Le courrier de l'armée

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28 augustus 1917
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s.n. 1917, 28 Augustus. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7ff72/
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LE COURRIER DELL,ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. PROTESTATION SOLENNELLE du Gouvernement belge contre la séparation administrative que les Allemands s'efforcent d'établir en Belgique envahie Eu signant les actes de la Conférence de La Haye el spécialement la Convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, l'Allemagne s'est engagée, par l'article 43 du règlement annexé à cette conveniion, à respecter, sauf le cas d'impossibilité absolue, les lois en vigueur dans les territoires que ses armées pourraient être amenées à occuper au cours d'une guerre. L'article 43 est conçu en ces termes : « L'autorité du pouvoir légal ayant passé de fait entre les mains de l'occupant, celui ci prendra toutes les mesures qui dépendent de lui en vue de rétablir et d'assurer, autant qu'il est possible, l'ordre et la vie publics en respectant, sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pays. » 11 est à remarquer que la Conférence de La Haye n'a pas entendu innover en la matière. Elle a simplement inscrit dans un texte conventionnel un principe déjà reconnu par le droit des gens, à savoir qu'une autorité étrangère et provisoire ne doit rien changer, sans nécessité absolue, à la législation d'un pays occupé, mais doit laisser cette législation dans l'état où elle l'a trouvée. L'autorité allemande d'occupation en Belgique a publié le '21 mars dernier un décret qui viole de façon flagrante et directe l'article 43 du règlement annexé à la IVe Convention de La Haye. Cet arrêté est ainsi libellé : « Il est formé en Belgique deux régions administratives dont l'une comprend les provinces d'Anvers, de Limbourg, de Flandre orientale et de Flandre occidentale, ainsi que les arrondissements de Bruxelles et de Lou-vain; l'autre, les provinces de Hainaut, de Liège, de Luxembourg et de Namur, ainsi que l'arrondissement de Nivelles. « L'administration de la première de ces deux régions sera dirigée de Bruxelles ; celle de la deuxième région, de Namur. « Sont réservées toutes les dispositions qui seront destinées à assurer l'exécutiorç du présent arrêté, notamment au point de vue de l'organisation administrative des deux régions et de la remise des affaires, etc. » D'aulres arrêtés datés des 13 avril, 9 et 10 juin 1917 ont été pris pour assurer l'exécution de celui du 21 mars, notamment en dédoublant la plupart des ministères belges. L'ensemble de ces dispositions consacre un bouleversement complet de toutes les lois beiges qui déterminent l'organisation administrative du pays, et porte même une grave atteinte à la Constitution nationale. C'est celle-ci en effet qui a divisé la Belgique en provinces et a place la capitale à Bruxelles. Les décrets allemands superposent à la division en provinces une division par groupes de provinces que la Constitution ne connaît pas; •ils démembrent l'une des provinces et instituent deux capitales au lieu d'une. Loin qu'il y eut un empêchement absolu à maintenir les institutions administratives dans le cadre tracé par la Constitution el les lois belges, les mesures qui ont porté atteinte à celles-ci n'ont eu d'autre but que de servir les intérêts de l'Allemagne au détriment de la Belgique, en tentant de 'créer une scission parmi les Belges. Les plus hautes autorités belges restées dans le pays occupé ont déj% fait entendre des protestations énergiques. Les membres des deux Chambres législatives, l'Episcopat, les corps judiciaires, le barreau, le Conseil communal d'Anvers, les fonctionnaires ont uni leurs voix pour rappeler l'autorité allemande au respect des engagements internationaux. Pour la Croix-Rouge — Reçu 1 fr. du caporal Emile Michel, D. 1, li®ce: Pour insertion à la P. C. — Rè.