Le messager de Bruxelles

1372 0
01 februari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 01 Februari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4kf2w/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE & FINANCIER , A-bonnements : Pendant la durée de la guerre 3 î'ranos par mois (Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser toute sorr«4pondanee à la tflraatlon 4u MESSAGE)* os tRUXELLES Aucune qulttanc» ne «ers valable al «lie n* «art» t» signature du tflrsateur Su |otirn«C- ^—«■———— ———w———— I ■■ i i —^——— ■ ■ ! i. M . , , , ■■„ Bêdaction et Administrations 1» Oiiai do ^liantier», l, Bruxelles. - Télépti. A ÎOIO LA GUERRE -Depuis des mois on cite trois noms qui sont en passe de devenir célèbres: Fontaine-Madame, le bois de la Grue-rie et île Four de Paris. Le bois de k Gruerie est englobé entre l'Aisne et son affluent l'Aire; la digne de combat le traverse presque harizontallement entre Servon, village qui commande d'un côté le passage de l'Aisne; de l'autre la' route qui conduit par lîinarvilile à travers le bois d'Apremont et Varennes en passant pair V ien n e-le-Château. Le Four de Paris est une clairière au sud du bois de la Gruerie et au nord des bois de la Chalade et des Hauts Bâtis; c'est un point stratégique important en ce sens qu'il commande trois routes; celle de Vienne4e-Château, de Varennes et de Cl&r.mont en Argon ne. Si les Allemands pouvaient faire une percée dans cette direction, La ville de Ste-Ménehould serait directement menacée ainsi que lia ligne de chemin de fer Ste-Ménehould-Oer-mont-Verdnn.Dams les Vosges, le mauvais temps et les tempêtes de neige ont interrompu totalement les combats ainsi qu'en Haute-Alsace. Restent l'Yser et La Bassée; sur le premier terrain an n'enregistre qu'un violent duel d'artillerie; à l'ouest de La Bassée, à Givenchy, les communiqués signalent des attaques répétées sur les "positions anglaises défendues par le général Smith-Dorrien- Nous i n'en avons aucun résultat définitif. j * * ♦ Sur le terrain oriental de la guerre, les Allemands et les Autrichiens, écrit le correspondant de Pétrograd du Daily Mail, ont concentré leurs attaques sur deux points pendant les six dernières semaines qui viennent de s'écouler. L'un de ces points est situé en Pologne septentrionale, le long des rivières Bzura et Rawka, à 65 kilomètres à l'ouest de Varsovie, l'autre le long de la rivière N'ida, h égale distance de Varsovie. Les attaques dans ces deux régions avaient le même but : détourner l'offensive des Russes contre la Silésie. Tout ce que les armées russes ont pu faire jusque maintenant, c'est de conserver leurs positions. Tout ce que les Allemands ont pu faire c'est de s'arrêter devant eux- Les adversaires ont, iil est vrai, beaucoup souffert, mais maintenant ils sont tous deux très fortement retranchés, si fortement même qu'il est possible que les positions ne se modifieront pas avant qu'il arrive un grand changement sur les théâtres occidentaux de la guerre. * * * Les correspondants de guerre se demandent comment il peut être de règle pour certaines unités d'infanterie de tirer couchées à l'attaque derrière le frêle abri de sacs légers. On a trouvé quantité de ces sacs dans les bois d'Fdewyl et sur les chamjps de bataille de la Somme et de l'Aisne. Voici l'explication qu'en donne un journal militaire : Les sacs en tissu de coton sont de couleur khaki, mesurent 50 centimètres de long sur 20 centimètres de large et peuvent être ouverts ou fer-■iftés à leurs extrémités. Pendant la marche, on les porte dans le havre-sac ou dans la musette. Lorsque la troupe arrive à proximité de l'ennemi, les hommes remplissent leur sac avec du gazon, du foin, du bois, de la ■terre, du sable ou des pierres, et s'en servent comme point d'appui pour leur fusil pendant le tir couché. Lorsqu'il. faut se reporter en avant, ils vident le sac, ou le transportent rempli, s'il n'est pas trop lourd. Le temps employé à remplir