MERCREDI 13 OCTOBRE 1015 (Édition P. L. C.) — N* 831 Ce Numéro se vend exctptinnullement 11 CENTIMES 31" ANNÉE. — N* 281 LE MESSAGES DE BRUXELLES \ JOURNAL QUOTIDIEN ABONNEMENTS ttlïftSaS! i toois. . . Fr. i.oo 1.50 s 3 mois. . Fr, 3.00 4.50 S 6 maii. Fr. 5.50 8.50 t 1 an . . . Fr. 10.00 16.00 \ Administration et Rédaction : 45, Marché-aux-PeuuTs, Bruxellei AVIS. — Adresser toute compondance à la direction du " Messager df Bruxelles „ Bureaux de Vente : 1, Quai dv Chantier, 1, Bruxelles jRUBLIIITC ■ I 4* page, la ligne . fr. o.fv Commerciale J 3* » » » 0.5c I a* d n s l.or Nôcrol. la lis. 1J50 ; Judic. la lig. 0.60 ; Financière : à lorfaJ LE FRONT ITALIEN - LE TRENTIN LE TRENTIN La voie ferrée lia plus importante de la région que nous représentons ci-dessus est la partie méridionale de la grande ligne de Munich à Vérone dont la plus grande partie est connue sous Je nom d'express Nord-Sud ou bien Berl i n-Vérone-M iLan. Dans ,1e coin du haut, à droite de la carte, on rencontrera successivement sur le tracé de ce chemin de fer, le village de Brixilegg qui a de grandes usines et qui se trouve d'ans une vallée entourée par les châteaux historiques de M&tzen et de Litchsvver. Là se trouve l'embouchure doi Zdller tyroMen qui a donné naissance à tous les zillerthaJs si connus; plus loin : Halil sur l'I-nn possède des salines très considérables. Innsbruck ou I.nspruck, capitale du Tyrol a une trentaine de mille habitants. Située dans une belle vallée qu'entourent des hauteurs boisées, elle se trouve sur Je chemin de fer qui unit l'Allemagne centrale à l'Italie qui, remontant -la vallée de la SiJl, traverse Brenner qui est exactement sut la ligne de partage des eaux ent re Ja Mer Noire et l'Adriatique. La ligne arrive alors à Brixen au débouché de la gorge appelée Brixe-ner Klause. Brixen fut Ja capitale d'une princi pauté ecclésiastique jusqu en 1003; la vallée traverse ensuite entre des murs de porphyre la rive droite de l'Eisack et entre dans le large et fertile bassin de Bozen ou plutôt Botzen. Botzen, en italien Bolzano, fut le principal entrepôt du commerce de Venise avec le Nord, au moyen-âge, elle est encore la place de commerce la plus importante du Tyrol Nous arrivons ainsi à Trente (l'ancienne Tridentum), l'ancienne ville la plus importante et 1a plus riche du Ty-,rol. La ville est vaste et démesurée pour le nombre aofcuel de ses habitants. Le commerce y est resté actif, Jes manufactures de tabac, les filatures, le commerce de soie et de vin en sont les grandes spécialités. ■rvici, »ui id iiucujjc vvre et i|Ud- rante kilomètres au sud dé Trente, est Ja première localité occupée par les troupes italiennes. De Mezzano au Monte Piano, la frontière suit presque exactement la ligne des pics les plus importants des Alpes Carniques. Les Alpes du Trentin forment un massif triangulaire délimité au nord et au nord-est par Ja vallée de la Bren-ta, à l'ouest par J'Adige entre Trente et Vérone. Du versant sud oriental descendent le FrascLne et surtout l'Astico dont la vallée sépare nettement les deux groupes montagneux qui constituent les Alpes du Trentin : au nord-est Jes Monti-Dodici (2,331 | mètres), au sud-ouest, les Monti Les-■ sirti (2,189 mètres). j Toute cette région n'est d'ailleurs ! qu'un bloc montagneux dont les sommets culminants sont à la frontière suisse le massif de J'Ortler (3,905 mètres), la Presanella (3,560 mètres), l'Adamello (3,550 mètres), la Brenta C3>155 mètres), à J'est de l'Adige, Ja superbe chaîne des Dolomites s'étend jusqu'au pic de Marmolato, son sommet principal. Le climat diffère suivant les vallées et les altitudes. D'après un dicton (( l'hiver y dure neuf mois et pendant trois autres il y fait froid ». Cependant certains districts du TyroJ méridional et du Tyrol italien jouissent d'un été perpétuel. Sauf dans Je Tyrol méridional, l'exploitation du sol se borne à une agriculture primitive et aux soins des pâtu rages où J'élèv* du bétail ot florissante. Pour les binants Déshérités L'annonce de notre souscription en faveur de la Saint-Nicolas des Enfants Dés. hérités des hôpitaux et des écoles, nous a valu une avalanche de lettres. Les unes nous offrent des concours généreux, d'autres nous annoncent l'envol de douceurs, de gâteries et d'argent. Nous avons été tris touchés de ce* marques spontanées d'intérêt, nous répondrons à toutes en particulier. D'Ici quelques jours nous commencerons aussi, pour contrôle, la publication de nos listes de souscription. Nous profitons de l'occasion pour fatr» auprès de nos lecteurs un vibrant appel à leur bon cœur. Que grâce à leur généreux ooncoure, nos petits «onnalsssnt I* jour de la 8alnt-Nicoias un peu d» bonheur,1

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