Le matin

1628 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 11 April. Le matin. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k47291/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

3Sf.11 Avril 1914 HUIX^ACiËS - CIZVQ CENTIMES 21me Année — N° 101 INACTION jVIEILLE BOURSE, 39 1 aSVKH8 ^ione Réaction : 56ÎT lBo»ae,îieats : A .fr. 1«.00 .paan . . • • . G SO ■ J Siï111015 " "t ?î<» J1" j Trois mois . • • • J-*»*» ' . . J6.00 t IDnaii . • • 8.KO M^ri' : : • • so° Denisepoursu-t jusqu'à refu, formel. LE MATIN MUmilMIÛ J MAI ! U IM 39.VSEILLE BOURSE, 39 AWVERS Téléphone Administration : S <51 C. de CAUWER, Directeur Annonces s Annonces la petite ligne, fr. O ÎSO Annonces financières id >1 OO Réclames la ligne, » 1 KO Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportiye id. j 3 OO Faits divers fin id. j S OO La Ville id. > S.OO Emissions Prix à convenir. Zes annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgue à (x JOURINL^L QUOTIDIEN |n candidat ta disait de Caillaux qu'il est un homme 5 1er on le supposait rompu, anéanti ila profondeur et de la soudaineté de sa 1 H semblait que les six balles blindées S'sur Gaston Calmette l'eussent toutes 6 et abattu. Le 16 mars, à six heures, fflait ministre des finances et le plus m- nt parmi les membres du cabinet; a six Ls et dix minutes il n'était plus rien lî mars, après la lecture de la note labre par M. Barthou, il devenait un ac-L renvoyé devant une commission d'en-É>e armée de pouvoirs judiciaires. Le 3 M il était flétri par un vote unanime fela Chambre des députés pour avoir, en faïence de manœuvres niées ensuite L impudence, suspendu le cours de la Le en faveur d'un escroc. On pensait paê se relèverait point de ces coups ré-L et foudroyants. Ile dossier de l'enquête établit à sa charge es précisions exceptionnellement accablan-s. "il est avéré que Caillaux a assuré la mise du procès Rochette avant que l'avc-iMauric# Bernard, avisé par l'escroc en bke, songeât seulement à la deman-ir, Au cours de la confrontation de Cail-|i et de cet avocat devant la commission jçuête se place un incident pathétique, s'êgit de la visite de l'avocat au ministre i financés. Mtre Maurice Bernard n'en ni rien révéler. Caillaux l'adjure au ûis de déclarer que l'entretien ne porta irien que d'honorable pour lui et alors jt Maurice Bernard, toujours enfermé as le secret professionnel, refuse obstiné-k le témoignage de moralité demandé l'soi interlocuteur! to était donc fondé à supposer que Cail- ii ne serait pas candidat aux élections «raies. Il l'est pourtant. Dès l'origine Kit effroyable scandale, j'avais compris-i'ille serait et vous me permettrez de vous Bpliper pourquoi j'en étais sûr. Un in-nt m'en avait averti. Vous vous rappe-fcîstte tragique soirée du 16 mars. Préve-■jar téléphone, Caillaux quitte le Sénat Bpirt au commissariat du faubourg pfertre. Une foule entoure le poste et Mme tt s. çême à la traverser, il se nom-ï> il interpelle un sergent de ville en lui [ant: h Je suis le ministre des finances! Vous limez bien me saluer! rl homme qui dans un tel moment con-pe la notion du pouvoir au point d'e?ri-|t pour sa fonction des marques extérieu-If»!/!. ' îu!' c'ans l'instant même où L® la,Part'r Pour Saint-Lazare sous lÏÏSi d'assassinat appuyée d'un n ! 'se raPPelle qu'il est ministre L tt-f k aux autres —1 cet homme-là femnp à? me> c'est uii possédé. Il est |L. ,n ?ceau fatal. Il appartient à la le X. nen ne J'y arrachera. Il était St II w n V°U1 1& tribune et au pou-Krrait j10urr^ Pas y renoncer ou il en lontniartrp \ ? de Police du faubourg Lit mvnil t°-r du 16 ,mars» Caillaux P T sonra 'airement à sa réélection. IttHÎte nJ?C,?re devant la commission près sititpr- ? ses interrogatoires, Pour lui faire de la feue ét il» ?U<-ces combinaisons de la foies et nwin mance ne sont pas équi-Kes? «SW à tout le moins sus" ppbiigue nnvùô 'pas de rintérêt de la Kfe' Cailluiiv S en £ardât comme d'une ™ de Daripra^Pl'°Uve et' lorS(ïue Jaurès hVonïf!r'll.