Le matin

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02 september 1914
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s.n. 1914, 02 September. Le matin. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gq6qz23k31/
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*%rGPedl 2 Septembre 1914 QUATRE PAGEë - C2IM€J CK^TÏME® 21m Année — N° 245 RÉDACTION /IEILLE BOURSE, 3^ * ajvvjeks jaéphone Rédaction : . jaon-rteaaa-eix^s : i Un an • • • • «fr- 1S.OO . ) Sis mois «.KO ^ /Trois mois .... 3.EÎO ( lin an ..•••* lîî.OO six mois 8.ÎSO / Trois mois .... 8 00 . France, Angleterre, Allemagne et Onion 2,nar trimestre, fr. O.OO. - Hollande es gé, rartrimestre,fr. Ï.OO. trnemi se P°"rsuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION (39,VIEILLE BOURSE, 39» ANÇVJËRS Téléphone Administration : S545.H. C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonce la petite ligne, fr. O.ÎΫ» 'Annonces financières jd » H <><> Réclames la ligne, i 5 KO Faits divers corps id. • 3.00 Chronique sportive id. » S OO Faits divers fin in j 2 ,00 La Ville id. > S O© Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleten-e et de TAménqite sont exchisiveineiit reçues à Bruxelles ,chez MM. J. Lebegue a Co. i rsplon de Termonde - Les promets d'Anvers et de Limbourg - Malines i (ERS, mardi, tO heures du soir. — Offi- même qu'Alost. tes Allemands se sont ensuite _ Hier, la situation des troupes alleman- repliés en grande partie vers Bruxelles. Ce jbs les environs de Assche pouvait faire soir, les communications ont été rétablies dans un mouvement vers Termonde. La la région de Ninove-Alost. jilé de conserver la libre disposition du Dans la province d'Anvers et dans une 'jie waes avait d'ailleurs provoqué un grande partie du Limbourg, la situation est rcement des mesures protectrices. Les restée ia même qu'hier. «'ennemies qui s'étaient portées hier de Les Allemands ont de nouveau bombardé des vers Assche n'ont pas poursuivi au- Malines ce matin, vers 11 heures. Ils ont tiré jVi leur marche vers le Nord. Ninove a 68 obus en 1 1/2 heure. Ils visaient spéciale-rtmentsnément occupé par l'ennemi, de ment la tour de "Saint-Rombaut. marche des Huns ®ce titre, le Times publie l'article sui- lillemands ont commis un acte abomi-qui doit détourner d'eux toute nation a. Ils ont détruit la pacifique et histo-Tille de Louvain, l'Oxford de la Belgi-\h ravissant hôtel de ville — un spécimen jouable de l'art gothique — l'église de m, la fameuse Université, tout est dé-fcqu'à la bibliothèque, contenant, outre rolumes, des manuscrits d'une valeur mable, a été livrée aux flammes par les-rts inhumains qui ont décidé de répan-ar le monde la «culture germanique», ai, le plus célèbre centre d'enseignement s les Pays-Bas, n'est plus qu'un amas de s. a 14 ans, l'empereur Guillaume déclara u à ses troupes : « Que tout ce qui tombe ros mains soit à votre merci. Faites-vous iputation digne des Huns sous Attila. » pu n'a été que trop bien suivie et la lion a été gagnée au double et au triple, la vengeance de ceux qui défendent la atkm contre ces apôtres de la brutalité ira qne plus absolue et plus mortelle. x im-môme avait eu de bons moments, jargné Milan. On a dit de lui que, s'il ait les villes sans remords, il n'en res-itjas ircins les lois de la guerre telles, $ étaient comprises à son époque. L'At-! arâerae ne respecte ni les lois de la Miles lois de Dieu. Ses actes diaboli-sœat "engeance au ciel et aux nations s d'horreur qui défendent la civilisait crime infâme de la destruction de ca est sans précédents, même aux temps «s obscurs de l'histoire. La malheureuse ition civile avait été désarmée depuis ras. La garnison allemande aux portes ville a tiré sur une autre troupe alle-• Pour cacher sa bévue, elle a rejeté la sur la population impuissante. Aucun J ne fut admis. Des