Le matin

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s.n. 1914, 19 Juni. Le matin. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7nr1k/
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moH i 1 Q .I iii vi 101y »Â)G®ig|"— C5IIVQ OKÏVTIME» 21me Année — N° 170 / , ;> 1 ' ' rjy\ , \ fJEDACT IO N 39, VIËïLLE BOU F?SE, 39 'Av ASiVEttS Téléphone Rédaction : Sl'î' Aboii -r» ements : i Un an . . , . .(r. 19.0(t Anvers < Six mois .... <>.!><) /Trois mois . • . . 3.KO l Un an ..... . 16.00 Intérieur l Six mois S.îîO (Trois mois .... îï OO ÊTRAK6ER : France, Angleterre, Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. O.OO. — Hollande et Granil-Duchéupar trimestre, fr. Ï.OO. L'jbonnement-se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN FOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AKVER8 Téléphone Administration : £61 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id « Jl OO Réclames la ligne, > 1 KO Faits divers corps id. > 3 OO Chronique sportive id. i S O© Faits divers fin • id. > %.00 La Ville id. » S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J, Lkbkgu:: & Co. ■ Les habitations à bon marché Le voyage d'études du Bureau de Bienfaisance Nous avons vu, dans un précédent article, que le Bureau de Bienfaisance — sans liesse préoccupé du sort des malheureux qui tombent si souvent à la charge de la charité- publique à cause de l'insalubrité de leurs habitations — avait pris le parti de mettre mille logements nouveaux à la disposition de la classe laborieuse. Mais, une fois cette décision prise, plusieurs questions se posaient: chaque ménage de-vait-il avoir sa maison, ou bien valait-il »ieux construire des immeubles à étages contenant plusieurs logements? Les bâtiments devaient-ils être érigés dans des cités-jardins, sur des terrains bon marché ou était-il préférable d'aménager en ville des logements suffisamment aérés, spacieux et confortables? Pour étudier la question, une délégation du Bureau* de Bienfaisance se rendit en Allemagne, et s'arrêta d'abord à Leipzig, où les plans d'une vaste cité-jardin étaient exposés. Cette cité, il est vrai, n'a de jardin que le nom: elle est composée d'immeubles à quatre étages formant des rues régulières et enclavant une grande plaine de jeux. Une partie de ce projet est exécutée sur un terrain situé à une demi-heure de la ville. Nous ne nous arrêterons pas à la cité-jardin «Marienbrunn», de Leipzig, dont les maisons louées à 1,000 et 1,500 marks n'attirent que la petite bourgeoisie et nous suivrons les délégués anversois à Dresde, dans les maisons construites par la Dresd-ner Spar und Bauverein. En général, ces habitations, louées à 288 marks par an, se composent d'une cave, d'un corridor, d'une chambre et d'une cuisine; fréquemment ce corridor est employé comme chambre à coucher pour les fillettes; les garçons dorment la plupart du temps dans la mansarde dont dispose chaque locataire. Un lavoir et une installation de bains sont attachés à chaque groupe de maisons. Moyennant des suppléments de 4 et de 8 marks par an, chaque locataire dispose en outre d'un abri pour y garer des charrettes ou des objets encombrants et d'une partie du jardin pour y blanchir son linge. Enfin,les locataires sont obligés de se faire inscrire comme membres de la société et de verser, à raison de 50 pfennigs par semaine, un capital de 200 marks qui leur permet de participer aux bénéfices de la société. A Dusseldorf, par suite de la hausse des terrains, on a été obligé de renoncer à construire des cités-jardins. L'administration communale s'est donc bornée à élever te habitations hygiéniques et pratiques, avec, au centre, une plaine de jeu et du côté opposé une école, un jardin d'enfants et une crèche. Les loyers sont de: 27 marks par mois au rez-de-chaussée; 25 marks au premier étage; 24 marks 50 au second étage et de 24 marks au troisième. Chaque habitation se compose de deux grandes chambres avec W.-C., buanderie et mansarde. Pour chaque mansarde en plus il est payé un supplément de 4 marks Par mois. Telles sont les principales étapes de ce Voyage. Voici, à présent, les conclusions ?ue les délégués du Bureau de Bienfaisance en ont tirées: «Notre voyage d'études, disent-ils, nous a donné la conviction: a) que la construction ^ cités-jardins dans les grands centres comme Anvers, où les terrains coûtent très cher, est une chimère qu'il serait insensé de vouloir réaliser. » N'oublions pas que s'il a été possible en Allemagne de construire des cités-jardins, c est principalement parce qu'on y disposait de terrains variant entre M. 0.75 et M. 1.35, 'el qu'à Hellerau-lez-Dresde; h) que cela n'est possible qu'à la campagne, loin de la ville, et encore à la condition expresse qu'il y ait des moyens de 'ûmniunication faciles, multiples et économiques avec la grande ville; c) que, vu la cherté des terrains, les frais de construction, etc., il est quasi impossible de bâtir encore des petites habitations dans "fie grande ville, pour y loger un ou deux Ménages seulement; d) que, afin de mettre à la disposition de a classe ouvrière des habitations réellement salubres et à bon marché, avec chambre commune et chambre à coucher séparée Pour les- pâr'ents, les garçons et les filles, 'ee qui est généralement négligé en Alle-"fcgnê) de façon à loger les gens décemment et-d'éviter ainsi toute promiscuité des sexes, il est absolument nécessaire de construire des bâtiments à plusieurs étages. On ^tiendrait* ainsi un usage plus économique du terrain et une diminution proportionnelle des loyers et des charges de chaque Citation.» Pour ces raisons, le Bureau de Bienfaisance a donc pris le parti d'ajouter deux ®tages aux maisons qu'il possède au sud et reconstruire entièrement les 203 maisons groupées au nord, autour de la plaine Muyvenberg. ' ette importante question a été examinée MM. Caron et Claes, députés permanent: Strauss, échevin des travaux publics, E Brauwere, chef du bureau des finances,Va Mechelen, architecte en chef de la ville, < par MM. I. Van Doosselaere, présiden Dermond et Van Horenbeeck, administn i teurs du Bureau de Bienfaisance. M. Strauss a exprimé le désir de voir 1< ger les ouvriers hors de l'agglomération, la campagne, mais c'est là une utopie, év demment Car, à côté des ouvriers qui n voudront jamais quitter la ville — et qi donc pourrait les y forcer? — il y a encoi toute une population de gagne-petit, de co porteurs, de travailleurs en chambre et au: si, hélas! de paresseux, de bons-à-rien ( d'ivrognes qui encombreront toujours le logements pourris de la première seeAio si on ne leur offre pas à proximité un log< ment sain et bon marché qui marquen pour beaucoup d'entre eux, le retour à de temps meilleurs et la réhabilitation. Aussi, l'idée du Bureau de Bienfaisanc a-t-elle été adoptée et il a été décidé, en fi de compte, de mettre le projet de recon: truction des maisons du nord en con'cour: C'est M. Van Mechelen, architecte en chc de la ville, qui a été chargé d'élaborer 1 programme de ce concours et de le soume' tre à bref délai au Bureau de Bienfaisanc et à la Commission. Panuree Reportage parisien (Correspondance particulière du Matin J Quelques détails sur la catastrophe. — La première journée du ministère Viviani. Paris, 17 juin. J'ai rapporté dans mon dernier article le paroles enthousiastes qu'ont eues pour Pari trois des principaux parmi les édiles étrar gers qui viennent de rendre visite à la mun: cipalité parisienne. ■ Qu'eussent-ils pensé, les malheureux, s'il avaient assisté lundi soir à l'effondrement d la plus belle ville du monde 1 Car — rassures vous — si le Louvre, l'Arc-de-Triomphe e l'église Notre-Dame sont encore debout, su dix points de Paris on a vu lundi, à la suit d'un simple orage, le sol s'écrouler et les voi tures et les piétons