Le matin

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30 augustus 1914
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s.n. 1914, 30 Augustus. Le matin. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7d380/
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'Dimanche 30 Août 1914 EDITION - €IIVQ CKIVTXlIftEfe 21T Année ■ N° 242 I rédaction «■VIEILLE BOURSE, 39 ■ 1 AOTERS Téléphone Rédaction î S W ^ponnements : i Un an . » » « • —1S.OO .-..a ; Six mois . . r « » . «.MO 1- / Trois mois . . . • 8.80 (Un an . • . » • » JÔ.OO . ,-.„rriiR < Six mois . . . . • H.IM» .Sif""®) Trois mois .... S OO 4..«rfr • France, AngWorre, Allemagne et Union Çifcï* H imeslre, fr. «.OO.-JMInfe et C^nd-Duché, par trimestre, lr. ? .00= abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN journal quotidien administration 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS •Téléphone Administration : S 6 t C. de CAUWER, Directeur Amaonees s Annonces la petite ligne, le. 0.30 Annonces financières id, > 1 (M> Réclames la ligne, > I .î»< > J-'aits divers corps " id. » -ï OO Chronique sporti+e id. » 3 OO Faits divers fin id. » 5ê OO La Tille «id. > S.OO émissions , Prix à convenir. tjes annonces de la France, de l'Angleterre de t'Amérique sont e.cclitsirement reçues à Bruxelles e/iu MM. j. Lebegik a <x NOUVELLES PE 3 HEURES = 7 ['Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Belgique La note du comte C!ary ,b ministre des affaires étrangères a reçu UÛnistre de Belgique à La Haye, le 28 août, liltligrumme que voici: D'ordre de son gouvernement, qui tient comp-li des difficultés de communication entra f galion Autriche-Hongrie, Bruxelles et gouver-i «ment royal belge, le ministre d'Autriche-Hongrie me transmet copie-note que comte Glary tministre d'Autriche-Hongrie à Bruxelles) doit [dresser au ministre des affaires étrangères de I Belgique. Baron Giskra (ministre d'Auîriche-' Hongrie à La Haye, me prie de vous commu-'(tiquer le contenu: iTélégraphiquement d'ordre de mon gouvernement j'ai Ihonneur de notifier à Votre Excellence ce qui suit: -Vu que la Belgique, après avoir refusé d'ac-tepter les propositions qui lui avaient été «dressées à plusieurs reprises par l'Allemagne, prêle sa coopération militaire à la France et à a Grande-Bretagne, qui toutes deux ont déclaré la guerre à l'Autriche-Hongrie, et en présence du fait que, comme il vient d'être constaté, les ressortissants autrichiens et hongrois se trouvant en Belgique ont sous les yeux des autorités royales dû subir un traitement contraire aux exigences les plus primitives de Phumanité et inadmissible même vis-à-vis des sujets d'un Elat ennemi, l'Autriche-Hongrie se voit dans Sa nécessité de rompre les relations diplomatiques tl se considère dès ce moment en état de guerre avec la Belgique. De la pari du gouvernement impérial et royai ta passeports sont remis au comte Errembault [ Jitalzeele ^ministre de Belgique à Vienne).— ■ ij C.'ary. I La réponse de la Belgique te ministre des affaires étrangères de la Ctlgique a envoyé d'Anvers, le 29 août, le télé gramme que voici au ministre do Belgique a La Haye: «Prière accuser réception à légation Autriche par intermédiaire ministre affaires étrangères de déclaration de guerre Autriche-Hongrie à Belgique et ajouter ce qui suit: » La Belgique a toujours entretenu des relations d'amitié avec tous ses voisins, sans distinction. Elle a scrupuleusement rempli les devoirs que la neutralité lui impose. » Si elle n'a pas cru pouvoir accepter les propositions de l'Allemagne, c'est que celles-ci avaient pour objet la violation des engagements qu'elle a pris à Sa face de l'Europe, engagements