#P°nd: Este dans Ta ?iSOn' M' le Président. Si ! affaires, Publique, je renoncerai S était dp ni„« ter. en Plus résolu à se repré- ^ Premier mnf v Iner! - est _ , *°us pourriez bien me 'anssi Profond comme du Shakespea-U r2e" p ment humain du Bal-s?011 d'entjuWo ^ln^ee devaIlt la com-pMellement h 6vi une ar^biguïté ex- Mais les dsux f°r- el)le de lutta oî j même volonté im- sa candidstnl o0nquête- Avant de d'attendu i' Caillaux cédait à la ['es conclusion? i6 7°te de la Chambre à craints ^ commission d'en-!otl h s'aliS!, /0mpromettre des al-^ SUM, essuvl ?6S con.c°urs. Le vote 'Hioncée ««« „', a candidature a enfin at scrutin t1S sont ouverts sur le JepuSne à y aven-^t mon aVp deux raisons: la se-conçoit „aversi°n du jeu. Éaiceen sonpCte-ih°mme Politique ait ^ iment t116" ^t-on pas vu aut°ur de snri ! les obstacles dres- loia au radical^ 10n' 11 est venu de ' «exandre Calnf"1® socialiste. Son lste à l'AssemKr X' ,représentant bo->a't parmf ,®bIe,e de Versailles, s'y fdu régime rén,P)!rS acharnés adver-»ejent à la chu? ^ 11 contribue V les en,,v dAdolPhe Thiers et Ws Pour evSements de réaction ■ ,ration moS-6r en faveur d'une ' %a. Le 9? ?ue le Prestige de 0ir c°mme 1874 il monte au 11 >'a poui 6 d6S travaux pu-,j"®rne ie î ®,gues des bonapar- comme Numa Baragnon, le vicomte Arthur de Cumont, Fortou, le général baron de Chabaud-Latour. Le 10 mars 1875, le général de Cissey doit se retirer comme chef du cabinet mais il conserve le portefeuille de la guerre dans une combinaison ; nouvelle présidée par l'orléaniste Buffet, qui a déjà siégé dans les conseils de Napoléon III, et Alexandre Caillaux reste aux travaux publics jusqu'au 23 février 1876. A dater de là la réaction perd du terrain. Des élections partielles ont ébranlé son autorité dans TAssemblée. Alexandre Caillaux est évincé du gouvernement où le maréchal se résigne à appeler les plus modérés cle la gauche: Jules Dufaure, Agénor Bardoux, Léon Say; — mais nous retrouvons le père du protecteur de Bochette dans les scrutins sur les lois constitutionnélles et organiques. Il vote contre l'établissement du régime républicain. Il est à la disposition des pires conspirateurs lorsque la Bépublique va subir de nouveaux assauts. Après le coup d'Etat du 16 mai un ministère dit de combat est formé sous la présidence du duc de Broglie et Alexandre Caillaux y obtient le portefeuille des finances. C'est ce ministère-là qui dissout la Chambre, qui se propose, comme dit Fortou, ministre de l'intérieur, de «faire marcher la France», qui terrifie le pays républicain en y multipliait les persécutions. C'est ce ministère qui décrète l'état de siège et fomente les conspirations militaires. C'est ce ministère qu'un vote du parlement a marqué d'une flétrissure historique.Se faire élire eomme républicain modéré, puis comme radical, enfin comme radical socialiste par les mêmes électeurs qui avaient élu le père comme bonapartiste, c'était pour le fils une entreprise difficile. A beaucoup elle serait apparue comme impossible. Il y a réussi avec un succès persistant. Expliquez cela à votre manière, selon les motifs que vous en accepterez. Supposez que les électeurs de l'arrondissement de Mamers ont abdiqué les vues de leurs prédécesseurs comme notre Caillaux a dépouillé les influences de son éducation première contre l'esprit de démocratie; qu'il y a eu un changement radical —• voulez-vous dire un progrès? — chez les uns et chez l'autre. Imaginez à votre gré — par application de la théorie de M, Aristide Briand sur les mares stagnantes — que certaines