Le matin

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11 januari 1914
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s.n. 1914, 11 Januari. Le matin. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767f0s/
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Dimanche 11 Janvier LE MATIN a I Ia<;osiure universelle M. Duprat vient de publier à Paris, ches I ycau uu ë'ros Volume consacré à l'étudt I Isvou'olôgiqLie du mensonge. C'est un savaul ■ ouvrage conçu et acneve sans souci de 1e I morale, L'auteur s'est surtout efforcé de ■ reciiei'clier comment la notion du mensonge I se l'orme et se deveioppe chez l'enfant, dan-I iîuelle mesure 1 éducation y peut faire obs-I iacle quelle dépense de force nerveuse el I de contractions musculaires en comporte le I bratique. il n'est peut-être pas éloigné de I' uenser que le mensonge doit être considéré I comme une maladie spontanée, héréditaire I ou contagieuse, dont il serait possible de I sruérir les victimes en la soignant énergi- ■ ouement dès les premiers symptômes. Soi: ■ œuvre1 confiné aux plus délicats problèmes I Je l'enseignement et de la responsabilité. I Le livre refermé on se demande si M. Du- ■ nrai a tenu compte autant qu'il serait né- ■ cessaire des influences de l'exemple et do ■ n'iiieu social. Si le mensonge était seule-I 'nent un mal physique qu'un diagnostic I exercé révélerait chez les uns à l'état chro-I jiique, chez d'autres à l'état aigu et puru- ■ jent, à faudrait se résigner à constater que ■ nous m sommes tous atteints à l'égal d'une ■ éoidémie et que, sous tous les climats, il I participe à l'air que nous respirons. Si nous ■n'avions pas L en rougir, s'il était permis I d'en prendre son parti sans vergogne, nous ■ dirions même qu'il nous est aussi nécessaire ■ qUe l'air respirabléi, au point que nous suc-I tomberions s'il nous faisait défaut. 1 Pour s'en persuader il suffirait de relire t; un acte d'Eugène Labiche qui a pour titre le Misanthrope et VAuvergnat. Le misanthrope de Labiche a horreur du mensonge: an point qu'il engage à son service un Auvergnat naif et brutal dont la candeur natu- ■ relie, quasi-sauvage, répugne à toute dissi-I iaulation. Auprès de son nouveau maître5. ■ Jlachavoine aura pour fonction d'attester h ■ \érité en toute occasion et de dénoncer l'im- ■ posture sous toutes ses formes. A peine en-■tce-t-il en charge que la vie devient impos- ■ sible au misanthrope. Machavoine lui re- ■ proche d,e porter perruque — ce qui est un ■ mensonge: d'imaginer des prétextes pour ■refuser des services qu'on vient lui deman-■der; d'éviter des visites ennuyeuses en fai- ■ «xnt répondre qu'il n'est pas chez lui tan- ■ dis qu'il y est, de conduire une intrigue ■ clandestine avec la femme d'un de ses amis ■— mensonges indignes d'un sincère ami de lia vérité! Si bien que, vers le dénouement, ■notre homme flanque cet honnête domesti- ■ que à la porte, en reconnaissant que nous ■détestons le mensonge uniquement chez au-■trui tout en le pratiquant nous-mêmes dans ■ la mesure où il s'adapte à notre égoïsme ■Méditons cette comédie, interrogeons notre ■conscience et confessons que le plus honnête ■d'entre nous commet chaque jour plusieurs ■mensonges froidement prémédités. I Une preuve que nous sommes tous des ■ menteurs est que nous distinguons entre le ■mensonge rëpréhensiblo et le mensonge vé~ ■ met — distinction ou déjà abdique notre ■loyauté. Nous ne devrions pas admettre de ■mensonges innocents puisque le plus inno-■cenf de tous offense la vérité et lui fait ■préjudice. La politesse mondaine — sans ■quoi l'existence ressemblerait à un perpé-■tuel match de boxe — est basée sur un ■échange de grimaces mensongères d'usage courant. Ce sont là, disons-nous, mensonges permis, et nous n'observons pas que cette inelulgence nous conduit peu à peu à [ne plus discerner ce qui nous semble per-■mis de ce qui est formellement défendu. I Après avoir menti par politesse — ce qui ■revient à dire la plupart du temps par pitié ■ou par lâcheté — nous mentons par intérêt. ■Peu d'honnêtes personnes reculent devant ■vin mensonge énoncé devant un préposé de ■la douane dans l'espoir d'introduire en frau-H(le quelque marchandise, de réaliser une ■économie dérisoire sur une taxe légitime, ■ et ce goût do la fraude est particulièrement ■répandu parmi les femmes. Est-ce là une ■imposture vénielle? Nullement: il y a délit ■passible de la correctionnelle; il y a faux; ■ il y a abus de confiance. Pis encore: la pra- ■ tique tolérée du mensonge conduit d'honnê-Htos gens au crime d'émission de fausse mon-■naie. On est probe.; on se sentirait déshono- ■ ré si on volait seulement dix centimes à son ■prochain; mais on s'est laissé fourrer une ^■TiièfA dft PATif erme f-inccû nr> a'tivfipfnA à la repasser à un innocent qui non seulement sera vole mais qu on expose par surcoit à des soupçons suivis d'arrestation! Ce mensonge énonté, passible des travaux forcés, est commis ohaque jour par de gens que nous saluons. On ne s'accuse pas plus do mentir au percepteur qu'on ne s accuse de mentir au douanier. Voler l'Etat, ce n'est pas volerl Vous avez tous recueilli cette formule de la bouche d'honnêtes fraudeurs. Elle implique qu'un préjudice causé à l'Etat ne cause en somme de préjudice à personne. C'est une façon d'évaluer la gravité du vol selon l'intérêt que nous inspirerait la victime et 3e raisonnement conduirait à proclamer qu'il est licite de barboter mille francs chez Rothschild. L'Etat mérite au contraire nos scrupules plus que n'importe quel particulier. Les taxes qu'il s'efforce d'encaisser, dont notre bonne foi devrait lui faciliter la perception, ont été édictées par des législateurs que nous avions nommés spécialement pour cela, soit indirectement par'nous-mêmes. Quand nous fraudons le fisc ou la douane, c'est comme, si nous protestions nous-mêmes notre propre signature, et des dommages sérieux en résultent, l'Etat étant matériellement obligé de nous imposer des charges nouvelles dans la proportion des recettes qui nous lui volons. Le mensonge est partout, dans nos paroles et jusque dans notre silence. Nous mentons couramment en nous taisant, soit en dissimulant la vérité dans l'instant même où elle exige qu'on la'proclame. Nous mentons par les apparences que nous affectons, qui nous sont toujours commandées par l'égoïsme ou par la vanité. Des hommes à l'ordinaire véridiques s'abandonneront au plus outrecuidantes hâbleries si on les interroge sur le montant de leurs revenus, le chiffre de leurs appointements, l'étendue de leurs connaissances ou de leurs succès auprès des femmes. Ne démontrait-on pas ici même, tout dernièrement, que les papas et les mamans enseignaient systématiquement le mensonge à leurs petits en leur racontant ejue Saint-Nicolas et l'enfant Jésus se promènent de nuit dans les cheminées pour leur apporter des jouets munis de l'étiquette de nos bazars? C'est peut-être do cet enseignement que dérivent toutes nos impostures. Le mensonge nous est tellement invétéré qu'on peut s'inquiéter de ce que nous deviendrions s'il venait à disparaître, soit par un des moyens curatifs que M. Duprat nous engage à découvrir, soit sous l'empire d'une loi draconienne comme l'Angleterre en a promulguée pour en finir avec le duel. Pour être parfaitement véridiques, se-i rions-nous plus heureux? Je vous dirais bien à ce sujet mon sentiment s'il ne me semblait opportun'de vous . en dissimuler quelque chose, pour mieux vous ressembler. Camille Liaume Une Université pour le peuple Le Dr Rieye, en un article très remarqué du "Nieuwe Rotterdamsche Courant", décrivait récemment, dans leurs lignes essentielles, le programme et le fonctionnement d'une université populaire qui existe à Vienne depuis quelques années et y prospère, grâce à de faibles subsides que lui accordent la ville de Vienne et l'Etat autrichien, et à des dons beaucoup