qui ont été les conditions de la création du royaume de Belgique. » Elle n'a pas cru qu'un peuple, quelque faible qu'il soit, puisse méconnaître ses devoirs et sacrifier son honneur, en s'inclinant devant la force. » Le gouvernement a attendu, non seulement les délais de l'ultimatum, mais la violation de son territoire par les troupes allemandes avant de faire appe! à la France et à l'Angleterre,garantes de sa neutralité au même titre que l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, pour coopérer au nom et en vertu des traités à la défense du territoire belge. » En repoussant par Ees armes Ses envahisseurs, elle n'a même pas accompli un acte d'hostilité aux termes de l'article 10 de la Convention de La Haye, sur les droits et devoirs des puissances neutres. » L'Allemagne a reconnu elle-même que son agression constitue une violation du droit des gens et, ne pouvant la justifier, elle a invoqué son intérêt stratégique. » La Belgique oppose un démenti formel à l'affirmation que les ressortissants autrichiens et hongrois auraient subi en Belgique un traitement contraire aux exigences les plus primitives de l'humanité. » Le gouvernement royal a donné, dès le début des hostilités, les ordres les plus stricts quant à la sauvegarde des personnes et des propriétés austro-hongroises. — (Signé) Da-vignon.» SUR MER fyrès la bataille navale — La presse anglaise tOXDRES, 59 août — La marine britanni-I*. (lit le Daily Mail, s'est, une fois de plus, ouverte de gloire et, en ces temps d'acier et le 1er, elle est demeurée ce qu'elle était déjà ' l'époque des vieux bateaux de bois. Aucune nouvelle ne pouvait être accueillie avec plus te satisfaction et de joie que le simple rapport officiel annonçant une attaque contre la Hotte germanique menée à bien sans que no-*' escadre ait perdu une seule unité. 'm puissante flotte de «destroyers», ap-)®vée par des croiseurs légers et une escadrille île croiseurs de combat, s'engagea résolu-dans la baie d'Heligoland, dont les eaux ®t été semées de mines allemandes. Conduite ivec "ne remarquable habileté par le vice-ami-™ Sir David Beatly — le plus jeue officier ''■pavillon» de notre marine — notre escadre * coupé une escadrille de croiseurs légers et lc destroyers allemands et l'a anéantie après quelques heures de combat. Trois croiseurs ®en't coulés ou mis hors de combat; deux lestroyers disparurent sous les eaux et les «Mres furent sérieusement endommagés. I est un ru(ie C0Up que ia flotte britannique » Porté dansCette bataille'navale qui, depuis rssa> est la plus grande qui se soit livrée las eaux européennes. Et si le brouillard Rivait pa^ favorisé la fuite des Allemands, •s Conséquences de cette rencontre auraient Aj tire beaucoup plus vastes. II y a quelques jours; l'on racontait que la jue allemande croisait en force au large ; Meligoiand; dont l'île est protégée par des ditenes et des forts du type le plus puis-Jr c elait là une vaine parade aux yeux ; ,1neutres et des bateaux anglais non-com- ] '■ tfiiits, destinés à faire croire que les Aile- ( nas défiaient la marine anglaise. Nous n'a-n s P*s tardé à relever le défi. Nous nous porto au devant de ces bateaux alle-m , eti nous avons complètement démoli moi, £es .redoutables escadrilles dans les-j lies_ l'amiral allemand avait placé toute nJnf>a#è. Quant aux «dreadnouglits» ger-M#s^nes' nPPplés '<• combattre, ils s'y sont re- ->»„,r ont préféré abandonner leur avant-'' lle a la destruction. : • oqs entendrons un peu moins parler, peut- ! wSi? i s ce brillant engagement, de l'on- ' noiiii0e P01',s allemands au commerce du o m» ' i h0n'' térmés herrfetiquemeni pur s?, Vk'.fei' de 1» mwine britannique. 