habitants de Lou-irent fusillés, d'autres furent faits pri-'s; les femmes et les enfants furent s dans des trains et expédiés vers une tion inconnue et la cité fut rasée jus->ol. Une ville de 45,000 habitants, plus que Colchester ou Keighley, a été com-înt supprimée. L'atrocité de cet acte table sera punie à l'extrême quand vien-eure de la reddition des comptes. i'à présent nous avions gardé une atti-servée devant la liste interminable des îs germaniques qui nous ont été signais avons publié sans commentaires les »mmis par des troupes allemandes,qui révélés à l'Angleterre par les autorités Quand un Zeppelin a jeté des bombes s femmes endormies à Anvers, nous ®tmes bornés à exposer la portée des ^nationales qui condamnaient un ae-^Jsellement reprouvé en Europe et en W. Mais, à présent, le véritable but de 'agerie allemande s'est entièrement ré-seulement par la suppression de mais par l'aveu honteux de cet acte ® Par télégraphie sans fil de Berlin. 3 nuit de jeudi la note officielle sui-concernant la Belgique a été envoyée: i ®-oyen de prévenir les attaques de JWation civile a été d'intervenir avec Mérité extrême et de faire un exemple lr son horreur, devait être un avertisseur le pays entier.» f !!aveu cynique de la destruction de Tel est le caractère des Huns mo-1 us cherchent à répandre la terreur "eux par des procédés des temps bar-Pe Ton croyait abandonnés à jamais, •avr •Son PeuPle portent ensemble la na + des actes commis par leur gou-®t et leurs troupes et il ne doit être «cune distinction lorsque les comptes 'pes. Le kaiser pouvait tout arrêter -J1 mot. Au lieu de cela, il a couvert ses .. M bénédictions impies. Journelle-. aPPelle la bénédiction de Dieu sur !s ^îi ces tachent l'Europe occiden-i J ,aS.es ravagés, les non-combattants ■ ' fusillés, les femmes et les enfants nar leur ^ et obligés de marcher sous ce des fusils, toutes les infamies qui Jamais flétri la « valeur » germanique. Jint en dernier lieu à Chalons où il ■^.Propre perte et sa domination s'éva-Ssm ®tre sort "ïue *e Dieu de jus-: e«e au despote qui aspire impudem-oevenir le successeur d'Attila. Les lé-. '«mandes s'attaquent avec rage, mais er )us<iu'à présent, à l'armée anglaise, sur a envoyé contre nous ses me.il-ekU^es' Sar<3e. Ie Corps de Fer de riNv' tous les régiments choisis de «midable armée. Plus de 300,000 hom-ete mis en présence de nos deux corps L® fait de vaines efforts pour les soi hommes se tiennent fermes et » J™ Çetté avalanche. La ligne des alliés ^. brisée et la position est bonne. ,,?ants renforts français ont été en-^ notre gauche. La ligne de bataille •,e rapprocher, de plus en plus de la mer, les Allemands ne parviennent pas à passer. Une bataille se poursuit telle que le monde n'en a jamais vue. Son issue n'est pas encore assurée, mais nous avons toutes les raisons de croire que les vagues furieuses de l'attaque allemande se briseront contre le mur des forces alliées. Quelque soit le résultat, d'ailleurs, l'Angleterre est prête à mettre toutes ses forces en ligne, à envoyer des centaines de milliers d'hommes qui brûlent du désir de prendre leur part de cette lutte 1 Sur les routes LES ALLEMANDS INTROUVABLES Un mouvement allemand avait été annoncé pour aujourd'hui dans la direction de Ter-monde. Hier soir, dans le bois du Buggen-hout, leurs hommes avaient même incendié la Boschkapel, prouesse bien inutile et qui n'eut d'autre effet que de faire émigrer encore quelques centaines de paysans. Mais ces derniers ne vont pas loin. A peine se sentent-ils à l'abri du fort le plus proche, qu'ils mettent bas leurs hardes et s'assoient au bord du chemin. Et il y a quelque chose de touchant toujours à ce spectacle de fuite hâtive. Un sourire d'attendrissement et de pitié vous vient à l'aspect de telle carriole où ont pris place le père, ia mère, un enfant et... deux veaux. Mais oui, et je pense bien que le chien du logis courait, en aboyant, derrière. Du reste, les populations qui habitent au long de la grand'route paraissent plus calmes et plus sceptiques, de tout ce qu'elles ont vu passer. Elles viennent aux portes et leur marmaille se presse à chaque carrefour. Tous venaient voir le tableau de guerre qui, dans ces parages, leur était offert pour la première fois. Et il y avait un grand déploiement de forces à la vérité dans la direction où l'on escomptait trouver un ennemi qui depui§ quelques jours se fait invisible. Il ne nous appartient pas de mentionner en quelles localités nous avons trouvé nos braves soldats, ni jusqu'à quel village se sont avancées leurs pointes extrêmes. Mais on peut être assuré que parmi la lumière apaisée du soir tombant, c'est un prestigieux spectacle que celui de tant de batteries passant au pas régulier des chevaux, de tant de fourgons, de tant d'autos, de tant de voitures d'ambulance. Vous dirai-je toute ma pensée? L'on se serait cru en manœuvres. Bien ne manquait pour susciter cette illusion, ni la bonne humeur insouciante du soldat, ni l'agitation bruyante du populaire.Nous nous étions mis depuis deux heures à la poursuite des troupes, ne doutant pas que cette fois un sérieux engagement aurait lieu sur la ligne Tei;monde-Alost. Nous avions retrouvé, chemin faisant, toutes les redoutes, défenses, tranchées et autres travaux qui nous protègent contre les surprises de l'ennemi; partout nous avions reconnu nos hommes au poste, mais de troupes en marche, point, Il nous fallut pousser jusque L... pour avoir les premiers renseignements précis. C'est là que soudain, au détour d'une route intérieure, un nuage de -poussière nous vint au-devant, tout sonore du ronron des moteurs. Une file interminable d'autos s'en revenait, chargées de paquetages, de caisses vides, d'approvisionnements. Elle passa, cahotante et bruyante, avec ses chauffeurs en uniforme militaire, gris de poussière, le visage hâlé comme couperosé par un enduit de terre fine raviné de sueur. En marge du même grand chemin se tiennent au repos toute une collection de voitures d'ambulance et d'autos portant, tracée à la chaux, la croix pacifique de Genève. Elles attendaient l'issue d'une bataille qui par bonheur ne devait pas être livrée.L'agitation, le bruit, l'animation de tout cela sont d'un effet tout à fait imprévu. On dirait d'une de ces grandes toiles d'épopée où des troupes en marche s'en vont d'un ample mouvement vers les victoires de demain. Et nous poursuivons notre route, nous frayant passage à grand'peine parmi cette colonne qui s'écoule sans discontinuer, et progresse, et là-bas, au détour du chemin, sous le berceau des branches, disparaît. Nous passons bientôt aussi sous les batteries du fort de X... Autour, dans le rayon immédiat d'observation, tout le branchage des halliers a été rasé, séché, brûlé. Une forêt de piquets remplace le bois défunt, et le fil de fer barbelé a pris partout la place du mûrier épineux et du gratteron. Autour des coupoles, les artilleurs sont groupé|,suivant des yeux, au fond d'un ciel étrangement limpide, le vol rectiligne et précis d'un avio- blanc. C'est un Blériot et nous distinguons, à la jumelle, sous ses ailes, la double cocarde tricolore qui l'apparente à nos soldats. Il passe à une hauteur d'au moins quinze cents mètres, rapportant à la ville les dernières nouvelles du jour qui va finir. Au delà encore, nous croisons cette fois notre artillerie, qui passe en longs rubans parmi les éclaircies des bois bordant la route. ] Elle non plus n'a pas été contrainte d'envoyer un obus, une fusée à l'invisible ennemi. Allons, c'en est fait. On ne se battra pas aujourd'hui. Il faut ajourner à demain le jour de gloire 1 R. S. | Les hostilités Un fier démenti de M. I¥!ax, bourgmestre de Bruxelles Cette nuit, l'avis suivant, portant la date du 31 août et signé par M. Adolphe Max, bourgmestre de Bruxelles, a été' affiché sur les murs de Bruxelles : « Le gouverneur allemand de la ville de Liège, le lieutenant général von IColew, a fait i afficher l'avis suivant aux habitants de la ville de Liège : i Le bourgmestre de Bruxelles a fait savoir au commandant allemand que le gouvernement français a déclaré au gouvernement belge l'impuissance de l'assister en aucune manière, vu qu'il se voit forcé lui-même à la défensive. » J'oppose à cette affirmation le démenti le plus formel. Bruxelles, le 31 août 1914, Le bourgmestre (signé) Adelphe MAX. » k- UN AVION ALLEMAND SURVOLE GAND Un aéroplane allemand est venu survoler Gand, lundi dernier, vers 5 heures du soir. Il était à très grande hauteur. Après avoir semblé chercher son chemin, le Ta.ube s'est résolument dirigé vers le Sud. Chez les Français La situation des troupes franco-belgo-angiaises — L'avance en Lorraine — L'ennemi repoussé sur la !V?e«'se avec de très fortes pertes — Le moral des alliés est excellent. LONDRES, 1er septembre. — Voici un communiqué de Paris arrivé à Londres, 12 heures: Communiqué: Les Français reprirent l'offensive il y a deux jours dans les Vosges et dans la Lorraine; cette offensive continue lentement pour permettre de renforcer immédiatement chaque position occupée, mais elle est caractérisée journellement par de nouveaux succès locaux. Les troupes opérant dans la région de Spencourt et de Longuyon arrêtèrent l'armée du prince héritier dans le voisinage de Neuf-château.Ces derniers jours, les Allemands essayèrent de franchir la Meuse en nombre considérable, mais de vigoureuses contre-attaques Ïe3 repoussèrent avec de très fortes pertes. L'engagement général se poursuit dans cette région sans que l'on puisse en prévoir les résultats. Le communiqué reconnaît que les alliés ont abandonné la ligne de Dinant, Charleroi et Mons, parce que les Allemands forcèrent le passage de la Meuse près de Givet. En résumé, sur la droite, après des échecs partiels,nous prîmes l'offensive et l'ennemi s'est replié devant nous. Au centre les succès alternent avec des échecs, maïs la bataille générale se poursuit. Le moral des alliés reste excellent. Nouveau communiqué français — On coup d'œil généra! ANVERS, 1er septembre. — La légation de France nous communique: 1er septembre : Dans les Vosges et la Lorraine nos troupes avancent peu à peu grâce à îeurs succès locazsx dans 5a région de Toul-Verclun.Aucune opération importante dans la zone comprise entre la Meuse et Réthel. L'action d'ensemble qui est engagée n'a pas encore eu d'issue définitive dans (as régions St-Queniin, Vervïns et Han-Péronne. La bataille esi engagée depuis trois jours; notre aile gauche y est aux prises avec les meilleurs corps allemands. En résumé, à notre droite, l'ennemi recule deyant nous. Au centre, où nous avens eu des alternatives d'écîiecs et de succès, la bataille générale reste engagée. A gauche, les forces anglo-françaises ont dû céder !e terrain, mais nulle part elles n'ont été réellement entamées. — Havas-Reuter. Optimisme PABIS, 1er septembre. — Du Petit Journal: « Des réfugiés des régions de Guise et La ; Fère sont arrivés nombreux à la gare du , Nord. Ils font des récits émouvants et gardent un optimisme réconfortant. Ils affirment ! que samedi les Allemands n'étaient pas encore à Laon et qu'il n'y a aucun désarroi dans les troupes alliées. » Les aviateurs français De l'Echo de Paris: « De nombreuses automobiles transportant des aviateurs ont traversé Paris, allant sur lo théâtre de la guerre. Les pilotes sont résolus a faire, payer cher aux Allemands l'affront que leurs aviateurs ont fait subir à la capitale. » i 'Les états balkaniques sortiraient-ils de leur neutralité ? Oans le 'Messagero», de Nisch : le gouvernement t>uigai*e a annoncé au gouvernement serbe qu'il avait l'intention de sortir de sa neutralité au cas où la Roumanie prendrait position dans le conflit actuel. Si la Roumanie se range aux côtés de la Russie, la Bulgarie n'hésitera pas à adopter la même attitude, entraînant les autres états balkaniques contre l'Allemagne et l'Autriche. (Havas-Reuter). La mission belge à Londres LONDRES, 1er septembre. — Le Roi a reçu ils ont été accueillis très cordialement par au palais de Buckingham la mission belge Sa Majesté et rendront visite cet après-midi a allant en Amérique pour protester contre les Sir Edward Grey au Foreign Office. — Reuter. procédés allemands. L'Echo de Paris raconte que, dernièrement, une batterie allemande fut entièrement capturée par la cavalerie française, des aviateurs ayant fait pleuvoir des bombes sur les servants qui furent tués. [VIort du député Pierre Goujon Les journaux annoncent la mort de Pierre Goujon, député de l'Ain, lieutenant au 223me de ligne, tué dans un combat aux environs de Lunéville. L'AEROPLANE ALLEMAND SUR PARIS Ainsi que nous l'avons dit déjà, la chute des bombes lancées sur Paris par un aéroplane allemand n'a causé que des dégâts à peu près nuls. En même temps que les engins dont il attendait sans doute des effets merveilleux, l'aviateur allemand a lancé, dit le Temps, des sortes de manifestes où il disait que les troupes allemandes se trouvaient aux portes de Paris et qu'il n'y avait plus autre chose à faire que se rendre!... LA REVUE DE LONGCHAMP ET GUILLAUME II De la Presse de Paris, le 20 août : On a annoncé que Guillaume II avait caressé le projet de se trouver à Paris, pour le 11 de ce mois. L'anecdote suivante, dont nous garantissons l'absolue authenticité, le prouve une fois de plus. Le propriétaire d'un magasin de vêtements pour ouvriers, avenu© des Gobelins, — dont le nom est celui d'un grade de nos troupes à pied — avait à son service une bonne allemande, qui recevait une volumineuse correspondance de son pays. Il y a quelques jours, cette bonne, dont la joie débordait — parce que bien renseignée sans doute — fut questionnée par son patron sur la cause de sa gaieté. Bêtement, elle lui déclara qh'elle voulait assister à « la revue fixée pour le 15 août ». Son patron interloqué, lui répondit qu'il n'y avait pas de revue le 15 août. — Si, répondit l'Allemande, il y a une revue le 15 août. On me l'a écrit 1 — C'est extraordinaire, répliqua le patron, je ne l'ai pas vu annoncer. — Mais si, je vous l'assure, dit la bonne allemande, c'est même l'empereur qui doit la passer à Longchamp, où toutes les troupes de mon pays seront rassemblées !... Inutile d'ajouter que la bonne allemande fut priée, séance tenante, de faire sa malle et de déguerpir au plus vite. COMPTE A MALINES ET A HEYST-OP-DEN-BERGPARIS, 20 août. — Après le bombardement de Pont-à-Mousson, le gouvernement français a envoyé le mémorandum suivant aux puissances signataires des conventions de La Haye: Le H août, à S h. 30, le 12 août, de 10 heures à 12 heures, et le 14 août, de 4 heures à 6 heures, sans aucune sommation, ni avertissement préalable, la ville de Pont-à-Mousson ('Meurthe-et-Moselle, 13,000 habitants), ville ouverte et non défendue, a été bombard.ée par les forces allemandes dans les conditions suivantes:Le bombardement a été effectué au moyen de canons placés et dissimulés de l'autre côté de la frontière. Un aéronef, ayant pris position au-dessus des batteries, permettait de rectifier le tir. Celui-ci a porté plus particulièrement sur l'hôpital, monument historique, régulièrement signalé par le drapeau de la Croix-Bouge. Les obus tombes dans la ville ont tué 7 personnes, et en ont blessé S autres, toutes des femmes et des enfants. Les conventions de La Hune ont été ainsi violées sur les points suivants: 1° Le ' bombardement s'est effectué contre une ville ouverte/Ct ?wn défendue (art. 25 du règlement annexé à la convention 4 de La Haye); 2° Le bombardement a eu lieu sans avis préalable (art. 2G-id.). 