disparaître dans les exes valions brusquemept Duvettes-sur les eh au s sees, stir les places, sur les trottoirs 1 Pou deux heures de pluie, torentielie il est vrai, le égouts et les conduites de gaz avaient éclaté les voûtes du Métropolitain s'étaient effor drées, les terres s'étaient éboulées, menaçan la vie de milliers de personnes qui bénévole ment se fiaient à la solidité du pavé, en tuanl en blessant quelques dizaines d'autres... Des travaux qui ont coûté aux contribua bles des centaines de millions n'ont donc pi résister à une pluie d'orage. Des bruits de sa botage ont couru. La malfaçon est, en effet presque certaine. J'ai entendu, sur les lieu: mêmes de la catastrophe, un officier de pai: | déclarer fort tranquillement : « C'est le com 1 mencement. Tout Paris est menacé d'acci dents semblables à chaque pluie un peu forte. C'est rassurant. Ne vient-on pas de m'affii mer d'ailleurs qu'à propos d'excavations qu s'étaient précédemment produites dans un de quartiers sinistrés, un architecte notoire avai dit : « Oh I tout le quartier y passera. C'es X... qui a fait les travaux. C'est de la came lote ! » La situation était donc parfaitement con nue. On n'a rien fait cependant pour y remé dier, et tous les Ponce-Pilate de la voierie qui savaient le danger couru, s'en lavèren consciencieusement les mains. Mais eussent ils pu le prévenir ? « Qui donc, écrivait-oi hier, y pouvait quelque chose ? Qui donc s i sentait responsable ? On aura beau chercher ! on ne trouvera personne. Si le scandale ac i tuel oblige à ouvrir une enquête, tous ceu: qu'on voudra mettre en cause se déclareron « couverts » : les entrepreneurs par les ingé nieurs ou réciproquement; les uns et les au très par les influences politiques qui prési dent aux adjudications... La chaîne des res ponsabilités qu'on se renvoie formera un cei cle où rien ne pourra être fixé. Chacun veill à son intérêt particulier, à ses appointement à gagner, à son avancement à obtenir, à si fortune à faire. Il n'y a personne qui soit in téressé à veiller à la solidité et à la sécurit de la grand'ville... » Il est à noter que lorsque, en 1910, se pro duisirent les épouvantables inondations qu l'on sait, chacun déjà s'était indigné de l'im péritie et de la négligence coupable qu avaient livré aux ravages effrayants de l'eai toute une partie de la capitale. On pouvai pourtant alors se défendre aisément en invo quant l'extrême rareté de crues aussi fortes Mais aujourd'hui! Un orage, quelques coup de tonnerre, et voici des rues éventrées, e voici des mourants et des morts ! * * * La vérité, c'est que le sol de Paris a été te! lement affouillé au cours de ccs dernière années — pour les travaux du Métropolitair du Nord-Sud, de l'électricité, de l'eau et d r,az — qu'il ne présente plus aucune sécurité et qu'il suffit d'une pluie un peu sérieus pour provoquer des tassements ou des glis sements de terrains, entraînant la formatio: de «poches» qui, sous la moindre pressio: extérieure, s'effondrent et forment ces trou profonds où s'engloutissent jusqu'à des voi tures. I Aussitôt la nouvelle connue, lundi soir, de accidents qui venaient de se produire, je m suis rendu place Saint-Philippe-du-Roule, ru du Havre et place Saint-Augustin. Déjà de terrassiers étaient là, aidés par les pompiers qui piochaient, bêchaient, déblayaient. Du rant toute la soirée et toute la nuit, ces bra ves gens continuèrent leur lugubre besogne à la lueur de torches fumeuses ou de projac ; teurs à acétylène aveuglants. Le spectacl ' était sinistre. I.'époijvantp .était dans tous le yeux, et la désolation. Un silence do mort, u: ;, i béaient. Place Saint-Augustin, des deux exca e . vations qui s'y étaient creusées, la principal* n i semblait, à la voir d'une certaine distance ,, ! pou importante en somme. D'un contour irré ' | gulier, elle paraissait n'avoir que cinq à si? c> mètres de long sur deux ou trois de large Mais quand on s'approchait, quel terrifian spectacle! On eût dit une grotte souterraine >- aux parois abrupts, profonde de plus de dij à mètres. Tout au fond, des pavés, de la terre [. des pierres énormes et des cailloux. De c( fond, un bruit continu montait, léger comm< . celui d'une source: c'était le bruit fait pai 11 l'eau s'échappant d'une conduite et qui allai e baigner le taxi-auto, aux trois quarts démoli 1- tombé au fond du trou, dans lequel étaien 5- demeurés deux hommes, et une femme... ■t Mardi, à l'aube — il était environ trois heu s res — j'ai vu retirer d'une des ouvertures de Q la place Saint-Pliilippe-du-Roule, le cadavn d'une vieille femme, ' dont l'aspect était ef froyable. Le visage tuméfié, écrasé par en L> droits, n'offrait plus rien d'humain; les main: s n'étaient que deux débris sanguinolents... Le malheureuse sortait de l'église quand le pre e mier effondrement s'était produit. Elle aval n «voulu voir» et s'était approchée. Prise à sor tour dans le second éboulement, elle avait tôi ' disparu. '• Pauvre vieille femme, de crainte des acci !f dents et pour conjurer la malchance, vou: e portiez sur vous un chapelet bénit, un peti ;- crucifix noir, treize médailles pieuses, une e croix en or et jusqu'à — à même votre cliaii — un fer à cheval dans lequel étaient encort incrustés deux clous!... Cela ne vous a pa; porté la veine! Cette catastrophe, qui a provoqué dans tout Paris un émoi considérable, a fait que la séance de la Chambre, au cours de laquelle fut lue la déclaration du ministère Viviani, a présenté beaucoup moins d'attrait qu'on ne l'eût pensé tout d'abord. On néglige volontiers le pays pour la ville, et la ville pour la maison. Il y eut donc moins de monde au Palais-Bour bon que vendredi dernier, et au dehors, les s conversations roulaient bien moins sur le sori s du nouveau cabinet que sur les scènes pénibles de la veille, de la nuit et de la matinée. Personne n'ignorait du reste que' le ministère qui venait d'être constitué ne courait pas s grand risque et que, comme on dit en langage e de courses, il arriverait dans un fauteuil. Aus-._ si l'ardeur combative faisait elle presque com-(. plètement défaut parmi les députés qui ga-r gnèrent leur place sans fièvre. La seule ques-e tion militaire suscita quelque tumulte dans les rangs socialistes. Selon son habitude, M. Vaillant proféra son interruption sacramentelle: «A bas les trois ans !,.» tandis que M. Bedouec r chantait sur l'ail* 'gué^fmjs savez: « C'était pat s la peine assurément de changer de gouvernement ! » Lorsque M. Viviani lança sa formule ; sur l'éventualité d'une réforme, après un essai t loyal des trois années sous les drapeaux, quel-_ qu'un s'écria: « Nous avons déjà entendu ça, la j semaine dernière ! » Mais ce fut surtout M. Augagneur qui recueillit les outrages. On le hua comme à plai-j sir. On le conspua sans discontinuer. Toute la ■mauvaise humeur socialiste se déchargea sur lui. On eût dit d'un mot d'ordre.' Cependant, les pires invectives ne parvinrent pas à troubler . la sérénité du ministre de l'instruction publi-_ que, qui béatement assis à son banc, semblait ~ déjà poser pour la statue que ne manqueront a pas de 'lui élever quelque jour les populations malgaches ou lyonnaises. [ M. Jaurès parla bien. Oui. Mais M. Viviani parla mieux et dès quatre heures de l'après-t midi, sa victoire ne faisait de doute pour per-t sonne. Elle fut éclatante, ainsi qu'on l'a vu. Plus de deux cents voix de majorité, par le temps qui court, c'est assez appréciable. Il est vrai que les nécessités de la situation finan-| cière, notamment, contraignaient en quelque sorte les partis à adopter une formule d'at-' tente, formule à laquelle ils surent, par miracle, indistinctement se ranger. C'est celle-ci: « Faisons d'abord l'emprunt. 3 Ensuite, nous verrons...» RllU Marfnn v LES FAITS DU JOUR LES ELECTIONS PROVINCIALES ET [ COMMUNALES ITALIENNES 3 Nous avons annoncé le résultat des élections 3 provinciales et communa'es qui viennent d'avoir lieu en Italie. A Milan, San Remo et î Novi-Ligure les socialistes ont remporté la victoire. En revanche, dans les trois grands cen-; très de Rome, Gênes et Turin, les partis con-' stitutionnels l'ont emporté. i La défaite du bloc à Rome, du bloc que i personnifiait naguère le syndic Ernest Nathan, ^ donne lieu à des commentaires intéressants. Les chiffres en présence sont exactement ceux-3 ci: la liste libérale-catholique obtient 30,602 t voix, et la liste du bloc démocratique, 26,065. La première l'emporte donc sur la seconde de 4,537 voix. Le Messaggero recherche dans un long arti-• cle les raisons de la défaite du bloc. Il pense la découvrir dans l'irritation générale résul-j i tant des récents soulèvements populaires. « Les , j clérico-nationalistes, écrit-il, ont imposé la s | lutte sur ce dilemme: avec le bloc et pour les 1j grèves a contre le bloc et les grèves généra-! ! les. Ils étaient sûrs de la réponse: Contre les s grèves générales; et se sont ainsi procuré un succès à bon marché. » Le Messaggero énumère ensuite les causes 3 qui avaient affaibli le bloc et détermine la con-3, duite à tenir dans le futur conseil communal 5 ! par la minorité: « Le bloc saura faire, espé-' rons-le, son devoir jusque sur les bancs de la minorité. » Le Giornale d'Italia de Rome, le Corricrc ' délia Sera de Milan attribuent aussi à la dé-3 ! faite du bloc romain une signification essentiellement politique. Le résultat de cette jour-î'r.ao ripnâsse les murs de la Ville éternelle. Le Corriere délia Sera déclare en terminan que la victoire du parti constitutionnel lu crée une grande responsabPité. Qu'il s'adonn en conscience à une œuvre de bonne et sain administration poursuivie dans le respect de lois existantes e'. de l'autorité de l'Etat. Fox. Attentat contre le tsar : UN TRAIN-POSTE SAUTE QUI SUIVAIT Ll TRAIN IMPERIAL BERLIN, 18. — On télégraphie de Péters ! bourg à la Gazette Berlinoise de Midi qu'un ' formidable explosion a fait sauter, près de 1 ' station de Tschudnoff, un train-poste qui su: | vait immédiatement le convoi impérial rame nant le tsar, sa famille et sa suite de Kisch: ' neff à Pétersbourg. La locomotive et plusieurs wagons ont ét ' renversés. De nombreux voyageurs ont ét ; grièvement blessés. L'enquête, dit la Gazette Berlinoise de Midi se poursuit dans le plus grand secret. Il n'y ! cependant aucun doute qu'il s'agisse d'u: ' attentat prémédité contre le convoi impérial e | qui n'a manqué son effet que par le retar ; de l'explosion préparée. A Berlin, on n'a pas d'autres nouvelles. La situation en Orient A DURAZZO. — LES MIRDITES BATTUS DURAZZO, 17. — 10 heures 30 du soir. -Retardée en transmission. — Au3me assaut su , les collines Rosburt prirent part 1,500 Mi: , dites, dont une partie était commandée pa Issu-Poletinaz. Une partie de ces Mirdites, ai moment de leur départ, défilèrent devant Ce letto, Caciorri et Pangi; ce dernier leur adres sa une brève allocution. Deux bataillons mar chaient sur la route de Chiàk en groupe, ver les collines. Ils disparurent ensuite dans 1: plaine, cachés par des buissons, pendant qu> deux canons étaient transportés, l'un à droite l'autre à gauche de la route. Le tir était diri gé au delà des collines de Rosburt. Lorsque les Mirdites arrivèrent à peu d< distance des insurgés, ceux-ci les attaquèren vivement avec l'aiele d'une mitrailleuse. Le; insurgés descendirent de toutes les collines se dirigeant sur Lablano, en accomplissan ainsi un mouvement enveloppant, qui obtin un succès complet. Bien que le pointage des deux canons ai été changé, les Mirdites, battus, s'enfuirent Quelques-uns d'entre eux, ne pouvant pas fran chir le pont sur la lagune, se jetèrent à l'eat et se noyèrent; d'autres, entourés par les re belles, furent massacrés. A midi 30, une panique se produisit en ville On disait que les insurgés y entraient. Oi voyait arriver des groupes de fuyards. Ceux ci ne purent pas transporter tous leurs bles ses. Les hommes montés tâchaient inutile ment de les arrêter. Ils s'abritaient dans le: retranchements près des maisons de la ville Un canon est tombé aux mains des insurgés un autre canon, qui était endommagé, a pi être ramené. Les insurgés ne sont pas entrés dans h ville; ils se sont arrêtés dans la plaine. Il: ont continué leurs attaques, d'abord fréquen tes, puis plus lentes et plus régulières, jus qu'au soir. Les deux canons qui étaient aux mains de: Hollandais ont été également endommagés l'un d'eux seulement a pu être réparé et, di temps en temps, lança des projectiles, jus qu'au soir, dans la direction de la plaine On voulait pousser de nouveau les Mirdite; à l'assaut, mais ils n'y consentirent pas. Il: déclarèrent qu'ils combattraient seulemen pour la défense de Durazzo. Ils se rendiren dans les tranchées. Le prince a visité les blessés qui avaien été recueillis par des détachements de secour composés de marins italiens et autrichiens Il est impossible de préciser le nombre de: Mirdites tombés au cours du combat. On croi cependant que les Mirdites ont eu 200 tué. et environ autant de blessés. A 9 heures du soir, à la suite d'une faussi alerte, il y eut une nouvelle canonnade e une vive fusillade. A 10 heures 30 du soir, la ville était tran quille. DURAZZO, 18. — Minuit. — Depuis que 1 combat a cessé, au coucher du soleil, la po pulation est relativement calme. Les hôpitaux sont remplis de blessés. LE COLONEL MURICCIO EST O'ACCORD AVES LES INSURGES VIENNE, 18. — La Zeit assure avoir ei hier sous les yeux une dépêche émanant di Durazzo et parvenue aux diplomates accré dités à Vienne et qui affirme que le signa de l'attaque donné aux insurgés est parti d( la maison du colonel Muriccio, qui, arrête sur l'ordre du colonel Thomsron, a été remi: en liberté, après intervention de M. Aliotti ministre d'Italie à Durazzo. LA REPONSE DE LA PORTE A LA GRECE CONSTANTINOPLE, 17. — Les ambassa deurs, réunis, ont examiné la note remise par là Porte proposant l'adjonction à Talaal bev de représentants à titre privé, afin d'établir la vérité sur les. événements survenus dans le vilayet d'Aïdin. Les ambassadeurs on1 accepté en principe la proposition. Il est question de désigner un délégué allemand et un délégué russe. CONSTANTINOPLE, 18. — La note de la Porte a été remise hier soir aux ambassadeurs des puissances. Elle a été signée par le grand-vizir, et déclare en substance que les faits dénoncés aux puissances par la Grèce ne répondent-pas à la vérité. POUR LA DEFENSE DE SMYRNE SMYRNE, 18. — Des mines ont été placées à l'entrée du golfe de Smyrne. LE ROi DE GRECE ASSISTERA AUX MANŒUVRES ALLEMANDES ! BERLIN, 17. — Le roi de Grèce assistera aux grandes manœuvres allemandes, qui aurônt t lieu cette année près de Wetzlar (Hesse-Nas-i sau). On sait que le roi Constantin est le beau-frère de l'empereur Guillaume. s L'archiduc héritier François-Ferdinand as-s sistera également à ces manœuvres. COMMENT LES GRECS TRAITENT TURCS ET BULGARES SOFIA, 17. — Selon des renseignements authentiques, les troupes grecques concentrées à Drama se livrent à eles excès de toutes sortes sur la population turque et bulgare dans les villages de la région. Plus de 5,000 musulmans se trouveraient dans la prison de = Drama. EN ROUMANIE ^ BUCAREST, 17. — A la suite de la démis- 3 sion de M. Majoresco, pour raisons de santé, 1 les membres du parti conservateur, réunis en congrès, ont élu, à l'unanimité, comme chef " du parti M. Alexandre Marghiloman, ancien ■" ministre. s Le roi Charles est rentré ce soir à Bucarest. ê La politique anglaise L'ANGLETERRE VEUT S'ASSURER î D'IMPORTANTS GISEMENTS DE PETROLE ^ LONDRES, 17. — La motion suivante a été j soumise aujourd'hui à la Chambre des Communes par M. Winston Churchill, ministre de la marine: « Il est expédient d'autoriser le prélèvement sur les fonds consolidés de sommes ne dépassant pas au total 55 nfillions de francs, pour l'acquisition du capital-actions et obligations de l'Anglo Persian Oil Company.» Dans le discours qu'il a prononcé à l'appui r de cette motion, M. Winston Churchill a expliqué que l'objet de sa proposition était d'as-r surer à la marine la fourniture du corabus-1 tible liquide qui lui est nécessaire. — Pour cela, a dit le ministre, il faut que " l'amirauté ait la prédominance sur des gise-" ments de pétrole quelque part, et ceux de s Perse sont les seuls qui remplissent les condi-1 tions voulues. Les terrains pétrolifères du 3 nord suffiraient seuls à tous les besoins de > l'amirauté pendant longtemps, et en outre " nous contrôlerons pendant cinquante ans la production d'une région pétrohfère presque 3 aussi étendue que la France et l'Allemagne t réunies. 3 M. Winston Churchill a ajouté qu'il n'en- • tendait pas rendre la marine anglaise entiè-t rement dépendante de cette fourniture anglo-t persane de pétrole. On continuera, a-t-il dit, à employer le charbon comme principal com-t bustible de la flotte pendant de longues an- • nées et à acheter du pétrole dans d'autres ■ pays et à des compagnies syndiquées ou non. 1 Mais grâce à l'opération proposée aujour- - d'hui la fourniture élu combustible pétrole de la flotte britannique sera assurée pour long- • temps et dans toutes les éventualités. i La motion a été adoptée par 254 voix contre - 18. La situation au Mexique VILLA ET CARRANZA ' WASHINGTON, 17. —- M. Edwards, consul américain à Juarez, a informé son gouvernement que les généraux Villa et Carranza ont \ réglé leur différend et que le général Villa ' ira prendre la direction des opérations militaires à Zacatacas où les insurgés furent récemment battus. ; LE CONGRES MEXICAIN | Le Congrès s'est ajourné. On s'attend à ce ; que le président Huerta le convoque en session extraordinaire jeudi ou vendredi. 1 Dépêches diverses LE FEU AUX DOCKS DE KINGSTON GLASGOW, 18. —• Un immense incendie a t éclaté dans les docks de Kingston ce matin. ; Les flammes se sont étendues avec une telle rapidité que 2 navires qui se trouvaient à 5 quai, ont dû être entraînés au milieu de la ri-t vière et sont détruits tous les deux jusqu'à la 5 ligne de flottaison. L'incendie continue et a fait déjà d'énormes , dégâts. t INCENDIE TRAGIQUE A KIEL KIEL, 18. — A3 heures du matin un incendie a éclaté dans les caves d'une maison de rapport. Il s'est rapidement propagé jusqu'au 3 toit. Les pompiers ont retiré 3 cadavres des décombres. Ils ont pu sauver 14 personnes au moyen d'échelles. Trois pompiers ont été à moitié asphyxiés. On a enfin réussi à éteindre l'incendie. , L'« IMPERATOR » ECHOUE '■ LONDRES, 18. — On apprend de Bembridge ■ que le paquebot allemand Irnpcrator s'est 1 échoué au milieu du brouillard. La Villes Nouveaux abonnés Les personnes qui prendront un abonnement au MATIN pour 1914, recevronî le journal GRA i UITEMENT, à partir du jour de leur ins-, cription, jusqu'au 30 juin inclus. Les abonnements pour l'intérieur du pays et l'étranger se prennent dans les bureaux de poste ou aux facteurs. Les personnes habitant hors d'Anvers en nous adressant directement leur demande s'exposent à des retards. vvu La taxe sur la plus-value L'administration communale a appris, de façon officieuse, que le gouvernement n'approuvera pas, telle qu'elle a été proposée, la taxe sur la plus-value des immeubles. Il déclarerait admettre le principe de la taxe,mais demanderait certaines modifications au règlement. Il se réserverait en outre le droit de reprendre la taxe pour son compte sans accorder de compensation à la Ville. j Le collège a examiné ces déclarations et

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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