Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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s.n. 1914, 31 Mei. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zt3z/
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31 MAI 4914. TRENTE-ET-UNIEME ANNEE. N° 22. LE MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE DD CONGO PODR LE COMMERCE ET L'iNDDSTRIB. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo ». Téléphone n° 564. SOMMAIItE : Le chemin de fer belge de Beira au Zambèze. — Les voies d'accès au Katanga et l'influence allemande dans l'Afrique centrale. — L'impôt indigène au Congo belge. — Nouvelles et informations. — Congo français. — Chronique géographique. — Caries et livres reçus. LE CHEMIN DE FER ;BELGE de Beira au Zambèze (avec une carte). t^fp) es journaux spéciaux annoncent qu'un groupe belge a soumis au gouvernement portugais un projet de ligne ferrée de Beira au Zambèze. Aussitôt que le gouvernement y aura donné son approbation, une compagnie sera formée et la construction de la ligne sera entreprise. Il s'agit du projet mis en avant il y a plusieurs années déjà, dont nous avons parlé à diverses reprises et qui a fait dernièrement l'objet d'une nouvelle étude sur le terrain de M. l'ingénieur Nicolas Cito. Voici quelques renseignements précis au sujet de cette intéressante affaire dont M. Morisseaux, membre du Conseil colonial, s'est fait le protagoniste en Belgique. * Il fut d'abord constitué un syndicat d'études, dénommé « Syndicat du Beira-Zambèze », ayant pour but de poursuivre la construction et l'exploitation d'un chemin de fer de Beira au Zambèze (Afrique Orientale portugaise (voir la carte ci-contre). Ce syndicat conclut avec la Compagnie de Mozambique, une convention, par l'intermédiaire de la Compagnie du chemin de fer de Beira au Zambèze, à qui avait été accordée la concession à l'origine. Cette convention indique dans quelles conditions devront se faire la construction et l'exploitation du chemin de fer projeté. Elle stipule également que les statuts de la société nouvelle à constituer dans le but de construire et exploiter le chemin de fer, devront être soumis à l'approbation de la Compagnie de Mozambique et du gouvernement portugais, avant le 26 mai 1914, et que la société devra être créée dans les trois mois de cette approbation. C'est ce projet de statuts qui est soumis, en ce moment, à l'examen des autorités portugaises. Les promoteurs de l'affaire réunissent dès maintenant les adhésions nécessaires à la constitution de la société, afin que celle-ci puisse avoir lieu dès la réception de l'approbation des statuts. Le chemin de fer, tel qu'il ressort des études, plans et devis qui ont été établis, sera à l'écartement de lm067, avec rails de 28 kilog. au mètre courant, sur traverses métalliques de 35 kilog. La longueur totale de la ligne sera d'environ 355 kilomètres. La configuration du terrain se prête avec une facilité remarquable à l'établissement de la voie. Sur presque tout le parcours le terrain est de nature sablon-* neuse; les terrassements sont peu importants (4 mètres cubes au mètre courant); il en est de même des ouvrages d'art. La rampe maxima est de 14 millimètres, le rayon minimum des courbes de 300 mètres. Le coût de la construction est estimé à 19,502,080 francs. Ce chiffre comprend les intérêts intercalaires à 4 p. c. l'an, à servir aux capitaux durant la construction, laquelle pourrait être achevée en moins de deux ans. Les chemins de fer de Beira-Zambèze et du Shiré. Il a toutefois été prévu un capital de 21 millions de francs, dans le but de permettre éventuellement la création d'embranchements vers des endroits qui seraient reconnus susceptibles d'amener un complément de trafic rémunérateur, et notamment de l'embranchement Villa Fontes (Pont du Zambèze). * * * Les moyens de communication des immenses territoires riches et peuplés de la province de Mozambique, du Nyasaland et de la Bhodésie N.-E., ne sont pas actuellement en rapport avec les exigences de l'important trafic qui s'y est développé dans ces dernières années. Les transports par voies terrestres sont lents et coûteux. D'autre part, le Zambèze qui traverse ces territoires sur une étendue de près de 900 kilomètres est, de même que le Shiré, son principal affluent, difficilement navigable et la navigation y est même interrompue durant plusieurs mois de l'année. Outre cela, l'embouchure du Zambèze ne se prête pas à l'établissement d'un bon port et celui qui lui sert actuellement d'entrée, Shindé, est d'un accès très difficile à cause de la barre; il n'est qu'un petit port de transit. Les transatlantiques ne peuvent, en effet, passer la barre, ni décharger ou charger des marchandises au mouillage devant celle-ci. Seuls les passagers des transatlantiques peuvent y embarquer ou débarquer et encore cette opération n'est-elle pas sans offrir des risques. C'est Beira, situé à environ 250 kilomètres plus au Sud, qui sert de port de mer à toute cette vaste région. C'est à Beira que les marchandises destinées à la vallée du Zambèze, au Nyasaland et à la Rhodésie N.-E., sont déchargées des transatlantiques dans des allèges et de petits bateaux de cabotage qui sont dirigés vers Shindé où les marchandises sont à nouveau transbordées dans d s chalands spéciaux remorqués par de petits bateaux à fond plat qui remontent le Zambèze et le Shiré. Il en est de même pour les produits en provenance de ces régions. Malgré ces nombreux inconvénients, le trafic s'y est développé de façon surprenante, en ces dernières années, ainsi que le prouvent les chiffres suivants tirés des statistiques officielles, tant la richesse du sol y est grande: en 1900, 17,000 tonnes; de 1901 à 1905, 20,000 tonnes en moyenne par an; de 1906 à 1910, 35,000, id.; en 1911, 50,000 tonnes; en 1912, 66,000 tonnes. On entrevoit immédiatement le développement important que ces territoires seraient susceptibles de prendre si les moyens de communication étaient améliorés. Cette question préoccupe vivement les autorités anglaises et portugaises qui les administrent, de même que les agriculteurs et les industriels qui y sont établis. Comme il n'y a pas à songer à améliorer le lit du Shiré ni celui du Zambèze, ni à faire de Shindé un bon port de mer et, d'autre part, les routes terrestres étant peu praticables, la solution qui s'impose tout naturellement est la construction de chemins de fer, de façon à donner à tout ce trafic une issue plus rapide et plus directe vers Beira. -Y- * * Dans le Nyasaland, le long du Shiré, les Anglais ont déjà construit un chemin de fer de 180 kilomètres entre Port Hérald et Blantyre et son prolongement d'environ 100 kilom., à travers la province de Mozambique jusqu'au Zambèze sera terminé pour la fin de l'année en cours; de plus, la construction du chemin de fer de Blantyre au lac Nyasa de 192 kilomètres environ est décidée et sera commencée incessamment. 283 284 285

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