çu 0 fr. 2Sde M. Hector Stasse, D. 81, 6e C': foui' renseignements rejus. i Les fonctionnaires des déparlements ministériels atteinls par les décrets allemands ont protesté d'une manière particulièrement énergique. Certains d'entre eux ont même estimé devoir donner leur démission afin de manifester par là les sentiments qui animent tout le corps des fonctionnaires belges. Leur attitude a valu à notre pays une nouvelle rigueur contraire au principe du Droit des gens. Le Gouvernement d'occupation allemand a dénié a ces fonctionnaires le droit de lui refuser leurs services; il les a fait arrêter et déporter en Allemagne.Et cependant les protocoles des Conventions de Bruxelles de 1874 et de La Haye de 1899 établissent que les Puissances ont entendu réserver le droit pour le fonctionnaire en pays envahi, soit de reprendre, soit de refuser de reprendre ses fonctions lorsque l'occupant l'y invite, soit encore de revenir sur son consentement à les exercer après l'avoir donné. Et lorsque, au début de l'occupation allemande, les fonctionnaires belges furent invités à continuer l'exercice de leur activité, la formule à laquelle ils adhérèrent mentionna implicitement leur droit de se démettre de leurs fonctions si les Conventions de La Haye n'étaient pas respectées par l'autorité allemande. Voici cette formule : « Te soussigné, promets, par la présente, de consentir à remplir loyalement et scrupuleusement mes fonctions conformément à la Convention de La Haye, de ne rien entreprendre et de tout omettre qui puisse nuire à l'administration allemande dans la partie occupée du territoire belge. » Au surplus, par une note du 4 janvier 1915 adressée, avec l'assentiment du baron von Bissing, au président de l'administration civile de Hasselt et communiquée pour information à tous les Départements ministériels belges, le chef de l'administration civile près le gouverneur général en Belgique, Dr von Sandt, a déclaré « réserver aux fonctionnaires belges de décider librement s'ils croyaient pouvoir concilier l'exercice ultérieur de leurs fonctions avec leurs devoirs envers l'Etat belge, leur assurant que ceux d'entre eux qui renonceraient à leurs fonctions, même après avoir signé la déclaration de loyauté, n'auraient à craindre de ce fait aucun dommage, abstraction faite de la perte de leur traitement, s'ils n'avaient pas manqué d'une autre façon aux obligations de leur charge ni nui aux intérêts de l'administration allemande ». Cette note, conforme au Droit des gens, avait expressément et surabondamment assuré aux fonctionnaires les droits qu'ils tenaient d'ailleurs des conventions existantes. En présence de la violation systématique et flagrante du droit international que constituent les faits dénoncés ci-dessus, le Gouvernement belge proteste solennellement contre la séparation administrative. qué le pouvoir occupant s'efforce d'établir en Belgique et contre les'actes de violence auxquetssont en butte les fonctionnaires qui, exerçant un droit incontestable, refusent de prêter les mains à ce qu'ils considèrent, à juste titre, comme une mesure abusive et injustifiée. Le Gouvernement belge dénonce cette violation nouvelle du Droit des gens aux Gouvernements alliés et aux Gouvernements neutres qui ont apposé leur signature à la Convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre. La Réponse du GonaeiM isalp an Message dit Papa (Communiqué officiel du Ministère des Affaires étrangères} Le message du Pape aux chefs des peuples belligérants est parvenu au Roi des Beiges par l'entremise du Ministre de Belgique au Vatican. En accusant réception du document pontifical, le Gouvernement du Roi a rendu hommage aux sentiments élevés qui l'ont inspiré et il a exprimé sa gratitude de l'intérêt particulier que le Saint-Père porte à la nation belge si cruellement et si injustement atteinte par la guerre. Le Gouvernement belge étudiera avec la plus grande déférence les propositions exposées dans le message. Le Portrait du Roi passe les Fils électrisÉsj Notre spirituel confrère M. François