circonscriptions électorales s'attachent presque indissolublement, nonobstant les programmes et les idées, à certaines familles qui ont su s'y créer une clientèle. Bappelez-vous qu'il existe souvent d'étroites associations d'intérêt entre les mandants et le mandataire. Pesez le pour et le contre. Ralliez vos précédents.Alors vous serez moins surpris que cette candidature, en apparence révoltante, se soit produite et vous serez presque préparés à la voir réussir. Camille Liaume Lettre de Bertin (Correspondance particulière du Matin J Vacances de Pâques. — Au Congo belge. — Conférence du oonsul allemand à Borna. — Pour dissiper des malentendus. Berlin, 9 avril. Pâques!... Vacances!... L'empereur Guillaume est parti pour Corfou. Le Reichstag et le Landtag ont suspendu leurs séances. La plupart des ministres allemands et prussiens ont fait leurs malles et sont allés se reposer au bord de la mer, dans les pays de soleil et de ciel bleu, au fond des bois ou dans la montagne; ils laissent le soin de diriger les départements à leurs sous-secrétaires d'Etat respectifs. Je dis «la plupart» parce que le ministre allemand de l'intérieur fait exception. Il est vrai que s'il est secrétaire d'Etat, d'une part,et chef de département, il est aussi vice-chancelier de l'Empire et voilà qui le retient à Berlin comme ff. de M. von Beth-mann-Hollweg.Il avait été annoncé que le chancelier irait passer les journées de Pâqtjes à Corfou et que c'est pendant ce séjour que seraient réglées la question du statthaltérat d'Alsace-Lorraine et la succession du comte Wedel. Une maladie de Mme von Bethmann-Hollweg l'a retenu ici, mais l'indisposition ne semble avoir rien de grave et le départ du chancelier n'est que partie remise. D'ailleurs cette invitation à Corfou n'est pas pour lui une promesse de repos. Sans doute il se promènera dans les palmeraies et dans les allées de cyprès, sans doute il assistera à des travaux de fouille à la recherche de marbres et de bronzes antiques, et le soir, sur la terrasse de l'Achilleïon, en face de la mer d'un bleu sombre, sous un ciel tout clouté d'étoiles scintillantes, il dégustera un délicieux verre de bière allemande toute îraîche, mais... Son auguste maître lui parlera du Reichs-land et du successeur qu'il compte donner au comte Wedel, il lui parlera du Reichstag et du peu d'empressement que le parlement impérial met à voter le'budget, il lui parlera du Landtag prussien et de sa majorité conservatrice qui n'entend pas admettre de réforme électorale alors que lui, le roi, a promis une revision de la loi que Bismarck lui-même, jadis, qualifiait cle scandaleuse... Il lui parlera sans doute aussi de nos mauvaises relations avec la Russie, qui prélude aux discussions sur le renouvellement ûe notre traité de commerce par des campagnes de presse et des vexations économiques; il lui parlera de ce que son ami, le prince de Wiea, rencontre de difficultés en Albanie, et de ce que son parent, le roi Constantin, a de déboires avec les Grecs qui sont de cœur et d'âme 3X§g Epixptes: al lui parlera des efforts que font la Russie et la France pour détour ner de la Triple-Alliance les sympathies dt Hohenzollern qui règne en Roumanie... Il lui parlera de tout cela et d'autres choses encore, de questions de politique intérieure et de politique extérieure, et croyez-vous que M. von Bethmann-Hollweg ira passer à Corfou ce qu'on peut appeler... des vacances? * * * Le consul allemand à Boma, Dr Asmis, vient de faire à Cologne, devant la section locale de l'Association coloniale allemande, une conférence qui, dit la Kolnische Zeitunçj, donne un aperçu excellent de l'état actuel du développement de la grarjde colonie belge. L'orateur s'est attaché à démontrer que le programme que le ministre Renkin a formule lors de la reprise du Congo par la Belgique a été catégoriquement réalisé. La liberté du commerce n'est plus un vain mot. La politique indigène est humaine et se serait développée davantage encore sous de nombreux rapports, au point de vue scolaire notamment, si la maladie du sommeil n'amenait pas la dépopulation de régions entières, maladie qui d'ailleurs est combattue avec tous les moyens possibles. Tandis que l'on avait des raisons, autrefois, de se plaindre du gouvernement tyrannique des indigènes, on est peut-être tombé aujourd'hui dans l'extrémité contraire, au point que les indigènes eux-mêmes en restent tout décontenancés. Le conférencier a traité longuement de la situation économique qu'il a appris à connaître exactement par des voyages à travers la colo-. nie. L'industrie minière, qui a son centre au Katanga, fournit déjà 6,000 tonnes de cuivre, les quatre cinquièmes de l'exportation de l'Afrique du Sud-Ouest. Les mines d'étain situées dans le Katanga du Nord et qui sont très riches présentent pour nous, dit Dr Asmis, cette valeur que, pour leur exportation,elles auront avantage à faire usage de la ligne centrale de l'Afrique orientale. Que l'on construise une ligne de chemin de fer partant de ces mines pour aboutir au lac Tanganika ou que le trafic soit dirigé sur la ligne de L-ukuga.dont on prévoit qu'elle sera terminée au mois de juin de la présente année, la ligne allemande de l'Afrique orientale, la Ost-Afrikanische Mit-tellandbahn, a toujours l'avantage du tracé le plus court et du nombre plus restreint de transbordements — car du Katanga à la côte orientale il y a sept transbordements. Le charbon trouvé à l'embouchure de la Lu-kuga, dans les environs, donc, de la ligne Congo-Tanganika, se présente en cinq couches dont l'épaisseur atteint jusque deux mètres.Le charbon peut «ire employé à.,toug les usages; on ne sait pas et il est peut-être douteux qu'il puisse être transformé en coke, au surplus, il est analogue au charbon rhodésien de Wan-kie.L exportation de l'or de la mine domaniale de Kilo, à l'extrême Nord-Est, se chiffre par plus de 4 millions de francs et l'Etat y trouve un bénéfice net de plus de deux millions de francs. Les diamants trouvés, à l'Extrême-Sud, dans les alluvions du Tshiapa, ne forment pas de grandes quantités, notamment en comparaison de l'exploitation diamantifère de l'Afrique allemande du Sud-Ouest. Près du lac Moëro on a découvert de la «terre bleue», mais il n'a pas encore été constaté qu'elle contenait des diamants.' Après avoir donné quelques indications au sujet du pétrole et de minéraux, Dr Asmis s'est occupé des ressources végétales et tout d'abord du caoutchouc qui constituait jusqu'à présent 58 pour cent du total des exportations et qui formait la source principale des revenus de l'Etat. Ij instauration dG la lrbGrté du commcrc© 6t la compétition qui s'ensuivit entre les acheteurs eurent l'avantage, pour les indigènes, de faire hausser les prix de ÏO centimes au kilogramme à 2.50 fr. le kilogramme et malgré cela les intéressés faisaient de bonnes affaires; la supposition que l'instauration de la liberté da commerce aurait comme conséquence une diminution dans la quantité du caoutchouc produite, ne s'est pas vérifiée. Mais alors vint, l'année dernière, la crise du caoutchouc qui fit sentir ses effets néfastes On éprouva le désavantage d'une politique économique qui est trop exclusivement fondée sur un seul produit. Il est vrai que le gouvernement a renoncé au droit d'exportation aussi longtemps que le prix du caoutchouc sur le marché n'atteint pas un certain taux,mais cette mesure n'a pas pu empêcher la déconfiture d un certain nombre de petites firmes. Dans ie Kasaï seul 70 factoreries ont dû suspendre leurs opérations. On peut se faire