plus considérables que lui allouent des philanthropes généreux.Pour augmenter cependant les ressources indispensables à l'existence de cette école de hautes études — dont nous dirons un mot tout à l'heure — ses protecteurs habituels ont imaginé d'organiser tous les ans une exposition de tableaux d'un genre particulier et dont nous recommanderions volontiers la formule auxxmécènes anversois. Il s'agit d'une exposition de ces tableaux presque inconnus du public, qui sommeillent à. la cimaise des collections privées et ne sont admirés que par l'incompétence de quelques hôtes privilégiés', parmi les fumées du moka, des liqueurs fines et des havanes. Le grand public, voire même la critique, ne connaît trop souvent ces œuvres que de réputation; aussi le snobisme aidant, et l'émulation que suscite toujours un geste charitable, voit-on défiler devant elles, à chacune de ces expositions, tout le public des cinq $ sept, des thés-tangos et des grandes premières à Vienne. L'argent recueilli en droits d'entrée va grossir la caisse de l'Université des pauvres et c'est ainsi que périodiquement les vieux artisans de beauté que furent les maîtres d'autrefois, se font artisans de science et contribuent au relèvement du tâ cheron d'aujourd'hui qui, comme eux, ne tr: vaille trop souvent que "pour la gloire et poi des prunes". L'an dernier ce furent des portraits que l'c avait ainsi groupés. Ce sont cette fois les t£ bleaux de genre, et leur diversité est tel qu'elle mélange hardiment les époques et réi Dit les noms de Quentin Matsys et de Cra naeii à ceux de Forain et de Defregger. Natu Tellement le glorieux auteur de "la Pieta" d Musée d'Anvers, affirme là-bas l'incomparab] maîtrise de son dessin, sa vision aiguë, so coloris savant et délicat. Il est représenté pt le panneau des "Receveurs d'impôts" qui en chante en. ce moment toute la critique vieil noise pour la précision ironique avec laque! I leurs masques de grippe-sous sont figurés, côté se découvre une de ces "Adoration" o Jean Breughel agenouille toute la simptuosil orientale d'une cavalcade des Mages, devar une grange croulante et parmi les horizon familiers d'un paysage campinoiS sous la nei ge. Il y a en outre une "Ecole de village" cl Van Ostade, des "Buveurs" de Dusart, 1' "A niant volé" do Lucas Cranach; un "Jeu d quilles" de Teniers et les fameux "Joueui de tric-trac" de^erborch.. Les huit salles d ce salon de bienfaisance réunissent de la sort un total de cent soixante-sept tableaux. L dix-huitième siècle français y triomphe ave Watteau; les Anglais y sont représentés pa Hogarth. Il y a une superbe "Mascarade" d Milanais Pietro Langhi, un intérieur de Callo une chasse d'Isabey, le "Malade imaginaire de Boilly, et quoi encore ! Les peintres autrichiens de la première moi tié du dix-neuvième siècle sont représenté par Schwind, Danhauser, Waldmuller; parn les plus récents se retrouvent les noms d Pettenkofer, Makart, Runlpler et la remarqua ble "Visite à la fiancée" de Defregger. Et c n'est pas tout. La collection du Dr Strauss prêté 1' "Avocat" de Pierre Breughel et un "Epiphanie" de Rembrandt. Parmi les con temporains se retrouvent enfin l'Hermite, Fo rain, Benliure, Pradilla, Leribach et Stuck. En dehors de ces toiles, un salonnet réun des aquarelles et des estampes de Rembrand van Ostade, Brouwer, Breughel, etc. et align les tonalités violentes des affiches que signé rent Steinlen, Willette, Redon, Toulouse-Lau trec et Klinger. Aussi le succès de l'expositio est-il considérable. Le moment paraît donc venu de dire un m( de l'œuvre en faveur de laquelle tant de co: lectionneurs — et l'on sait si leur engeanc est jalouse de son bien — consentent à se s( parer pour quelques semaines de leurs trésor Nous avons dit qu'il s'agit d'une universil pour le peuple. Elle comprend cent et douz cours et groupe quatre mille cent quatre-ving: élèves, ouvriers pour la plupart, qui, leur joui née de labeur terminée, ont encore le sou< d'apprendre quelque chose. On y peut apprer dre à lire et à écrire, mais on peut s'y appl, quer tout aussi bien à l'anatomie ou à la be tanique. L'instruction se rapporte aux tro branches de l'enseignement, primaire, moye st supérieur. Des professeurs émérites y dor nent des cours d'allemand, d'anglais, de frai çais, d'italien, de latin, de grec, de philosophie de science commerciale, d'histoire de l'ar d'algèbre, de science naturelle, d'anatomie, d géologie, de botanique, de musique, d'économi politique et de dessin. Ces différents cours sont donnés élans u bâtiment qui porte le nom de "Volksheim" o de "Maison du peuple" et qui se dresse dar Ottakring, où se trouve concentrée en majeui partie la population israélite de Vienne. Ce immeuble, qui a coûté plus d'un demi-millioi comprend seize classes, un vaste amphit'liéâ tre et une salle pour lc§ spectacles et les a<; ditions musicales. On y trouve en outre u laboratoire pour l'étude des sciences nature: les, de l'anatomie, de l'électricité, et enfin un vaste salle de lecture avec une bibliothèque L'ouvrier peut s'y inscrire pour six couronne par an et y recevoir l'enseignement, de so choix, en profitant par-dessus le marché d la résidence d'été que l'association a établi pour ses membres aux environs de Seinme ring. Le budget du "Volksheim" s'élève annuelle ment à 50,000 couronnes qui sont souscrites e majeure partie par des israélites riches. Ils sor récompensés des sacrifices qu'ils s'imposent pa l'empressent et l'enthousiasme qu'apportent ou vriers et ouvrières à recueillir l'enseignemer qu'on leur offre et par la joie profonde dont il témoignent aussitôt qu'un rayon de scienc vient illuminer leur vie si uniformément diffi cile, monotone et sans joie. Un petit volume a été récemment publié, Vienne, par ces ouvriers-élèves eux-mêmes, o ils s'attachent à décrire la révolution qui s'es opérée en eux depuis qu'ils savent quelqu chose. L'un d'eux appelle son université la "lu mière des aveugles". Un autre dit qu'elle es "la propriété suprême" ; un troisième la nomm "asile de paix", et tous rappellent comment il partageaient autrefois, entre la rue et le caba ret, leurs loisirs de vaincus ignorants et démo ralisés, et quels sont aujourd'hui la confianc et l'orgueil intime qu'un peu de savoir leur conférés. L'on s'émeut à ces confessions ingénues d pauvres gens qui se sont rués en affamés su ioo n»ros mi'nn lpiiT- offrait, e.t, n'ont eu de cess i*- qu'ils n'aient tant bien que mal rattrapé le re-ir tard terrible que la misère et l'ignorance leur avaient infligé. n Que n'avons-nous, pour nos dockers, pour .- nos ouvriers d'atelier, cigarîers et diamantaires, e une université de ce genre.Les cabarets seraient .- moins pleins et les têtes moins vides. René Sancy \ CAUSERIE SCIENTIFIQUE e Le fer et les Gaulois. — Le Tessérographe. f\ — L'aéroplane-projectile. é L'"Echo des Mines"-vient de publier une in-t téressante étude d'un de nos compatriotes, M. s de Nimal, secrétaire de l'Association des maîtres de forges de Charleroi, sur la grosse et la e petite métallurgie dans le Hainaut. Nous n'entrerons pas dans les détails de no-e tre industrie sidérurgique nationale dont la s plume autorisée du distingué spécialiste fait e ressortir toute l'importance; nous signalerons e seulement que, sortant de l'actualité, M. de e Nimal a introduit dans son étude des considé-c rations rétrospectives sur l'antiquité de l'in-r dustrie du fer chez les Gaulois et sur le déve-u loppement que cette industrie avait acquis à j. cette époque reculée. >î De nombreux auteurs anciens: Strabon, César, Pline, Pomponius, Mêla, Diodore de Sicile, Pallas Athénée, Tacite, etc. attestent l'u-g sage très répandu du fer chez les Gaulois, si-,j gnalent que la Gaule était riche en métaux et e que les Gaulois exploitaient notamment de grands gisements de fer: "magnœ ferraria>". e Ils dépeignent leurs armes'de fer: la hache