Olyff, directeur des Nouvelles, de Maestricht, nous apprend, dans une émouvante chronique, « comment le Roi Albert passa les fils électrisés. » Il s'agit évidemment du portrait de notre souverain. L'histoire, à ce détail près, n'en demeure pas moins belle. Tout récemment, quelqu'un vint frapper à la porte de M. Olyff : c'était le bon, le délicat peintre liégeois Louis Loncin qui venait de Belgique, en droite ligne, par fil électrique, avec son fils, un grand jeune homme de 18 ans, impatient d'aller retrouver nos vaillants et glorieux troupiers au' front. Louis Loncin emporta, dans sa périlleuse aventuré, un tableau qui, même roulé, mesure plus d'un mètre de longueur et constitue un bagage plutôt encombrant. Il a traversé avec lui les fils électrisés et subi le feu des sentinelles allemandes. Cette toile admirable, de grandes dimensions, est le plus bel hommage que le pinceau ait rendu jusqu'ici à notre grand Roi, écrit notre confrère. Elle représente Albert de Belgique inspectant, le soir d'un bataille, le champ d'action de ses troupes. Le Roi est à cheval, en petite tenue de campagne, accompagné de deux officiers d'ordonnance, ua guide et un chasseur. Il a l'attitude grave et recueillie que lui ont donnée les événements terribles auxquels il lui a fallu faire face. La figure,, très vivante, respire la bonté ; le corps, bien en selle, a celte allure de simplicité qui caractérise l'homme honnête et loyal devenu l'idole de tout un peuple. Il a les yeux fixés sur une batterie d'artillerie en plein tir. Autour de lui, des cadavres de soldats et de chevaux allemands disent l'avance de nos troupes et la défaite de l'ennemi. Derrière lui, on aperçoit des brancardiers relevant un blessé et une patrouille de lanciers faisant escorte de loin au Souverain. C'est le Roi dans toute la majesté de sa fonction essentielle de commandant en chef et tel que l'imagination aime à se le représenter dans cette Bel-g que opprimée qui souffre en silence pour lui. Le tableau de M. Loncin est véritablement le rêve, concrétisé de milliers et de milliers de bons Belges dont le patriotisme et le loyalisme s'exaltent à l'ex-1 cès même des douleurs croissantes qui leur sont, imposées. Sans affectation et sans raideur, l'œuvre est d'une harmonieuse souplesse dans son ensemble. Elle est baignée d'une atmosphère de sérénité qui met en valeur le principal personnage, dont la silhouette se détache sur un de nos plus beaux ciels des Flandres. « J'ai terminé le portrait du Roi au début de 1915, » déclara le peintre. « La ville de Liège a voulu me l'acheter, mais les Allemands m'ont défendu de l'exposer et de le vendre parce qu'il était de nature « à stimuler les sentiments patriotiques des Belges ». «•C'était me rendre un hommage éloquent et auquel je n'ai pas été insensible. J'en fis exécuter ensuite des réductions en couleurs avec l'idée de les lancer dans le public. Mon imprimeur ayant soumis ses épreuves à la censure, celle-ci a opposé, elle aussi et pour les mêmes raisons, son vet<v formel à ce que le tirage en soit effectué. Je me. suis donc bien vu contraint de tenter le passage en terre libre pour produire une œuvre que j'ai exécutée dans un élan d'enthousiasme que je voudrais faire partager à tous mes compatriotes exilés, puisqu'on m'a empêché d'en exercer la contagion» bien superflue d'ailleurs, sur nos compatriotes tyrannisés ! » Cet élan d'enthousiasme qui s'est naturellement emparé de l'artiste liégeois pour son œuvre, il plaira à M. Loncin de le communiquer à tous. Pour cela il lui suffira d'exposer le portrait du Roi-Soldat, non seulement en Hollande, mais encore en Angleterre et en France. Tous voudront l'admirer.Pour l'Œuvre des Orphelins de la Guerre — Reçu 35 fr. de M. Louis de Ropp, H. M. B. de' Mortain : Reliquat d'une collecte faite pour l'achat d'une couronne offerte à un frère d'armes, décédé par suite de blessures. 28 Août 1917 ISTumêro 46£> ■ m—■■■—»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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