le sac varie avec la position du soldat (debout, à genou ou couché), et d'après les matières qu'il a sous la main. Il faut, en général, une minute à deux .minutes et demie; il faut naturellement davantage quand on doit, au préalable, gratter la terre gelée, comme cela s'est présenté maintes fois en Man dchou rie. L'emploi des sacs à terre augmente la précision du tir, les tireurs offrent eux-mêmes un but moins visible à l'ennemi, ce qui diminue les pertes et augmente la confiance- Les sacs remplis de terre ou de sable servent de parapet a l'homme couché lorsque la nature du sol n'a pas permis de creuser une tranchée- En dehors du combat, pendant la marche et au stationnement, lés sacs, remplis de foin, et pesant alors moins d'un kilogramme, peuvent servir d'o-Teilîer. On peut aussi les utiliser pour renfermer de menus-objets d'habillement ou d'équipement. UN REPORTAGE Dans le vaste preau, aujourd'hui complètement désert mais encore orné de plantes vertes, disposées avec symétrie, j'attends L» . chue de Madame la Directrice qu'on est allé prévenir de ma visite. ser, leur situation extrêmement délicate leur imposant la plus grande réserve.A lors, nous avons cru devoir écour-ter le programme de la petite fête que nous avions préparée; trop de gaîté ne 1,1 s'agit pour moi d'habiliter un cliché; celui que nous reproduisons dans notre numéro d'aujourd'hui et dont la photographie fut prise au lendemain d'une petite fête dont les héros furent les enfants des écoles St-GilLoises et aussi le Comité de. secours qui là-bas, en Amérique;, se forma pour venir en aide aux vie*'unes -^'ges de la- guerre. Simple besogne de reportage comme vous le voyez, un peu fastidieuse, peut-être et aussi sans grand intérêt, mais qu'il faut accomplir quand même, avec exactitude, comme tous les - devoirs. Tout en attendant, je me plais à évoquer le hourvari joyeux qui remplissait cet immense bailli au moment où seize cents enfants y attendaient la distribution des jouets et des vêtements qui leur étaient adressés d'au delà l'Atlantique et je son geais,malgré moi, à cette précieuse faculté de l'enfance qui assiste, inconsciente, aux pires-cataclysmes. Cette distribution de jouets ne sera-t-el'le pas pour elle l'événement capital de ia guerre? Qui sait ! Mais voici Madame la Directrice qui s-'excuse de ne pas avoir à me donner des détails bien pittoresques sur la cérémonie qui vient d'avoir lieu il y a quelques jours. — Nous avions naturellement invité les représentants officiels des pays neutres, le ministre des Etats-Unis et celui d'Espagne. Leurs Excellences se sont fait excu- sied pas, n'est-il pas vrai, en ce moment.Nous eussions voulu faire cinéma- . .fc. " Jff* tog.raphier la distribution, mais le jour brumeux, un jour endeuillé, un jour de guerre, vint empêcher cette opération ; nous avons dû nous contenter de faire prendre une photographie du préau, !e lendemain C'est la photographie que vous possédez- Le portrait que vous y voyez figurer à la place d'honneur est celui de M. Wil'son, président de la fédération des Etats-Unis d'Amérique; les drapeaux aux quarante-sept étoiles blanches sur fond bleu, représentatives de quarante-sept Etats, sont des drapeaux américains mêlés aux drapeaux belges, que nous avions arborés pour la circonstance- Nous avons voulu ainsi caractériser le geste d'étroite solidarité qui réunissait ce jour-lè les deux pays. — Et de la fête préparée, Madame... — Je vous l'ai dit, son programme fut très écourté; la distribution terminée, les enfants entendirent debout la Brabançonne qu'ils acclamèrent frénétiquement.Ce fut très émouvant, Monsieur, quelques enfants pleuraient... Et la voix de Madame la Directrice s'étranglait un peu en me disant ces derniers mots. Je dus assurer la mienne pour la remercier et prendre congé. Quelques enfants pleuraient! Ces trois mots me hantent depuis hier. V. Groui.ard. - : COMMUNIQUÉS Communique Officiel Allemand Berlin, 30 janyier. (Officiel