Le messager de Bruxelles

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27 januari 1915
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s.n. 1915, 27 Januari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/222r49gq9z/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER A-bonxieznenis : Pendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser toute torrespondanee à la direction du MESSAGER OE CRUXEIXë£ |j Aucune quittance ne sera valable il elle ne sorte la signature du directeur du Journal Bédaction et Administration : 1, <,>uai cin 4Gliaiitlei% 1, Bruxelles. - Téléphu il 1010 LA GUERRE Aussi bien les communiqués français que îles allemands, les russes et les turcs, insistent pur le mauvais temps, ce qui explique qu'au point culminant de l'intérêt sur la ligne de feu, Benry-au-Bac, la situation se résume depuis quinze jours en une tranchée, la même, tour à tour prise •et reprise. Près d'Apremont, au sud de St-Mlihiel, les Français ont réoccupé leurs anciennes tranchées. Sur le front oriental, les avis manquent aussi complètement d'intérêt. De ce côté, la ligne de feu peut Se (préciser ai n'sji ; elle (commence à lia gare de Konopki, sur la Ligne du chemin de fer de Varsovie à Mlawa. entre Mlawa et Chziechanow; de të la ligne se dirige vers l'ouest jusqu'à Radzanow sur la Skrwa, remonte te cours de cette rivière jusqu'à Biezun, à vingt-deux kilomètres au nord-es de Sierpe, franchit lia Skrwa, fcies--cend dans le sud-ouest et atte in Dobrzyin sur la rive droite de la Vis-tule entre Plotzk et Wlocawek. Ai cours des journées de dimanche & de lundi les troupes russes ont eu de< engagements isolés avec t'ennem sur tes points ci-dessus mentionnés Au Caucase, les avis russes e turcs sont en si évidente oontradic ftion qu'ils empêchent toute conclu si on valable. On attend avec curiosité le résulta -de ki nouvelle attaque des Zeppelin: (révélé par ce télégramme que mou: avons donné hier : « On annonce d< Cromar qu'un nombre inconnu de di rigeables ont passé au-dessus de 1; ville se dirigeant vers l'intérieur. > Si l'attaque des Zeppelins doit forcé orient se borner 4à quelques dégât* matériels de peu d'importance, c'es ^néanmoins un facteur moral de grain de importance. On la pu reconstituer exactement L route suivie par le Zeppelin venu : Yàrmouth. En quittant cette ville i se dirigea vers l'a Wash, jeta plu sieurs bombes à Sheringhialm, évo lua au-dessus de Hunstantbn san lancer aucun projectile. Deux villa ges voisins de Hunstanton reçuren chacun (un projectile qui nie ciaïusia que quelques dégâts .insignifiants ! La légation française à La Haye, j donne quelques 'renseignements cora-j plémentaires aux derniers communiqués. C'est laiinsi qu'autour d'Arras s'est lliviré un violent combat d'artillerie suivi d'attaques d'infanterie et die conit/re-attaq u es. * * * ~~ Le Corriere délia Sera donne cet aperçu de lia situation à Durazzo : « Vue de la mer, 'la capitale de l'Albanie apparaît comme déserte. Ravagée à la fois par la tempête et par l'insurrection, la ville n'a pllus l'aspect joyeux et un peu carnavalesque qu'elle revêtait au temps du prince de Wied, ni l'aspect plus rude et plus barbare de lia, place forte d'Es-sad. Sur le konak, qui fiut te palais royal du prince de Wied et qui est : aujourd'hui le siège du gouvernement d'Essad, flotte tout ruisselant d'eau le drapeau du Croissant, car, bien qu'Essaîi ait contre Lui les Jeunes-Turcs, le Croissant n'en reste pas moi rus l'emblème de son gouvernement. Chose étrange, dans cette nouvelle lutte intestine de l'Albanie, seuils se combattent les éléments musulmans. Les chrétiens catholiques du Nord et les chrétiens catholiques t du Sud ne participent pas à lia lutte... ... La ville est plutôt mélancolique-De nombreuses boutiques sont fermées.t — Nous n'avons plus rien à vendre, me disent quelques commerçants et nous n'avons presque plus rien à manger. Les .routes de l'intérieur sont fermées et il ne nous vient pas grand'chose par mer. i Le correspondant de l'Evening News, à Copenhague, télégraphie qu'on annonce de Berlin que le chan-t celier, M. de Betbmann-Hollweg, a eu des entretiens particuliers sur Ja | situation avec les chefs de tous tes i partis politiques, lesquels sont una-i niimement d'accord avec le parti mi-1 litailre.' Ils veulent continuer la guerre jusqu'au dernier homme. Le parti militaire considère qu'il s est impossible d'obtenir actuellement des conditions de paix permettant à t l'Allemagne de conserver l'organisa-j tion militaire présente et con'séquèm-mènt il veut la lutte jusqu'au bout. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Berlin, 26 janvier. L'ennemi a bombar dé hier Middelkerke et Westende, le bourgmestre de Middelkerke a été tué. Des deux côtés du canal de La Bassée nos troupes ont attaqué les positions an glaises l'attaque au nord du canal, au dessus de Givetichy, n'a pas eu pour nous le mère résulat qu'au sud où. nous avons eu plein succès, nous avons pris 1,100 mè très de tranchées. Les Anglais ont essayé, mais en vain de reprendre leurs positions ; ils ont ét< repoussées moyennant de fortes pertes les nôtres ont été minimes. Les combats sur les hauteurs de Craon ne. au sud-est de Laon, ont été très favo rables pour nos troupes. Au sud des Vosges, les attaques fran çaises ont été repoussées. Au nord-est de Gumbinnen, les atta ques russes contre notre cavalerie n'ont pas abouti. En Prusse orientale, on signale de violents combats d'artillerie. Au nord-est de Wloscawecz, il y a eu quelques petits combats qui nous ont été favorables. A l'ouest de la Vistule et à l'est de la Pilica, rien de spécial n'est à signaler. Communiqué Officiel Français Paris, 24 janvier. — Dans les environs de Nieuport et de Lombartzyde, l'ennemi a fortement bombardé les positions que nous lui avions prises, mais sans succès.Vers Ypres, un duel d'artiilerie des plus violents a eu lieu. Dans la région alsacienne de Hart- mansweilerkopf, notre aile droite a progressé.A Steïnbach, l'attaque a été si violente ? que î'ennemi avait réussi à reprendre quelques-unes de nos tranchées avancées, i mais notre contre-attaque l'a repoussé à nouveau. Paris, 24 janvier, soir. — En Argonne, ) !e combat a continué jusqu'au soir. Toutes les attaques ennemies à Fontaine-Madame et Saint-Hubert ont été repoussées.i Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 24 janvier. — Dans la région de la Tsjoroch, dans !e Caucase, nos troupes livrent de violents combats contre !es Turcs, qui défendent leurs positions.Il n'y a eu que quelques combats. Communiqué Officiel Anglais Londres, 24 janvier. — L'amirauté fait savoir : Le 23, à la première heure, une escadre anglaise en patrouille, sous les ordres du vice-amiral Beatty, composée de cuirassés, de croiseurs cuirassés et de i torpilleurs, décrouvrit quatrq croiseurs ennemis et une flotille de torpilleurs allant vers l'ouest et se dirigeant vraisemblablement vers la côte anglaise. A 10 h. 1/2 commença un combat rangé ! entre les navires anglais « Lion », « Ti-ger », « Princess Royal », « New-Zealand », h Indomitable », d'un côté, et les croiseurs allemands « Derrflinger », « Seyd-litz », « Moftke », « Bliicher ». Après une heure, le « Bliicher », qui | était sorti de la ligne, sombra. is Comte Berchtold Nous avons dit ici en temps cp«-portu'n les événements qui motivèrent la démission diu comte Berchtold- Celui-ci fut remplacé par M. Burian, lequel assume une tâche très difficile et particulièrement délicate. Il ne l'assure pas seul toutefci i si nous en croyons ce que nous rapportions naguère d'après Ha S Neue Freie Presse » ou, pour être plus exact, il est conseillé par le comte Tisza. On se souvient que ce dernier qui, païaît-ùfl, était tout indiqué pour succéder au comte Berchtold, dont nous donnons, ci-dessus les tiraits, préféra décliner cet honneur, désireux qu'il était de pouvoir continuer l'œuvre entreprise en Hongrie. On assurait alors que l'arrivée au pouvoir du baron Burian nie modifierait en rien les grandes lignes de la politique a ust ro-h o n g roi se. Quoi qu'il en soit, la « Gazette die l'Allemagne du Nord» (de Berlin), disait ceci, voici trois jours : « Nos cordiales sympathies et lia grande estime de ;nos milieux politiques accompagnent le comte Berchtold dans sa retraite. Son nom restera attaché dans l'histoire à la preuve qu'ont donnée de leur union tes deux empires de l'Europe oentilaile, au milieu d'une conflagration mondiale. » En la personne diu baron Burian, son successeur, nous saluons un homme d'Etat d'une énergie certaine, un partisan convaincu de la politique d'alliance de l'Autricihe-Hon-grie. Puisse-t-il réussir