaque instant les défenseurs exténués. Dût-elle se sacrifier, il faut que l'artillerie soutienne jusqu'au bout nos fantassins. Et, pas plus que celies de la 7e brigade, les batteries de la 5e ne failliront à ce devoir. toute la nuit, elles poursuivent leur tir, durant que dans ses tranchées le 7e de ligne est relevé par le 14e. L'aube du 24 octobre se lève sur la journée critique entre toutes. Les Allemands, qui ont franchi la rivière à Schoorbakke,continuent de progresser vers l'Ouest gagnant petit à petit, sur la rive occidentale, du terrain vers Saint-Georges. Au pont de l'Union, l'assaillant redouble d'efforts. Le groupe Van Bever, débarrassé des grosses pièces de 210 que l'artillerie française entrée en action contrebat vigoureusement, exécute le feu le plus violent qu'il ait encore fourni. Dans la seule journée du 24. les trois batteries, qui ont une dizaine de pièces en service, ne consommeront pas moins de 2.500 à 3.000 projectiles. Leur tir, d'ailleurs, est merveilleusement précis et contribue puissamment durant toute la matinée à retenir l'ennemi éloigné du point de passage qu'il cherche à forcer. Cependant, dans leurs tranchées, les défenseurs ont à supporter le bombardement le plus effroyable qui soit. Tout croule, tout s'effondre sous une avalanche de fer. En même temps, la progression de l'ennemi au Sud de Saint-Geôrges menace de prendre à revers nos vaillants fantassins. Si bien que vers 4 heures de l'a près midi, après avoir opposé la plus héroïque des résistances, les bataillons du 14e sont obligés d'évacuer leurs tranchées de l'Yser. Pressés de toutes parts, ils ne peuvent tenir bien longtemps à Saint-Georges que bientôt l'ennemi envahit. En un instant, les pièces des 28e, 29e et 44e batteries sont portées à bras en avant, hors de leurs abris enterrés, se découvrent hardiment, changent de front en quelques secondes, et à courte distance exécutent un tir rapide à obus explosifs sur Saint-Georges, où l'ennemi a pénétré, et sur les abords du passage de l'Union, où ses troupes s'entassent. Vingt-cinq minutes durant, nos pièces vomissent leur mitraille, tirant à toute volée, servies par leurs hommes avec une ardeur plus vive que jamais. L'assaillant est fauché sur place ; il tente en vain de déboucher de Saint Georges, où ses cadavres s'amoncellent dans les ruines, et le 14e de ligne peut achever de se replier en bon ordre. Le colonel Lambert, qui commande le régiment, félicite le groupe du major Van Bever, « qui a arrêté dans Saint-Georges l'offensive ennemie ». Mais l'emplacement des vaillantes batteries n'est plus teriable. A la tombée du jour, ordre leur est donné de se replier au delà du chemin de fer de Nieuport à Dixmude, vers le S.-O. de Ramscapelle, d'où immédiatement, et toute la nuit durant, elles bombarderont Saint-Georges, empêchant les Allemands de s'y organiser et préparant la contre-atte-que des nôtres. Elles resteront en action jusqu'au 28 octobre, changeant encore de position quand l'ennemi, ayant surmonté la résistance des troupes franco-belges. continuera d'avancer vers Ramscapelle. Le participées brillamment à l'héroïque dépensé ut eo vuia^e nu ne.w,„,ais immortel. Le 25 octobre, jour même où les 28", 29e et 448 batteries sont citées à l'ordre du jour de l'armée pour leur conduite admirable, un dramatique épisode créera une heure d'angoisse. La ferme Koolhofburg.où l'on a abrité les avant-trains des pièces, reçoit une rafale soudaine de projectiles qui s'abattant parmi les attelages, tuent une vingtaine de chevaux et blessent plusieurs hommes. Malgré ces pertes, particulièrement cruelles dans la situation critique où le groupe se trouve, les batteries n'auront pas une minute de défaillance. Si meurtries qu'elles soient, elles continueront de.remplir leur mission avec la même vaillance inlassable, achevant de se devouer à l'œuvre grandiose, jusqu'à l'extrême limite de leurs forces. On pourra se faire une faible idée de leur acti vité débordante dans les dix longues journées de batailles où elles furent constamment en action, quand on saura qu'elles ont lancé sur l'ennemi, durant ce temps, quelques 13,000 obus et shrap-nels...Les mot? Nieuport et Saint Georges^ qui flamboient aujourd'hui sur les boucliers rie ces batteries, apparaissent donc bien comme ours symboles de dévouement, de courage et d'horn;eur. (A suivre.) La Guerre i l'Alcool Nous avons fait connaître les décisions prises Sar le département de la Seine, pour combattre le éau de l'alcoolisme. Voici que les autorités militaires des Alliés viennent de prendre, à leur tour, un arrêté dont l'article premier est libellé ainsi : « Dans la zone des armées, en général, la vente aux militaires de tous grades et l'achat par ceux-ci de l'alcool et des boissons alcoolisées : absinthe, bitters. vermouths, apéritifs, vins de liqueur, eaux-de-vie, liqueurs, fruits à l'eau-de-vie et tous autres liquides alcooliques non dénommés, est interdite, tant chez les débitants et tous autres commerçants, que chez les habitants. » L'article 2 limite la consommation des alcools aux rations distribuées réglementairement et défend au-x militaires d'accepter, même gratuitement, aucune boisson aicoolisee. UN VERITABLE ASSASSINAT ' Il résulte de renseignements arrivés de Bruxelles que M. l'échevin Maes a été victime d'un véritable assassinat delà part des Allemands. Ceux-ci avaient découvert récemment au Mont-de-Piété un certain nombre de pistolets et revolvers y déposés avant la guerre et que cet établissement devait garder en garantie des sommes avancées sur ces objets. Les Allemands ont prétendu y voir un dépôt d'armes et ont arrêté le directeur et ordonné aussi d'arrêter l'échevin « responsable », M. Maes. Gomme il était très malade, le médecin beige s'opposa à ce qu'il se rendît à la Kommandantur. Sur ce, les Allemands envoyèrent un de leurs médecins qui déclara l'échevin plus malade encore. Malgré cela, l'échevin fut obligé de comparaître et fut transporté à la Komraan-dantur, où il dut suhir un interrogatoire de trois te lires. Deux jours après, M. Maes mourait. Bien de nouveau sous ie Soleil L'Histoire, disait Michelet, est un perpétuel recommencement. L'attitude actuelle des Tenions en est une preuve nouvelle. Un des « moralistes » les plus en vue de l'Allemagne contemporaine, M. Wachenhausen, écrivait en mai 1871, quarante-quatre ans, jour pour jour, avant le crime du Lusitania, un article intitulé : « La Sentimentalité de la guerre. » Dans cet article, il prétendait que tout ce qui s'était fait, les vols, aussi bien que les incendies et les massacres, était parfaitement légitime, et que jamais la guerre n'avait été menée d'une façon plus humaine que par les armées allemandes.Rien n'est plus sot — écrivnit M. Wachc-nhausen— que de vouloir introduite eu ir 'école i morale dans la guerre. Qu'est-ce que i . u vvut L'msm&sI* uat, le brigandage, l'incendie. lia&e. Toute; l'Allemagne est pcwie ià.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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