de ce midi) : Sur le front occidental Les pertes françaises dans les combats au nord de Nieuport, ie 28 janvier, ont été grandes. Plus de 3G0 Marocains et Algérie s gisent morts dans les dunes. L'ennemi a été également empêché "hier par le feu de notre artillerie de s'approcher, à l'aide de sapes, des hauteurs des dunes à l'est du Phare. Au sud du canal de La Bassée, nos troupes ont arraché cette nuit aux Français deux autres tranchées se rattachant à la position conquise par nous !e 25 janvier, et ont fait plus de 60 prisonniers. Dans la partie ouest de l'Argonne, nos trotipes ont entrepris hier une attaque qui nous a valu un gain de terrain qui n'est pas peu important. Nous avons fait prisonniers 21 officiers et 731 hommes. Nous avons pris 12 mitrailleuses et 10 canons de petit calibre. Les pertes des ennemis sont très importantes. 400 à 500 morts gisent sur le champ de bataille. Le régiment français d'infanterie 155 semble êire complètement décimé.Nos psrtes sont proportionnellement minimes. Des attaques nocturnes françaises au sud-est de Verdun, ont éié repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Au nord-est de Badenvilîers, les Français ont été jetés hors du village d Augomont sur Fre-memiï, Augumont a été occupé par nous. Sur le front oriental Dans la Prusse orientale, les Russes ont attaqué, sans succès, ia tête de pont a l'est de Drakenhnen, ont bombardé nos ouvrages de fortifications à l'est du plateau des lacs et ont essayé, au sud-est du lac de Lœwentin, une attaque qui s'est brises sous notf e feu.Des attaques nocturnes dans la région de Borzimovv, à l'est tie Lowiez, ont été repoussées avec de très foites pertes pour l'ennemi. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 31 janvier. (Communiqué officiel d'hier midi) : Sur le front Pcicgne-Vistule, à part quelques bourts combats d'artillerie, le. calme règne. Des combats acharnés ont été livrés ces jours derniers dans les Car-pathes pour la reprise des cols. Apres une semaine de difficultés continuelles dans faction, les troupes ont, malgré le temps défavorable, combattu avec la pius grande endurance et la pius grande opiniâtreté et surmonté, avec succès, toutes les difficultés du terrain couvert de neige. Mous avons fait 10,000 prisonniers en tout et pris six mitrailletis33. Communiqué Officiel Français Paris, 23 janvier. — Dans la nuit do 27 au 28, l'ennemi n'a fait aucune attaque d'infanterie. Au nord de Zonnebeke, les Allemands ont fait un feu d'artillerie violent. En Alsace, nonobstant un bombardement très actif de nos positions au nord-ouest de Amertzweiler, nous avons gardé nos positions. Le reste du front à été calme. Paris, 29 janvier. — La journée d'hier a été marquée seulement par quelques combats. Près de Nieuport, notre infanterie a pris pied sur une grande dune. Un avion ennemi a été forcé de rebrousser chemin par notre tir. Su.- les autres terrains du front, à peine quelques duels d'artillerie ; des tentatives de l'infanterie ennemie pour nous attaquer ont été repoussées. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 29 janvier. — Nos troupes ont pris l'offensive le 26 et le 27 janvier j d:.ms la région iie Tilsîtt, et démoli la gare de Pogegen. j Les combats continuent dans la région de la Pïlika, Gum&innen et Darkehmen, où les attaques allemandes sont repoussées.Rien d'important sur la rive droite ds la Vistulc. En Galicie, les combats continuent du Dukia jusqu'au chemin de fer de Stry-Munkacz.Dans le Caucase, à A?erbeidzjan, les at- j laques turques ont été repoussées. Dernières Dépêches Le roi d'Angleterre visitera, au printemps prochain, l'Islam,de. La date de cette visite officielle n'est pas encore fixée. Le mauvais temps a. contrarié lu marche du « Trenegioss », chargé de vivres pour la Belgique. Le vapeluir porte pour 186,000 dollars de blé, pour 72,000 dollars ■die farine et pour 45,000 dollar d'effets d'habillement- O11 essaie à bord d'un