3° Il a spécialement porté sur un hôpital, monument historique (art. 27-id.). Un cherche vainement lr but de ce bombardement: il n'a été précédé d'aucune sommation dr reddition et n'a étc suivi d'aucune reddition, ni d'aucune occupation par les forces ennemies qui ne se sont même pas présentées devant la localité. Il constitue donc un acte de cruauté inutile■ j En Autriche- Hongrie Les défections dans les troupes autrichiennes Suivant un télégramme de Pétersbourg au Times, l'appel de la Russie aux Polonais en vue de la lutte commune contre les Tentons a eu un extraordinaire succès auprès des soldats d'origine slave faisant partie des trouf»es allemandes. Selon des informations dignes de foi, des soldats polonais faisant partie du 6nie corps (Breslau), qui furent probablement celles qui étaient envoyées contre Nainur, se mutinèrent et tuèrent leurs officiers. En Autriche, les régiments slaves donnèrent lieu n de nombreuses d£fed;ons. Suivant im télégramme reçu au NOvoïé-ïrémia tout un régiment autrichien passa, avec armes, bagages et drapeau, du côté russe. Nouvelle victoire russe Les journaux de St-Pétersbourg disent que la lutte se poursuit à la frontière autrichienne, où les Russes remportèrent une victoire. Les Autrichiens perdirent un millier de tués et prisonniers. Les Autrichiens concentrent leurs troupes vers Lublm. La situation en Hongrie est critique. — Havas-Reuter. Chez les Allemands L'inquiétude à Berlin Dans le «Matin», on lit de Bâle : «Le «Ver» waerts» déclare que la situation en Allema» gne est périlleuse puisqu'elle fait rentrer des troupes en quantité dans l'espoir d'arrêter l'avance des Russes. » Les pertes On télégraphie de Copenhague au Daily Mail quelques détails sur les partes éprouvées par les Allemands dans les derniers combats et qui sont révélées au public par la publication de listes sans doute prudemment échelonnées.Le Gme régiment d'infanterie saxonne, qui tenait garnison à Strasbourg, a été en grande partie détruit et a perdu son colonel. Le régiment des fusiliers de Mecklembourg perdit quatre-vingt-dix officiers tués ou blessés, parmi lesquels se' trouve son chçf. Ces pertes sont antérieures — il faut le remarquer — à la grande lutte engagée contre les armées franco-anglaises et avant les1 défaites allemandes par les Russes. Elles forment un total de 4,481 tués et blesses. Un fait intéressant est signalé. C'est que le ministre de la guerre bavarois a autorisé spécialement les journaux socialistes à circuler parmi les troupes, afin d'aider « à la condaita loya'e» des socialistes actuellement sous les armes. Un télégramme de Berlin adressé à la même ville indique que les routes sont encombrées de fuyards venant de la Prusse orientale. A Berlin, il en est arrive, en deux jours, 2,500 environ ; à Charlottenbourg. on en a hébergé 800 ; dans un établissement communal, on en a installé 1,500, et dans la station du chemin de fer de Silésie, 200 environ. Le Conelive La messe du Saisit-Esprit ROME, 31 août. — A neuf heures du matin, les cardinaux présents se sort, rendus au Vatican. Le cardinal Ferrata célébra dans la Chapelle Sixtiue la inesse du Saint-Esprit. 53 cardinaux y assistaient. Pendant ia messe du Saint-Esprit, Monseigneur Galli prononça un sermon en latin, recommandant aux cardinaux de procéder promptement à l'élection pontiii aie et do choisir le plus digne. Après la messe,, les cardinaux ont conféré puis sont rentrés chez eux. Ils entreront en conclave à cina heures. — Havas.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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