1 h\ .i1(l Beatly a couru des risques di- ' 't (1P5 nvait; a affronter le danger des mines ' , h '. so'is-marins allemands, une arme dont )h»„» !ance est indiscutable.il est sorti trioin- , de ces eaux de mort et pour Ict gloire de , )it cii • 11 a remporté une victoire a l'heure ain r 'tait nÇcessaire. C'est le prélude èer- , antres victoires, que l'Angleterre rem- Heit, Sur la mert dQm elIe a fait son ! Citez les Français  Paris PARIS, 30 août. — Le gouverneur militaire a ordonné la démolition dans le délai de quatre jours de tous les immeubles dans la zone de servitude des forts détachés de la défense île Paris. — Havas. Comment Se "Zeppelin VÎII" à été descendu L'Echo de Paris dit que le «ZeppelinVIII» a été abattu par nos troupes à Badonviller. 11 évoluait depuis trois jours et commit l'imprudence de descendre à 1,200 mètres. Une batterie d'artillerie atteignit Je ballon, mais un seul compartiment cloisonné fut atteint.Le dirigeable descendit lentement. L'équipage put se réfugier dans un bois et gagner les lignes allemandes. Quatre officiers ont été capturés. La presse parisienne PARIS, 30 août. — L'Echo de Paris dit, qu'il ressort des communications du ministre de la guerre que malgré l'avance des Allemands :lans la région de l'Ajsnê, on peut dire plus jue jamais, que nous tenons bon. Partout ail-eurs nous progressons. Il paraît difficile* que Se gros effort que semble, tenter l'ennemi du ;ôté de Lafère ne soit pas arrêté. Le Petit. Parisien dit que, parmi les prisonniers, allemands passant la gare de Noizy-le-5ec, un officier déclarait; «Nous sentons bien ; ïue-la partie est perdue.» Les journaux annoncent le passage à la jare d'Achères comme prisonnier, d'un offi- j ■ier allemand, le comte de Schwerin, neveu lu 'Kaiser. Le moratorium — La situation financière P VRIS; 29.' — Le président Poincaré a signé e décret relatif au nouveau moratorium. Oe grandes facilités ont été données pour le re-iràit des fonds en dépôt ou compte courant orsqu'il s'agit d'employer ■ ces fonds pour jayer des salaires ou fournitures de matières '«■erniores, sans augmenter dans de trop larges ! vroportions les charges de la Banque de Fran- ; ■e, dont il importe au plus haut point, dans 'intérêt de la défense nationale, de ne pas ac- j roitre actuellement les obligations. Le paiement de l'échéffip e des coupons d'in-1 érêt des obligations du rallway, du Crédit Fon-■ier et de la Ville de Paris est assure. I.e ministre des finances a recommandé à la Bannie de France et aux principaux établissements le crédit de se montrer aussi large que possible dans l'admission â l'escompte des effets de sommer/ i Chez les Allemands Ce que dii l'ex-ambassadeur de Russie à Berlin PETERSBOURG, 29 aoCit. — Un rédacteur de la ;Novoyé" 1 remja a interviewé l'ambassadeur de Russie à Berlin, dès, son retour à Saint-Pétersbourg, qui déclara que les manifestations contre la Russie commencèrent le 13/27. Une foule hurlante occupa toutes les rues autour du palais de l'ambassade en. vociférant jusque deux heures du matin des injures contre les Russes. Les démonstrations antirusses recommencèrent, les jours suivants. Les manifestations ne s adressèrent au début qu'à la Russie et non à la France. On pensait à, Berlin que la France ne participerait pas à la collision. La neutralité de l'Italie et la participation de l'Angleterre au . complet furent une surprise déconcertante pour Berlin.Dans les cercles dominants de ia société, la guerre n'était pas populaire, mais on observait dans les rues, au contraire, une disposition à l'enthousiasme.Unt.er den Linden une foule considérable de manifestants chantent des refrains