Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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s.n. 1914, 07 Juni. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5q4rj4b21x/
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7 JUIN 1914. TRENTE-ET-UNIEMÊ ANNEE. — N» 23. LE MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE ABONNEMENTS JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES BUREAUX Belgique .... 12 francs par an. ADMINISTRATION ET REDACTION Union postale . 15 — — publié sous la direction de 13^ rue Bréderode, à Bruxelles. On t'abonne au siège du journal et dans A.-J. WAUTERS, Adresse télégraphique : « Congo » tous les bureaux de poste. iicrétairi général di la compagnie do congo pour li commérci it l'indostru. Téléphone n° 564 SOMMAIRE : La valeur économique du district Moero-Tanganika. — Les musées coloniaux. — La Macédoine. — Nouvelles et information. — Chronique géographique. LA VALEUR ÉCONOMIQUE DU BAS KATANGA Le consul allemand à Borna a publié naguère dans le bulletin officiel Berichte iiber Handel und Industrie, une étude sur la valeur de la région Moero-Tanganika considérée comme hinterland économique du chemin de fer de l'Est Africain Allemand. Nous traduisons ci-dessous, à titre purement documentaire et sans faire nôtres les opinions qui y sont exprimées, les passages les plus intéressants de cette étude. INTRODUCTION Le 1er juillet prochain et au plus tard le 1er octobre, la première locomotive allemande atteindra le lac Tanganika. Celui-ci sera ainsi reliépar voie ferrée avecle réseaudecom-munication du monde entier et les régions qui l'environnent conserveront, par l'océan Indien, le débouché économique qui léur était assuré jadis au moyen de porteurs. Non seulement les rives allemandes du lac, mais aussi celles du Congo belge et de la sphère d'influence anglaise seront en grande partie tributaires du railway de l'Est africain allemand. Il en résulte qu'il est intéressant d'examiner quelle est à l'heure actuelle et quelle sera dans l'avenir la situation économique des régions dont il s'agit. Sur la rive ouest du Tanganika, lequel mesure plus de 600 kilomètres de longueur, le Congo belge comporte un développement de 544 kilomètres et la Rhodésie anglaise environ 60 kilomètres. Cette dernière longe également le lac au sud. Seuls les districts belges du Kivu, au nord, et du Moero-Tanganika, au sud, touchent au lac. Ce dernier district, jusqu'à présent, n'a guère été pris en considération au point de vue du trafic du chemin de fer de l'Est africain allemand. Or, c'est là une erreur qui saute aux yeux. On comptait sur un nouvel essor du commerce arabe et sur la réouverture de la route des caravanes d'Uvira et de Baraka vers l'ouest; on espérait que, dans un avenir prochain, il serait possible de dériver une partie du trafic de minerais du haut Katanga, du cuivre de Kambove et d'une partie des marchandises destinées à l'exploitation de ces mines, vers te chemin de fer de l'Est africain allemand. On négligeait à tort les régions intermédiaires, car, comme on le verra dans la suite du présent travail, le chemin de fer de Dar-es-Salam constitue la voie de communication naturelle et la plus économique pour ces régions. Faune et flore. Dans les bois que longent les cours d'eau, ainsi que dans tes vallées, on rencontre de belles lianes à caoutchouc. Au sud de Kikondja, on constate la présence de superbes palmiers à huile. Nulle part, on ne signale l'existence d'arbres pouvant fournir du bois d'une valeur appréciable. Les cours d'eau sont peuplés d'hippopotames, de crocodiles et d'une foule d'oiseaux aquatiques de tous genres. Dans les steppes, les antilopes abondent, on y voit aussi de — 29â — très gros éléphants et des troupeaux de buffles. Partout dans i la région, il y a des léopards, tandis que les lions ne résident i que dans l'est et le sud. Le Tanganika et le Moero sont extrêmement poissonneux. Leurs rives, ainsi que celles de la plupart des rivières, sont infestées par la tsé-tsé, mouche dont la morsure provoque la maladie du sommeil. ; Les insectes qui communiquent la malaria existent partout j dans les parties dont l'altitude est inférieure à 1,100 mètres. t i La population. On ne connaît pas le chiffre exact de la population blanche ' de la région. Elle peut être estimée à environ 240 âmes. ] Ce chiffre se décompose approximativement comme suit : 1 fonctionnaires : 50 ; missionnaires : 50 ; personnel des ' chemins de fer : 70 ; ingénieurs et prospecteurs : 35 ; ' négociants : 25 ; agents de la Bourse du Travail et du Comité 1 spécial : environ 10. En ce qui concerne la population noire, on n'a pas non plus de données précises. D'après les chiffres ' officiels, le nombre des habitants nègres varie entre 100,000 et 500,000. ' On pense que le chiffre de 250,000 à 300,000 n'est guère ' éloigné de la vérité. En tablant sur ce chiffre, on arrive à une population moyenne de 1.5 habitant par kilomètre carré. Toutefois, dans les régions relativement bien peuplées, comme par exemple dans celles de Kikondja, Baudouinville et Pvveto, on constate une densité qui atteint le chiffre de 20 habitants par kilomètre carré. Signalons, à titre de comparaison, que le chiffre moyen de la population au Togo est • de 11.7 par kilomètre carré. Il va de soi que la rareté des habitants constitue une difficulté sérieuse au point de vue de la mise en valeur du 1 pays. Les indigènes de la région, sauf ceux qui habitent le | sud-est, et qui sont des Wabemba, appartiennent à la race des Baluba. Us sont très peu sympathiques, ne connaissent > î _ r. _■ r guère la discipline et exception faite pour les gens de Kikondja, n'aiment pas i du tout le travail. Ils se montrent aussi serviles vis-à-vis des missionnaires qu'ils sont arrogants à l'égard des laïcs. C'est à Pweto qu'oïl peut recruter les meilleurs porteurs. Grâce à l'heureuse influence exercée sur eux par le commissaire de district, ils ont été habitués à l'obéissance.L'impôt indigène, fixé à 10 francs par adolescent mâle, a produit, en 1912, 130,000 francs. En 1913, à raison de 12 francs par tète, il a donné un rendement de 240,000 francs. Les industriels, afin d'obtenir une main-d'œuvre plus importante, désirer raient voir augmenter l'impôt indigène ; les négo — 296 — ciants, au contraire, estiment que la base actuelle est suffisante. Le climat. Le climat, étant donné la situation géographique de la région, est tropical; à Kongolo, la température varie entre 36 et 17 degrés centigrades. Sur le plateau de Marunga, il gèle parfois la nuit. Entre Baudouinville et Pweto, il est tombé, le 16 mai 1913, des grêlons ayant le diamètre d'un gros pois. La saison sèche commence au mois de mai pour finir le 31 octobre. La saison des pluies dure de la fin octobre jusqu'aux premiers jours de mai avec une courte interruption au mois de janvier. Sur le plateau de Marunga, il y a encore des pluies au mois de juin. Comme la saison sèche correspond avec la saison la moins froide, il en résulte que, pendant cette période de l'année, le colon blanc vit dans d'excellentes conditions climatériques. La situation sanitaire des européens a, en général, toujours été bonne. Toutefois, depuis quelque temps on a constaté parmi eux des cas de maladie du sommeil. Parmi les noirs, c'est l'affection qui fait le plus de victimes. Tous les cours d'eau, situés à une altitude inférieure à 1,200 mètres, sont infectés. Dans certaines parties, notamment dans la vallée du Lualaba. au sud des lacs, la mortalité due à ce terrible Itinéraire de Kiambi à Pweto. Etapes. Kilomètres. . Kiambi — Tempa 21.608 !. Tempa — Nyumba-Kunda 25.813 . Nyumba-Kunda — Kalamata 21.622 Kalamata — Kasongo 20.317 Kasongo — Kitabilwe 27.986 i. Kitabilwe — Lukumbi 27.508 Lukumbi—Lufonso 21.502 !. Lufonso — Kabanza 24.371 i. Kabanza — Pweto 16.900 Total. . . 207.627 Croquis indiquant les itinéraires à l'échelle de 1 : 2,000.000e. — 297 -

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Dit item is een uitgave in de reeks Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1922.

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