Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 13 Maart. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5t3fx74h1f/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pétulant la dur te de la guerre) i mois . fr. 1.50 3 » » 4.00 t an » 12.00 A.VIS. — Adresser toute correspondance à la direction du « MESSA.QEH DE BFtVIELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE OU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : i 4m* page, la ligne fr. 0.30 Commerciale 13m< » » » 0.50 12™* » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.50; Financière : i forfait Rédaction et A.«imIiiisti*atioïi : Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone A 14510 L'Invincible Armada Parce qu'elle met aux prises non seulement les plus gigantesques armées que tes peuples aient jamais réunies à n'importe quelle époque de l'histoire humaine, mais encore les plus formidables flottes — et surtout les plus coûteuses — qui furent construites par Je génie des hommes toujours avides de s'entre-tuer, lia guerre actuelle nous remémore les grandes expéditions d'autrefois. Bien qu'elles ne puissent être comparées au formidable appareil guerrier qui évolue, en ce moment, sur notre continent et sur les mers qui l'enveloppent, quelques-unes de ces expéditions eurent un retentissement que tes siècles écoulés n'ont pu faire oublier ; c'est notamment le cas pour ce projet d'envahissement de l'Angleterre, conçu par le roi d'Espagne Philippe II et pour lequel il créa cette flotte géante qu'il baptisa lui-même i'Invincible Armada, et dont' le nom s'est perpétué dans 'l'histoire de la .marine de guerre. Cela se passait en 1588. Depuis trente ans déjà, Philippe 11 nourrissait le resésntiment des refus qu'il avait essuyés lorsqu'il avait demandé la main de la reine Elisabeth d'Angleterre.Les deux pays étaient en guerre et deux amiraux anglais, Dracke et Ca-vendisch, avaient infligé de sanglantes défaites aux navires espagnols. D'autre part, lé gouvernement anglais avait édicté des lois de proscription contre îles catholiques anglais qui, volontiers secondaient les mouvements insurrectionnels de l'Ecosse, se liguaient avec les réformés de Hollande et donnaient asile aux huguenots chassés de France par les guerres de religion. Philippe II, le protecteur, l'épée de la foi catholique, ne pouvait phrs hésiter à frapper un grand coup en allant attaquer jusque sur son trône, ia reine Elisabeth qui était, elle en quelque sorte, le bouclier de la religion protestante. Pour commander cette entreprise, îles nécessités de la politique se rencontraient donc avec les désirs d'un ressentiment tout personnel. Les préparatifs de l'expédition se firent dans le plus grand secret; ils furent immenses ; dans tous tes ports d'Espagne, du Portugal!, de Naples, de Sicile et des Flandres, les agents de Philippe II réunirent tous des navires qu'ils purent trouver et les armèrent en vue de l'action décisive qui se préparait. Nous avons dit que ces préparatifs se firent dans le plus grand secret ; mais des secrets de telle nature ne tardent pas à transpirer. L'Angleterre avait, elle aussi, ses agents et bientôt le gouvernement d'Efeabeth ne douta plus de l'imminence d'aine attaque qui chaque jour se dévoilait plus formidable.C'était, pour l'Angleterre, une question de vie ou de mort, aussi, le premier moment d'effroi passé, un courant patriotique s'établit d'un bout du royaume à l'autre. Un marchand de la Cité, sachant que la Banque de Gênes pouvait seule fournir au monarque espagnol les fonds nécessaires à l'armement et à l'approvisionnement de sa flotte, se fit délivrer par toutes tes grandes places de commerce, assez de remises sur cet établissement financier poiur pouvoir disposer dé toute sa réserve métallique.Le fait de garder ainsi en main une somme aussi considérable et complètement improductive, constituait pour ce négociant une perte qui fut évaluée, à l'époque, à la somme de 40,000 livres sterling. L'effet de cette opération financière, le résultat de ce sacrifice patriotique, fut de retarder d'un an l'appareillage de cette fameuse Armada, déjà nommée l'Invincible avant même d'avoir affronté la mer. Ce fut un an de répit pendant lequel l'Angleterre put organiser sa défense.Sa puissance maritime, comme bien on 1e pense, n 'était pas alors ce qu'elle est aujourd'hui. La flotte royale se composait en tout de trente-six vaisseaux. Toutefois, certains nobles et les plus riches marchands armaient en guerre des bâtiments avec lesquels ils faisaient la course à leurs frais ; le métier était même des plus productifs. Sous la menace de l'Espagne, la ville de Londres, à elle seule, fournit cinquante bâtiments et 10,000 marins. D'autres villes suivirent cet exemple et on parvint ainsi à rassembler une flotte de 192 voiles montée par 17,400 [ matelots. Le commandement en fut donné à lord Howard d'Effingham qui eut 1 sous ses ordres les amiraux Drake, " H'aiwlpns et Frobisher, incontestable-" ment les meilleurs marins et les plus " hardis manœuvriers de l'époque. ' Le commandant en chef de la flotte ' montait le Triomph de 1,200 ton-" neaux, jaugeage qui alors était consi-" d'érable. ' L'Angleterre, nous l'avons dit, était 5 en relation étroite avec la Hollande ; elle lui réclama du secours et les Pas-" Bas adjoignirent, à la flbtte anglaise, " soixante vaisseaux tout équipés. Sur terre, les préparatifs de défense " se poursuivaient avec la même acti-" vite ; on fortifia l'es deux rives de la 1 Tamise et les comtés maritimes, d^-s 5 Cornoun.il,tes à Lincoln, furent bientôt occupés par une nombreuse armée. En Espagne, avant son départ, V Armada avait déjà subi une défaite; son girand amiral, îe marquis de Santa Cruz, était mort à Lisbonne pendant 1 les préparatifs de l'expédition. Com-1 nie on le sait, il devait être rempiàcé dans ces hautes fonctions par le duc d^ Méd in a-S id on ia. Les floti'Mes de Naples et de Sicile rejoignirent, sans difficulté, la flotte espagnole, mais il n'en fut pas de , même de l'escadre formée sur nos côtes par le duc de Parme. Cette escadre rencontra, en effet, à hauteur de Dunkerque, tes navires 'de l'amiral Hawkins et fut tenue en échec. Au moment de l'appareillage, l'Armada avait été divisée en plusieurs escadres, mises respectivement sous les ordres de Médina-Sidonia, de Diego Florès de Valdes, de Pédro de Valdes, de Martinez, de Ricalde, de Michel d'Oguendo et de Martin Bertendbna. Les troupes de débarquement, comportant 20,000 hommes, occupaient 130 transports; l'équipage, proprement dit, comptait 8.500 matelots.Et puisque nous faisons le dénombrement des effectifs, n'oublions pas de mentionner la présence dans l'expédition du grand inquisiteur qui, accompagné de 150 dominicains, allait établir ,en Angleterre, le tribunal de l'Inquisition. Le 29 mai 1588, la flotte prenait la mer; dès le lendemain, un grain vio-iiian't la dispersait et lui causait des avaries qu'il importait de réparer sans retard. Ainsi fut fait, puis on continua la route après avoir doublé le cap Finistère. Le 18 juin, une nouvelle tempête occasionna de nouveaux dégâts et un mois fut perdu en réparations indispensables, de telle sorte que ce fut 'seulement le 19 juillet que l'Armada entra dans le canal Saint-Georges, ses vaisseaux disposés en 1 forme de croissant et occupant pas moins de sept milles d'une extrémité à l'autre de sa 'ligne. Les Anglais étaient certainement ( meilleurs marins que tes Espagnols, mais ces derniers beaucoup plus nombreux avaient de plus J'avantage de ia puissance pour leurs navires. Lord ,Etfingham ne voulut pas compromet- J ire sa flotte, il évita tout engagement ( à fond et se borna à harceler lès navires ennemis mal ralliés. Plusieurs bâtiments tombèrent ainsi aux mains j des Anglais malgré les efforts du gros de l'escadre qui, fort empêchée par ' l'ordre de marche adopté, ne parvenait que très difficilement à repousser I les attaques d'un ennemi que ses qua- 1 ilités manœuvrières rendait pour ainsi 1 dère insaisissable. Déjà éprouvée par ces continuelles escarmouches, l'Invincible Armada 1 ' 1 atteignit, enfin, Calais et y jeta l'ain- -cre pour attendre l'armée du prince de ' Parme réunie dans les ports flamands. 1 L'amiral anglais attendrait, avec im- C patience, 1e moment où cette flotte immense serait groupée, forcément sans ordre, dans une passe étroite. Il lança 1 contre elfe un certain nombre de brûlots. ' Devant lia menace d'un incendie gé- c néral, l'Armada se dispersa dans toutes les directions. Une grosse bom- r barde fut prise à l'abordage, on coula T un gaillion et le navire napolitain, San Mateo, transformé en écumoire par \ une bordée bien ajustée d'un bâtiment tr hoiflandais fut forcé de se rendre. 1 D'autres navires espagnols .n'eurent c que la ressource de se réfugier à Fies- t singue où leurs équipages furent faits F prisonniers. L'Invincible était vaincue et les élé- j; ments qui, dès son appareillage, lui z avaient livré combat, se chargèrent <j d'achever l'œuvre de destruction si 2 bien commencée par la flotte anglaise; c si bien que le 20 août tes débris échap- v pés au désastre de Calais furent as- r saillis par la tempête au delà des Or-cades. jetés sur des côtes d'Ecosse et d'Irlande, ils s'y perdirent corps et biens. Le grand amiral, duc de Médi-. ' na-Sidoria, eut toutes les peines du ■monde à regagner Santander sur la Capitane réale et tes rares bâtiments qui lui faisaient escorte inspiraient •bien plus la pitié que ia terreur ouJ l'admiration. L'Histoire ne nous dit pas ce qu'il advint du grand inquisiteur et de son état-miajor. La Providence, dont les voies nous sont impénétrables et qui voulut épargner pour cette fois les hérétiques ennemis de l'Espagne jugea, sans doute, que l'Inquisition était déjà suffisamment représentée dans ce pays. Les h omîmes choisissent leurs dieux; Dieu, liui, ne choisit pas ; ses lois sont immuables et nulle Armada n'est invincible qui se heurte aux forces de la nature, seules manifestations, pour nous, de la divinité. . -y afe y. BULLETIN DU JOUR LA GRÈCE N'INTERVIENT PAS La démission de M. Venizelos a provoqué une vive surprise. Samedi 1 encore, on considérait comme inévitable la participation de la Grèce au • conflit, aux côtés des puissances de la ; Triplé Entente. On connaissait les di- > vergences de vues qui existaient entre : le roi et M. Venizelos, mais on sup- > posait que 1e monarque ne voudrait . pas se priver des services d'un hom-1 me comme M. Venizelos, dont 1a po-■ lit'ique, extrêmement habile, lors de • la crise balkanique, eut pour la Grèce des résultats Inespérés. Or incline à-croire que. l'attitude , la Bulgarie a été la cause immédiate dé la conduite du roi qui serait moins l'adversaire de la guerre elle-même contre la Turquie que du moment où M. Venizelos .voulait la faire. La répercussion des événements d'Atihènes sur la politique italienne est évidente. Le journal Patris publie un long ' exposé, où il fait connaître la genèse du conflit qui a provoqué la crise ministérielle. 1 Dès le début du bombardement des Dardanelles par les escadres alliées, M. Veniizelos présenta au roi un mémoire où il insistait sur la nécessité d'une action immédiate de la Grèce, et posait l'a question de confiance. En même tenups, le colonel Metaxas, chef d'état-imajor général, remettait au président du Conseil une note où il exposait les dangers qu'il y aurait à distraire, pour la formation d'un corps expéditionnaire, une fraction, quelconque de l'armée, la totalité de celle-ci étant Indispensable, d'après lui, à la protection de la frontière bulgare. Le colonel Metaxas terminait en déclarant qu'il se démettrait de ses fonctions, dans te cas où une décision contraire à ses vues serait prise. C'est dans ces conditions que le président du Conseil demanda au roi Constantin M convocation du conseil de l'a Couronne. Devant l!e conseil, M. Venizelos expliqua longuement la situation, insistant particulièrement sur tes considérations diplomatiques, qui primaient, selon ilui, tes questions militaires. Devant le second conseil de la Couronne, qui eut lieu vendredi dernier, M. Venizelos développa de nouveau les raisons qui, selon lui, rendaient nécessaire, pour la Grèce, 'l'abandon de sa neutralité. Aucune objection sérieuse ne lui fut opposée. Dans l'après-midi du dimanche, te roi Constantin fit appeler M. Venizelos et lui déclara qu'il considérait qu'il était contraire aux intérêts du pays de sortir de ia neutralité. Le rai ayant persisté dans son opinion, M. Venizelos lui remit la démission du cabinet. En réponse à une demande du souverain, M. Veniizelos déclara qu'il serait impossible à son parti d'appuyer un gouvernement, fût-il même présidé par M. Zaïmis, qui soutiendrait une politique extérieure contraire aux points de vue qu'il avait exposés. Du moment que la couronne n'approuvait pas l'a politique de M. Venizelos, elle n'avait te choix qu'entre dieux hommes : M. Théotokis et M. Zaïmis. Le premier est 1e seul des chefs de partis qui ait combattu ouvertement dans les conseils de la couronne du 3 et du 5 mars le program- me d'action du gouvernement. Le se-cond est le .seul qui n'ait pas participé rt à ces délibérations. Appeler M. Théotokis, ce n'était u pas seulement écarter l'intervention a en faveur des alliés que M. Venizelos s considérait indispensable à la réalii-,,t sation des aspirations nationales, c'é-u.: tait aller au-devant d'une action absolument inverse. M. Théotokis a des j sympathies allemandes notoires. Son retour aux affaires eût été le renversement non seulement des combinaisons d'avenir, mais de l'œu-s vre de régénération intérieure qui est peut-être le plus beau titre de gloire de M. Venizelos. '> LES SECOURS S DANS LA PROVINCE DU HAINAUT PENDANT LE MOIS DE JANVIER a r , Les usines continuent à chômer; les charbonnages ont dû ralentir leurs „ productions. Il faut donc que ia générosité s'exalte. L'abstention, l'.inertie sont 1 inexcusables. Que ceux qui ne peu-i vent pas procurer des ressources donnent leur 'temps et leur travail. Le Co-rniité .de secours du Haiinaut fait un appel pressant à tous les dévouements. t Pendant le mois de janvier, Mons, ; pour 81 communesa reçu, du Comité . Provincial, 144,000 francs et a distri-, bué 140,480 francs. Chargerai a reçu t 238,000 francs et a distribué pour la . première quinzaine seulement 152,000 . francs. Tournai, Ath et Lessines ont . [reçu 84,000 francs et ont distribué en t ,d?hors de l'arrondissement d'Ath, . !soit dans 69 communes 45,037 francs. . Thuin pour 74 communes a reçu ; 72,000 francs et en a distribué 53,732 . francs. Soignies a reçu 73,000 francs, mais n'a pas encore fait connaître , ''emploi qui en a été fait. Une somme de 50,000 francs a été i répartie dans l'arrondissement de . Chairleroi. En ce qui concerne les vêtements, 1e Comité d'arrondissement a reçu ; deux envois qui ont été partagé en-. tre les nécessiteux, d'abord, et ensuite entre tes familles secourues et les fa-. milles des miliciens. Le rapport si-; gnaile la reconnaissance avec laquelle ont été accueillis tes dons généreux des charitables citoyens de la /libre Amérique. La question de l'alimentation des enfants a fait à Charleroi l'objet d'un exa'ment tout spécifal. Une commission composée principalement de médecins a été chargée de trouver la possibilité de oréer dans les communes des œuvres d'alimentation .pour la première enfance. Quelques-unes .fonctionnent déjà à Charleroi, Gilly, Marcinelle, etc. ; d'autres sont en voie de formation. Le Comité achètera en grandes quantités de la phosphatine, du cacao phosphaté, .du lait condensé, du lai.t stérilisé. Des repas sont fournis chaque jour aux mères qui continuent à allaiter : 500 sont distribués au prix de fr. 0.40 que l'on peut obtenir moyennant des bons. Ce régime ne tardera pas à s'étendre, grâce aux concours dévoués qu'a pu grouper autour de son initiative, Mme Marcovici-Dumont. LA CRISE GRECQUE —0— De La Patrie de Paris : Il ne s'agit pas de la démission habituelle d'un gouvernement abandonnant le pouvoir après avoir perdu la confiance d'une majorité parlementaire ou à la suite d'une divergence .de vues avec la couronne ; il me s'agit pas d'une crise ouverte sur une .question intérieure. Non, nous sommes en face d'une crise, d'une grande ampleur, en face d'un important changement politique, dont le pays a suivi les péripéties avec anxiété. POUR LA REPRISE DES AFFAIRES EN FRANCE Le Moniteur Industriel : Les chambres de commerce, les sociétés d'agriculture, les syndicats industriels ont quailité pour organiser la répartition du tra- : vail, et ces