ainsi une idée du préjudice qu'ont subi aussi les indigènes à la suite de la crise. Les conséquences de celle-ci ne sont pas encore à mesurer exactement. Il a été reconnu maintenant qu'il est nécessaire de diversifier la production. Aux entreprises qui dirigent leur activité dans ce sens, du capital allemand pourrait être intéressé avec de bonnes prévisions pour l'avenir et en Belgique, ajoute Dr Asmis, des offres de ce genre seraient bien accueillies. Les plantations de cacao dans la région du Mayumbe prospèrent. S occupant ensuite des moyens de communication et de transport, le conférencier rappela tout d'abord l'avantage que possédait la colonie de disposer de 12,000 kilomètres de voies navigables. Quand, dans quelques mois, la ligne Congo-Tanganika aura atteint les bords du lac, la station belge sur le lac, Albertville, sera sans doute transférée au point ter-mfnus du railway, en face de la station allemande de Kigoma. La grande ligne du Sud que la Belgique projette de construire et qui ira du Bas-Congo au Katanga à travers le pays, exigera un capital de 800 millions de francs. Quand la ligne de Lukuga sera terminée, on pourra effectuer, théoriquement, le voyage de Dar-es-Salam à Boma en 22 jours. Le temps n'est donc pas loin où des touristes feront en j chemin de fer et en bateau à vapenr cette traversée de l'Afrique qui a rendu célèbre le nom de Stanley. * * * Depuis la proclamation de la liberté du j ■ commerce, conclut Dr Asmis, les intérêts alle-jmands au Congo belge ont pris Un réel déve-i loppement. Il y a une population de plus de 5,000 blancs; les Allemands n'y intervenaient que pour 88 personnes en 1912; ils sont 150 déjà aujourd'hui. Dans la statistique du commerce extérieur, l'Allemagne occupe la troisième place, suivant la Belgique et l'Angleterre. L'importante importation de la bière d'Allemagne est remarquable; elle prouve que les Belges aiment beaucoup les bières allemandes légères. A part cela, le capital allemand ne manque pas d'être intéressé, pour une proportion respectable, dans le commerce et la navigation au Congo. Plus il sera ainsi à l'avenir, plus aisément se dissipera la méfiance qui attribue à l'Allemagne des intentions politiques dans la colonie belge. La politique allemande au Congo belge et les intéressés allemands ne peuvent avoir qu'un seul et unique but, la liberté commerciale suivant les prescriptions de l'Acte de Berlin : «Sonst ist deutsches Kapital im Handel und in der Schiffahrt des Kongolandes nicht un-betràchtlich beteiligt, und je mehr dies der F ail sein wird, um so eher wird auch das Misstrauen verschwinden, das Deutschland politische Absichten in der belgischen Kolo-nie andichtet. Einig und allein Geschaftsfrei-heit, gemàss der Berliner Akte, das ist das Ziel das den deutschen Interessenten und der deutschen Politik in Belgisch-Congo vor-schweben kanh. » Je crois devoir attirer tout spécialement votre attention Sur les conclusions de la conférence de Dr Asmis, parce que les déclarations sympathiques du consul allemand à Boma sont de nature à dissiper des malentendus. ,. Gunther LES FAITS DO JOUR LE GOUVERNEMENT TURC La rébellion kurde de Bitlis n'est pas le seul ennui que donne au gouvernement ottoman l'esprit arriéré et xénophobe de certaines populations. Le boycottage anti-grec qui s'est développé d'abord à Smyrne, et qui s'est aggravé à mesure qu'il s'étendait le long des voies ferrées Smyrne-Aïdin et Smyrne-Cassaba, risquerait, lui aussi, de troubler la paix intérieure en Turquie et dly affaiblir par conséquent le pouvoir central. On parait s'en être fendu compte à la Sublime-Porte. Sans doute, il est difficile à un-gouvernement musulman de ne pas témoigner quelque indulgence à ses coreligionnaires lorsqu'ils croient défendre par un boycottage