Le matin

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s.n. 1914, 21 April. Le matin. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6h4cn70016/
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21 Avril 1914 DIX PAGES - ClîVO CMWTgMES 21ma Année N" 111 RÉDACTION 4S VIEILLE BOURSE, 39 F' ANVERS I Téléphone Rédaction : »1T I ,»Bon»einents : I %,», . • • •*; '«"g® l"*» Sismois : : :. »■«» un a, lg-gg |H&<' : : : : »<*> Lnemeatse poumit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURN-AL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 3S ANVERS Téléphone Administration : S61 C. de CAUWER, Directeur AxinoxieeB : Annonces la petite ligne, fr. 0 30 Annonces financières id » 1 OO Réclamés la ligne, > 1 StO Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportive id. • 3 OO Faits divers fin id. » V OO La Ville id. » S.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de rAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lbbugue 4 O. LES FEMMES DANS LA POLITIQUE Irai comme une espèce didee que le vote h ne sera un four noir. Les femmek fran-idses sont si positivement certaines d ob-t un jour ou l'autre le droit de suffrage Ites ne se donneront même pas la peine 1 le demander. De plus elles sentent que Ici n'est pas arrivé » et elles hésitent à Efcher On aurait dû les intéresser à quelle -rrand problème d'hygiène, de propa-Ldê antialcoolique, de moralité publique |u d'organisation militaire, les consulter L exemple sur les déplorables abus d'in-Ences de Monis et de Caillaux au profit [de Rochette, sur la suppression des bars IfW on vient de faire à Chicago ou sur ■service de trois ans qui les tient vérita-Saient aux entrailles. On ne leur offre |iime manifestation sans portée et ce l'est pas assez pour les mettre en mouve-Pt[Ausurplus la cour de cassation les aver-fc que les initiateurs de cette épreuve ont s J fausse route. pille Halhwachs, professeur agrégé, avait tqiiis du maire de son arrondissement son lscription sur les listes électorales; elle iVûii obtenue pour voir ensuite cet acte B-magistrat municipal annulé par une ééision de justice de paix. La solution lui naissant insuffisante elle a poussé l'af-iiie jusqu'à la cour de cassation qui vient rendre son arrêt. i Au sentiment du conseiller rapporteur, il ht distinguer le point de vue philosophique et social du point de vue ju-pidique. Au point de vue juridique, Isprès le code civil, « l'exercice des droits |vils est indépendant de l'exercice des toits politiques, lesquels s'acquièrent et feiconservent conformément aux lois cons-ptionnelles et électorales ». C'est donc W l'examen des lois constitutionnelles et Pectorales que doit être cherchée la solu-■t® juridique!du litige. Or, si une loi a été ■fesaire pour donnër à la femme cer-■us droits dont jusque-là elle avait été ■vw - pour les bureaux de bienfaisance, p .a m jugos consulaires, l'éligibilité ^conseils de prud'hommes— elle "ne pa-g® pas moins indispensable pour lui con-I» des droits politiques. ri les femmes jouissent des droits civils U LmeS.Ure détermin.ée par la loi, au-Ee leur f !!n constitutionnelle ou légale ■xem» j°n! j jouissance et par suite lotion r)p politiques. La Consti- |„rgM Jf'en substituant le régime du ittafr? ™ ♦ aU réSime du suffrage Pient excliLr63'remt' dont les femmes ■aox ritnro pomt étendu à d'autres II? "3' , Sexe masculin, qui jus-Rfiire les wnpi ,selIls investis, le droit *es fo„rt ~antS du pays aux di" institution ou mp f0S i établies Par la Psi donr à . 01S organiques. Piftreizièmp a». ?