à diriger d'une main puissante liai politique extérieure de la monarchie danubienne à travers les 'récifs de cette grande guerre et la faiire aboutir à une paix honorable et avantageuse ! » Il nous sera probablement donné de connaître bientôt tes premiers résultats de la politique de M. Burian. E. FONCLOS . DGKNIIËKE HËURE —o— Washington, 24 janvier. — La Chambre des députés vient d'approuver le crédit pour l'année s'élevant à 102 millions de dollars. Samedi matin, le roi d'Angleterre a tenu une audience au cours de laquelle M. Millerand, ministre de la guerre en France, lui a été présenté. Londres, 22 janvier. — L'héritier présomptif d'Autriche est airrivé à Berlin le matin ; après, avoir déjeuné avec l'ambassadeur d'Autriche, il a rendu visite à l'impératrice ; puis, voyageant par train spécial, il est arrivé ce soir au quartier général. Le baron Burian l'y rejoindra sous peu. Une dépêche de Boulogne-sur-Mer au « Daily Express » annonce qu'un avion allemand a lancé deux bombes sur Etaples. Melbourne, 24 janvier. — Un croîsau.r a coulé un navii'e allemand qui approvisionnait des navires de môme nationalité. Les officiers et l'équipage ont été fait prisonniers. Dernières Dépêches . Athènes, 21 janvier. — Un violent : tremblement de terre a eu lieu hier ma- j tin, 11 h. 1/2, à Zante et à Cophalonie. i On craint que les -dommages ne soient considérables, mais les détails précis font encore défaut. Toulon, 22 janvier. — Hier est arrivé à Toulon un membre du corps consulaire des Etats-Unis, accompagné d'un officier spécialement attaché à sa personne. Il se rendit à Saint-Maadrier, où il interrogea les blessés allemands prisonniers de guerre, en traitement dans cet hôpital. Le diplomate américain constata que les règles prescrites par la conférence de La Haye étaient observées. M. Millerand a soumis au président de la République Française un projet tendant à accorder au ministre de la guerre une entière liberté en ce q'ji concerne les troupes sénégalaises au Maroc. Il s'agit d'envoyer le plus possible de Sénégalais sur le front en France. Le gouvernement japonais projette la création d'un département officiel d'assurances contre les risques de guerre sur les mêmes bases que celui qui a été institué en Angleterre au début des hostilités. Varsovie, 21 janvier. — Le prince Ien-glytchew, le nouveau gouverneur général, vient, à l'occasion de son entrée en fonctions, d'adresser aux fonctionnaires réunis uin discours dans lequel il a dit : » Actuellement, la tâche principale des autorités civiles est de contribuer à la réussite de la grande guerre nationale. C'est pourquoi les représentants de toutes les nationalités et de toutes les religions qui aideront le pouvoir russe à atteindre ce but seront les bienvenus. » En meure temps, le gouvernement se préoccupe de secourir la population éprouvée et il alloue dans ce but un crédit de 'Cent millions de roubles. » Le gouverneur général invite les autorités civiles de la Pologne russe à observer fidèlement les lois en vigueur et à s'inspirer, dans leur application, du sens de la proclamation du grand-duc généralissime.Londres, 22 janvier. — Aujourd'hui, à l'occasion du quatorzième anniversaire de la mort de la reine Victoria, le roi, la reine et les autres membres de la famille royale ont, comme de coutume, fait déposer des cotua'onnes sur le mausolée de Frogmore. Rome, 22 janvier. — Au consistoire tenu aujourd'hui pour pourvoir de titulaires les diocèses vacants, en présence de tous les cardinaux résidant à Rome, le pape a prononcé une allocution déplorant la guerre. Il a dit que le siège apostolique, quoique très préoccupé de la situation actuelle,, doit rester parfaitement impartial, car autrement il nuirait à la cause de la paix et créerait de l'aversion et de la haine contre la religion. Cependant, quoique ne tenant pour aucun des deux partis, le pontife tourne sa pensée avec angoisse vers son cher peuple belge. En terminant, Benoît XV a rappelé toute l'importance qu'il attache aux prièi'es annoncées pour le 7 février dans toute l'Europe et dit qu'il sera présent à Saint- Pierre ce jour-là. ^ Une chaudière du croiseur américain « San-Drego » a fait explosion au large de La Paz (Mexique). Quatre matelots ont été tués et neuf blessés. Rome, 24 janvier. — Les délégués des jésuites des diverses provinces viennent d'arriver a Rome, afin d assister au chapitre général au -cours duquel doit avoir lieu l'élection du nouveau général des jésuites. On annonce du Danemark que 23 cadavres de marins ont échoué a la côte ouest du Jutland. Les autorités les ont fait enterrer. Le steamer « Colchester », de la Ha.r-wich Line, qui se rendait du Hoeck van Holland à Harwich, rencontra un saus-rnarin allemand a 30 kilomètres de la côte hollandaise. Le capitaine Laurence refusa de stopper et continua sa route en zig-zags, afin d'eviter une torpille. Le département du commerce et l ami-rauté ont vivement félicité le capitaine de sa conduite. EN MARGE —o— Me nous frappons pas On a suffisamment tourné en dérision les graves pontifes de cabaret auxquels les événements actuels ont enfin donné une occupation sérieuse et un nom, les « stratèges en chambre », pour rendre aux vrais stratèges tous les hommages qu'ils méritent. Les vrais stratèges, en effet, ne s& payent pas de mots; ils veulent bien dans leurs équations réserver une place à ces facteurs impondérables dont on a tant parlé parce qu'ils simplifient singulièrement le raisonnement selon les aspirations secrètes des raisonneurs; ils condescendent, les stratèges, à tenir compte des éléments moraux qui doivent tôt ou tard faire pjptcher la balance> du Destin ; mais ils sont avant tout gens de chiffres. Ils dénombrent les bataillons, scrutent les registres de la population, fouillent les arsenaux, consultent les statistiques, déterminent les ressources visibles et évaluent l'importance probable de celles qui ne le sont pas et quand ils ont ainsi condensé les données du grand problème sur un carré de papier grand comme la main, ils vous disent : — Dans un an, dans deux ans, dans trois ans les chances respectives des belligérants seront comme X est à Y ou Z, La stratégie est une bien .belle chose, mais c'est aussi une science terriblement, positive; je dirais presque, positivement décevante. C'est la réflexion que je me faisais ce matin pendant que nous commentions à la rédaction du journal, des calculs hypothétiques situant les for-; ces respectives de nos amis et de nos ; ennemis... vers la fin de l'année qui i vient de commencer. — Vers la fin décembre 1Q15! s'écriait un de mes bons amis en levant les bras vers le ciel, ou plutôt vers les caissons peints par Boucher qui ornent notre plafond; vers la fin de décembre! Ah mais, ah mais, cela ne ; finira donc jamais! ! Et la discussion de reprendre, cette l fois en accordant une valeur, nette-| ment définie aux fameux facteurs j impondérables déjà cités, • Il n'en faut pas plus pour jeter une | éclaircie de soleil dans la plus sombre | désolation. 5 II n'est certes pas bon d'encourager aveuglément les impressions optimistes de ceux qui trop facilement prennent leurs désirs pour des réalités; nous avons eu plus d'une fois déjà l'occasion de vérifier l'exactitude de cette doctrine, mais à l'ami qui, ainsi que je vo-ws le disais tout à ] l'heure se récriait sur la durée possi-| ble si non probable de la guerre, j'au-j r°is bien volontiers répondu : | — Il ne faut jamais se frapper; on se bat depuis six mois, c'est entendu; tout le monde voudrait en finir; je le crois de reste■ N'oublions pas, cependant, que l'Histoire nous donne quelques exemples de guerres qui durènt plus longtemps que cela. La guerre de Sécession mit l'Amérique en feu de 1860 à 1865. Le règne de Louis XV connut la Guerre de Sept Ans;' elle devait paraître bien mesquine aux stratèges de l'époque qui avaient lu les hauts faits de Je-hanne, de Dunois et de Xaintrailles au cours de cette autre guerre, appelée Guerre de Cent ans, je ne sais trop pourquoi puisqu'elle dura de [337 à 1453. Ces seize ans de supplément, de <( rabiot », comme dit Pitou, dc> « ra-wette », comme nous disons à Liège, ces seize ans passés sous silence, ne nous démontrent-ils pas que nos ancêtres ne se frappaient pas non plus; merveilleuse facilité au nouveau genre de vie' que leur valait la guerre. Ils ne se « frappaient » pas nos an-cêre; ne nous frappons pas non plus; cela pourrait troubler nos digestions. V. G. Mercredi 27 Janvier JÎHo (Edition î\ L. U. — h° 77) JLe Numéro lO Omes .V!me Ah m — N° 27

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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