Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 11 Maart. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639kw2n/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » » 4.00 ¥ an « tî nn AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du « MES SA. GtEFl DE] BRUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE OU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : f4in« page, la ligne fr. 0.30 S®" » » » 0.50 2™* » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.50 ; Financière : i forfait I ' Rédaction et ^dministratioa s Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone A KîlO Ca du Patriotisme? m Vous êtes comme cela quelques-unes, quelques quarterons de femmes — je ne dis >pas de dames, ie terme serait peu flatteur pour ces dernières— . qui avez imaginé quelque chose de très bien. Vos aptitudes ( !), votre inconscience ne vous permettaient pas de vous rendre utiles ou simplement agréables à vos contemporains en ces heures graves pour le pays. J'entends de façon noble et intelligente. Avant l'occupation allemande et grâce à 'la complicité assez excusable d'hommes un peu désemparés, un peu bousculés par les événements, vous avez talé de lia collecte et de la Croix-Rouge.Encombrantes, indécentes et trop parfumées, trop apprêtées pour être prises au sérieux, vous vous êtes répandues dans les hôpitaux, dans les restaurants, d'ans lies cafés, sur le trottoir — vous y manœuvriez même avec (maestria — gênantes et peu gênées. A tel'les enseignes que, presque du jour au 'lendemain, tes dames, tes vraies dames, et te jeunes filles qui s'étaient imaginé qu'i'i suffisait d'être honnêtes et dévouées pour essayer de venir en aide aux malheureux vous cédèrent ia place dans un accord tacite. * * * Ecœurées de ce qu'il! pût y avoir erreur et de ce qu'il y eût compromission pour elles dans cette promiscuité blessante, elles abandonnèrent la partie.Au demeurant, c'était là vous faire un affront que tous n'avez du reste pas compris. Vous êtes trop bornées pour cela. Bornées, oui : au nord par la suffi-fsaneej au sud \ par.; n'orgueil de %otre « moi,» pourtant inexistant, à l'est par lie constant souci de « paraître » belle — je ne dis pas que vous le soyez sans 'les fards, le « ohi'chis » et les artifices de toilette — et à l'oue9t par une suffisance qui ne se jauge pas. Quelques jours se passèrent, puis vint l'occupation et vous disparûtes prudemment, car le courage n'est pas votre fort. Ce temps fut consacré par vous à chercher dans vos cervelles peu entraînées vers le raisonnement, un moyen quelconque d'attirer sur vos insignifiantes personnes l'attention du bon public badaud qui s'étonne de tout dans k rue. * * * Et vous avez trouvé. Ça été un peu long, très laborieux mais vous avez trouvé. Vous avez imaginé un chapeau, voire même plusieurs chapeaux qui sont, non pas façonnés à vos images car on en eut fait des monuments de stupidité, mais, au contraire, tout petits : des bonnets de police. Un beau soir, fièrement, cyniquement, comme si vous vous étiez donné ile mot -pour épater les populations, vous êtes apparues sur les boulevards ■le chef orné de cette coiffure adomée par vous et pour la circonstance des couleurs nationales belges. Vraiment la foule en est restée bleue et il y avait de quoi. Seulement, elle ne balança pas longtemps la foule. Avec son gros bon sens et son intuition des choses, ellle fit à certaines d'entre vous une conduite auprès de laquelle celle de Grenoble n'est que de la petite bière, si j'ose. Le grand pubîfc, Monsieur Tout-le-Monde, avait compris sans qu'il fût besoin qu'on lui expliquât la nuance, que vous veniez de commettre une inconvenance de plus ; une imbécillité pour trancher le mot. * * * Et vous avez dû trouver idiots ces gens, oes patriotes foncièrement honnêtes qui se fâchèrent parce que vous osiez, sous couvert d'un patriotisme à la manque, insulter aux braves qui combattent aux tranchées. Aujourd'hui vous n'êtes pas encore revenues de votre surprise et vous n'avez pas compris. Cela ne m'étonne pas du reste, mais j'en suis honteux pour vous ; vrai ! Nos couileurs nationales, vous les auriez flétries si tant est qu'elles pussent se flétrir jamais, elles que nous aimons par dessus tout. Ce n'est pas de votre faute si vous n'avez pas réussi, car vous avez fait pour cela tout ce qu'il faut. Seule ment, l'affront partait de trop ba pour les atteindre. * * * Vous ne vous rendrez donc jamaii compte du -ridicule de vos actes, fem mes aussi sottes qu'inutiles. Quand je pense que c'est pour vou que nos .soldats se font trouer la peau quand je pense que, après la signa fcure dé la paix vous oserez, vous qu vivez en marge de la société, vou; mêler à la ifouile qui remerciera no: enfants, je me demande sincèremen si vous êtes plus méchantes que bête' ou plus bêtes que méchantes. BULLETIN DU JOUR les ot- LE BUDGET RUSSE rec es. Le budget ordinaire ^ Le devis du budget russe pour l'ar • née 1915, tel qu'il fut présenté à 1 j' commission de l'a Douma, avait ét élaboré avant la déclaration de guerre La situation économique qui l'inspir t ~ était particulièrement satisfaisante cette époque. Ainsi, dans l'intervalle des année 1909-1914, la somme des revenus éta: ?" passée de 2,526 millions de roubles •f: 3>4] 7 millions, ce quii accusait uin 1 e augmentation de 891 millions de rou ar~ bles environ en quatre ans. Le pre mier semestre de l'année 1914 ava ire donné une augmentation de 155 mi» fte lions sur les revenus de la même péric 'es de en 1913, alors que l'on escomptai seulement une augmentation de revit fi- nus de 154 miiilllions t>onr toute l'an frfe nér. vjei excédent inattendu avai >ar fourni les moyens nécessaires pour 1 Ite construction de chemins de fer et pou ez l'outillage des ports de commerce tl~ sommes qui .rentraient habituellemen ne dans les dépenses extraordinaires. Dans le budget de 1914, l'actif d iis 3.450 millions contre-balançait u: :es passif de 3,445 millions, où, par con ias séquent, les dépenses occasionnée par la guerre n'entraient pas en lign à de compte. Le budget de 1915 pre ■n- sentait à l'origine un excédent de re un venus ordinaires (3,080,108,000 .rou os bles) sur les dépenses ordinaire on (3*078,874,000 roubles), se chiffran ne à 1,234,000 roubles. Mais 155,493,00 •rouhlés de dépenses extraordinaire contre 9,500,000 roubles seulement d recettes extraordinaires donnaient lieu eu au bilan général, à un déficit de 14 ez millions 700,000 roubles. Telles étaient les données proposée u, à lia commission de l'a Douma. Sur ce ui entrefaites survint la guerre, qui iwi es posait de grands changements dan de l'élaboration du devis définitif di >e- budget de 1915. Les dépenses ordinai res furent réduites de 10,757,000 rou ie_ bles, les dépenses extraordinaires d' 21,056,000 ^roubles. 1$, Par ailleurs, Ile ministère des finan ds ces avait, compté, pour certaines re ée cettes, sur des sommes inférieures an: es données exactes. De sorte que la com mission du budget put augmente ue leur total d'environ 52 millions, ce qu ■réduisait le déficit à 60,820,000 rou bles. Et cette somme, de par la na ture des dépenses dont elle résulte, n* IUe représente pas un déficit au sens pro n_ pre du mot. En effet, les dépenses ex traordinaires comprennent notammen gj une somme de 53,595,000 roubles des tinée à la construction de deux ligne: de,chemins de fer de rapport (Merefa Khenson et Grichino-Rovno), don ut les revenus couvriront Jes frais qu'elle: e' occasionnent d'ans l'avenir le plus pro n7 che. En outre, dans l'a nomenclatun te des dépenses figure là liquidation d< différents contrats pour l'achat d< vins et d'alcools qu'il a été impossible de dénoncer et qui ont obligé l'Etat ; es prendre à sa charge, sans en avoir h n- débit immédiat, 737,400 hectolitre: us d'alllcooll1. à j Le budget de la guerre Les frais d'e .l'a guerre ne font pa: re partie du budget ordinaire ; ils on a_ pour source le Trésor effectif de l'empire et il y est pouvu en vertu d'ur ïis pouvoir exécutif appartenant à l'ern pereur d'e par l'article 117 des lois fan-es damentales. s- Ces dépenses se répartissent comme us suit : i° Le coût quotidien du ravitaille-js ment et de l'approvisionnement de lit ll'nrrrti#^ Irj mlQ.rinf» • ta rr»i11irwnc île- de roubles, dont 1 million 1 /4 cou-jas verts par les budgets ordinaires de la guerre et de l'a marine (496 millions pour l'année 1915); 2° Sommes mises à Ha disposition de ais 1 ' U ri ion des vil les et des zemstvos m- pour lies soins aux soldats blessés et malades : 75 millions au 1" janvier eus 1915 tu, 30 Secours aux populations polonai-ia- ses ayant subi les dommages de la }ui guerre : 30 millions de roubles, une >us première fois, puis 100 .millions en se-10s cond lieu. ?nt Au Ier janvier 1915, le total des tes sommes assignées se montait à 3,020 millions de roubles, dont 2,243 millions ont été employés, frais de mobi-* lisation et de réquisitions y compris. Toutes ces dépenses, en ce qu'elles ■— excèdent îles budgets ordinaires de la R guerre et de la marine devront être couvertes par des emprunts. Mesures financières et économiques Eu égard aux circonstances exceptionnelles, l'Etat a eu à soutenir le commerce, l'industrie, les sociétés de crédit et les entreprises particulières. ■n~ Des mesures financières importantes ^ s'imposèrent. 'u*' Dès ll'e premier jour de la guerre re> une iloi fut édictée pour l'escompte à !rf la Banque d'Etat de créances à brève a échéance sur le Trésor. On émit ainsi •pour 800 millions de bons du Trésor. ;es On procéda également à l'émission ait de 300 millions d'obligations à 4 p.c., ' a à un emprunt intérieur de 500 miill- ne lions à 5 p. c. et à un emprunt à court lU~ terme en valeurs anglaises pour une re" somme de 12 millions de livres. Par aît un oukase en date du 8 janvier 1915 le " ministère des finances fut autorisé à émettre à nouveau pour 500 millions 111 d'obligations en valeurs russes et 40 e" millions de livres sur le marché an- n. gl ais. ut ]a Ces diverses émissions donnent une somme globale de 2,600 millions de roubles. 5e, La situation générale en Russie de Ailors qu'à l'étranger la situation uu économique avait subi un certain filé- n- chissement au cours des derniers mois «s qui avaient précédé là guerre, en Rus- ne sie, la situation était si florissante que é- jusqu'au mois d'août ,1914 elle était "e- allée en progressant. Aussi le pays ne «u- se .ressentit que peu, au début, des es effets de la guerre. Le moratorium nt fut appliqué dans fa mesure la plus 00 restreinte. Malgré tout le danger qu'offrait pour le commerce des céréalles la fer-u> meture presque complète du marché 44 international, le prix de ces denrées ne tomba pas étant donné que l'armée es devint un très gros client. es L'industrie, malgré l'absence de n~ matières premières et de machines, 11 s essaya de satisfaire aux exigences d'u marché intérieur en développant la fla-u" brication de produits manufacturés u- demandés jusqu'alors à l'étranger. Le commerce fut, lui, le plus atteint par l'immobilité .forcée du début des n" hostilités et la réduction des échanges. e~ Cependant le transit par les pays JX scandin aves, la mer Bilan ch e et les n~ ports d'Orient, a pu amortir en partie er les effets de cette stagnation. L'opinion publique qui, à la veille a de (là guerre, se préparait comme à un événement sensationnel aiu renouveDle-ment du traité de commerce avec l'Al-x lemàgne, se tourne maintenant dans nt le sens d'un développement plus lange s de Il'industrie nationale. La presse es russe a mené une énergique caimpa-' gne pour faire cesser ce qu'elle a ap-nt pelé 11'invasion allemande, et si l'on es juge d'après l'état actuel des esprits, ill paraît bien que là Russie va faire un très gros effort pour se libérer de la tutelle économique et financière de ,je sa voisine. ije Ce qui contribua peut-être le plus à ^ maintenir en Russie un équilibre gé-néral en un temps aussi anormàl que es cél'ui que nous traversons présentement, c'est lia réforme introduite à là veillle de la guerre et tendant à l'interdiction absolue de la vente de l'alcool. Le rapporteur du1 budget à la uou-ma, M. Alexeienko, s'est écrié, à .là tribune de la Chambre : « Demaiij n il nous faudra beaucoup apprendre et aussi beaucoup oublier. Bientôt viendront des améliorations économiques et des conditions de vie qui vont former un homme nouveau. Il conduira le la Russie dans une voie qui lui est encore inconnue, celle d'une nation e- indépendante qui devra se suffire à te elle-même et mener une vie de paix >s et de progrès ! »> COMMUNIQUÉS e ■ Communiqué Officiel Allemand r Bruxelles, 8 mars. — Le gouverneur général a été obligé de faire arrêter l'administrateur directeur général au ministère " des Finances, Janssens, à Bruxelles ; le a directeur des douanes Nicodème, à Liège ; e l'inspecteur provincial des douanes Pré- - ,ot, à Liège ; le contrôleur des douanes ei des contributions Pousset, à Visé, près de s Liège, parce qu'ils ont engagé des fonc-j tîonnaires subalternes belges des douanes aptes au service militaire à passer en Hollande pour s'engager dans l'armée belge. Les fonctionnaires arrêtés seront mis en s accusation d'aprè3 les lois allemandes i tous l'inculpation de haute trahison, cri-e me qui peut entraîner les peines les plus sévères. Sur le front occidental Berlin, 9 mars. — Sur la hauteur de Lorette, nos troupes ont pris deux tran-_ shées françaises ; nous avons fait prison-B lie; s 25G hommes et nous avons pris 2 ~ mitrailleuses et deux petits canons. En Champagne, les combats, près de Souain, ne sont pas encore terminés. s Au nord-est de Lemesnil, l'attaque ennemie a été paralysée par notre feu. : Bans les Vosges, les combats ont été rendus plus difficiles à cause de la neige ; rt du brouillard. j Les combats à l'ouest de Munster et au i.ord de Sennheim continuent encore. Sur le front oriental 1 A I est et au sud d'Augustowo, les atta-» eues russes ont échoué, avec fortes pertes ~ (tour l'ennemi. 1 Au nord-est de Lomsha, l'ennemi, après : ne attaque inefficace pour lui, nous a r laissé 809 prisonniers entre les mains. ? Au nord-ouest d'Ostrolenka, un combat ^ ffi déroule dont l'issue n'est pas interve-» 'Sue- , Dans les combats au nord-ouest et à ouest (Se Prasnysch, lesquels combats \ ■ y- "<»iî tfir«iinés favorablement pour nous; nous avons fait 3,000 prisonniers. - Les attaques russes au nord de la Rawa - et au nord-ouest de Nowo, Niasto, n'ont pas eu de résultat définitif. Pourtant, nous y avons fait 1,750 prisonniers. -♦ Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 10 mars. (Communiqué officiel du 9 mars : Sur le front au nord de la Visiule, il y à eu hier un combat actif d'artillerie. Au sud de Lopuszno, les attaques russes ont été repoussèes sans peine. L'avancée faite par nos troupes dans la région die Gorlice nous fit faire de nouveaux prisonniers. Nous avons gardé par-' tout les positions que nous avions conquises malgré les nombreuses tentatives tic t d'ennemi pour les reprendre. Les attaques ennemies continuent sur ^ le front des Carpathes ; elles se produisent tantôt avec des forces importantes, tantôt ' avec des forces moins organisées. C'est ainsi que hier nous avons repoussé, avec de fortes pertes pour l'ennemi, de violen-' tes attaques des Russes qui étaient arri-, vées jusqu'à nos embuscades. Plus de 600 1 hommes restèrent dans nos mains au . cours de ces divers combats. ^ Le mauvais temps ininterrompu de ces derniers jours dans les Carpathes récla- IfJ ma de nos corps d'armée opérant dans c secteur, une vaillance et une enduranc ;e- peu ordinaire. En contact continu ave. ni- l'ennemi, ces troupes sont obligées de com ire battre continuellement, tant la nuit qu. le le jour, par le froid le plus vif et par Is e ; neige la plus haute, de repousser des atta é- ques ennemies ou d'entreprendre des con et tre-attaques contre des forces ennemies de La bravoure de nos troupes, ainsi qui ic- celle de chaque unité qui prend part à ce. «s combats, mérite des louanges unanimes en « —- °e Communiqué Officiel Français s» Paris, 7 mars, 11 heures soir. — De! es contre-attaques des Allemands sur Notre ri- Dame de Loreîte, au nord d'Arras, ont ét( us repoussées. Nous avens pris pied dans un bois for :ifié au nord de Perthes, ainsi qu'au norc de de Mesnil. Au nord de Beau-Séjour, nou-n- ivons pris une tranchée. "■ Nous avons repoussé une attaque sut 2 Consenvoye (au nord de Verdun). Nous avons fa.il de nouveaux progrès è de sôté du Kiesackerkopf et repoussé dès (.ontre-attaques sur l'Hartmansweiler< ie- kopf. Paris, £ mars, 3 heures soir. _ Nous te avons poussé nos progrès en Champagne h'e :iu nord-ouest de Souain ; nous y avons fait des prisonniers et pris des tranchées. lli En Lorraine, nous avens avancé au nord de Badonviiliers. Dans les Vosges, les Allemands ont fait hier une violente atta-a" que sur le Reichakerkopf ; le feit de notre es infanterie l'a rejetée. En Haute Alsace, une attaque sur nos es positions avancées, au sud de la station de a Burnhaupt, a été rejetée par le feu de notre infanterie. Paris, 9 mars, 11 heures soir. — En e" Shampagne, l'ennemi a fait des tentatives pour reprendre le bois qu'il avait perdu a hier à l'esi de Perthes ; l'attaque a été re-ts poussée. I3' Par t-ife coistre-Rttaauè, nous avons gagné du terrain à l'ouest de ce bois. Dans 'a cette région, nous avons pris plus de 500 nt înètres de tranchées. Entre Mesni) et 111 Seau-Séjour, nous avons perdit, une partie des tranchées prises hier. Du côté de Saint-Mihiel, nous avons avancé. n ^ Communiqué Officiel Anglais y Londres, 8 mars. — Les opérations con-îinuent dans les Dardanelles, favorisées par le beau temps. Samedi, les cuirassés « Queen Elisa-)a freth », « Agamemnon » et « Océan » ont u. attaqué les forts du côté sud. Quatre ba-r_ teaux anglais et un français ont bombardé !j. ies forts de Kephez. Dimanche, quatre cuirassés français ont réussi à faire cesser le feu des batteries Jr de Dardanus, pendant ce temps I' « Aga-nt memnon » et le « Lord Nelson » faisaient également cesser le feu des forts Rumili, st Medjideh et Hamidieh I. ec Le fort Hamidieh II n'a plus tiré non n. P'"s. .j. Le 5 mars, le « Gaulois », I' « Agamem-jq non » et le u Lord Nelson » ont été trois tu fois toulchés, mais les dégâts ont été peu importants. Bs Sur le « Lord Nelson », trois hommes g. ont été légèrement blessés. [t u : J Dernières Dépêche; s L'ARRIVÉE DU GOUVERNEUR e DE L'INDO-CHINE Saigon, 6 mare. — M. Roume, gouv e neur général de 1 Indo-Chine, accom) ^ gn.