*' que le de Paix IP l'inscriS°n S!ement de Paris a P«iuri S!l n de Mile Halbwachs. p®ée nar ri<m s etait précédemment Ucour deca^tf1'8 de 1885 et de 1893" V de vu? cri! ! reconnaît donc qu'au rm- j-au Point de vue philo- Pies mai'! \e,ndlcatlons féministes sont ,e loi neIt6 Constate en même temps engage à eff p0Ur les femmes et far. " 6 se tourner vers le légis- pérh"0ns ■®1'elles ont commencé de le K'wterreménî3 nt \fl^aro' a l'occasion F?1' M. Alfre,1 r Hubertine Au- ltisfaction non i;apus constatait avec une B ans, en pratSim^lée "ï116' dePllis <ïua-Pf demeurait o+*Ce' mouvement fémi-Pe obsem fatlonnaire- 0n s'étonnera "iNiquenr & v Clpoint erronée chez ené|rant. Deni.it ordinaire si avisé et si Noresses en <?,uarante ans vingt-trois ifcat devant i ont prêté le serment ffïHes ont déit C°Vr -de Paris et luel-lr^'e. tandis t une clientèle ho- tercice de la rfvnf -s annuaires attestent "Neux doptnr ession médicale par qua-res et queTP °reSS5s taises ou étran-s a décuplé des ^mmes de let- [parante an^"C8 ?nc rien' cela? 11 res - Deintll association des dames avec dou7n mS' ®culPteurs — se fon-ïp'hui ph; ,,/mbres et elles sont au- L.est à Rome t iCm5.„cents; Une jeime Nonnaire de i'!a ? Médicis comme fil'e vient i Ac,adémie et une autre h Pour ]a rrmo r le Srand prix de l^ant dan^ iqU6' Des femmes siègent (?' dans les cône -i Tissi0Ils munici-Nuent à la°nfseils de Prud'hommes et totnmerce enva°!1™ation des tribunaux ^WstetS uv les bas emplois l0uvementïtLP ques ~ et c'est là r"Ps où le fémi°nnair?! Je me rappelle Pnté UDimi erulîusme français était re- ^ ïar MrnfpPr -Mme H^ertS |etDt VaiHamment' ^ot°m.e"Plerre, qui te-L1"8 concon^l • ironie nniversel-!S et timides T] v V1rrent peu à Peu' [ : °n citait' rn }x ou quinze ans t165 lui narti - ™6 es excePtions les Renient. fK"Paient. ouvertement au R? d« etont n a'V,ourd'luii on cite I . Ènfin, dans » ns celJes qui n'en sont dateurs et 1®®! fran?ais' 1ua-deus cent cinquante dé putés sont prêts à proclamer sinon l'éligibilité du moins l'électorat de la femme. Ailleurs le progrès s'accentue. L'électorat féministe vient de débuter dans l'Illinois. .La lutte pour le suffrage des femmes y avait été longue et tumultueuse, les résistances vives et obstinées. Ses adver-| saires prédisaient de son avènement la rui-1 ne et l'anarchie. Ils annonçaient des cata-j strophes. Tout s'est admirablement passé. En premier lieu les nouvelles électrices ' n'ont pas montré l'entrain passionné qu'on attendait. Sur 212,000 inscrites 160,000 seulement ont exercé leur droit nouveau en 1 prenant part aux opérations du scrutin et aucune candidate au mandat législatif n'a ! obtenu de majorité. Les femmes ont voté ' surtout pour des hommes; elles n'ont élu que des hommes. Il ne semble point qu'elles ' se soient beaucoup préoccupées des personnes: dans toutes les circonscriptions elles se sont prononcées contre la propagation de l'alcoolisme, c'est-à-dire pour la fermeture des bars. Leur premier vote est un vote d'hygiène et de moralité publique. En Angleterre elles continuent malheureusement d'inquiéter l'autorité par une pétulance intolérable et de justifier la sévérité des tribunaux. En vue du voyage à Paris du roi George et de la reine Mary, les mesures de police concertées par les agents des deux pays ont eu presque uniquement pour objet l'attitude éventuelle de Miss Christa-bel Pankhurst, réfugiée en France pour éviter la prison. Comme tous les Anglais fixés à Paris, Miss Christabel aura le droit de se faire inscrire à l'ambassade du faubourg St-Honoré pour affirmer son loyalisme,mais s'y fera-t-elle inscrire avec une bombe, avec un marteau ou simplement avec une pétition?Nous saurons bientôt si on l'a mise hors d'état de provoquer quelque scandale et de compromettre en même temps la grande cause qu'elle prétend servir. La moindre excentricité porterait le dernier coup à l'expérience du vote blanc. Coriolis Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du .Matin.) Visite d'édiles parisiens. — Le buste de William Stead. — Hommage à M. Dan. Ruys. — M. Van Kol en mission au Japon. Amsterdam, 19 avril. Nous avons reçu la visite d'une délégation du conseil .municipal de Paris. Elle nous a quitté hier après un séjour trop court. Vous savez que la municipalité parisienne, lors de la visite officielle de la reine Wilhelmine au président de la République, avait invité les municipalités d'Amsterdam et de La Haye. Nos édiles désiraient lui rendre cette politesse. MM. Chassâigne-Goyon, président du Conseil municipal; Miniot, vice-président; Ernest Gay, syndic.; André Payer, Lalou, Louis Lagache, conseillers; César Caire, ancien vice-président, celui qui avait reçu les autorités municipales à Paris, sont donc arrivés à La Haye mardi. Un banquet eut lieu le soir, où des toasts très cordiaux furent échangés. Mercredi, visite du Palais de la Paix et de la Salle des Chevaliers, déjeuner offert par Jhr. van Karnebéek, bourgmestre de la résidence. A 4 heures, réception par la reine Wilhelmine au Château du Bois, le eHilis ten Boschn, où elle réside actuellement, qui fut construit en 1645 par J. van Carn-pen et P. Post, l'ancien palais d'été de la princesse Amélie de Sclms, veuve du prince Frédéric-Henri d'Orange, où le premier Congrès de la Paix tint ses séances au cours de l'été de 1899. Le ministre de France, M. Marcellm Pel-let, a présenté les édiles parisiens à la reine, qui s'est entretenue assez longuement avec chacun d eux, rappelant le souvenir charmant qu elle gardait de son séjour à Paris et de l'accueil que la population lui avait fait. Le soir un dîner a été offert aux conseillers municipaux parisiens par le ministre de France. Jeudi matin, la députation parisienne a fait une promenade à travers la ville, puis elle s'est rendue à Scheveningen où, à sa demande, elle a visité une école publique. Visite aussi du port de pêche et du Kurhaus, qui était pavoisé aux couleurs françaises et hollandaises. Après déjeuner et avant de se rendre à la gare les édiles parisiens ont assisté à une partie de la séance de la Seconde Chambre, où, jeudi MM. de Savornin I.ohman, le leader dés chrétiens historiques, M. Do Monté ver Loren député antirévolutionnaire, et Dr Bos, le chef du parti radical-libéi'al, discutaient une loi financière et des propositions de M. Berthing, ministre des finances, se rapportant à l'impôt sur les revenus. Nos hôtes s'étonnèrent du calme des débats parlementaires chez nous... Jeudi après-midi, arrivée à Amsterdam. Thé à l'hôtel de ville. Le soir, banquet. Discours de Jhr Roëll, bourgmestre d'Amsterdam, et de M. Chassaigne-Goyon, qui rappelle l'accueil empressé accordé par les Pays-Bas aux réfugiés protestants français. Il dit aussi que les rapports entre la France et les Pays-Bas d'autrefois se présentaient surtout sous la forme de batailles et de difficultés, supportées avec un même courage et une même honnêteté, de sorte qu'il n'en est resté dans ' nos cœurs qu'une grande estime réciproque. «Aujourd'hui, continua l'orateur, les. circonstances politiques et les progrès de la civilisation nous ouvrent un avenir infini de paix et d'harmonie, dont nous devons profiter pour rétablir les relations d'amitié,' non seulement de pays à pays, mais encore de ville, à ville, relations qui nous seront aussi agréables qu'utiles. » Vendredi, visite à nos grandes régies municipales : les installations électriques, les usi-' nés à gaz et les tramways; visite aussi au Musée de l'Etat. I Hier, samedi, visite du port, banquet à l'hô- ; • tel de Doelen. Nos hOtes nous ont quittés à ^8 heures du soir pour rentrer à Paria et nous t ' sommes persuadés qu'ils conserveront de leur bref séjour parmi nous un fort bon souvenir. * * « Vous savez que dans le Palais de la Paix, h La Haye, on avait placé le buste de notre Grotius, le grand savant qui est le père du droit international, et de Asser, cet autre jurisconsulte néerlandais érrtinent, qui fut une I des figures les plus en vue des deux précé-' dentes Conférences de la Paix. On y a inauguré, mercredi, le buste de William Stead, le propagandiste infatigable des idées pacifistes qui trouva une mort tragique dans la catastrophe du « Titanic ». Son fils, John Stead, ( assistait à la cérémonie, ainsi que Jhr Lou-don, ministre des affaires étrangères; M. van Dyke, ministre des Etats-Unis aux Pays-Bas; Jhr van Karnebeek, président de la Fondation Carnegie; Jhr de Savornin-Lohman et M. Pa-tijn, entouré de députations de plusieurs associations pacifistes et humanitaires. Des discours furent prononcés par M. van Dackne van Varik, président du comité d'initiative, qui transmit le buste à la Fondation Carnegie; par M. van Dyke, qui dit des vers qu'il avait composés en hommage à William Stead (car le ministre des Etats-Unis est un des littérateurs américains les plus éminents); par Lord Weardaie, président de l'Union interparlementaire pour la Paix; par M. Jean Finot, directeur de « la Revue par Jhr van Karnebeek. M. John Stead remercia pour les marques d'hommage et de sympathie adressées à la mémoire de son père. i Le buste, très ressemblant, est l'oeuvre du jeune sc-ulpteur Jeltema et, quand il fut découvert, un chœur de femmes entonna l'hymne « Nearer my God to Shee » que William Stead — qui n'a présent à la mémoire ce souvenir tragique ï — fit jouer par la musique du bord au moment où le « Titanic » s'abîmait dans les flots. La cérémonie de La Haye fournit à la presse l'occasion de nouveaux articles en l'honneur du grand journaliste que fut William Stead. Le libéral « Algemeen Handelsblad » dit notamment : « Droit est Puissance » était sa devise. » Et voilà pourquoi il a travaillé avec son habituel élan de vie et son énergie violente pour réaliser la conférence de la Paix et pour faire de La Haye le centre mondial de la Paix. » Nous lui devons une grande reconnaissance, et son souvenir restera en honneur dans notre pays. • * * * Tai souS- lès yeux le rapport dû conseil d'administration de la compagnie de navigation | eRotterdamsche Lloyd» pour 1913, rapport que les actionnaires ont approuvé jeudi, en assemblée générale. Mon intention n'est pas cependant d'établir un parallèle entre les armements belges et les armements hollandais, sujet qui semble occuper beaucoup en ce moment, cependant, les dirigeants de la «Ligue irtaritime belge». Non! Je veux simplement attirer votre attention sur l'hommage rendu, dans ce rapport, par les administrateurs et les directeurs du «Rotterdamsche Lloyd» à la mémoire de M. Daniel Theodore Ruys, le plus ancien directeur de la société, décédé le 28 septembre 1913. Ils rappellent que la création d'un service régulier entre Rotterdam et les Indes orientales néerlandaises, via de canal de Suez, tout d'abord sous pavillon anglais, ensuite sous pavillon hollandais et qui donna naissance, en 1883, au «Rotterdamsche Lloyd», est l'œuvre de cet homme énergique et entreprenant.Vous avez connu M. Daniel Ruys à Anvers et vous avez pu apprécier sa compétence de «businessman» et aussi ses qualités d'homme de cœur. Vous souscrirez sans doute à ce tribut d'hommage rendu à sa mémoire. * * * Il y a quelques jours, la nouvelle passa dans la presse que M. .Van Kol, membre socialiste de la Première Chambre dés Etats Généraux où il représente la province de Frise, allait être chargé d'une mission officielle en Japon par le gouvernement des Pays-Bas. La nouvelle fut démentie: notre gouvernement ignorait tout des intentions qui lui étaient prêtées. Le journaliste qui avait lancé l'information en maintint le bien-fondé. On sait maintenant de quoi il retourne et on peut constater qu'il y a du vrai et dans la nouvelle et dans le démenti. En effet, il est question de charger M. Van Kol d'une mission au Japon, mais pour compte du gouvernement des Indes orientales et non pas du gouvernement des Pays-Bas — car vous n'ignorez pas que notre gouverneur général à Batavia jouit d'un droit d'initiative assez étendu et que la «décentralisation coloniale» n'est pas un vain mot chez nous. Donc M. Van Kol irait au Japon. L'enquête dont il serait chargé aurait pour but principal d'examiner comment les Nippons, peuple essentiellement agricole qu'ils étaient il y a quelques lustres à peine, ont pu acquérir un développement industriel qui fait envie déjà aux autres nations orientales, qui porte même ombrage aux puissances exportatrices de l'occident.La question mérite, en effet, une étude soignée et attentive. M Hubert Van Kol, après avoir obtenu le diplôme de l'Ecole polytechnique de Delft, partit pour les Indes, en qualité d'ingénieur, en 1876. A Java, il s'occupa plus particulièrement de la canalisation du Sampejan, dans le pays de Bezoeki, et de l'irrigation de la région occidentale de Brebes, dans le pays de Tegal. M. Van Kol, qui était membre de 1' « Association internationale des travailleurs •, la fameux « Internationale » de Marx, de Bakou-nine et de César De Paepe, depuis 1871, occupait ses loisirs à écrire des tracts de propagande socialiste, qu'il signait du pseudonyme « Rienzi », tandis que sa femme publiait des brochures féministes sous le pseudonyme de « Nellie ». En 1895, Van Kol fut pensionné comme ingénieur de Ire classe. Il résida pendant quelques mois en Belgique, à Bruxelles, à Aywalle, car il comptait des amis parmi les leaders socialistes belges, notamment Louis Bertrand, le député de Bruxelles, et Edouard Anseele, le député de Gand. A la demande de ses compagnons hollandais il accepta un siège de député en 1897, à Enschede. Il fut réélu en 1901 et en 1905. A la Seconde Chambre, il s'occupa surtout de questions coloniales et de la défense des indigènes. Blackboulé en 1909, il se remit à voyager. Il visita encore les Indes et parcourut tous les pays mahométans du nord de l'Afrique. Il se trouvait en Extrême-Orient, qu'il voulait visiter pendant dix mois, la Chine, la Corée et le Japon, quand le conseil provincial de Frise, le 16 septembre 1913, l'envoya siéger à la Première Chambre des Etats Généraux, notre sénat. M. Van Kol est donc un « colonial » d'ancienne date; mais on lui reproche de ne pas s'être montré assez objectif dans les études qu'il a publiées déjà. Il y a quelques semaines seulement son ami Troelstra parlait de sa «négligence » en matière de citations et de documentation, de « Van Kolsche slordigheid ». Et le libéral «Algemeen Handelsblad» se demande s'il est l'homme à désigner pour faire au Japon l'enquête économique et impartiale que le gouvernement de Batavia se propose d'entreprendre.Je transcrits la question, je ne me charge d'y répondre. Cornells LES FAITS DU JOUR LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS On annonce que le général Huerta a refusé d'obtempérer à la demande des Etats-Unis et a proposé des conditions nouvelles. Les autori-j tés de Washington déclarent que ces conditions ne seront pas acceptées et que le programme des représailles sera exécuté. Le « New-York World » publie une dépêche du général Huerta disant: Les accusations portées contre le gouvernement de la République sont absolument dénuées de fondement, ainsi que le démontrera clairement la vaste enquête à laquelle on se livre en ce moment. Quant à l'arrivée de la flotte américaine dans les eaux mexicaines, elle 'ne modifiera nullement la politique honnête et sereine du gouvernement de la République. Le correspondant du «Times» à Washington publie un télégramme personnel qu'il a reçu de Mexico par une voie détournée et qui dit que les étrangers résidant dans cette ville sont très inquiets: Il est incontestable que beaucoup d'étrangers quittent le Mexique. Le ministère des affaires étrangères américain dépense beaucoup d'argent pour faciliter l'exode de ses nationaux. L'Allemagne a affrété deux grands navires à la Vera-Cruz pour les fugitifs, et les principaux membres de la colonie britannique prennent toutes les mesures de précaution possibles.It est probable que le véritable danger surgira au moment où le général Huerta tombera ou bien lorsqu'il quittera Mexico, si une de ces deux éventualités vient à se produire. Si les Américains ne sont pas très fermes, des bandes de brigands surgiront certainement et le pillage se fera dans de grandes proportions.C'est alors qu'on reconnaîtra l'utilité des zones armées organisées depuis longtemps par les différentes colonies étrangères. Ces zones consistent en pâtés de maisons mises en état de défense et dans lesquelles on a emmagasiné des armes à feu et des approvisionnements. Il semble que si le général Huerta se montre si fier à l'égard des Etats-Unis, c'est qu'il espère qu'une attaque américaine rétablirait du coup l'union de tous les Mexicains —■ à son profit. On mande de New-York au «Daily Mad» que. le 19 avril, d'après une dépêche d'El Paso, on déclarait à Juarez, dans les milieux officiels, que tant que les Etats-Unis se borneront au blocus des ports de Tampico et de Vera-Cruz il n'y aura pas de démonstration hostile des constitutionnalistes, mais que si un seul coup de canon est tiré contre l'un ou l'autre de ces ports, les Mexicains s'uniront. Toutefois cette déclaration n'est autorisée ni , par le général Garranza ni par le général Villa. Quoi qu'il en soit, dans le message que le président Wilson a lu hier au Congrès il demande à cette assemblée l'autorisation de se servir de la force armée pour maintenir l'honneur et la dignité de-la nation. Cependant le fait que la flotte américaine a été envoyée dans les eaux mexicaines ne constitue pas une déclaration de guerre formelle par la raison que les Etats-Unis ne peuvent faire une telle déclaration contre un gouvernement qui n'est pas reconnu. Le conseil de cabinet s'est occupé de compléter le programme de blocus pacifique des ports mexicains. D'après ce programme le président Wilson a l'intention de notifier aux puissances que les Etats-Unis, en raison de la situation actuelle au Mexique, ne peuvent plus continuer à assurer la sécurité des étrangers au Mexique. Attendons la nouvelle du bombardement de Tampico 1 Fox US"i? La santé de François-Joseph L'EMPEREUR SOUFFRE D'UN CATARRHE VIENNE, 19. — On annonce que l'affection catarrhale dont souffre l'empereur depuis 15 jours persiste encore sans atténuation. Les médecins ont constaté que le catarrhé des voies respiratoires est maintenant accompagné d'une élévation de température, ce qui, joint aux quintes de toux, trouble le sommeil du monarque. L'état des forces et l'appétit sont satisfaisants.L'empereur, en dépit de son malaise, expédie, comme à l'ordinaire, les affaires courantes et tient des audiences. C'est ainsi qu'il a reçu aujourd'hui le prince de Montenuevo, premier grand-maître de la Cour, le baroa d'Ahnenberg, aide de camp général, et la baronne, le comte Stuergh, président du conseil des ministres, et le directeur général Hawerda. LES BULLETINS VIENNE, 20. —La «Correspondance Wilhelrn» déclare: « Un bulletin d'hier soir dit qu'à l'enrouement et au catarrhe laryngiénal sans fièvre, a succédé un catarrhe épais des bronches et du poumon supérieur droit. L'empereur a passé une nuit relativement bonne. » Les journaux de midi déclarent qu'à partir d'aujourd'hui sera publié un bulletin quotidien et officiel sur la maladie de l'empereur. La politique allemande LE COMTE WEDEL QUITTE STRASBOURG STRASBOURG, 20. — Hier soir a eu lieu la manifestation