ou a "celt" d'une forme en coin si particulière, la e lance et la longue épée. _ Au dire de Tite-Live, quand les Sénomens prirent et pillèrent Rome, ils étaient déjà armés de longs glaives en fer. D'après Tacite, les j Gaulois portaient à la bataille d'Augustodunum j /Autun) des cuirasses en fer que les glaives g et les javelots des Romains ne pouvaient entamer. Au siège d'Alésia, les Arvernes avaient tant de fer à leur disposition qu'ils purent en-n tourer toute la forteresse de pieux en fer enfoncés. dans la terre et reliés les uns aux au-^ très par des crampons de même métal. Disons en passant que si les-Gaulois fai-e saient un grand usage du fer, ils ne semblent pas en avoir connu la trempe, sinon fort tard. 3> lis ne surent jamais fabriquer une bonns épée £ avec ce métal et, au moins dans les batailles e qu'ils livrèrent aux Romains durant la période s de leur établissement en Italie, ils furent vaincus non faute de courage, mais faute d'in-dustrie... Ainsi en fut-il à Télarnone, où ils semblè- - rent près, unis aux Samnites et aux Etrusques, i- d'étouffer la puissance naissante de Ruine, is L'infériorité de leur armement trahit leur va-n leur et ce' fut précisément leur longue épée mal t- trempée qui causa leur terrible défaite et déci-î- da du sort de leurs colonies en Italie. Cette î, épée se ployait aux premiers coups et, tandis t, qu'ils la passaient sous le pied pour la redres-e ser, les Romains avaient tout le temps de les e frapper de près avec leur épée courte, si courte qu'elle se portait, comme on le sait, du côté n droit, ce qui est tout à fait anormal pour une u arme de l'espèce. s M. de Nimal ne se borne d'ailleurs pas seu-e lement aux usages militaires élu fer chez les 't Gaulois; il suit le métal dans l'industrie et jusque dans la religion. D'après César, non seulement les Vénètes, usaient de forts clous en fer dans la construc-11 tion des vaisseaux, mais ils furent les premiers à fabriquer des chaînes d'adere en fer, ce que ® les Romains voyaient pour la première fois. '■ A Marvilly, en Bourgogne, le dieu du feu ^ (Ptaii ou Héphaistos ou Vulcain) était repré-" senté sur une colonne avec une tenaillj et un ® fer rouge, en véritable forgeron qu'il était. Dans un autre temple druidiejue, dédié au soleil, c'était au pied d'une colonne de fer que les offrandes étaient déposées. " Bref, les Gaulois pratiquaient sur une gran-" de échelle l'industrie sidérurgique et c'est de 1 leurs lointains ancêtres que les Belges tiennent r leur goût pour le travail du fer. it • s • • e Une revue italienne, la "Vita internazionale", " décrit une machine destinée à imprimer les billets de chemin de fer au fur et à mesure ? de leur distribution, inventée par l'ingénieur ^ Reibert Piscicelli Tâeggi et mise à l'essai sur t la ligne Naples-Rome. e Quand nous disons invention, il faudrait - plutôt dire perfectionnement, car des machines de l'espèce existent déjà et fonctionnent sur e certaines lignes américaines et françaises. S'il s nous en souvient, des essais ont même été faits - en Belgique, mais il faut croire qu'ils n'ont pas - donné entière satisfaction car le système n'a e pas été généralisé. a On n'imagine guère la complication d'un casier à coupons, mais en y réfléchissant, on doit e s'étonner de la pratique acquise par l'employé r qui, parmi les multiples destinations, met la e main immédiatement sur Ip. counon corresDOn- elant à celle énoncée par le voyageur et choisit, quasi automatiquement, la classe et la na-; ture du billet demandé : aller et retour, aller simple, demi-place, etc.,etc. Cette pratique, oet automatisme, sont évidemment facilités par un classement intelligent, mais on peut dire qu'ils constituent précisément l'obstacle à l'introduction de machines. L'employé distributeur va quasi aussi vite qu'une machine ut la routine administrative ne considère guère que le facteur rapidité parce que c'est le seul qui établisse une