patriotiques, comme chantent les écoliers. «Je suis parti de l'ambassade dans l'automobile des Etats-Unis, poursuit l'ambassa-deur.J'entendis à peine quelques exclamations hcstiles. Sur d'autres automobiles.au contraire,la foule se livra à des attaques sanglantes. La foule blessa non seulement des hommes, mais aussi des dames.Non seulement la populace se livra à des violences sanglantes, mais des personnes cultivées y participèrent. Plusieurs représentants officiels de la Russie furent arrêtés, mais libérés après examen de leurs papiers, l'ambassadeur put gagner le Danemark sans trop de difficultés. Dépit impérial LONDRES, 29 août. — La diplomatie allemande avait jusqu'au dernier moment espéré berner l'Angleterre comme elle s'était jouée de Napoléon IÙ lors de la guerre de 1888. Mais la diplomatie anglaise a vu clair dans le jeu des petits successeurs du grand Bismarck, et a fait déclarer formellement à Berlin que si l'armée allemande envahissait la Belgique,l'ambassadeur anglais demanderait ses passeports.L'Allemagne a passé outre. C'était la guerre. La populace berlinoise alla briser les vitres de l'hô-| tel de l'ambassadeur anglais. Le secrétaire ; d'Etat von Jagow s'en excuse poliment, auprès de sir Edward Gosclien. Mais à peine M. von Jagow était-il parti, que le Kaiser envoia à l'ambassadeur, un de ses aides de camp chargé de l'extraordinaire communication qui suit : «L'empereur m'a chargé d'exprimer à votre excellence ses regrets de ce qui s'est passé la nuit dernière, mais de vous dire en même temps que ces faits vous donneront une idée des sentiments que le peuple allemand éprouve en voyant la Grande-Bretagne s'unir à d'au- I très nations contre ses anciens alliés de Wa-, terloo. ] »Sa majesté vous prie également de dire au : roi qu'il a été fier des titres de maréchal anglais et d'amiral anglais, mais que en conséquence de ce qui s'est passé il doit à présent ] renoncer à ces titres.» ! La dépêche de sir Edward Goschen ajoute ! que ce message n'a perdu rien de son acerbité : par la manière dont il fut délivré I L'empereur fait donc un crime à l'Angleterre : de ne pas partager la manière de, voir aile- > mande en ce qui concerne la valeur des trai- 1 tés internationaux, qui ne sont poy.r les Aile- ' mands que des «chiffons de papier»! Quelle inconscience! 1 ■» ' ' 1 3 Il Se?Me âpres fa retraite des Autrichiens NICH, 30 août. — On mande de Chabatz à Nich: Chabatz est détruit et pillé par les Autrichiens; dans les rues principales toutes les faisons sont saccagées,' les magasins fractures, les marchandises volées et des maisons incendiées. Soixante soldats prisonniers furent massacrés,des jeunes filles de douze ans et au-dessous ont été violées; on a retrouvé vingt jeunes filles massacrées. D'ans chaque village, l'ennemi prit des otages qu'il fusilla sous un prétexte futile, d'autres sont emmenés, on ignore leur sort. Des jeunes filles emmenées loin de leur village, furent torturées avant d'être violées. Dans les premiers jours, hommes, femmes et enfants étaient fusillés les yeux bandes; plus tard l'ennemi renonça à bander les yeux et, pour économiser des munitions, on les massacra a la baïonnette. Dans le village de Badna, quatre paysans ont été fusillés Au village Cikolo, près de Yarebitza, tous les habitants d'une maison ont été massacrés et la maison pillée. A Bresyaka. 17 vieillards, femmes et enfants ont été tués. Les habitants du village Kloupcli-te ont été emmènes comme otages. Des grandes-sommes d'argent ont été extorquées aux paysans. La ville de Loznitza e dut payer une imposition de guerre de cent mille dinars pour éviter que la ville fut bombardée et bien que la somme fut versée, les otages furent né an- Communiqué officiel - Les forces françaises progressent en Lorraine, Une bataille sur l'aile lauclie. PARIS, 30 août. — Communiqué du ministre table bataille fut menée par quatre corps ti'ar. de la guerre, 23 heures du 29/8. — En Lorraine mée français. La droite de ces sorps prenant la progression des forces françaises s'acoen- l offensive, repoussa sur Guise et à l'Est une tua. Nous sommes maître de la ligne de mon- attaque, oonduite par le dixième corps alle- tagne et notre droite avance. Rien à signaler mand et par ia garde, qui subirent des pertes sur le front de ia Meuse. Une violente action considérables. La gauche fut moins heureu- eut lieu hier dans !a régiort Lannoy, Signy, No- se. Les forces allemandes progressent dans la vion, Porcien, sans résultat décisif. L'attaque direction de Lafère. — Havas-Reuter. reprendra demain. Sur l'aiie gauche, une véri- LA PRESSE AMÉRICAINE — L© prsss® esuérioaume cou» tïnue à fiéfrâr les méiiiœîles iô gp@rr@ a8i@m^8SâS@s et aisx J^llesiiasîis i© siés«iv©88©a* l?®6rtra§§© du «Zeppelin» commis à Asave^ Ils si@s oxpli» eaiîcras ©a la puisifiosc dos siatosays û® la dîest8aaseiioîs de LoBBvain. Bfavas-HeEates3. Citez les Misses line grande bataille en Gallois Le Daily Mail apprend de Milan qu'une ba-aille sur une étendue énorme a commencé en-;re les Russes et les Autrichiens dans le nord ie Galieie. Le front serait de 400 kilomètres rvec le centre .à Rawa-Rusna. L'armée russfe-avance vers Lemberg. — Havas. Chez les Anglais M. Winston Churchill expose les causes de la guerre aux journalistes américains LONDRES, 29 août. — Au cours d'une entrevue avec lès représentants des associations de journalistes des Etats-Unis, M. Winston Chur-■hill a dit, que le livre blanc donne la cause mmédiate de la guerre; mais la cause fonda-nentale est l'ambition de l'aristocratie militaire prussienne, qui entend' soumettre le monde mtier. L'Angleterre barre le chemin au militarisme prussien. Ses ressources navales et financières sont considérables et ses forces militaires sont jonnes, quoique restreintes; mais elles croîte-*ont.Le militarisme prussien victorieux, ne serait amais satisfait et s'il brisait ia puissance anglaise il chercherait une expansion coloniale elle que 1 Amérique du Sud seule serait assez ,'aste pour y suppléer en dépit de la doctrine de Uonroé. La lutte actuelle est à vie ou à mort rntre la démocratie et l'autocratie.Quoiqu'il ar-ive 1 Angleterre est obligée d'aller jusqu'au )OUt. Pour former l'armée de 500,000 hommes Les journaux anglais publient actuellement le bien curieuses photographies, accompa-rnees de i légendes» rédigées dans le sens flivant: «des gens qui sont anxieux sur l'is-ue d un match de cricket, alors- que tout ce [ui a l'âge, d'homme, en. Europe, participe à. a guerre. > « D'autres photographies seront ncore publiées», ajoute la légende. 11 s'agit, m le voit, de faire entendre à une certaine •artie, évidemment minime, du public anglais, ;ue l'enthousiasme sportif n'est plus de mise >ar le temps qui court et que l'on a le devoir l'employer ses loisirs d'une manière plus itile à la patrie. Au reste, empressons-nous de le dire, cela ie s'applique, vraisemblablement qu'à ceux de ios amis anglais qui n'ont piis encore pus deinement, conscience de la guerre et chez iui l'enthousiasme sportif n'a pas encore-cédé e pas à l'ardeur patriotique. Cela ne signifie pas que celle-ci ne se mani-este pas ni que le vieil esprit guerrier hritan-lique soit mort. On suit avec l'intérêt le plus il les progrès de l'envahisseur allemand en ielgique. Et cela a eu l'influence la plus leureuse sur les engagements à- l'armée. En in seul jour,.plus do 10,000 engagements furent ignés et ce par des hommes en excellente ondition physique. Lord Kitchener est actuellement fort satinait de la- façon dont se forme la deuxième :rmce de 100,000 '«ommes et, de la c qualiti » les hommes qui s'engagent. Ainsi, il appàcait que les 500,000 hommes me lord ivitcliener a résolu d'envoyer sur le continent pour participer à la guerre se trouveront aisément dans la vatllante population du Royaume-Uni. Bais les Balkans Le contient français de Scutari CETTIGNE, 29 août. — I* contingent français-de Scutari, actuellement au Monténégro a pris aujourd'hui service comme garde dii palais royal. Contre la barbarie et pour la liberté LONDRES, 29 août. — Extrayons ce passage d'un article fort juste qu'un lecteur envoie au Daily Mail: «L'idéal de l'Allemagne, dit-ij, est un idéal de prohibition. Du berceau jusqu'à la tombe, le patient Prirssien s'entend énumérer tout ce qu'il lui est interdit de-faire. La liste des choses qui lui sont défendues va sans cesse s'al-longeant. Les innocentes libertés que nos citoyens prennent dans leur vie quotidienne lui sont inconnues. 11 est numéroté et étiquetté. Il n'est pas plus indépendant qu'un boulon dans une vaste machine et s'il ne remplit pas un rôle, la machine est désorganisée. Partout où il va, une main lui barre le chemin et une voix lui crie: «tu feras cela!» Bref, le gazon ne verdit en Allemagne que pour apprendre aux habitants qu'il leur est défendu de marcher dessus. La discipline qui pèse sur lui est si lourde qu'elle écrase les diversité de caractère, tout comme un rouleau eoneasséûr broie lès pierrailles de la route. Voilà où les enseignements de Treitschke ont conduit l'Allemagne. Voilà' ce que la «culture» germanique nous imposerait si l'empereur et sa c'amarilla guerrière parvenaient à triompher! Et si nous prenons le mot «culture» dans son sens limité, strictement intellectuel, nous nn saurions pas davantage nous sentir attirés vers le genre de culture que l'autocratie allemande-nou-, imposerait. L'Allemagne a traité le génie comme elle a traité l'indépendance. Elle l'a compressé vigoureusement de manière à la réduire a une générale médiocrité. Dans ce dernier demi-siècle, elle seule, banni toutes les grandes nations, n'a produit aucune littérature vivante. Elle n'est l'égaie ni de la France, ni de la Russie, ni de l'Angleterre. En peinture '-c en sculpture, elle rampe lamentablement, après Paris. La science dont elle se vante à tous propos. elle l'emprunte aux autres et se borne a 1 accomoder a sa manière Elle ne neut ce réclamer d'un Ramsay.d'uu Raleigh, d'un Curie Mais son arrogance ne l'en persuade pas moins qu elle est faite pour dominer le monde et pour convier 1 intelligence (flairée de-, nations >.ous le voile de sa propre médiocrité. En combattant contre 1 Allemagne, nous combattons pour tout ce qu'un homme libre tient en plus grande estime pour l'honneur, pour 1 intelligence, pour la vérité et pour la libert--Nous ne soutenons pas la cause d'un pure ni d un pa v>: Nous aidons de défendre les peunlrs libres de l'Furope contre la barbarie des Teutons, Il n'est pas un homme dans tonte l'Angleterre dont la liberté de vie et de pensée na dépende de l'issue de cette guerre. De même que les Allemands ont agi-en sauvage en envahissant un pa\ •-. neutre! ils se 'conduisent en barbares en dévastant les villes et les villages de Belgique. Et l'Angleterre n'aura pas fait son devoir tant qu'elle n'StiiKi pas engagé dans la lutte tout Anglais capable de prendre les ar* mes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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