eroiseiur anglais des filets pare-tonpilles de 8 m. ES de hauteur, destinés à protéger toute la. partie immergée du bâtiment. Les essais ont donné les meilleurs résultats. Angleterre. — Une correspondance annonce que, dans le but die donner du cœur aux marins, l'amirauté vient de compléter et de faire imprimer un cahier de ehansoris quii constituera le répertoire officiel des distractions vocales à bord.Ce répertoire comprend, en plus de l'hymne national, des vieilles ballades, des romances populaires et d'anciennes chansons écossaises, irlandaises et galloises. Les navires qui comportent au moins 700 hommes recevront 15 exemplaires de ce répertoire ; dix seront, remis aux bâtiments de 400 hommes ot, seulement cinq à ceux qui n'ont que 200 hommes d'équipage.On mande de Grenoble que Crozals, professeur d'histoire à l'Université, vient de mofuiri r à l'âge de GG ans. Washington, 29 janvier. — Le président Wilson a prononcé son veto au sujet de la loi d'immigration On mande d'Edimbourg quie le capitaine d'u « Bliïcher » est entré à l'hôpital de cette ville. 11 ne porte pas de blessures.On mande de Rome que la pénurie en grain augmente. Cette situation n'est pas seulement due à la guerre et aux non arrivages de la Russie et de la Roumanie, mais aussi à la faible récolte- en Argentine, qui a été des plus médiocres en qualité et en quantité, par suite des pluies. L'ambassade grecque à Vienne dément le bruit de l'attentat oont-re le roi ConstantinSalonique, 29 janvier. — Le ministre des Finances russe, M. Bark, accompagné d'un directeur -de son ministère et du directeur des douanes, s'est embarqué pour la France à bord du croiseur « Askold >s. Des secousses sismiques ont été ressenties à Bortmund ; plusieurs maisons ont souffert et une statue a été endommagée.La panique a été très grande: en ville. L'agence officieuse Wolff confirme ce que nous avons dit, il y a quelques jours déjà. Un dirigeable allemand avait survolé Libau, et est tombé dans la mer où il a été détruit par les Russes ; l'équipage a été fait prisonnier. C'était un Parseval et non un ZeppelinL' «. Akropolis » d'Athènes mande que le ministre Venizelos a déclaré que, tant que le problème de l'Albanie ne serait pas résolu, le croiseur grec resterait devant Durazzo, afin de pouvoir éventuellement protéger les 1,800 orthodoxes. Pétrograd, 30 janvier. — Il est. probable que M. Sornarin, président de la Chambre des Nobles à Moscou, sera nommé ministre de l'intérieur. On mande de Paris quie le député radical Félix Chaut-emps,est mort au champ d'honneur, à Sundgau ; il était premier lieutenant Le « Courrier Moscovite » taxe les dégâts en Pologne, depuis le début, de la guerre, à un milliard de roubles. C'est le comte Fengalitschew qui a été nommé gouverneur général de la Pologne en renq)lacement du baron Korff, prisonnier de guerre. Les réquisitions de fariûe, de froment, de seigle et autres, ont commencé en Hongrie. Il parait que les prêtres belges retenus prisonniers en Allemagne, ont été remis en liberté. COMITE NATIONAL DE SECOURS ET D'ALIMENTATION Le Comité National de Secours, et d'Alimentation vient de prendre des mesures en vue d'assurer journellement, à chaque habitant la même quantité de pain. Le chef du ménage devra s'inscrire sur les listes qui seront déposées à cet effet chez tous les boulangers, les mardi 2 et mercredi 3 février. I! devra indiquer le nom de toutes les personnes composant le ménage, y 'compris celles qui, nourrie® dans la maison, n'y habitent pas. Pour celles-là, il devra, mentionner également l'adresse. Ces fausses déclarations ainsi que les signatures chez plus d'un boulanger seront punies ajussi rigoureusement que possible. Le boulanger ne pourra plus vendre qu'une sorte de pain, le pain de ménage, à 40 centimes le kilo ou 20 oentimeis le demi-kilo. Lundi (er Février 1915 (Edition F. L. u. — \° 82) JLe Numéro ÏO Cm6s Aimée — N° 52

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes