Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 10 Maart. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k06ww77n4w/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER A.VIS. — A.dresser toute correspondance à la direction du « MESSA-OEFt JDE jBFlUXELjLjES AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : j 4IM page, la ligne fr. 0.30 Commerciale / s** » » » 0.50 [ 2"w » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1 50; Judic. la lig. O.SO; financière : à lortai Hedaetton et Administration : Bruxelles, 1, Quai du Chantier, I, Bruxelles. - Xéléplione A 1610 Le Salon du Studio UN VAPEUR HOLLANDAIS SUIV| PAR UN SOUS-MARIN Amsterdam- — On mande de Hoek-van-Holland au « Telegraaf » que le capitaine d'un vapeur, arrivé hier soir dans ce port, dit avoir été suivi par iuin sous-marin jusqu'au bateau-phare de la Meuse. Le submersible s'est retiré quand il eut constaté son erreur. Le vapeur a rencontré plusieurs mines sur sa route. Les Suffragettes et la Guerre Les suffragettes sont de gentes personnes qui on', jusqu'à ce jour, largement fourni matière à copie aux journalistes. On a beaucoup parlé d'elfes et l'on en parlera encore, soyez-en convaincus, bien longtemps. On Aies a représentées, on 'les représentera comme d'impitoyables furies, on racontera avec des « oh madame » de pitié, leurs exploits de mégères exaltées. A présent les voici militarisées sous la conduite de Mrs Hon-Evelina ria-verfiWd, colonelle de The Wom-en's Volonteer Reserve et coopérant aux divers services publics. Après !a guerre, lorsque le plus i>r-réductibl'e de leurs adversaires se sera rendu compte qu'ellles méritent la confiance publique et qu'à une juste égalité de devoirs et de charges doit cor-réspondre une égalité de droits, il est fort possible que les suffragettes obtiennent, enfin, ce droit de vote pour les femmes qu'elles désirent et réclament depuis si longtemps. Ce n'est pas d'hier, en effet, que date te mouvement des suffragettes. Ce n'est, cependant, que depuis le 13 octobre 1905 qu'il est entré dans une phase pratique et active. Ce jour-l'à, en effet, deux suffragettes s'en vinrent à un meeting présidé par Sir Edward Grey. Comme l'illustre homme d'Etat pariait à son auditoire de l'importante question des syndicats ouvriers, deux suffragettes — Miss Anne Kenny et Miss Cristabel Pankhurst— se 'levèrent et eurent la bel1 te aud&ce de poser, calmement, cette question : — Accorderez-vous aux femmes le droit de vote ? L'orateur démonté devant cette 'question, à Sôïsp sû-r inattendue, ne sut que répondre, il se contenta de faire expulser les deux demoiselles trop prolixes à son gré. On était, alors, en pleine agitation électorale. Ce devint pour tes deux bouillantes expulsées et leurs camarades comme un sport, d'aller de meeting en meeting poser la même sempiternelle question. — Accorderez-vous aux femmes le droit de vote? La question recevait toujours la même réponse : une expulsion rapide suivie parfois d'un léger passage à tabac par des policemen désireux de prouver la « supériorité » du sexe fort. J'ai eu l'occasion, voici deux ans, de rencontrer à Londres Miss Cristabel Pankhurst et elle avait bien voulu me conter ses souvenirs du début du « sufifragisme ». Nous ne perdîmes pas la tête, me dit-eiHe, nous résolûmes d'aller trouver Sir Henry Campbell Bannerman. Ne pénètre pas chez .lui qui veut. Nous sollicitâmes une audience selon toutes tes formes requises. Elite nous fut repoussée. Nous renouvelâmes notre requête. En vain. La patience n'est pas une vertu féminine. Nous tînmes conseil et nous nous décidâmes à agir. Une démonstration fut projetée, elle devait provoquer un bruit énorme. Les journaux furent avertis, au jour dit. Devant une armée de reporter et de photographes, nous tentâmes au nombre de 300 de forcer l'entrée du Parlement. La chose n'ailla pas toute seule, vous pensez bien. On fit sortir la garde, des policiers s'interposèrent, je crois même qu'on fit appel aux pompiers. Bref, après quelques horions, onze des nôtres furent, sans autre forme de procès, jetées en prison. Nous eûmes une presse admirable, on parla de nous dans le monde entier. Notre « mouvement » était né. Dès lors, nous devînmes la bête noire du gouvernement. On donna l'ordre à la police d'imterdiire toutes nos manifestations. Nous résolûmes alors de frapper un grand coup. Nous savons ce que nous voulons, nous avons l'esprit de suite dans nos idées, vous verrez que « le manque de suite dans les moyens.» ne nous est pas imputable. Nous nous mîmes donc, au propre et au figuré, à «casser les vitres». Les fenêtres des monuments publics, les montres des grands magasins, les carreaux des demeures de nos ennemis volèrent itour à tour en éclats. Ce fut une bonne époque que ce temps là, pour lies vitriers à Londres. J'avoue que 1e bris des vitres dés monuments publics laissa tes Anglais assez indifférents, mais les propriétaires dès magasins (touchés et tes locataires de maisons particulières crièrent bien haut et les compagnies d'assurances qui devaient payer tes frais, plus haut encore ! Cette fois (les journaux, qui sont en quelque sorte l'expression, ai j'ose dire, de la conscience publique, ne furent plus avec nous. — Punissez-les! écrivaient-ils sur l'injonction des propriétaires. Mais, comme ils virent que leurs menaces, bien loin de nous calmer, provoquaient . de nouvelles déprédations, ils se dirent qu'ils seraient débarrassés de nous en nous faisant accorder le droit de vote. — Donnez-leur le vote pour qu'élites nous fichent la paix ! Nous n'étions plus les seules à demander 1e vote pour îles femmes. Peu nous importait si nos alllliés nouveaux étaient sincères ou non, ,l'idée était en marche ! Nous n'arrêtâmes pas notre campagne, les boîtes aux lettres et leur contenu furent brûlés, 1e commence en souffrit. — Mais donnez-leur 1e vote et qu'elles nous fichent une bonne fois la paix, répétèrent les journaux. Notre propagande, par le fait qui avait fait sourire, fut chaque jour plus commentée. On ne nous approuvait pas beaucoup. Nous en arrivâmes à la destruction des propriétés particulières ; des « cottages » furent attaqués et l'émotion grandit. Les journaux, cette fois, parlèrent de « nos méfaits ». Cependant, nous voulons ,que nos demandes soient examinées, discutées au grand jour ; pour cala il faut que nous attirions, sans relâche, l'attention sur nous, persuadées que nous sommes, qu'un jour viendra où notre désir, qui n'aura pas varié, sera connu de tous par te bruit de nos démonstrations. Rien ne nous arrêtera, ni tes arrestations, ni lies condamnations. Les jeunes poussant les vieilles, avec tin même élan, nous allons à la victoire. Il y a en Angleterre 400 membres de la Chambre des Communes sur §70 qui se sont déclarés favorables .... projet de loi, donnant aux femmes 1e droit de voter et rien n'a été fait. Qu'en pensez-vous? Je préférai observer de «Conrard1» te silence prudent. Mon interlooutrice ne me laissa pas du reste le temps de répondre. — Nos « méfaits », reprit-élite, laissez-moi- rire, Monsieur. Nous avons, nous, le courage de nos opinions. Remarquez que la plupart de mes camarades arrêtées refusent toute nourriture en prison, voulant protester contre les droits que les lois donnent aux hommes et que nous, les femmes, tes vraies, refusons à leur accorder ; le vote étant refusé, la loi, pour nous, n'existe pas. Il y a des bonnes âmes qui s'écrient: —" Laissez les donc mourir de faim ! Erreur, Monsieur, cela causerait un énorme scandale si l'une des nôtres viendrait à mourir en prison. C'est cela qui servirait notre cause. Il nous manque encore une vraie martyre. Peut-être l'aurons-nous un jour. Si ce pouvait être moi î S'il en est qui conseillèrent de nous laisser .mourir de faim, il en est d'autres qui prièrent te gouvernement de nous envoyer, simplement, à Saint-Hélène, comme Napolléon. Mauvaise idée, nos partisans nous feraient évader et Sainte-Hélène est trop petite pour nous contenir toutes. On a prononcé la îoi de Lynch oti d'autres mesures aussi radicales, je vous te dis, .ill nous faudrait une martyre. On nous accuse de ne pas nous servir de moyens en rapport avec notre sexe. «Jeanne d'Arc » était femme, Monsieur, songez à cela.'' Nous aurons te droit dé vote en Angleterre. Notre exemple sera suivi en France et partout, soyez en convaincu.Et voici que Miss Christabel Pankhurst a déposé, pour un temps, les armes et qu'elle donne des conférences pour aider à équiper tes Wom-en's Volonteer Reserve. Ah ! si Jeanne d'Arc revenait !... CONSEIL DE LA COURONNE A ATHENES Athènes, 6 mars. — Au cours diui Conseil de la Couronne, tenu cet après-midi au palais, et auquel ont pris part, sous la présidence du roi, M. Venizelos et las anciens ministres, le président du Conseil a développé ses vues sur la politique à suivre par la Grèce. Il a été décidé qu'il demanderait l'avis des services de l'état-major général. M. Venizelos a annoncé qu'à l'occasion de l'anniversaire de la prise de Janina, il avait décidé dei remettre le général Dousmanis à la tête du grand état-major. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Bruxelles, 8 mais. — Le gouverneur gé né/al a été obligé de faire arrêter l'admis itrateur directeur général au ministèn ctt'B Finances, Janssens, à Bruxelles; f< a. acteur des douanes Nicodème, à Liège i inspecteur provincial des douanes Pré jtà Liege ; le contrôleur des douanes ei a . . contributions Pousset, à Visé, près de L âge, parce qu'ils ont engagé des fonC' ti iftnaires subalternes belges des douane-ailles au service militaire à passer en H '.'.Mande pour s'engager dans l'armée neige. Les fonctionnaires arrêtés seront mis en accusation d'après les lois allemandes soua l'inculpation de haute trahison, cri-ms. qui peut entrainer les peines les plus sé/ères. Communiqué Officiel Autrichien «'ienne, 9 mars. (Communiqué officiel dH.ier) : ën suiie aux combats qui continuent encore en Pologne russe, de multiples suc-cè; furent atteints et l'ennemi fut chassé uv3b des pertes importantes de plusieurs po.rsts d'appui avancés et de tranchées. L'avancée de nos troupes sur le front an Qalicie occidentale eut un succès égal; dans la région près Gorlice, nous passa-mes au travers d'une partie de tranchées ari.'semies et prîmes d'assaut le village, af rès de sanglants combats. Nous avons rait prisonniers de nombreux officiers ef plas de 500 hemmes. se bat avec acharnement dans les Cc.tpathes. Dans la région près de Lupko. les dusses ont eommenœé une attaque avec lit forces importantes après avoir reçu d« ne ; veaux renforts. Les lignes ennemies fu. ent renouvelées avec tous les moyens PG bibles et leur offensive s écroula jus-qt '.4 trois fois dans la proximité de nos pt'i'iliions, avec Ue fortes pertes. La troisième attaque des Russes fut anihilée par des pertes importantes. Des centaines de morts gisent devant les lignes extérieures de nos positions. Sur un autrs secteur du front de bataille, après avoir repoussé complètement les offensives des Russes, nos troupes passèrent à l'attaque et prirent d'assaut un sommet jusque-là fortement occupé par l'ennemi. Nous fimes prisonniers à nouveau, à cette occasion, 10 officiers et 700 ttommes. Au sud-est de la Galicie se tient une forte cavalerie ennemie, celle qui, isolée, s'avança vers l'aile de notre position fut sensiblement faible. Dernières Dépêches —o— LA SITUATION EN GRECE Athènes, 6 mars. —- Le. conseil des ministres, qui s'est tenu dans la soirée, a entendu. M. Romanos et a longuement délibéré sur les désirs, fermement exprimes ces joiurs derniers par le peuple hellène, de voir la Grèce profiter des circonstances actuelles pour réaliser ses vœux nationaux.1 POUR LA CLASSE MOYENNE HOLLANDAISE il vient de se fonder à Amsterdam une Banque centrale de crédit pour la classe moyenne. Elle vise à empêcher la ruine de tous petits commerçants et industriels, menacés! gravement ou lésés dans leurs intérêts par suite de l'état de guerre en général et notamment par suite de la mobilisation en Hollande. La Banque interviendra avec toute la discrétion nécessaire, principalement au profit de ceux, qui pour l'une ou l'autre raison, ne peUvent s'adresser aux 'établissements de crédit existants. Une enquête est ouverte sur la situation, à laquelle tous, les intéressés sont priés de vouloir participer, et on attend le plus grand bien du nouvel organisme.LE SHIPS PURGHASE BILL EST BIEN ENTERRE Washington. — Le projet du gouvernement tendant à autoriser l'achat des navires belligérants actuellement dans les ports des Etats-Unis a été abandonné au Sénat. Les partisans du gouvernement reconnaissent qu'il n'est plus possible de le faire voter. LES MARCHANDISES NEUTRES Londres, 6 mars. — Le « Board of Tra-de » annonce que depuis le 8 mars, des certificats d'origine sont exigés pour toutes les marchandises provenant de la Norvège, de la Suède, du Danemark, de la Hollande, de la Suisse et de l'Italie, même si leur valeur déclarée est inférieure à 25 livres sterling. LE PRINCE EN DANGER Cettinge, 7 mars. — Le prince héritier du Monténégro est très gravement malade ; on a même peu d'espoir de le sauver. Communiqué Officiel Français Paris, 6 mars, 11 heures soir. — Au nord d'Arras, nos attaques nous ont fait progresser à Notre-Dame de Lorette j les Allemands y ont été repoussés. Eh Champagne, nous avons repoussé une attaque allemande au nord-est de Beau-Séjour. Nous nous sommes emparés de 300 mètres de tranchées sur l'Hartmansweiler. kopf, dans les Vosges. Nous avons repoussé une contre-attaque sur Uffholz et fait sauter un parc à munitions à Cernay (Sennheim). Paris, 7 mars. — Nous gagnons du terrain au nord d'Arras et à Notre-Dame de Loidtte, où nous avons pris plusieurs tranchées. Nous avons progressé légèrement au nsrd de Perthes et au nord-est de Beau-Séjour.A l'est de Munster, dans les Vosges, rtoi-s avons pris deux sommets de la petite et de la grande Pushackerkopf et repoussé des attaques ennemies. Nous avons occupé également Imberg, sur la rive droite de la Fecht, et la hautes» 858. Nous avons repoussé une attaque sur l'Hartmansweilerkopf. Paris, 7 mars. — La flotte a continué hier le bombardement des positions turques, le « Queen Elizabeth » de Saros et les autres navires de l'intérieur des Dardanelles— — Communiqué Officiel Russe Saint-Pétersbourg, 7 mars. — Nos attaques dans la région de la Mlawa ont été couronnées de succès ; nous avons fait du butin de guerre. Sur la rive gauche de la Pilica, les combats prennent le caractère d'une grande bataille. ♦ Communiqué Officiel Turc Constantinople, 7 mars. — Le quartier général fait savoir : En général, rien de particulier ne s'est produit. Hier après-midi, six croiseurs cuirassés ennemis ont bombardé nos batteries dans le détroit des Dardanelles, celles-ci ont répondu avec succès. Constantinople, 8 mars. — Renseignements supplémentaires concernant le bombardement d'hier : Les croiseurs anglais « Majestic » et .< Irrésistible » renforcèrent la flotte ennemie ; mais notre feu mit hors de combat un croiseur français et un autre navi->e anglais fut avarié. Les navires anglais, à la suite de notre feu, se retirèrent à 3 h. 1/2. Nos batteries n'ont pas eu de dégâts. LE NOUVEAU PATRIARCHE DE VENISE Rome. — Toutes les dispositions sont prises pour l'expédition de la bulle apostolique nommant. Mgr Lafontaine patriarche de Venise. LES AMERICAINS DEPENSENT 5 MILLIARDS POUR CONSTRUIRE DES FORTIFICATIONS Washington. — Il est probable que le président Wilson signera demain des projets (affectant un milliard de 'dollars (cinq milliards de francs) environ aux travaux de fortifications. VIOLENTE EXPLOSION ET INCENDIE A Boden, centre très important de la Suède septentrionale, non loin de la frontière finlandaise, la fabrique de gaz acétylène de l'Etat a fait explosion, ce qyi a provoqué un terrible incendie dont on n'a pas encore pu se rendre maître. Le trafic de chemin de fer de Laujsele est interrompu. UNE SAISIE La cargaison du steamer danois « Carmen », composée en majeure partie de cuivre, destiné à l'Allemagne, a été saisie par le Danemark ; la valeur en est estimée à environ 200,000 francs. UNE FORTUNE VOLATILISEE On mande de Londres qu'une somme de 1,500,000 francs, envoyée à New-York, a disparu sans laisser la moindre trace. LES AVIONS On mande officiellement de Stuttgart : Un avion ennemi a survolé Rottweil et •a jeté trois bombes sur la fabrique de poudre. Les diégâts ont été insignifiants. MODIFICATION D'UNIFORME ET D'ARMEMENT L'uniforme de campagne de l'officier d'infanterie a été complètement changé en Angleterre. Il ne porte plus le sabre, mais un fusil et le sac comme les simples soldats ; le gracie est indiqué sur la manche. UNE CASERNE DETRUITE Delft, 7 mars. — Un violent incendie a détruit en grande partie la caserne d'infanterie ; on ignare encore les causes du sinistre. L'AFFAIRE DESCLAUX C'est lundi prochain 15 mars que Des-claux compara i'ti'a devant les juges du premier conseil de guerre, en compagnie de son amie, Mme Béchoff, et de ses autres complices. Desclaux n'a pas encore officiellement fait choix d'un avocat. L'ATTITUDE DE L'ANGLETERRE W aslùngton, 6 mars. — La Grande-Bretagne vient de notifier au gouvernement des Etats-Unis que, d'accord avec ses allié?, elle prêterait toute son attention à la récente proposition relative à la réduction possible des mines et à la limitation de l'action des sous-marins. LES NAVIRES AMERICAINS EVITERONT LA ZONE DU BLOCUS On mande de Washington au « Daily Telegraph », le 6 mars : 0xi ne saurait nier que la situation créée par les menaces de représailles des .illiés ne cause quelque ennui au président Wilson et à M. Bryan, mais on peut être sûr qu'aucune exigence impérative ne sera élevée contre la politique maritime des alliés. Pour éviter les complications, on va avertir les navigateurs américains d'avoir à s'éloigner de la zone dangereuse. La réponse qu^ le président WiLson compte envoyer à sir Edward Grey, quelques jours après l'ajournement du Congrès, essaiera de persuader l'Angleterre de permettre l'entrée des articles de non contrebande en Allemagne, pourvu que celle-ci consente à ce qu'ils soient distribués par une commission américaine. Le correspondant du « Morning Post » télégraphie de Washington à ce sujet qu'il est peu probable que les Etats-Unis agissent conjointement avec l'un ou l'a-Uitre des pays neutres dont les intérêts sont affectés par les mesures de représailles prévues par les alliés. Plusieurs nations neutres de l'Europe auraient invité les Etats-Unis à se joindre à elles pour une action commune, mais on assure à Washington que ce serait contraire aux traditions et aux intérêts des Américains, les Etats-Unis pétant toujours tenus à Pécari des complications eu-1 ^i1" dilues et otctjrt eoi nVJii.erit p\ifc» désireux que jamais de ne s'y point laisser mêler. Au surplus, les intérêts des Etats-Unis ne sont qu'en partie communs avec ceux de quelques-unes des nations neutres européennes.DANS LE PORTUGAL SEPTENTRIONAL Madrid, 7 mars. — On mande de Bada-joz que les démocrates portugais viennent, à Lamego, de nommer le général Correra Barreto président de la République du I Portugal Septentrional. USINES EXPLOITEES PAR L'ETAT Le gouvernement anglais vient, paraît-il, de reprendre plusieurs usines métallurgiques en Ecosse, vu que les propriétaires auraient dû cesser de fabriquer à cause du prix élevé du charbon. VISITE ROYALE Le roi d'Angleterre et la reine Mary ont longuement visité les blessés à l'hôpital de Charirig Cross, ayant pour chacun un mot de consolation et d'encouragement. LE JAPON VOTE DES CREDITS La « Nowoje Wremja » mande de Pékin que le ministre japonais de la guerre est arrivé à Tsingtau. A Shantung viennent d'arriver 5,000 soldats japonais. Le « Rjetch » mande de Tokio que la Chambre Haute japonaise vient de voter, à l'unanimité, un crédit de 840 millions de yen pour de nouveaux armements. MAXIME GORKI De la « Frankfurter Zeitung » : On se rappelle que le fameux écrivain russe, Maxime Gorki, fut arrêté à son retour en Russie, il y a un an environ, pour « blasphèmes » proférés dans son livre : (( Mère ». Lors de l'anniversaire des Ro-manows, l'amnistie générale avait cependant annulé l'ordre d'amener lancé contre lui. Son arrestation était basée sur le fait que les délits blasphématoires n'étaient pas compris dans lie grand: pardon du tsar. Gorki ne fut pas emprisonné, mais il dut se soumettre à des restrictions de sa liberté personnelle et a une surveillance étroite. Des journaux français ont annoncé que le romancier serait entré dans l'armée russe comme volontaire dès le début de la guerre. La poursuite judiciaire est maintenant abandonnée d'après ce que disent les feuilles russes. LA LEGION GARIBALDIENNE LICENCIEE Bàle, 8 mars. — Suivant une dépêche de Lyon, la légion Ga.ribaldienne serait licenciée sur un ordre du ministre de la j guerre. Cette décision aurait été commu-l iquée aux 700 légionnaires, lesquels attendent à Paris l'arrivée de Peppino Gari-baldi, afin de prendre une 'décision. Ceux des volontaires qui voudraient prendre du' service en faveur de la France, seront incorporés dans la légion étrangère,les autres seront reconduits à la. frontière. Les motifs de cette décision sont inconnus. Iwedi 10 Mars 1»IS (Edition P. L (i. — 1\° <18) JLe Numéro ÎO C'nes 51me Année — M" 68 ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) 1 mois fr. 1.50 3 » » 400 1 an » 12.00 L'Exposition du Studio (rue des Pe-tks-Carmes), mérite en tous points ■notre bienveillant appui. Des artistes aimés du public, exposent là des œuvres méritoires dans l'espoir légitime — oh combien — d'une vente modeste qu'on ne saurait assez leur souhaiter Y a-t-il encore des Mécènes pour l'heure ? M y a assurément des « tapeurs » et iil's sont nombreux. Les peintres en savent quelque chose. Aucune corporation n'a été plus éprouvée que la tleur depuis là guerre et c'est chaque jour, à leurs ateliers, une série de visites de patrons d'œuvres charitables venant sOÏlicker qui un tableau, qui une aquarelle ou une eau forte pour les innombrables œuvres de charité du moment. A croire ces gens on finirait par convenir que nos artistes, sans se préoccuper de 'la « matérielle », n'ont qu'à brosser, du matin au soir, infatigablement, des tableaux pour les tombolas. Les artistes ont bon cœur, chacun sait cela, il ne faudrait cependant exagérer en rien. Après la tombola de l'Exposition des Beaux-Arts, voici qu'on les sollicite à nouveau pour une tombola qui aura lieu au Palais de Glace. H faudrait citer tout au long le règlement draconien qu'on impose aux artistes exposants... Mais revenons à nos moutons. M. Paul Abattuci expose un Portique de l'Hôtel de- Ville de Fumes, d'un métier un peu mièvre, M. Emile Baes, confirme par Enigme et Fécondité, l'une de ses 'meilleures toiles, ce que nous écrivions ici même, l'autre semaine, au sujet de cet artiste incomparablement doué. Géo Bernier, le peintre des gras pa tu rages, expose deux toiles : Route de Coxyde et A Dixnmi.de d'une belle venue. La Ferme Terlinden, de Louis Olesse, est une œuvre d'une chaude colloration et d'une pâte iferone. Mlles Madeleine et Suzanne Cocq font preuve de bonnes intentions, leurs œuvres semblent cependant manquer de caractère, si pas d'originaliité. M. Danse est bien mal placé. Son Nu, très distingué, est pendu trop haut, ce qui en fait paraître la gravure un peu maigre. Voici une chose facile à réparer. J'ai beaucoup aimé le lumineux Automne de M. René De Baugnieset Au Béguinage, une des meilleures toiles de Mme Gilsoul-Hoppe. M. Maurice Hagemans se répète trop. Sa toife En Gampine ne me satisfait pas complètement. L'effet du ciel est heureux, Ses moutons sont assurément de l'Hagemans, bonne manière, mais est-ce assez? M. Hagemans a donné le droit à ses admirateurs d'être difficiles. Améd'ée Lynen est toujours l'aquarelliste adroit et le compositeur plein de verve que l'on sait. Les pastels de Mille Georgette Meunier sont trop propres, sans aucun caractère, ni vigueur. Toutes autres, les œuvres de Marc-Henry Meunier, une eau-forie Boulets en Prusse et un pastel Maisons en Prusse, d'une poésie farouche et profonde. La peinture de Mme Jeanne Servill'le est sage mais non dépourvue de qualités, M. Louis Titz est un illustrateur parfois intéressant, son Au Pays de l'Yser a du mérite. Les orchidées de M. Van Mulder sont de la peinture d'amateur, c'est tout dire. En sculpture, citons une étude de torse d'un beau caractère, signée Alfred Courtens; un cerf très vivant de Jean Gaspar ; Léandre Grand'moulin, sculpteur de talent, nous montre une Eve d'une forme châtiée et d'une grâce incomparable, l'éveil de la femme a trouvé en cet artiste un chantre à coup sûr ébloui. Une section d'art appliqué est jointe à cette exposition, tous les travaux exposés sont fort beaux et laissent de loin en arrière ces petits travaux de jeunes filles qu'il ne nous est que trop souvent donné « d'admirer ». Ceux qu'on nous montre ici décèlent une véritable éducation du goût et une maîtrise déjà mûre. Citons Ses œuvres de M'ille Bodart, Choquet, Dermont, d'Oliszowska, Dumont et Rulens. C. D.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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