annoncée à l'occasion du dé* part du statthalter. On sait qu'une retraite aux flambeaux avait été organisée par la société des «Chanteurs d'Alsace-Lorraine». Plus de deux cents sociétés de toute sorte y ont pris part. Toutes ces sociétés, précédées de musiques, ont défilé devant le statthalter et la comtesse de Wedel, qui avaient pris place sur la terrasse, devant le château. Lorsque le défilé a été terminé, M. Zenner, président du comité d'organisation de la manifestation, a prononcé une allocution dana laquelle il a exprimé ses regrets au sujet du départ du statthalter et l'a remercié, ainsi que la comtesse de Wedel, de tout ce qu'ils avaient fait pour le bien du pays pendant lés sept ans qu'ils ont passé en Alsace-Lorraine. Le comte de Wedel a pris ensuite !a parole. Il a remercié la population et l'a invitée à collaborer avec le nouveau gouvernement. « Je n'ài pas toujours réussi, a-t-il dit, ainsi que je l'aurais désiré, à accomplir ma tâche, car les difficultés que j'ai rencontrées sur mon chemin ont été" nombreuses, mais j'ai été, dans le combat, d'accord avec mon gouvernement et celui de mon souverain. » Le comte a rendu hommage au loyalisme de la population, mais n'a pas manqué de relever que certains éléments sont toujours là qui nuisent au développement normal de la situation.«Je fais des vœux, a-t-il ajouté, pour le bien et le développement de ce pays. Ne vous arrêtez pas au passé et regardez vers l'avenir. » Le comte a fait également allusion aux derniers incidents de Saverne et a engagé la population à vivre en bons termes avec l'élément militaire, car, a-t-il dit, l'Alsacien n'est pas hostile au militarisme, et il a toujours montré des qualités de bon soldat. GUILLAUME II SE RENDRA EN JUIN DANS LES EAUX NORWEGIENNES CHRISTIANIA, 19. — L'empereur d'Allemagne a invité des pilotes norwégiens à se teme prêts à se porter à la rencontre du yacht impérial « Hohenzollern » et de l'escadre allemand, qui doivent faire, vers les derniers jours de juin, une croisière dans les eaux norvégiennes. La politique en Suède LA SANTE DU ROI STOCKHOLM, 20. — Un bulletin de santé du roi Gustave, publié ce matin, déclare qus le roi a pu passer quelques heures de la journée d'hier dans un fauteuil et a bien dormi au cours de la nuit dernière. La situation en Orient LE ROI DE GRECE PROMU MARECHAL ATHENES, 19. — I.a remise du bâton de maréchal au roi Constantin a eu lieu aujourd'hui au palais royal, avec une solennité exceptionnelle.Du général de division jusqu'au simple soldat, toute l'armée était représentée largement, La remise a été faite dans la salle du trône, par M. Venizelos, qui a prononcé un discours vibrant de patriotisme. Le roi, entouré des princes et des dignitaires de la cour, a reçu le bâton de maréchal et a exprimé sa fierté et son émotion; puis il a remercié ceux qui ont été ses collaborateurs dans la victoire. Les délégations militaires ont défilé ensuite devant le roi en l'acclamant. La fête a pris fin au milieu d'un grand enthousiasme.LA BULGARIE CONTRACTERAIT UN EMPRUNT EN ALLEMAGNE BERLIN, 19. — Suivant une dépêche de Sofia à la « Gazette de Francfort », la Société d'escompte de Berlin a avisé le gouvernement bulgare que le gouvernement allemand est en principe d'accord pour permettre l'admission à la Bourse d'un emprunt bulgare de 250 millions de francs contre garantie d'un nantissementENVER PACHA A SOLLICITE LA GRACE D'AZIZ ALI CONSTANTINOPLE.19.— Enver pacha a tenu à écrire lui-même au grand-vizir pour lui demander la grâce d'Aziz Ali. Aziz Ali partira pour l'Egypte par le premier bateau. Dépêches diverses FORETS EN FEU BERLIN, 20. — On mande de Fischbaci» qu'un incendie dévaste actuellement la forSt

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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