anti-chrétien l'intégrité de l'empire ottoman, et lorsqu'ils espèrent rivaliser sur le terrain commercial avec les négociants grecs. Mais, d'après son propre langage, le gouvernement de Constantinople n'en a pas moins compris qu'il ne faut laisser s'exalter ni le fanatisme, ni le chauvinisme, sous peine d'assister bientôt à une série de désordres graves. C'est pourquoi il a pria dernièrement, entre autres mesures de précaution, celle qui a consisté à suspendre le Tasfiri-Efkiar, considéré comme l'organe des « unionistes » les plus intransigeants. Chez toutes les nations sincèrement amies de la Turquie, comme le fait remarquer avec beaucoup de raison l'Echo de Paris, on se félicitera des sages dispositions que manifeste la Sublime-Porte, et l'on souhaitera de l'y voir persévérer, a vrai dire, certains conseillers bénévoles du gouvernement turc lui ont souvent reproché d'être tiraillé en sens divers, d'être trop plastique, d'être trop flottant. Peut-être le lui reprocheront-ils encore, aujourd'hui qu'il est placé entre les musulmans qui font du boycottage et les chrétiens qui s'en plaignent, entre les Kurdes qui repoussent les réformes d'Anatolie et les Arméniens qui y ont dfoit. Peut-être ces partisans de la manière forte regretteront-ils que les Jeunes-Turcs ne se mettent pas résolument à la tête d'une agitation anti-occidentale. Mais les gens de sang-froid estimeront que dans des circonstances pareilles — circonstances qu'aucune volonté humain® ne saurait changer — la plasticité devient un avantage, car elle amortit les chocs, et le flottement est une sauvegarde, car il préserve de couler à fond. Ce n'est pas en se raidissant dans une sorte de fièvre que la Turquie réparerait ses pertes et échapperait aux dangers de l'avenir. Ceux qui la dirigent ont plutôt besoin d'être des réalistes, guidés dans leur attachement ayx traditions nationales comme dans le goût qu'ils portent aux innovations d'Occident par le sens de l'opportunité. Fox. La politique française DANS LA MAGISTRATURE PARIE, 10. — Le garde des sceaux va soumettre à la signature du président de la République des décrets aux termes desquels M. Herbaux, conseiller à la Cour de cassation, est nommé procureur général près de la Cour d'appel cle Paris, et M. Fabre, procureur général près de la Cour d'appel de Paris, est nommé premier président près de la Cour d'appel d'Aix. D'autre part, le garde des sceaux a décidé de déférer M. Bidault de l'Isle au conseil supérieur de la magistrature. M. Celae, premier président de la Cour d'ap-! pel d'Aix, remplacera M. Herbaux comme conseiller à la Cour de cassation. La politique allemande UNE PRIME A LA PATERNITE POUR LES FONCTIONNAIRES BERLIN, 10. — Le gouvernement allemand projette d'allouer prochainement des gratifications annuelles aux fonctionnaires pères île famille. Ces primes à la paternité seraient fixées d'après l'échelle suivante: pour les hauts fonctionnaires: 200 marks par enfant; pour les fonctionnaires moyens: 150 marks, et pour les employés subalternes: 100 marks. Dans chacun de ces cas, la gratification ne pourra être allouée que pour un minimum de trois enfants. L'ALLEMAGNE AUGMENTE SON MATERIEL ROULANT BERLIN, 10. — Au budget allemand de 1914 figure en crédits ordinaires et extraordinaires la somme de 348,117,500 francs pour l'acquisition de matériel de chemin de fer se décomposant comme suit: 1,425 locomotives, 3,075 wagons de voyageurs et 30,936 wagons de marchandises.La politique en Russie MESURES ECONOMIQUES CONTRE L'ALLEMAGNE PETERSBOURG, 10. — La Douma a commencé la discussion du projet de loi concernant la taxation des céréales allemandes à leur entrée en Finlande. Le rapporteur a démontré que l'importation allemande a pour effet d'écarter peu à peu les céréales et