é de sa famille, est arrivé à Saïgon vi | dredi matin. Le port et la ville étaient pavoisés. " Une affluence des plus considérai)] s d'Européens et d'indigènes se pressait a e abords du débarcadère. Au premier ra e se tenaient toutes les autorités civiles, r - litaires et navales, ainsi q.u;e les coi - élus. n Le roi de Cambodge s'était fait rep i senter par plusieurs princes et des x e nistres. e Des discours ont été prononcés par e maire de Saïgon, par le gouverneur ; néral intérimaire et par un conseiller £ namite, qui ont souhaité la bienvenue ^ représentant de la République Françai - et ont exprimé leur dévouement pour e France. M. Roume a remercié. 11 a dit oornbi 1 il était impressionné par les souhaits _ bienvenue qui. venaient de lui être ad.r sés. Après un examen de ia situation fin* " cière, le gouverneur général s'est félic 1 de constater le sentiment d'union indéf-1 tible .de la colonie française et du i t dans les vœux pour le triomphe de - Parie. S Ces paroles ont été acclamées. M. Roume pairt aujourd'hui pour j Tonkin. > SECOURS EN MER l Le navire « Rotterdam » a atteint et i c couru le transatlantique « Touraine », q I avait un incendie à bord. UN « TAUBE » SURVOLE COMPIÈG 1 ) Compiégne, 7 mars. — Un tau.be venait de la direction de Soissons a tei hier, de voler au-dessus de Compiègi mais à peine .avait-il été signalé, qu'i 3r- très vive fusillade l'obligea à s'éloig; >a- vers la ligne Noyon-Lassigny. m- M. POINCARË VISITE UN HOPIT/ BELGE es Paris, 7 mars. — Le Président de ux République Française a visité hier api ng midi l'hôpital belge, installé à Cour ni- voie. ps PERMISSIONS ré- POUR TRAVAUX AGRICOLES ri- La « Gazette de Voss » annonce qu décret du gouvernement allemand arc le de des permissions temporaires, aux ■ çé- dats appartenant aux régions centra n- pour les travaux agricoles du printem au 3e, LA RÉFORME ÉLECTORALE la EN PRUSSE La. Haye, 7 mars. — Selon le « Y en waerts » du i mars, la ligue appe de « Neues Vaterland » (Nouvelle Patrie) adressé une pé'tition au ministère p.r sien demandant 1a. réforme électort u- tout au moins sur la base du vote sec tté et direct. !C- •oi la L'AMBASSADEUR DE GRÈCE A CONSTANTINOP Constantjnople, 7 mars. — La nomii •le tion de M. Streit comme ambassadeur Grèce à Canstantinople a ét.é agréée } le Sultan. AU PARLEMENT ROUMAIN •e- Bucarest, 7 mars, — La session du P ni lemont .roumain, est prolongée jusqu' 1er avril inclus. M. WILSON N'IRA PAS ï A SAN-FRANCISCC fr Washington, 7 mars. —■ La situation eu j- ropéenne rendant nécessaire sa présenci à WasMngton, M. Wilson n'ira pas, 1< 20 mars, inaugurer l'exposition de San îe Francisco. Il se fera représenter par 1< e vice-président, M. Marshall, c L'AFFAIRE DE3CLAUX e L'officier-payeur Desclaux a enfin ur a avocat. l" Il sera défendu pa» M" E-dgard De- '• mange, que le bâtonnier Henri Robert f '• commis d'office. e s LES COUPURES DE 5 ET 20 FRANCS *• La Banque de France retire en ce mo ment de la circulation les billets de cinq et vingt francs émis au début de la guerre. s Ce n'est pas à dire poiy cela que ces 1- coupures vont être supprimées ,mais elles é vont être remplacées par d'autres d'un nouveau type. Celles émises au début de la guerre, en effet, étaient d'un type déjà d ancien et peu résistant. Les nouvelles se-3 ront plus résistantes. D'autre part, grâce aux ateliers installés en province, la pro-r duction de ces coupures a été considérablement augmentée et la Banque de Fran-ï ce sera en mesure de répondre à toutes s les demandes du public. DiCAVID BEY A BERLIN s Djavid bey est arrivé à Berlin, où est e également attendu Rescha.d Hafeï, minis-s t.re des Finances turc. j POUR COMPLÉTER LES CADRES On mande de Rouie au « Lokaal Anzei-. ger » : B Le rappel sous les armes des sous-officiers italiens des quatre levées, de 1885 à 3 1888, est fait, d'après une déclaration offi-3 cieuse, pour compléter les cadres des . nombreuses recrues sous les armes. , IMPORTATION EN HOLLANDE 3 L'importation des tôles allemandes sera j bientôt autorisée en Hollande, sous la . garantie du gouvernement des Pays-Bas que ces tôles ne serviront pas pour des ba-. teaux de nations belligérantes. 3 3 AFFAIRE PEU LIMPIDE t Le « Lokaal Anzeiger » mande que le . minière français des affaires étrangè-} res a demandé des explications à Sofia pour l'expulsion de la Bulgarie de l'ingénieur en chef français Vassorat. Vassorat conduisait les travaux du chemin de fer s t.r at égiq u e Ex i 1 a r-D edeagatc h. Les misons de cette expulsion sont gar-" dées secrètes ; on sait seulement qu'il était 5 en rapports réguliers avec des Grecs et des Russes. t LES RACONTARS " Lille, 7 mars. — On dément le bruit sui-' van.t lequel le docteur Calmette aurait été envoyé en Allemagne comme prisonnier, [ parce qu'on avait trouvé fhez lui des pi-' geons. Il est toujours à Lille, en bonne ^ santé. Les Forts des Dardanelles im- ojg La désignation des fortsj des Dar-teu nelles par des numéros rend très diffi< leur localisation, d'autant plus diffi< nés T1110 c'e nombreux ouvrages en terre été établis dans ces derniers mois et 00 tituent des forts et batteries qui ne p «5? vent figurer sur les cartes dressées ar rieurement à. la guerre. C'est à peine un mot d'un communiquié permet de lui pérer un de ces ouvrages ou un groi lté, d.e ces ouvrages, car autant qu'on p ie ; s'en rendre compte les numéros des cc me miuniqués désignent plutôt des grou.] 1er que des batteries' ou forts séparés. Dans un récent communiqué, la d< gnation du fort n. 8 et des batteries de • L Falaise-Bla.nche indique un point géog phique déterminé ; la Falaise-Blanche la un poste sanitaire sur la côte asiatic ès- situé à 2 milles et demi dans le sud be- la pointe Kéfis, près de quelques falai: blanches remar<iuables ; le fort le pi près serait celui de Dardanus. Si le numérotage impair indique la o européenne du détroit, le groupe d'ouv un ges désigné sauis le n. 9 serait le plus oi'- avant sur la côte européenne de la par •ol- resserrée du détroit aboutissant au f les Namazieh. Les collines en avant de ps. fort, indiquées sous le nom de Téké de la carte du goulet du détroit, supporti ce groupe d'ouvrages dont .une batte est en avant du fort. or- La localisation ainsi faite ne permet l lée d'attacher toute confiance dans la dé « che d'Athènes disant que la flotte ail us- a concentré son feu sur les forts Met le, dieh et Nagara ; ces deux forts sont situ pet sur la rive asiatique en arrière Tchanak-Kalessi qui, d'après le commu que du ministère de 1a. marine, était s< t mis au bombardement, mais non réd au silence. LE . D'autre part, la dépêche grecque dise ia- que le « Sapphire » a bombardé le cam] 'de ment près de Dikeli, donne une indii a '' tion précise sur l'opération contre la c< syrienne. Le village de Dikeli se trou dans le canal de l'île de Mitylène. Le go Adramytti forme la continuation vers l'< 11- du canal-de Mouselim, passage le pl au étroit entre la côte nord de l'île et la tei ferme. Jeudi \\ Mars IÎM5 (Edition P. L. G. — iV liO) Le Numéro 1Q Cmes 5lme Année — Dj° 69

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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