relation entre elle et le public. Mais si l'on va au fond, combien ce système de casiers est arriéré 1 Prenons l'exemple de la ligne de Naples i Rome, donné par la "Vita internazionale". Cetto ligne compte 36 stations. Rien que pour cette ligne, rien que pour les coupons d'une seule nature, les coupons voyage simple, il faut préparer pour chaque classe autant de billets qu'il y a de stations sur la ligne, pour chaque station, hormis la station de départ.35 billets par classe, cela fait 105 billets pour chaque station, soit 3,780 billets pour les 36 stations pour les voyages simples. Il faut autant de billets pour les aller et retour, autant pour les billets à tarifs réduits, etc., etc. Ces billets doivent être préparés d'avance, porter des inelications de série, de départ, d'arrivée, de prix, etc., etc. C'est assez dire quel formidable travail d'impression constitue la confection des billets, travail fait par la machine.Qui plus est, dès qu'il est expédié à une station, tout billet devient une valeur en caisse dont le personnel est responsable, et donne lieu à un contrôle et à une comptabilité méticuleux, à des erreurs tellement inévitables que certaines administrations allouent des primes • aux employés distributeurs pour couvrir leurs déficits de caisse. La machine fait disparaître tout cela. Les bandes de carton continues qu'elle renferme n'ont pas de valeur. Le coupon ne devient une valeur que lorsqu'il sort de l'appareil. Le "tessérographe" de l'ingénieur Taeggl imprime, émet et contrôle en effet les billets au moment même de leur livraison au public. On se doute bien que ce tessérographe doit ressembler quelque peu aux caisses automatiques que l'on voit dans toutes les grandes maisons de commerce. C'est à peu près cela. L'employé actionne des manettes, un levier et le prix du billet apparaît dans un cadre. Le billet sort ensuite; il est détaché par l'appargil d'une bande continue de carton dont la couleur varie avec chaque classe et il porte, imprimées, toutes les indications du billet usuel: nom du chemin de fer, lieux de départ et de destination, prix du billet, etc. Mais l'employé ne doit pas passer le/billet sous le "coup de poing" indiquant la date du jour. C'est la machine qui date le billet avec mention du numéro du train en partance. C'est toujours une prestation de moins. Au surcroît, et ce qui est particulièrement intéressant, ce sont les opérations comptables de l'appareil totalisant l'encaisse représentée par les billets éinjs, les enregistrant par uu numérotage continii, les comptant par classe et catégorie et fournissant, sur un ruban de papier da la couleur voulue un duplicata de chaque billet. Cela, il est vrai, les autres machines expérimentées le faisaient aussi. Mais le perfectionnement de M. Taeggi consiste surtout élans la, robustesse du mécanisme, dans son fonctionnement certain et dans l'exiguïté de son volume. L'appareil construit pour la ligne Naples-Rome émet 400 types de billets différents et ne mesure que 1 m. 20 x 0 m. 50 x 0 m. 80. Ces epjalités auront-elles définitivement raison de la routine? Celle-ci est bien forte! * M. S Les avions de course deviennent réellement paradoxaux. Au Salon de locomotion aérienne de Paris, le Deperdussin du dernier modèle provoque une véritable stupéfaction.Bien qu'il pèse 400 kg. il tiendrait facilement dans certains salons bourgeois, tant il est petit; il ne mesure en effet epie 5 mètres de long, 6 m. 50 d'envergure et la surface des ailes n'est que de 8.5 m. c. Et une moteur de 160 chevaux imprime à cette flèche, que l'on croirait devoir tomber comme une pierre, une vitesse de 215 kilomètres par heure en piste et de 240 kilomètres en ligne droite. Ce qui est curieux, c'est 1- ressemblance de cet étrange appareil avec quelque formidable squale. Enlevez l'hélice et la silhouette est tout à fait celle de ces "anges de mer" intermédiaires entre la raie et le requin. Cet aspect suspect est peu rassurant. Il est vrai que l'appareil, en lui-même, n'est pas fort rassurant non plus. Son faible coefficient da sustentation et sa surface portant- très réduite imposent l'atterrissage à a^. moins 100 kilomètres à l'heure, ce qui n*a aucun rapport avec l'élégant vol plané, ce qui devient de l'acrobatie au même titre que les culbutes de Pé-goud.Et l'on se demande quel intérêt réel il y a à réaliser de semblables vitesses si elles ne peuvent être obtenues qu'aux djp^-^s ele la sustentation et de la surface portante. Prétendrait-on prouver que la vitesse sup-nrime la nesanteur? Le boulet de canon et la ■ I PWMaBUI1'"^ '■ 'W3—WB—BP——BP—M I Feuilleton du Matin du 11 janvier -22 — Sous la Griffe du Monstre roman mystérieux de Il William JLe Queux traduit de l'anglais par HENRI HUART. CHAPITRE XIII Où l'on apprend un autre mystère Dans le salon un spectacle des plus lamen-[ p'es s'offrit à nos regards. [ écroulée comme une masse 3ur le sofa de ,°!e bleue, gisait la dame que j'avais vue du jfcliors assise au piano; le jardinier et une ""me toute bouleversée, penchés sur elle, payaient de la rappeler à la vie. S ou peu pius i0jn) près de la fenêtre, une femme était étendue sur le tapis, la , 0 contre terre — je reconnus la soubret-(.';/iui avaient baissé les stores. Une longue ^"arpo noire lui entourait le cou, et elle e 'aisait aucun mouvement. F,~~ Oh! Mr Laking, proféra la jeune fille ■^ quitter sa maîtresse à qui elle prodi-ï ses soins, quelle chance que vous soyez là! Il est venu des cambrioleurs. — Des cambrioleurs! cria-t-il stupéfait. Qu'est-il arrivé à Mrs Parham? — On ne sait pas. On a envoyé chercher le médecin et la police. — Regardez Jane, continua-t-il en se dirigeant vers l'autre femme à terre, elle va étouffer, et, se jetant à genoux, il dénoua rapidement l'écharpe sombre — une sorte de voile, long et étroit à liseré de couleur comme on en porte en Italie — serrée autour du visage. Quand nous eûmes étendu la pauvre fille sur le dos, nous nous aperçûmes qu'elle était blanche jusqu'aux lèvres et qu'elle ne donnait plus signe de vie. Je contemplais cette scène funèbre dont je me demandais la cause. Mrs Parham était une jeune brunette d'environ vingt-six ans. Une superbe broche en diamants fermait son corsage de soie noire, bijou provenant sans doute de la maison de commerce de son mari, mais elle n'en portait pas d'autre, à l'exception de son alliance. Les yeux fermés montraient qu'elle avait perdu connaissance, et une ligne rouge, allant de la bouche à l'oreille, sillonnait sa joue gauche. Une écharpe analogue à celle dont on s'était servi pour étouffer les cris de la servante lui entourait le cou. — Qu'y a-t-il? interrogea Laking avec émotion. Qui a fait cela? La femme de chambre, abandonnant un moment sa maîtresse, répondit: — Jane a fermé les persienries, il y a environ trois quarts d'heure, pendant que madame jouait du jTiano. La musique s'est tue soudain, mais je n'y ai point prêté attention. pensant que madame causait avec Jane. Je n'y songeais même plus quand je me suis aperçue qu'on n'avait pas monté d'eau chaude dans la chambre à coucher et qu'on avait laissé les volets ouverts. Je descendis à l'office, où la cuisinière me dit que Jane était encore au salon; elle ajouta qu'elle essuyait probablement une semonce parce que c'était hier son jour de sortie, et qu'elle était rentrée une demi-heure en retard. Or, Mrs Parham est très stricte sur ce chapitre. — Is'avez-vous rien entendu? demandai-je surpris. — Pas un son, c'est le silence qui a éveillé mes soupçons. Je me suis faufilée dans le couloir et j'ai écouté à la porte pour savoir ce que madame disait à Jane, mais aucun bruit ne se faisait entendre. Alors, je suis revenue et je l'ai dit à la cuisinière, qui les croyait montées dans la chambre. Je suis retournée ensuite au salon, et j'ai frappé, car il y avait plus d'une heure que Jane y était entrée. Comme personne ne répondait, j'ai poussé la porte, et, à ma grande frayeur, je les ai aperçues toutes les deux couchées sur le plancher avec ces écharpes noires autour du cou. — Vous avez couru donner l'alarme? ■— J'ai appelé Lane, qui venait de finir sa journée et se préparait à partir, puis nous avons fait signe à un téle'-graphiste qui passait pour le prier d'aller chercher le médecin et la police. Nous avons supposé d'abord que ma pauvre maîtresse était morte, mais, vous voyez, elle respire encore, bien que faiblement; sentez donc, dit-elle en approchant l'écharpe, quelle drôle d'odeur!| — Chloroforme, articula Lane, le jardinier. On m'en a fait respirer quand j'ai été ; opéré à l'hôpital, j'en connais l'odeur. [ — Mais le mobile? questionnai-je intri gué, jetant un coup d'œil autour de moi sans constater d'autre désordre qu'une chaise renversée et un voile de fauteuil à terre. La sonnette électrique retentit, et un agent, introduit par la cuisinière, fit bientôt son apparition. Je le mis rapidement au courant, sans toutefois lui parler de la scène dont j'avais été témoin auparavant. Quand la servante et le jardinier eurent à leur tour déclaré ce qu'ils savaient, le policier se courba sur le canapé et écouta avec attention. — Elle n'est pas morte, sûrement, remar-qua-t-il; puis il s'agenouilla alors auprès de la jeune fille. Après un court examen, il secoua la tête d'un air anxieux; comme nous, il doutait qu'elle eût survécu. J'avais placé la main sur le cœur sans constater aucun battement et le .corps présentait une rigidité qui me faisait redouter que l'écharpe ne fût restée trop longtemps autour de la bouche et que la drogue n'eût accompli sa sinistre besogne. Nous expliquâmes à l'agent que l'on était allé chercher un docteur, et, en attendant l'arrivée de l'homme de l'art, je fis, avec le fonctionnaire, le tour de la pièce. Elle était de stylo Louis XV, avec des glaces et des consoles dorées, et un mobilier bleu et or dont le choix dénotait l'intervention d'une femme instruite et de goûts artistiques'.Sur le mur, un grand cadre renfermant quantité de miniatures anciennes, et derrière le piano à queue, un énorm^ palmier qui atteignait presque le plafond. En m'ap-prochant de l'endroit où l'on avait trouvé la pauvre bonne, près de la fenêtre — le jardinier, aidé de Laking, l'avait transportée sur le canapé — j'aperçus une petite vitrine renfermant des pièces d'orfèvrerie antique et surmontée d'un portrait encadré de cuir fauve. La vue do cette image me plongea dan3 une profonde stupéfaction, je ne pouvais en détacher mes yeux dont j'avais peine à croire le témoignage. Me trompais-je? Non, les traits étaient les mêmes, le doute n'était pas possible. Le portrait, bien qu'un peu plus grand, ressemblait à celui que nous avions trouvé dans la valise d'Eliice, c'était l'image de l'inconnu. L'idée soudaine me vint de m'en emparer, il pourrait m'ôtre de là plus grande utilité pour établir l'identité du mort. Je le pris à la main, et, après l'avoir regardé, je le plaçai d'un air indifférent sur une autre table près d'un rideau, deicide à le faire disparaître dans la poche de mon pardessus au risque de commettre le délit da vol. Je n'y voyais pas de mal. Pour résoudre un mystère qui avait causé mort d'homme, tous les moyens étaient bons. Je me rappelais les terribles accusations d'Eric et pouvais à peine respirer. C'était là l'amoureux secret de Sybil, les lettres en faisaient foi. N'était-il pas étrange de trouver ce portrait placé bien en vue dans le salon de Mrs Parham? L'agent ne comprenait pas plus que moi le mobile de l'agression. Je supposai que deux hommes s'étaient cachés dans la maison, et, qu'entendant Mrs Parharn jouer du piano, ils avaient trouvé moyen de s'introduire inaperçus dans le salon, car un large , paravent japonais masquait la porte. Lors-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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