Le matin

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s.n. 1914, 22 April. Le matin. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w90p/
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^ " EE MATIN* -J^erered^gpM A LA VSRA-GRUZ VERA-CRUZ, 20. — L'avertissement donné par le commandant américain aux navires marchands de quittai le port ne s'applique qu'aux navires américains. Dépêches diverse AUGMENTATION DES DEPENSES MILITAIRES EN AUTRICHE VIENNE, 20. — La «Zeit» apprend de bonne source que les gouvernements d'Autriche et de Hongrie ont décide d'augmenter de 55 mil-iions de couronnes le budget de la guerre pour l'exercice 1914-1915. Ces nouveaux crédits seront consacrés en partie à couvrir les irais occasionnés par la nouvelle loi militaire. Le projet du gouvernement prévoit, en outre, de nouvelles dépenses pour les chapitres suivants: augmentation du personnel des officiers et sous-officiers; nomination d'un cinquième général inspecteur de l'armée; augmentation des crédits pour la télégraphie militaire, pour les périodes d'exercices des réservistes, pour les exercices de mobilisation et de concentration de l'armée, pour les exercices de tir à la mitrailleuse et le maniement de bombes à la main. Les nouveaux crédits demandés pour la marine s'élèvent à 426 millions. Ils sont destinés, pour la plus grande part, à la construction de quatre dreadnoughts de 24,000 tonnes, armés chacun de dix pièces-du calibre de 35 centimètres. La ViîJe Notre concours Le hurcieme bon, que nous publions aujourd'hui, porte le nom de Pierre Pot. Pierre Pot, seigneur de Bautersem et de Pluyseghem, naquit à Utrecht en 1375. Il partit à 21 ans, pour explorer, au profit de son commerce, les contrées du Levant, et se fixa à Alep, en Asie Mineure, où il acquit des richesses fabuleuses. On dit qu'il aimait surtout à y exercer son hospitalité en faveur des Belges. En 1404, il s'embarqua, emportant toutes ses richesses qui remplissaient sept vais-Beaux, et après avoir heureusement échappé aux tempêtes, aux pirates de l'arcnipel grec et aux corsaires algériens, il remonta l'Escaut et fit jeter l'ancre devant Anvers,où le noble et opulent marchand avait résolu de fixer sa résidence définitive. Ayant acheté le droit de bourgeoisie, il établit ici une liaison de commerce qui fit des affaires très considérables. Et à Anvers, plus encore qu'à Alep, son inépuisable bienfaisance le rendit la pr lence des pauvres. On cite de lui des traits de charité qui tiennent de la légende. En 1433, il fit construire la «Maison du St-Sauveur», sise rue du Munster (aujourd'hui «grande rue Pierre Pot) et il régla lui-même tout ce qui concernait l'administration de cette fondation et les larges distributions d'aumônes qui devaient y être faites tous les mercredis. La Maison du St-Sauveur et la chapelle attenante furent léguées plus tard à des moines de l'ordre de Citeaux qui reçurent, en outre, la propre maison de Pierre Pot et plusieurs autres propriétés. Pierre Pot mourut en 1-453. Il avait été créé chevalier en 1442 par Philippe le Bon. L'inscription suivante enchâssée dans le mur donnant sur la cour intérieure du Steen rappelle une autre fondation de l'illustre marchand: «Peter Pot heeft beset d ghevange die ter bed' leue erflic aile woensdagen te brengen elke een broot ze-liec me jn den Godhuys va S. Salvatoers de armen geeft end' daer toe den voers. ge-vangen met geld vscharen na goedtdunc-ken des Gods huys. Sod heb de siele. Amen.» IWW La deuxime question A propos de la deuxième question de notre concours — «Combien de réponses recevrons-nous?» — plusieurs lecteurs nouf demandent une «base» qui leur permettrai! de se rapprocher le plus possible de la vérité.La seule base que nous puissions donner est le résultat de notre premier concours auquel 2,839 concurrents ont pris part. Il suffit de se souvenir que ce concours s'adressait spécialement aux amateurs de football pour se faire une idée aussi approximative que possible du succès de notre concours historique. Certains lecteurs vont jusqu'à nous demander le chiffre de notre tirage; mais ce détail ne leur serait d'aucune utilité et ne servirait même qu'à les dérouter, puisqu'il est évident que le nombre de concurrents sera inférieur au nombre de lecteurs. Et d'ailleurs le but de cette deuxième question n'est-il pas de départager les concurrents dont les bulletins sont identiques? Or ce partage ne se ferait plus s'il était possible de se baser, pour y répondre, sur une certitude. ww Majorité réelle ou factice D'après un journal catholique, commentant un article de M. Paul Hymans, si une majorité existait dans le pays en faveur des candidats anticatholiques, rien ne pourrait l'empêcher de se traduire par une majorité de gauche au parlement. Nullement. Une majorité de gauche peut parfaitement exister; mais grâce au découpage en circonscriptions électorales, elle ne se traduirait nullement par une majorité de gauche au Parlement. Les circonscriptions sont telles que le parti catholique a dix sièges de trop à la Chambre. C'est inévitable, dira-t-on. Le système D'Hondt avantage les gros partis. Il faudrait agrandir les circonscriptions. Pure'légende! Nous nous engageons, en agrandissant les circonscriptions, à modifier artificiellement la majorité, à la réduire ou à l'augmenter. Les résultats dépendent, non de l'étendue des circonscriptions, mais de leur nombre, et l'importance le ce facteur a été méconnue jusqu'à présent dans tous les systèmes. En découpant, on peut faire ce que l'on veut. Un seul système est exact, c'est celui qui s'applique à l'ensemble de l'élection Cela est possible à réaliser; nous l'avons démontré plusieurs fois, sans modifier, pour ainsi dire, la loi électorale. Mais les cléricaux ne voudront jamais de ce système de justice. La situation actuelle leur est beaucoup trop avantageuse vw\ Fausse alerte Une fausse alerte, c'est vrai. Mais on put craindre, pendant une bonne partie de l'après-midi, que c'en était fait du beau temps et que la «drache» nationale allait reconquérir ses droits. On put même craindre, aussi, que cette période d'extraordinaire beau temps ne finît par un «bon» orage, au plus grand dam des toilettes claires, dont la floraison abondante fut une fête pour nos yeux, des chapeaux de paille, des souliers jaunes, des terrasses de café, de toutes ces chose enfin qui surgissent comme par enchantement quand Phœbus daigne... Mais ces vilains nuages passèrent, très haut dans le ciel... Partie remise, sans doute? Eh, oui! Mais c'est encore un jour de gagné, et un beau jour, ce qui ne gâte rien. Comme dit l'«autre>\ c'est toujours ça de pris. vwv Le scout&ng poiiuque Nous avons noté, en son temps, l'organisation du scouting catholique, destiné à combattre et à ruiner le scouting neutre, sans distinction de parti, introduit en Belgique par les propagateurs de eette institution.C'est bien cola. Les journaux catholiques en arrivent à supprimer toute distinction et les scouts cléricaux sont devenus les scouts tout court. Ainsi le chef-scout général de la Belgique est devenu un catholique et c'est un abbé qui est le directeur général et le fondateur du scouting. Les autres scouts ne sont plus que des dissidents. Le procédé n'a rien d'extraordinaire- il est familier aux cléricaux, mais il convient de le souligner cependant pour montrer comment ceux-ci essayent de monopoliser une institution qu'ils ont seulement copiée. Ils finissent par l'avoir inventée. wu Le repas à l'école Voici venus les jolis mois ensoleillés qu'attendaient tant de parents pour aller rouvrir les fenêtres et les portes de leurs maisons de campagne. Pendant la fin du printemps et durant les deux premiers mois de l'été, que de familles aisées vivront ainsi dans les environs de la ville, cependant que les enfants, le sac au dos ou la serviette sous le bras se rendront tous les matins à l'école pour ne rentrer que vers le soir, ou, du moins, vers la fin de l'après-midi auprès de leurs parents. Comment ces gosses feront-ils pour se nourrir à midi? Faudra-t-il tout simplement qu'ils se contentent d'emporter des tartines ou des petits pains fourrés? Ne craindra-t-on pas ainsi de nuire à la santé de ces petiots? Une solution s'offre. Jusqu'à présent, dans les écoles communales payantes, il^est interdit de donner à manger aux enfants. Pourtant dans de nombreux établissements libres le système de demi-pensionnat avec réfectoire de midi fonctionne parfaitement. Pourquoi ne permettrait-on pas, aux concierges des écoles communales payantes de servir, à midi, un repas aux élèves dont les parents habitent à la campagne; ceux-ci ne demanderaient pas mieux; ils payeraient une petite -redevance et leurs gosses, au moins, mangeraient et boiraient convenablement entre les heures de classes matinales et celles d'après-midi? Il ne nous semble pas qu'une difficulté quelconque s'oppose à l'établissement de cet usage... interscolaire et quasi-familial? vm Les épingles Elles reparaissent périodiquement, di-rait-on, les épingles à chapeau dont se hérissent les coiffures des dames. Une succession d'incidents, naguère, justifia une campagne. Des mesures furent prises. Pendant tout un temps, nous ne vîmes plus sur les tramways, ces pointes dangereuses; certes, nous savons bien qu'il n'y a point de roses sans épines, mais peut-être pourrait-on plus vivement désirer qu'il n'y ait plus de femmes avec épingles... sans protège-pointes. Pourtant, elles reparaissent. On les revoit un peu de tous côtés. Quand les tramways sont envahis, les personnes... pointues, effrayent ceux qu'elles coudoient sur la plate-forme. Nous n'ignorons pas qu'il faut se montrer galant et qu'il ne faut jamais être trop sévère vis-à-vis du sexe élégant et faible. Mais vraiment, nous trou-vera-t-on excessif, si, timidement, nous exprimons le vœu de voir remettre en vigueur les prescriptions édictées à ce sujet par le bourgmestre? <ww Le Droit commercial La Commission des réformes dans la profession d'agent de change et les Bourses de commerce a tenu deux nouvelles séances, le. 3 et le 17 de ce mois, sou= la présidence de MM. Auguste Dupont et Léon Keusters. Après un long échange de vues, la Commission ne s'est pas ralliée à l'opinion de M. Jos Crabeels, avocat,qui estimait qu'une réglementation de la profession d'agent de change constituait une inconstitutionna-lité.Avant d'aborder l'ordre du jour, on a encore examiné quelle différence il y avait lieu de faire entre les agents de change et les banquiers servant d'intermédiaires et si ceux-ci tomberaient éventuellement sous l'application de la loi. La commission adopte à l'unanimité la rédaction suivante «Sont soumis à la présente loi tous ceux qui à un titre quelconque servent habituellement d'intermédiaires à la négociation des fonds, des effets publics et des effets de commerce.» Il est passé ensuite à l'ordre du jour : 1. Faut-il créer une union professionnelle ou une corporation analogue? 2. Y a-t-il lieu de donner la rétroactivité à la loi? Sur le n, 1, la commission décide : Les agents de change et banquiers intermédiaires seront groupés en un syndicat professionnel qui pourra s'inspirer dans son organisation notamment des règles des unions professionnelles et de l'ordre des ! avocats. Quant au n. 2, il est décidé que la réglementation respectera les situations acquises mais s'appliquera à tous indistinctement, en ce qui concerne certaines obligations éventuellement imposées telles que le serment et le cautionnement. I Dans les prochaines séances, la commission arrêtera encore quelques principes généraux devant guider les membres de la sous-commission, qui sera ensuite désignée pour l'élaboration d'un projet de loi, fixant entre autres aussi les règles d'admission au syndicat et son fonctionnement. wv\ C mtre la tufcercuiose On se souvicu-k au succès qu'obtint l'an dernier la «Journée de la Tuberculose», organisée par la section d'Anvers de la Ligue contre la tuberculose. Ce sucGès fut consi-, dérable. Les recettes réalisées par la vente des insignes dépassèrent celles obtenues lors des «Journées de la Fleur», en 1910 et 1911. ! Ce résultat _ encourageant devait décider les dirigeants de la Ligue contre la tuberculose à organiser cette année une fête semblable à celle de l'an dernier. La date en fut fixée au 17 mai prochain. L'organisation en a déjà <îié rondement menée et hier après-midi les représentants des journaux ont été conviés à une réunion, à l'Institut Van den Nest, où ils se virent invités à faire auprès de leurs lecteurs un chaleureux appel en faveur de la fête. M. le Dr Thieren présidait, entouré de Mme R. Osterrieth, Mlle L. Marsily, MM. le Dr De Gueldre, Van Camp, Willenz, Chris-tiaens et Cl. Peeters. M. le Dr Thieren exposa le but de la fête. Elle consistera, comme l'an dernier, en une vente d'insignes. On vendra cette fois un trèfle à quatre feuilles, monté sur épingle. Une frange d'or I borde le fond vert sur lequel se place au : centre un écusson blanc, avec la croix de Lorraine, insigne de la Ligue contre la tuberculose. L'ensemble du bijdu fait un effet extrêmement heureux. t M. le Dr Thieren eut aussi l'occasion de rappeler ce qu'est l'œuvre contre la tuberculose. Elle groupe actuellement: l'Institut i Van den Nest, dont le but est la recherche i des malades tuberculeux, ainsi que les travaux scientifiques relatifs à la tuberculose et auquel est adjoint un dispensaire pour la distribution, aux malades indigents, de premiers secours, et la Villa maritime de iWenduyne, sanatorium pour enfants débiles, rachitiques ou prétuberculeux. La li-; gue s'occupe en outre de créer une œuvre nouvelle, un sanatorium pour femmes. Trois cent cinquante mille francs environ sont réunis pour cette création qui en absorbera cinq cent mille. Il est donc nécessaire que l'on fasse encore appel à la générosité du public, d'autant plus qu'entre-temps les* frais occasionnés par lés œuvres, déjà en action, sont de plus en plus considérables. Puis M. le Dr De Gueldre, secrétaire de la Ligue, donna quelques explications relatives au sanatorium pour femmes projeté. On s'est soigneusement abstenu de vouloir faire du luxe, mais on a tenu à ce que le nouvel établissement réponde à toutes les exigences possibles au point de vite hygiénique. Et l'on est ainsi arrivé à un devis estimatif qui, pour être considérable, n'est pourtant pas exagéré si l'on songe que le sanatorium luxembourgeois, qui vient d'être créé, a coûté 800,000 francs. Les plans du nouveau sanatorium sont dressés et un terrain de 12 hectares environ, situé à West-malle, a pu être acquis dans d'excellentes conditions. Bref, nous avons retenu des explications i qui nous furent données une impression excellente et c'est de tout cœur que nous recommandons la prochaine fête à la générosité de nos lecteurs. On nous a prié aussi de faire appel aux demoiselles vendeuses qui firent leurs preuves en des occasions précédentes, pour qu'elles veuillent cette fois encore faire montre d'un dévouement qui ne saurait être mieux employé. m JOUR-LE-JOUR LES CERTIFICATS... Il y a déjà un certain nombre de semai-; nés, n'est-il pas vrai? que nous n'avons plus soulevé l'une des deux ou trois questions chères aux dames d'Anvers ou d'ailleurs: I les robes, les chapeaux, les servantes. Nous avouons, pour les deux premières, notre I complète incompétence. Nous n'oserions même pas parler «servantes» si, par hasard, nous n'avions en main un document d'ordre ' tout à fait particulier, et judiciaire en même temps. I 11 s'agit, en ' effet, d'une nommée Alice Giot, servante, gui, entrée en service le ma-I tin, disparaissait bien avant le soir, en emportant pour quinze mille francs de bijoux appartenant à sa nouvelle patronne. On n'a pas réussi à mettre la main sur Alice. Mais, pour un peu, M. le substitut Roux,ministère public de la neuvième chambre correction-<nelle au tribunal de la Seine, faisait arrêter séance tenante Vavant-dernière darne chez qui Alice avait servi. Motif: un certificat de complaisance. «C'est par pitié, c'est parce que je n'ai écouté que m,on bon cœur, dépose cette personne. que j'ai cru devoir délivrer à Alice Giot un certificat de travail pour lui permettre de trouver une place.» | Et cette dame sensible a travesti la vérité, elle a déclaré que cette fille était restée pendant deux ans à son service, alors qu'elle ne i l'avait employée que quelques jours; puis, ! elle a aggravé son cas: lorsque la futurt patronne, en l'occurrence, donc, la victimp i s'est présentée chez-elle pour recueillir di sa bouche des renseignements sur le compti i de la domestique, elle a tout bonnement con-j firme la teneur de son certificaU | On a fait remarquer à cette personne a la | pitié un peu excessive qu'il y avait, dans son cas, une sorte de responsabilité morale qui axirait pu être retenue à titre de complicité.Il faudrait avoir soin de redire ces choses sensées, sages et justes à toutes les femmes que leur situation de maîtresses de maison appelle de temps en temps à rédiger des certificats. Un certificat peut être refusé. Si Von ne j peut y exprimer la vérité, si on se refuse à < y renseigner des choses défavorables à la moralité ou à la probité du serviteur, il vaut mieux s'abstenir. Dès que l'on écrit du bien, des éloges, dès que l'on marque une j satisfaction rétrospective au sujet du travail d'une ancienne domestique, on accepte en quelque sorte une responsabilité. Et c'est peut-être plus grave qu'on ne veut parfois l'imaginer. i Souvent, au moment où une mauvaise servante les quitte, les dames, interrogées ou sollicitées par écrit, hésitent et finissent par dire: «Bah! elle s'amendera peut-être. Puis, j'ai bien dû découvrir moi-même ses \ défauts. Sa nouvelle maîtresse s'en apercevra cle même.» Et c'est ainsi que de bons certificats sont délivrés sans raison, et que des serviteurs indignes d'être encore pris d gages pénètrent dans des intérieurs où ils ne tarderont pas à rendre de nouvelles personnes , victimes *de leurs défauts ou de leurs vices. De plus, en permettant à de mauvais domestiques de se placer, on risque de faire du tort à des serviteurs intéressants, qui, ne possédant peut-être pas de certificats, se ! voient préférer des êtres indignes. Il y a un vieil adage qui recommande de ne pas faire à autrui ce qu'on ne voiidrait pas qu'on nous fît. Il semble que les dames maîtresses de maison ne songent guère à cette sage recommandation de l'esprit pratique des Natio7is. Ne pourrait-on attirer leur attention sur ce point? Serait-il impossible d'obtenir dans la rédaction des certificats des sujets une sincérité absolue? Ou bien faudra-t-il que quelques désagrê-ments judiciaires apprennent aux femmes l'art de dire la vérité quand on les interroge sur un serviteur ancien? Sivry Anvers-Port Chez M. Helleputte — Une délégation composée de cinq membres du comité de la Chambre de commerce et de quatre membres du comité de la Fédération maritime a été reçue hier matin en au- ; dience par M. Helleputte, ministre des travaux publics. La Chambre de commerce était représentée par MM. Ch. Corty, président, Caste-lcyn, vice-président, Kreglinger, secrétaire, Bloch, trésorier, et De Groote, président de la section maritime. La Fédération maritime était représentée par MM. Gerling, président, Willemse, vice- i président, Emile Deckers, secrétaire, et E. Sasse, trésorier. MM. Danco et Grossbodt s'étaient fait excuser.L'entrevue a eu lieu à 11 heures et elle s'est terminée quelques minutes avant 1 heure. Nous avons rejoint, à son retour de Bruxelles, M. Charles Corty, président de la Chambre de commerce, à qui nous avons demandé des détails au sujet de cette entrevue.— Toutes les questions maritimes à l'ordre du jour ont été abordées, nous a dit l'honorable président. Mais nous avons décidé de garder le secret sur les résultats de cette démarche, pour ne pas entraver la marche des pourparlers engagés entre le gouvernement et le Collège d'Anvers, qui doit être reçu, à son tour, en audience jeudi prochain. Au Collège écnevinal Tandis que M. le ministre Helleputte recevait hier matin, une délégation du commerce anversois — la question des négociations pendantes entre la Ville et le gouvernement au sujet de la reprise des nouvelles darses, faisait l'objet, au cours de la séance du Collège tenue dans l'après-midi, d'un nouvel examen. On comprendra que la plus grande discrétion soit observée à ce propos, au moment même où il semble possible qu'on aboutisse, enfin. Mais on admettra également que nous ayons à cœur de tenir la population de notre ville, si directement intéressée, si impatiente de savoir, au courant, de l'état des négociations. Nous avons vu quelles propositions M. le ministre Helleputte émet au nom du gouvernement. Et nous avons dit aussi quelles étaient les dispositions de nos édiles. Ces dispositions n'ont pas changé. La Ville s'en réfère toujours à la loi de 1906 et aux engagements pris antérieurement par le gouvernement. La délibération d'hier a-t-elle modifié ces dispositions? Il y a des raison de n'en rien croire, la Ville s'étant bornée à faire valoir des droits que l'on ne peut contester. Son attitude sera-t-elle conciliante? Evidemment. Elle l'a toujours été et il n'y a aucune raison d'y rien changer. Ce qui n'exclut ni la fermeté ni l'espoir de voir enfin rendre justice et faire droit à de longs et patients efforts. ■— * Un lancemenj. Samedi prochain, 25 avril, à 3 heures de l'après-midi, aura lieu au chantier de la Antwerp Engineering Company, à Hobo-ken, le lancement du stea'fier Kalliope, de la compagnie de navigation à vapeur «Nep-tun», de Brème. Nouvelles diverses , NAVIGATION. — Red Star Line: Le steamer belge «Lapland» est arrivé à New-Yorli, le , 20 courant, venant d'Anvers. — Le st. angl. «Marquette», venant de Bos-: ton, a passé Lizard le 21 courant, à 6 heures ■ ( du matin, et peut être attendu à Anvers le 23 l courant, vers 2 heures de i'après-midi. Concours I BON B : PIERÏFII | Marchand et philanthrope (1S75-i453) BELLAGIO, SAINT-OSWALD i mas, 19 avril. — Les vaueurs an J « Pa'^ et «Saint-Oswald», qui étaient en rèftl avec avaries a la suite de collision !. .101 le port aujourd'hui, le premier a. dS d'Anvers, le second îpoÛr CALABRIA. - Esbjtrg, 18 avril - '» , glais «Calabria» a été mis au plein «L Im lingen». Un vapeur de sauvetage se ta™ ,1 long du navire et tiavaille à feUnSl l'incendie; le navire se rompt par le mn,»,, Esbjerg, 19 avril. - Le feu à bordïtï mer «Caiabria» a été éteint; la cargaison eal truite ainsi que le navire jusqu'à la fZLl t CAMEaON. - Le st angl. Sftj à Anvers venant de Mobile, a perdu L 2 en cours de route ainsi que le <ranii mit J en outre quatre treuils a vapetTbrisK que des avaries aux pavois. CASTOR. - Wemeldiiige, 19 avril - Le st. «Castor», ayant à sa traîne les bateau» 1 Rhin «Koln 18» et «Einigkeit», a subi une al rie de machine près de Wemeldinge L £ «Mercurius», parti à son secours, a recueilli W traîne et l'a remorquée ici. GLENCLIFFE. — Londres, 20 avril - On J ble de Halifax: Le st. angl. «Gienclifle, esttrtl dans la glace à 12 milles au Nord de Hastinl à 2 milles de la côte; la position paraît dange-i GLENMONA, MIRANDA. — Liverpool 13 avril. — Ce matin une collision s'est produite près-4e la bouée rouge n. 4, entre le st .Glen-mona» et la goél.«Miranda», d'Arbroath venant] de Falmout.li et se rendant à Weston Point La goélette coula; quand au steamer il est depuis arrivé dans le Canning Dock; on ignore s'il a souffert. NORTH PACIFIC. — Pendant des mauvais! temps que le st. angl. «North Pacific» a essuyéS sur son voyage de Eombay à Anvers, des. coups de mer endommagèrent le ventilateur n. 1 des installations du pont, EU TROIS MOTS. Je viens de voir un de nos bons architectes anversois qui m'a conduit place de la Gaie,] en face de ce bâtiment en briques rouges qui. appartient à l'administration des chemins de fer. — Voyez, m'a-t-il dit. Contemplez cette affreuse bâtisse qui s'élève en plein centre d'Anvers.— Voilà des années que nous réclamons la démolition de ce bâtiment. — Bien entendu. Mais saviez-vous que l'Etat, s'il le voulait, est en mesure de le démolir dès demain? — Non. — Apprenez donc qu'il y a de longs mois l'Etat a acheté un vaste terrain rue des Foiti.4 fications où il a construit de nouveaux ton-gars et de nouveaux bureaux. Or, ces installa-, tions sont destinées à recevoir le service des marchandises (tarif II) qui occupe depuis quarante ans le hangar hideux que vous voyez «J — Et les nouveaux locaux sont-ils achevés! — Suivez-moi. Ils sont à deux pas d'ici. | J'ai suivi mon guide improvisé jusqu'au i# de la rue des Fortifications, Et j'ai vu M effet, une construction fort élégante, ma * formé par deux corps de bâtiment en triî et en pierre de taille. Une large entréei caro sable mène à la cour qui est vaste et ir ment badigeonnée. Sur la gauche, sW les guichets en bois clair, Tes compws. bascules... , „ ««J — En effet, dis-je non sans un camm nement. Tout est prêt et je me dem M « ; que Ion attend encore pour inaugurer w» j locaux aussi coquets. ... nt & 1 - Peut-être attend-ton que le MW» " la place de la Gare tombe en ruine-qu'on ait jugé que ces murs-ci étaient c p blancs et ces bureaux trop prop: ger le malheureux personnel dejad tion, habitué à la lèpre des anciens *** Je n'ai fait qu'un bond Jus^a\2t w notre honorable chef de gare, ®- * m'a fort aimablement accueilli- j I - En effet, m'a dit M, Macot»*£ ^ i tarif II va évacuer le vieux oc ^ de la Gare pour se loger rue d jU—1Enfin 1 Et quand ce déménag®®'9 * I patiemment attendu doit-il avoi ial -Je ne puis vous répondresur Les nouveaux locaux sont prêts. — Je les ai admirés. du ® — Nous n'attendons plus qu u ^ nistère. iP donner ! — Mais qu'attend-on pour \ous ^ — On attend peut-être que le voies et travaux ait pris des 1 ^ bâtisse démolition ou la vente de que vous connaissez. ,e cette * j — Nous pouvons donc esper^ - lera plus i te de la place de la Gare ne disparaître ? — Vous pouvez l'espérer. Do|n»y Actes 0f&cielS MONITEUR DU 21 A)fniédaille,iî DECORATION CIVIQUE- consal ^ Ire classe est conférée a M. ^.yorl* ral honoraire de Belgique jre M. Eïd, consul de Belgique au , PONTS ET CHAUSSEE»- "T à sa èeW J rable de son grade est acco rSl à partir du 31 mai, a M. (5 cj eba ^ principal de Ire classe des 1 pûUrvoy®at' ,J CHEMINS DE FER. - ^ pro»"8 de station de Ire classe, J( I de chef de station pnncipai- c6e^cK%j Sont promus au grade AJd1' >«, station: MM. philippart, "cornet, p part, Lemoine, De Çock De Greef et De Cock (V.). J principaux. fhimistes'L MM. Lippens et E^'f'istes-aii0'"he !®8 l'essai, sont nommés chini rcepteiff ^e. POSTES. — M. classe, est promu a la ire aCtor Démission de son empw' , Van de Voort, commis-cne»-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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