les farines russes du marché finlandais. La commision est convaincue que la taxation ne provoquera pas une hausse considérable du prix de la farine, mais favorisera la production de la farine en Finlande. Le rapporteur a rappelé que la Russie doit avertir l'Allemagne deux ans à l'avance au cas où elle voudrait faire entrer la Finlande sous le régime douanier de l'empire russe. La commission considère toutefois qu'il ne s'agit nullement d'unifier les régimes douanier finlandais et russe. Elle s'est déclarée opposée à ce que le projet fût soumis au préalable à la Diète finlandaise, attendu que la question intéresse économiquement tout l'empire russe. La Douma a voté l'urgence pour l'examen du projet. La situation en Orient LA REPONSE DES PUISSANCES A LA GRECE ROME, 9. — Les ambassadeurs de France, d'Angleterre et de Russie ont remis séparément au ministre des affaires étrangères le projet de réponse de la Triple-Entente à la note grecque.UN INCIDENT SERBO-TURC CONSTANTINOPLE, 9. — Le chargé d'affaires serbe, M. Gecrgevitch, a renouvelé cet après-midi, auprès du ministre de la guerre, les démarches qu'il avait déjà faites à plusieurs reprises en vue d'obtenir la libération des prisonniers serbes encore détenus. On assure dans les cercles serbes que cette démarche a été l'occasion d'un incident entre le ministre et M. Georgevitch qui insistait bruyamment pour obtenir la libération immédiate.Dans la soirée M. Georgevitch a fait une démarche analogue auprès dij sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. Dépêches diverses L'IMPERATRICE HARUKO TOKIO, 9. — On annonce la mort de l'impératrice douairière du Japon, veuve de l'empereur Mutsuhito.Mais cette nouvelle n'est pas encore officielle. La seule note communiquée dit que l'impératrice, qui ne se trouvait pas dans la capitale et dont l'état grave était connu depuis quelques jours, avait décidé de rentrer à Tokio. Mais les Japonais n'en considèrent pas moins la nouvelle comme certaine et expliquent la réserve officielle par ce fait que l'étiquette de la cour ne permet aucune mention de décès d'un membre de la famille impériale. L'impératrice défunte Haruko n'était que la mère par adoption de l'empereur régnant Yos-hito, qui succéda, le 31 juillet 1912, à son père, Mutsuhito, le régénérateur du Japon.Elle avait soixante-quatre ans et avait épousé, en 1869, l'empereur Mutsuhito, qui était de deux ans plus jeune qu'elle, et auquel elle donna quatre filles. Son rôle fut complètement effacé. TOKIO, 10. — La cérémonie du couronnement a été ajournée à 1916. LES ETATS-UNIS ET LA COLOMBIE Voici le texte d'un télégramme qui a été reçu dans les consulats généraux de Colombie en Europe: «Bogota, mercredi, 8 avril. — Mardi a été signé le traité entre la Colombie et les Etats-Unis réglant les difficultés suscitées par la séparation du département de Panama en 1903. Ce traité a été signé, pour la Colombie, par le ministre des affaires étrangères. M. Francisco-José Urrutia, et les plénipotentiaires spéciaux MM. Marco-Fidel Suarez, Nicolas Es-guerra, Rafaël Uribe, José-Maria-Gonzalez Va-lencia, Antonio-José Uribe, et pour les Etats-Unis par M. Thaddeus-A. Thomson, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire en Colombie. Les Chambres colombiennes ont été convoquées en session extraordinaire pour le 1er mai pour examiner ce pacte et le ratifier. » D'après une autre dépêche, à la même date, l'indemnité qui sera payée à la Colombie est de 25 millions de dollars. La Colombie aura, en outre, certains privilèges commerciaux. La Colombie ne confère aux Etats-Unis ni station de charbon ni mine sur le littoral. Les Etats-Unis ne donnent pas l'exemption de droit de péage que réclamait la Colombie

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes