Le messager de Bruxelles

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17 januari 1915
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s.n. 1915, 17 Januari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s757891/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER A-honnements : Pendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser toute eorrespondance à la direction du MESSAGER DE BRUXELLES Aucune quittance ne sera valable al elle ne porte la signature du directeur du journal» Rédaction et Administration : 1, Quai du Chantier», 1, Bruxelles. - Téléph. A 1610 Une Exploitation Honteuse Tablant sur des Sentiments hautement Respectables, des gens sans scrupules ont falsifié des Documents'pour tromper indignement le public "Le Messager de Bruxelles,, a découvert la Supercherie et il attire sur cette affaire l'attention de la Justice Depuis le début de la guerre nous avons vu éclore bien des misères, nous avons vu s'exer-soer bien des professions qui, en temps normal n'eussent probablement pas donné de résultats appréciables. Nous avons constaté l'ingéniosité d'auouns à gagner de l'argent mais nous n'avions pas eu, jusqu'ici, l'occasion de prendre la main dans le sac, en flagrant délit de mensonge, des gens que nous .lavions toutes les liaisons du monde de croire •corrects. Aujourd'hui c'est chose faite et les industrieux personnages dont nous allons parler ici ont perdu tout droit, je ne dirai pas^au respect — il est des mots qui hurlent d'être accolés à d'autres mots — mais à la considération de leurs contemporains. Des belges, des bruxellois, dans un but de lucre et sans se soucier autrement des^ conséquences de leur acte, n'ont pas hésité a maquiller des documents vieux de deux ans pour les réunir en des carnets qui furent ensuite "vendus sur la voie publique et dans 'les cafés de la v.illlle. Peut-être aussi ces faux ont-ils été répandus en province mais nous l'ignorons. S'il en est ainsi c'est à ila police locale^ de les rechercher car nous signalions le procédé partout en Belgique. Mais procédons par ordre. Nos lecteurs voudront bien se souvenir des clichés que nous avons fait panaître en ces colonnes, clichés représentant des soldats belges prisonniers de guerre en Allemagne et qui nous procurèrent la douce joie de voir arriver en nos bureaux des parents qui étaient dès lors fixés sur ile sort de leurs enfants. Nous tenions les originaux de ces clichés d'une maison parfaitement honorable, laquelle les avait été prendre en Allemagne après avoir obtenu à cet effet toutes les autorisations indispensables. L'éditeur de ces photographies nous donna très obligeamment l'autorisation de publier celles qui nous conviendraient. — Je suis trop heureux, ajouta-t-il, d'apporter mon concours aux efforts que vous faites au Messager de Bruxelles pour apporter un peu de réconfort à nos compatriotes dans ces heures si tristes. Et les clichés parurent qui furent pour nous l'occasion d'être utile ou simplement agréable à quelques familles. Le dernier en date remonte au samedi 16 et fut très remarqué, je le dis à l'honneur die-l'éditeur.* * * Tout allait pour le mieux, mais vous alliez voir comme le mieux peut n'être pas toujours l'ami du bien, vocable ici pris dans les deux sens : ce qui est conforme au devoir, et propriété. La contrefaçon guettait l'occasion de se faire sentir et elle ne la rata pas. Les premiers carnets parus avec les portraits des prisonniers en Allemagne — documents authentiques — avaient été favorablement accueillis par le public, et se vendaient bien. La concurrence déloyale — je tranche le mot — se dit qu'il n'y avait aucune raison pour que ne fût pas lancée une autre collection fausse celle-ci, non pas en tous points, mais en plusieurs points. Le public, pensèrent les propriétaires de l'idée — et c'était là leur seule propriété n'v verra que du feu. Comme ils n'auraient tout de même pas osé reproduire purement et simplement les premiers carnets — il aurait pu leur en cuire — nos hommes imaginèrent autre chose. Ils imaginèrent ce que l'on dénomme en termes de photogravure : le « chiqué », le « maquillage » et le « détourage », opérations au moyen desquelles on obtient tout ce que l'on veut, en faux nécessairement. Ils commencèrent donc par se procurer des photographies qui avaient été prises au camp de Bevevloo, en 1912, firent disparaître les inscriptions qu'elles portaient (chiqué), les bâtiments en face desquels les instantanés avaient été pris (détourage), et adornèrent ces produits de légendes comme celles-Ci : Prisonniers en Allemagne ; — Au camp de Soltdau, etc. Pour la vraisemblance — ma foi, puisque l'incorrection avait commencé à se réaliser, pourquoi s'arrêter en si beau chemin — les éditeurs-plagiaires prirent, de-ci de là, une photographie parmi celles dont je parlais tantôt, les vraies celles-là, et firent du tout quelque chose de pas très propre, au net et au figuré, qu'ils lancèrent dans le commerce. Hélas pour eux, ce qui devait arriver se produisit sans 'retard. Un père qui avait reconnu son fils parmi ceux que l'on dislait prisonniers en Allemagne nous fit tenir les preuves palpables du faux, preuves indiscutables que nous tenons en nos bureaux à la disposition de la Justice. Oui, je prononce le grand mot de Justice à laquelle je fais appel en cette affaire qu'il me plaît de considérer non pas comme une simple imitation, comme une corruption de marque de fabrique, mais bien comme un défi à l'honnêteté, comme une insulte aux malheurs d'autrui. Il ferait beau voir, en effet, que des gens que tes scrupules n'étouffent pas pussent impunément tromper les uns et voler les autres. Des parents sont dans la peine, des pères, des mères réclament, à tous les échos, des nouvelles de leurs fils, des épouses pleurent leurs maris, des frères et des soeurs s'inquiètent des leurs, partis au front où ils font leur devoir, des amis utilisent fleurs relations, font agir des influences pour apprendre, enfin, ce que sont devenus ceux à qui ils s'intéressent dans cette formidable aventure qui a divisé l'Europe. Chacun s'occupe selon ses moyens et dans sa sphère d'action. Pendant que ceux-là font œuvre, pas toujours utile quant à la fin, mais hautement admirable certainement, d'autres s'enitendent, consciemment ou non pour apporter sous un semblant de preuves iconographiques, un faux qui peut interrompre des recherches en voie d'aboutir ou même les faires abandonner tout à fait. Voilà où gît le mal. Voillà où réside la mauvaise action. Je le répète, Le Messager de Bruxelles tient à la disposition de la Justice les témoignages tangibles de ce que je viens d'avancer.En attendant et pour que des familles ne soient plus trompées par des documents truqués, nous les avertissons de ce que les carnets dont nous parlions, portent dans l'angle gauche de leur couverture : Editeur C. CABUY 36, rue Champ-de-l'Eglise, Laeken et dans l'angle droit : Dépositaire : A. CHAR LIER 50, rue aux Fleurs, Bruxelles. Lorsque les choses seront remises au point, lorsque les autorités auront pris connaissance des faits sur lesquels j'attire leur attention, lorsque, enfin, justice sera faite de procédés que j'aurais tout autant aimé ne pas devoir signaler, j'aime à croire que cet exemple suffira pour déeoûter à jamais ceux qui, d'ores et déjà auraient pu caresser l'espoir de gagner de l'argent en captant la confiance de pauvres parents dont la douleur est sacrée pour les gens de cœur. E. FONCLOS. p. 5. — Au moment où le journal va paraître, je reçois; encore un document oui, à lui seul, suffirait amplement à établir la supercherie des contrefacteurs dont il vient d'être parlé. Vraiment, il est'permis de se demander à quel degré d'iaberration morale sont descendus ceux-là qui posent des actes aussi maillai droits. E. F. LA GUERRE Les Allemands ont avancé en Argonne d'une distance de dix kilomètres, ce qui dans une guerne où les avances se marquent pair cent mètres est impressionnant. Tel est le fait brutal qui se dégage des dernières nouvelles de source neutre. Deux districts sont en ce moment l'objet de violentes compétitions : Soissons/et l'Argon ne ; des combats violents ont été signalés depuis trois jours dans ces parages. Dans la région de l'Aisne, au Nord-Est de Soissons, le combat autour de la hauteur 132 a été mené avec une violence extrême. Les Allemands ont amené de gnandes forces de combat qui ont concentré un feu violent contre la hauteur. Les Français ont pu se tenir sur les hauteurs à l'Ouest du point le plus élevé. Sur île côté Est des hauteurs, leurs troupes ont perdu un peu de terrain. Les combats continuent encore. Si nous en croyons île Rotterdamsche Courant, le neu de terrain perdu par l'armée française s'élève bien à dix kilomètres. Le front antérieur dans l'Argonne passait par Vienne-Ja-Ville, Four-de-Paris (sur la Biesme, petit affluent de l'Aisne)et Boureuifl-les où le 26 décembre eut lieu un violent com-[ bat; c'est apparemment dans le bois du Four de Paris qu'a eu lieu te combat précité. C'est suivant les journlaux hollandais à quelques kilomètres à l'Est de Sainte-Mene-hould, le long de la chaussée Romaine, que les Allemands ont progressé ainsi que sur une partie de la voie ferrée; c'est exactement te terrain où Dumouriez opposa une défen-: ve vigoureuse aux troupes prussiennes en 1792. Il est évident que le général Joffre aura pris les mesures nécessaires pour reconquérir ce terrain. Sur le terrain oriental de la guerre, tes Russes résistent à une attaque qui semble se Communiqués Officiels Communiqué Officiel Allemand Berlin, 16 janvier, midi : Sur le front occidental. Dans la région de Nieuport, il n'y a eu quie des combats d'artillerie. Des attaques ennemies au nord-ouest d'Arrffs ont été repoussées ; dans une contre-attaque, nous avons pris deux mitrailleuses et nous avons fait de nombreux prisonniers. La ferme de La Boisselle, au nord-est d'Albert, a été complètement saccagée, et les Français ont dû l'abandonner. Au nord-est de Soissons, rien de nouveau. Du 12 au 14 janvier, nous avons pris 35 canons français.SI y a eu quelques combats dans les Argonnes et dans la forêt de Gonsenvoye, au nord de Verdun. Nous avons eu également à Ally, au sud de Saint-Mihiel, un heureux résultat. Dans les Vosges, rien de spécial. Nous n'avons pu avancer par suite de la pluie. Du grand quartier général : Le ministre de la guerre anglais a déclaré à la Chambre des Lords, le 6 courant, ce qui suit : Les seuls combats importants entre troupes anglaises et allemandes ont eu lieu le 20 décembre, lorsque les tranichées, occupées par les troupes Indoues, à Gichenchy, furent attaquées violemment par les troupes allemandes. Les Indous ont été surpris jusqu'à un certain point et quelques tranchées furent prises ; cependant, celles-ci furent reprises les jours suivants avec de fortes pertes pour l'ennemi. Le ministre de la guerre anglais paraît avoir été mal informé. Dans l'intérêt de nos troupes, nous ne pouvons laisser passer cette version. Du 19 au 24 décembre, nous avons, au contraire, pris la position anglaise dans son entièreté, entre la ferme située à 1 kilomètre au nord de La Quinquerac et Givenchy. Toutes les tentatives de l'ennemi pour reprendre cette position, qu'il avait perdue ,ont été vai» nés, nous la gardons toujours en notre pouvoir. Il résulte de ceci que l'assertion du ministre de la guerre anglais affirmant que les troupes anglaises avaient repris à nouveau ces tranchées est fausse. Nous avons, du reste, donné la liste complète du butin que nous fîmes au cours de cas combats, le 26 décembre dernier. 'Sur le front oriental. En Prusse orientale et en Pologne septentrionale, il n'y a pas de changement. L'offensive en Pologne, à l'ouest de la Vistule, progresse lentement. Lors de la prise d'un point stratégique, au nord-est de Rawa, les Russes laissèrent en nos mains 500 hommes prisonniers et 3 mitrailleuses. De violentes attaques et contre-attaques russes furent repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. dessiner sur Ciezschanow, vers la rivière M'iawa. » * * Les nouvelles de Galicie, des Caipathes et de ;la Bukovine sont dénuées d'intérêt ; dans la passe de Dukla, les escarmouches continuent.L'Albanie est toujours un foyer de tempête. Voici comment la situation se résume depuis six mois : Le prince de Wiied n'est pas plus tôt parti qu'Essad rentre en scène. Appuyé en sous-main par d'Italie, il a partie liée avec le Monténégro depuis la capitulation de Scutari. Il va à Nis'ch se mettre d'accord avec les Serbes. Son rêve est toujours de se tailler dans l'Albanie un petit Etat. Inutile de dire que lia combinaison n'avait l'agrément ni des tribus de Scutari ni de celles de Valona, mais tant qu'Essad pouvait compter sur ses fidèles Toptans, il faisait figure. Ne voilà-t-il pas que la Turquie entre en guerre ! Du coup, tout te facteur islamique se retourne. L'Italie a profité de l'occasion pour s'installer à Valona. Entraînée par son rôle de gardienne de l'ordre et aussi par ses accointances avec Essad, elle a dû faire parler la poudre à Durazzo. Cette intervention n'aurait d'importance que si elle était appelée à se développer. Les Italiens s'en garderont bien. Ils n'ont aucune envie de s'empêtrer, à l'heure actuelle surtout, dans le guêpier albanais. Mais, dira-t-on, n'y seront-ils pas entraînés malgré eux ? L'hypothèse est peu vraisemblable. Le danger n'existe pas à Durazzo. Les bombardements navals ne sont pas compromettants. Le danger d'entraînement pourrait sembler plus sérieux à Valona. Mais il ne faut pas oublier que les événements de cette zone sont dirigés par des influences complètement étrangères aux dissentiments des gens d'Essad. Communiqué Officiel Français Paris, 13 janvier, 11 heures. — Au nord-ouest de Soissons, nos attaques ont progressé un peu entre Guffies et Crouy, mais nous n'avons pu atteindre cette dernière localité. De violentes attaques ennemies ayant eu lieu, nos troupes se sont retirées en arrière du village de Moncel, que l'ennemi a occupé. Il occupe également Saint-Marguerite, en Missy, sur la rive droite de l'Aisne. Paris, 14 janvier, 3 heures soir. — Malgré le brouillard, un violent combat d'artillerie a eu lieu \ autour de Nieuport. Une ferme au sud-ouest de StuyvekensUerke (nord-ouest de Dixmude), a été détruite par les Belges. Du côté de Lens, noirs artillerie a contraint des groupes de sapeurs ennemis, qui creusaient des tranchées, à battre en retraite. Au Nord de Soissons, toute la journée ont eu lieu de v:oients combats pour la-possession de deux hauteurs près de Crouy ; au centre, malgré de violentes attaques de l'adversaire, nous avons gardé nos positions, mais devant Vrigny, nous avons perdu du terrain. Nous avons pris des positions au sud de l'Aisne, sur la ligne Crouy-Missy (à 5 kilomètres de Soissons) et tenons les têtes de pont vers la rive nord. Du côté de Perthes et dans le bois de Beau-Séjour, nous avons fait sauter des tranchées. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 13 janvier. — Sur tout le front, Il y a eu fusillade et bombardement durant toute la nuit et la journée. Nos troupes qui avançaient en Prusse orientale ont rencontré, dans la région de Rosog, la cavalerie ennemie renforcée par l'infanterie ; nous avons réussi à les refouler de plusieurs villages. Au si:d-ouest de Miawa, nous avons repris la ligne vers Radzanowo. Malgré les efforts des Allemands sur le front à KoTÎow-Biskupi-Zakrzew-Sucha, nous avons réussi à les repousser. Dans le secteur Borgymow-Wolia-Szidlowska, l'ennemi a échoué dans ses multiples attaques. A Gaimini et vers la ferme de Mogely, nous avons également fait reculer les Allemands. NOTRE FEUILLETON PROCHAIN : LA LÉGENDE et les Aventures héroïques, joyeuses et glorieuses D'ULENSPIEGEL Ail pays de Flandres PAR Charles DE COSTER. Dimanche 17 Janvier 1915 (Edition P. L U. — ïV 67) Le Numéro ÎO C12108 ,>|me Anne? — N° 17

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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