groupements soutenus par l'Etat, pourvus de crédits par les grandes banques, qui auraient là une belle occasion de faire œuvre utile, n'auraient, qu'à puiser dans .l'immense réservoir des hommes non mobilisables et des femmes capables de 1 rendre des services aux ateliers ou aux ' champs. Un éminent statisticien, M. Zolla, évalue à 4 millions de têtes, et approximativement à 8 millions de bras l'élément masculin utilisable, et à 14 millions l'élé- 1 ment féminin en état de fournir La main- t d'oeuvre réclamée pour les besoins présents r de la production. s COMMUNIQUÉS 1 ' ALLEMAND (Officiel) Berlin, 11 mars : Sur le front occidental Un avion anglais, survolant la ville de IVienin, y a jeté des bombes ; une de celles-ci a tué sept Belges et en a blessé dix. Les Anglais ont attaqué hier nos positions près de Neuve Chapelle. Ils ont réussi à pénétrer en certaines places du viliage. Le combat est encore en cours. Une attaque anglaise près de Givenchy - a été repoussée. En Champagne, les Français ont entrepris deux attaques dans la forêt, a l'est de Souain, d'où ils avaient été repoussés l'avant veille. Ces deux attaques ont été repoussées avec des pertes sanglantes pour eux. Les combats autour du Reichsacker-kopî, caris les Vosges, ont recommencé depuis hier. Sur le front oriental A l'est de Ferejje, nous avons pris aux dusses 600 hommes, 3 canons et 2 mitrailleuses.Un nouvel essai russe de faire une per. cée au sud d'Augustow, s'est terminée par ie morcellement de toutes les troupes russes en présence. Les combats au nord-ouest d'Ostrolenka ont été favorables à nos armes. Les Russes ont laissé entre nos mains six officiers, 3S0 hommes et huit mitrailleuses.Nos attaques au nord et ou nord-ouest de Prasnysch ont fait de nouveaux progrès.Au cours du combat au nord-ouest de Nove-Miasto, nous avons fait 1,660 prisonniers.AUTRICHIEN (Officiel» Vienne, 12 mars. (Communiqué officiel d'hier) : ha cours det résanu-tombata e». Polo gne russe et sur le front en Galicle occidentale, près et au sud de Gorlice, nous avons conquis du terrain sur plusieurs secteurs, la ligne de démarcation des crêtes est en notre pouvoir. Les tentatives de l'ennemi de reprendre quelques points d'appui furent repoussées. Une nouvelle et abondante .chute de neige dans les Carpathes à fait diminuer l'activité combative; malgré cependant ces mauvaises conditions climatérologiques, on s'est battu Sur plusieurs points du front du combat ; par la prise de possession d'une hauteur au pouvoir de l'ennemi, nous avons repoussé maintes compa- Dernières Dépêches L'IMMIGRATION EN AMERIQUE On mande d'Ottawa que le président du Conseil, M. Robert Borden, a déclaré à la Chambre que le gouvernement belge n'était .pas enclin à accepter ,les propositions canadiennes quant à l'immigration belge en Amérique du Nord. AU-DESSUS D'OSTENDE On mande d'Ostsnde que 4- hydroplanes anglais ont survolé Ostende et ont jeté 11 bombes. STEAMERS COULÉS Le steamer anglais « ïangistau » a été torpillé près dé Scarborough. Le bateau a coulé corps et biens ; 37 hommes ' ont péri. Les steamers « Blackwood » et » Prin-eess Victoria » ont été coulés près de Has-tings ; les équipages ont .été sauvés. Le steamer « Beethoven », faisant route vers Gibraltar avec pleine cargaison de charbon, a été coulé près de Douvres ; deux hommes de l'équipage ont été noyés. NOUVEAU CABINET GREC Le roi a accepté la liste des nouveaux ministres : M. Gun.aris, président diu Conseil et ministre de la guerre ; M. Zogç&phos, Affaires étrangères; M. Baltadis, Chemin de fer ; M. Vizikis, Instruction publique ; M. Pratopajadakis, Finances ; M. Antasias, Intérieur ; M. Tsaldaris, Justice ; M. Stra-tos, Marine. TROUBLES A LISBONNE On mande de Bajadoz que beaucoup de monde quitte Lisbonne ; on s'attend à des troubles d'un moment à l'autre. La situation ne fait qu'empirer et une révo-liuit.ion est à craindre. DES AVIONS ENNEMIS SURVOLENT BELF0RT Belfort. — Les journaux suisses continuent à parler d'aéroplanes survolant Belfort. UN BEAU GESTE DE L'AUSTRALIE Londres. — La colonie australienne de la Nouvelle-Galles-du-Sud, a décidé d'oun vrir une souscription nationale pour venir en aide à lia Belgique, en lui fournissant trente mille livres sterling par mois. gnies et fait prisonniers 1 officiers et 350 fiemmes. Quelques attaques nocturnes des Russes furent repoussées avec des pertes bensiules peur l'ennemi. Par ta poursuite des forces ennemies, le obligées par nous à battre en retraite, au s- nord de Nadworna, nous avons fait 220 hommes prisonniers. i- Sur le restant de ce front, ainsi qu'en ■t Sukovine, tout est calme. u + y FRANÇAIS (Officiel) î- " * it Paris, 10 mars, 11 heures soir. — L'en-is nemi a continué des attaques d'infanterie, préparées par l'artillerie, sur Steen-s strate (Yperlée canalisé au sud-ouest de Bixchoote) ; nos troupes les ont repous-sées,>- Pendant cette attaque, Zuydschoote a été bombardée par l'ennemi. A l'ouest de La Bassée et en Champa-x gne, combats d'artillerie. I„ Nous avons pris quelques mètres d'une tranchée avancée dans le bois du Mesnil. En Argonne, au nord du bois les Hauts r Bâtis (au sud du bois la Crûerie), nous avons repoussé une attaque sur Placar-de! le. a Dans les Vosges, le combat continue âur , î'Kartmansweilerskopf et le Riesacker-s kopf. Haris, 11 mars, 11 heures soir. — De la mer à la Lys, aucun changement. t En Champagne, combats d'artillerie vers Perthes. A signaler quelques escarmouches aux g Paroches (Hauts de Meuse), au nord-ouest . de Saint-Mihiei et vers Marbotte (bois d'Apremont). Dans les Vosges, aucun changement. RUSSE (Officiel) I ~ ' Pétrograd, 9 mars. — Un violent eombat 1 bu entre le Niémen et la Vistule • Une attaque allemande sur les chaussées i de Koino et de Lomza a été repoussée. 3 Malgré tout, les Autrichiens continuent - .eurs offensives dans les Carpathes, vers Saligrod, ainsi que dans la région de Us-; _ok et Munkzes ; ils s'étaient rendus mai-. ires d une hauteur près de Koziomoka, > irotis l'avons reprise hier matin. Pétrograd, 9 mars. — Les combats ont s continué sur tout le front de la Vistule. , Au sud de Chorgele, l'ennemi amène un nouveau contingent de troupes. Sur la rive gauche de la Vistule, dans • la région de la Pilica, les combats con-■ tinuent. BOMBARDEMENT D'ANTIVARI Brindisi, 9 mars. — Le capitaine du steamer « Bari », qui vient d'entrer dans le port, donne quelques détails sur ce terrible bombardement. i Le port a surtout souffert des bombes je-. tées par les aviateurs, la villa du prince i héritier a été complètement détruite. Les dégâts dans la ville sont encore, plus considérables que ceux que nous avions mentionnés il y a deux jours. CÉRÉMONIE COMMÉMORATIVE DU GÉNÉRAL MARCEAU Chartres. — Dimanche, malgré le mauvais temps, une foule enthousiaste a commémoré le 146e anniversaire de la naissan-, ce du général Marceau. Cette cérémonie était présidée par le général Beverard, commandant d'armes, entouré de MM. Lhopiteau, sénateur ; Gabriel Maunoury,, député ; des membres du conseil municipal, des autorités civiles et militaires ainsi que des sociétés patriotiques.Au théâtre, une conférence sur l'exemple de Marceau a été faite par M. Charles Brun, professeur au lycée ; elle a été très applaudie. 1 M. Hubert, maire, a prononcé ensuite un discours patriotique. LES CHEMINS DE FER DE MANDCH0URIE Londres, 10 mars. — On télégraphie de Pékin au « Times » : 11 Dans la septième séance de la conférence sino-japon aise, la Chine a consenti une nouvelle extension de dix-neuf ans pour le bail du chemin de fer en Mand-chou'rie, donnant ainsi à cette concession une durée totale de vingt-neuf ans. » LA NAVIGATION ENTRE LA FRANCE ET LE CANADA On mande! d'Ottawa qu'une nouvelle ligne de navigation vient d'être créée entre le Canada et la France ; il y aura 18 vapeurs pour le transport régulier de marchandises spécialement vers la France. DANS LES CHARBONNAGES DU DONETZ En vue de parer à l'insuffisance de la main-d'œuvre, le conseil de l'Union Minière du Sud de la Russie s'est déclaré en faveur de l'utilisation des prisonniers de guerre dans les charbonnages. Samedi 13 Mars 1915 (Edition P. L. li. — \° 121) L.e Numéro ÎO C^es 31me Année — N° 71

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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