Le national bruxellois

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19 augustus 1914
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s.n. 1914, 19 Augustus. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 12 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2ff9n/
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Mercredi 19 août 1914. La publicité de nos offres ôt demandes d'emploi et de sujets est la plus considérable en Belgique. 24™» année.—N4231. Rué" Montagne- aux-Herbes-PoTagèrés AN N ONCÊSr Sujets demandant place :i à 4ligne*. • .^^/h Demande» et off ret d'emploi : •• 4* page dei à S iujnw,•• (Chaque ligne supplementair : 40 eanüme» tf Réclames S* page (avant Bourse/, la ligne . . fr. Ville et faubourgs î1* ou 9* page. • . ■* . G et Faits Divers .. . . . . ♦ •.-*-. Nï v « * . Nécrologies : la ligne . • * n -^~s*ttf*ê*~vf>, Le NATIONAL est distribué au m-ce-ebaus sée de toutes les maisons situées à l'intérieur des boulevards circulaires moyennant remboursement du prix du port, spit 30 centimes pâï mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est perçu 10 centimes par semaine, ou öO c*n> limes par mois, contre ticket-quittance. Ô.75 Î.OO J..OO 1.26 4.00 8.00 »-00 Hes annonces sont exciasiferncni recues >u « NATIONAL », 12, Montagne-auxlïerbes Potagères. (Téléphone 118Ö) et {.l'AGENCE HAVA-S. [îureanx ©averts de 9 a 6 heures. Violation (es lois le la guerre^7ssomtsse disputent lo Le mercredi 12 août, après le combat•* HOllllGUr U.6 COUPIF âll îôïïo de Haelen, des fantassins allemands ont ^ Cett© scène s'est déroulée, ces joars derniers, achevé à coups de revolver dans la boucheà la caserne de cavalerie de Lierro : L'avalanche Russe. La eampasF.8 de la Meuse. le commandant Van Damme qui était si grièvement blessé qu'il gisait face contre terre. 2° Le lundi 9 août, à Orsmael, les Allemands ont relevé le commandant Knappen, Un commandant rassemble sa compagnie et demande vingt-cinq hommes de bonne volonté qui auront à partir dans une heure pour X... d'où ils seront dirigés sur la ligne de combat. Tous lèvent la main. On se dispute pour être choisi. Le secré- grièvement blessé, l'ont dressé contre un,taire du capitaine quartier-maître s'écrie arbre et ont tiré sur lui pour l'achever. Ils.S™?! n'a accepté cette charge qu'à la con- ~n4- Am«„;4A*„„,-,~a i« À«^Am.Ah .™„tïc ri» oition d être envoyé au feu au premier déont ensuite frappé le cadavre a coups de parfcT16emit€nJ unetelle^^ qu,y fa]_ lut bien l'adjoindre au peloton en partance l sabre. 3° De nombreux soldats blessés, désarmés et incapables de se défendre ont été maltraités ou achevés par certains soldats allemands. Les enquêtes révèlent chaque jour de nouveaux faits de ce genre. 4P En différents endroits, notamment à Hollogne-sur-Geer, à Barchon, à Pontisse, à Haelen, à Zelk, les troupes allemandes ont tiré sur des médecins, des ambulanciers, des ambulances, des voitures ambulancières. 5« A Boncelles une troupe de soldats allemands marcha au combat précédée du drapeu belge. 6o Le jeudi 3 août en avant d'un fort de Liège, les soldats allemands ont continué à tirer sur des soldats belges qui, désarmés et cernés dans une tranchée, avaient hissé le drapeau blanc. 7o Le jeudi 6 août, à Vottem, près du fort de Loncin, un groupe de fantassins allemands, ayant arboré le drapeau blanc les le 7 août. LA SITUATION MARDI MIDI. Rien de changé depuis hier. La situation de notro armée est excellente. Toute incursion vers le centre du pays semble définitivement arrêtée. MARDI, 13 11. Communiqué du Bureau de la Presse de Londres : Le corps expéditionnaire prévu pour le service à l'étranger a débarqué sain et sauf en territoire français. L'embarquement, le transport et le débarquement des hommes et des approvisionnements se sont effectués avec la plus grande décision et sans accident de personne. »*. Une personnalité militaire compétente déclare qu'à son avis l'attaque allemande 3u côté de Wavro est faite sans conviction et que les Allemands n'ont nullement l'intention de pénérer de ce côté plus avant dans le Brabant. Cette attaque aurait un double but : 'étendre le front de nos troupes et empêcher notre armée de prendre de flanc l'armée allemande lors de la bataille entre français et allemands qui s'annonce comme imminente dans la région de Dinant. ••• Aucune troupe ennemie n'est signalée dans les environs d'Ottignies, mardi. Il n'y a aucun Allemand à Landen,mardi matin La cavalerie allemande s'estcantonnée cn1et Velin Aucun mouvement de troupes n'est signalé dans les environs de Gembloux ce matin. Trois appareils télégraphiques Morse fonctionnent. 17 HEURES. Le bruit a couru mardi après-midi à Bruxelles que la circulation des trains était interrompue sur la ligne de LouvainTir-Icmont. Il n'en est rien. La gare de Bru-xellesNord délivre des billets pour Louvain et les convois partent régulièrement; mais la gare de Louvain est laissée juge de savoir si elle peut acheminer les trains plus loin. Elle prend les décisions que lui dictent les événements. A 4 heures de l'après-midi, mardi, on ignorait à la gare de Bruxelles-Nord que la ligne eut été coupée au delà de Louvain. Jusqu'à preuve du contraire, on peut donc tenir la nouvelle pour fausse. MARDI, 17 H. 35. LA SITUATION GÉNÉRALE EST BONNE MARDI, 22 H. La cavalerie allemande, repoussée dimanche et lundi par nos troupes, s'est retirée lers le nord-est. Rendue plus prudente par la leçon qui lui a été administrée, elle n'a plus fait de tentative contre notre armée. Au nord de la Meuse, la siuation n'a paschangé. Les cavaliers allemands, loin derevenir à l'attaque, élèvent des retranchements sur divers points.(Officiel.) Bullet n officiel français Bulletin français : communiqué du Gouvernement. — Paris, 17 août (23 h. 30). — La situation continue à être bonne. Notre progression méthodique s'accentue. En Haute-Alsace, les forces allemandes se retirent en grand désordre, les unes -ers le Nord, les autres vers l'Est. La preuve de ce désordre se trouve dans l'abandon d'un énorme matériel tombé entre nos mains : approvisionnement d'obus, voitures, fourrages, etc. Dans la vallée de Bruchk, ncus continuons fortement, appuyés sur le Do non, à nous avancer dans la direction de Strasbourg. Il se confirme que les troupes allemandes rencontrées devant nous dans cette résçioa, sont complètement désorganisées sur la ligne LorquinAzoudange-Marsal, nos troupes 'âgnent du terrain. Il se confirme que dans les engagements qui ont eu lieu depuis le début de la campagne dans cette région, l'ennemi a subi des pertes beaucoup plus élevées que cous ne l'avions cru au premier abord. On s'en rend compte tant par les cadavres retrouvés que par le témoignage c'es prisonniers. Nous progressons également lacs les vallées de Sainte-Marie et de Ville. Ncus avons donc sur la 'igné frontière depuis Chambrey jusqu'à Belfort, gagné sur l'ennemi une distance qui varie de dix à vingt kilomètres et pris pied fortement tu Alsace, aussi bien qu'en Lorraine. Bruxelles, 18 (Officiel). — Communiqué do la Légation de France: La progression française continue à se développer sur tout le front. Marsal est évacué par l'ennemi; entre Avricourt et les Vosges. Les Allemands ont été refoulés sur le canal de la Marne au Rhin et Lorquin. Schirmeck en Alsace a été pris. 12 canons et 8 mitrailleuses ont été enlevées à l'ennemi. SainteCroix aux Mines a été prise. Dans la Haute Alsace, les Français tiennent la ligne ferrée de Cerf-Pont d'AspachDannemarie. Avant d'évacuer Blamont, les Allemands ont fusillé sans aucune raison une jeune fille et un vieillard de 86 ans. De nombreux actes de sauvagerie ont été commis, notamment à l'égard des Italiens de Briey. Une entente s'est faite entre les étatsmajors français et russe en vue des mesures spéciales de faveur à prendre envers les prisonniers alsaciens-lorrains en Russie et polonais en France. .** Paris, 18. — Communiqué à la presse, mardi, à 10 heures du matin : La mobilisation autrichienne ne s'effectue pas avec l'élan patriotique et l'ordre qui caractérisa la nôtre et provoqua l'admiration générale. Il se confirme que de nombreux soldats tchèques ont été fusillés à Prague. On annonce de source sûre que, durant la nuit du 9 au 10 août, un régiment du 15e corps et un régiment d'infanterie se sont mutinés. Le bruit circule avec persistance à La Haye que le Kronprinz serait grièvement blessé. Il serait actuellement à Aixla-Chapelle. Suivant des informations de source allemande, le Kaiser s'y serait rendu de son côté\ L'état-major russe télégraphie que la mobilisaion s'est effectuée dans un ordre parfait. Jusqu'au 14 août, l'ennemi ne s'est avancé que jusqu'à la ligne Wloslawsk, Sioratz, Novoradomak, An dros. Le reste de la ligne ne fut pas franchi, au contraire, plusieurs localités du territoire ennemi étaient occupées par des détachements russes avancés. Le succès de tous les engagements fut exclusivement en faveur des Russes qui firent plusieurs centaines de prisonniers. est calme. Les Russes détruisirent un aéroplane allemand près de Sarno. Quatre aviateurs furent tués. Les armes à feu Les lois de la guerre interdisant à la population civile de prendre part aux hostilités et toutes dérogations à cette règle pouvant entraîner des représailles, beaucoup de Bruxellois ont exprimé à M. Max, bourgmestre de Bruxelles, le désir de se débarrasser des armes à feu qu'ils possèdent. Ils peuvent déposer leurs armes dans les commissariats de police où il en sera délivré récépissé. Elles seront mises en sûreté à l'Arsenal Central , d'Anvers et seront restituées à leurs propriétaires après la fin des hostilités. Plus de cent millions per jour. Aucune guerre n'a coûté ce que coûtera la bataille des nations de 1914. Le minimum est évalué par les économistes à dix milliards de francs. On évalue à 8,500.000 hommes sous les armes. A ce chiffre il faut ajouter 340,000 marins. Dans la guerre balkanique, chaque homme mobilisé représentait une dépense de 12 fr. 50 par jour. Cela fait, pour la guerre présente, 110 millions par jour ou 3 milliards 300 millions par mois. Le Reichstag allemand a autorisé des dépenses extraordinaires jusqu'à concurrence de 6 milliards de francs à couvrir par l'emprunt, plus une somme de 350 millions à demander à la réserve d'argent et d'or de l'Empire. Le gouvernement allemand tâchera d'obtenir cet argent par l'émission de billets de banque non couverts par une réserve d'or et d'argent. C'est un procédé qui rappelle les assignats de la première révolution française. L'armée autrichienne sur pied de guerre coûte 20 millions par jour. On sait parfaitement que le Trésor autrichien a été vidé par la mobilisation durant les guerres balkaniques qui ont drainé pendant un an les ressources financières de l'Empire; et l'on se demande où la monarchie autrichienne trouvera les 600 millions nécessaires pour entretenir ses armées et sa flotte pendant la guerre qui commence. Tous ces chiffres sont probablement en dessous do la réalité. Aussi est-il difficile de concevoir comment, au point de vue financier les empires de l'Europe centrale supporteront pareil fardeau. Un aéroplane allemand descendu à Sterrebeek. Un « Taube » a été abattu, mardi, à 7 h. 20 du matin à Sterrebeek, par les soldats du transport du ravitaillement. Il était monté par un officier allemand, armé de trois revolvers à 10 coups; il avait à bord 60 bombes. On a trouvé sur lui des renseignements militaires. Il était à 200 mètres environ. Après avoir atterri, l'officier a voulu décharger ses armes sur les soldats belges, malgré ses blessures. Il avait les jambes fracassées.: Sous ce titre, le colonel Rcpingtou, du War Office, écrit à Londres, mardi matin ; Toutes les nouvelles des frontières terrestres sont bonnes. Il est vrai qu'aucune collision sérieuse n'a eu lieu jusqu'à présent entre les armées principales et que le succès remporté dans les mouvements préliminaires ne résoud rien encore, mais cela n'est pas une raison pour que nous ne nous déclarions pas très satisfaits de la position des armées alliées. L'avalanche russe est commencée. Elle gagnera en poids et en rapidité et aura son influence sur le sort de la campagne. L'Allemagne n'a tiré aucun avantage,absolument aucun de sa très supérieure préparation dans l'Est; l'Autriche non pîus.La Russie a complété ses préparatifs sans intervention de l'ennemi et bien qu'elle ne soit pas encore aussi forte qu'elle le 6era dans une semaine ou deux, elle est déjà assez forte pour se montrer extrêmement déplaisante. L'Autriche qui a l'armée serbe sur les bras, dans le sud, qui a un détachement sur le Rhin et une Italie de jour en jour plus excitée à ses côtés, n'est pas en mesure de seconder l'Allemagne de toutes ses forces, mais seulement dans la mesure d'un contingent. C'est une situation que Moltke a prévu dans ses vieux jours et elle l'empêchait de considérer comme décisive l'aide que l'Autriche pourrait apporter à son alliée. Il n'y a pas de doute que l'armée principale autrichienne est en Galicie ou à proximité. C'est un très sérieux désavantage qu'une si grande partie des forces austro- *rée à clea oj d'un intérêt stratégique secondaire. Le fait que l'offensive russe sJ est dessinée avant que les armées allemandes de l'ouest aient fait quoique ce soit de sérieux est d'une importance capitale. Cela brise par la base le plan germanique. Seuls, des combats vigoureux, successifs et triomphants Oi m feront w Poiosaïs OiiBiBeone et de ûiiiele ? L'Allemagne compte 4 millions de Polonais qui, indubitablement, dit le « Daily Mail », se joindront aux 12 millions de Polonais russes lesquels sont maintenant des hommes libres. Les Autrichiens peuvent-ils compter sur les Polonais de Galicie qui sont mis en ligne de combat contre les Russes, contre ces Russes qui viennent de reconstituer une Pologne libre î La Pologne fut divisée entre la Russie, l'Allemagne et l'Autriche à l'époque où régnait Catherine II, princesse allemande de naissance, amie des Allemands et des Autrichiens. Les Polonais ont toujours été de bons soldats, surtout de bons cavaliers. Leurs uhlans étaient célèbres au temps de Napoléon. Ils luttèrent avec vigueur contre la Russie en 1831 et en 1863 pendant la révolte polonaise et ils seront aujourd'hui un appoint important pour les forces militaires russes. La Grande Bretagne et la République française seront garantes envers les Pol*» nais de la promesse d'autonomie faite solennellement par le Tsar. Un Etat autonome de 21 millions d'hommes, parlant une langue propre et confessant une religion propre, écarte dono la crainte que l'hcgcmonic. battnc à Berlin, puisse se reconstituer à St-Pétcrsbourg. D'après un journal anglais, une Pologne rajeunie et une Bohême ressuscitée pourraient former un formidable boulevard entre l'Allemagne, telle qu'elle sera au lendemain de la guerre, et la Russie. Jusque au bout Lö rédacteur militaire du « Times » écrit: Le plan de campagne de lord Kitchener est basé sur la nécessité de se préparer àune longue guerre.* Il se peut donc que le nouveau ministre de la guerre ait à utiliser les 500,000 hommes ajoutés à l'effectif de l'armée, et il est possible que, lorsque les autres puissances auront épuisé leurs ressources, l'Angleterre soit, comme dans le passé, la plus à même de continuer la guerre. Il ne saurait être question en effet d'une paix qui ne serait pas basée sur nos conditions. Quand bien même tous nos alliés seraient écrasés, nous continuerions la guerre jusqu'à ce que l'ennemi ait relâché son étreinte, et comme la Russie est également bien préparée à une longue campagne, les échecs — qui ne sont pas à prévoir, mais que le sort de la guerre réserve à tous — ne devront pas ébranler la résolution de la Russie ou de l'Angleterre d'aller jusqu'au bout. Aucun désastre ne doit nous faire reculer. nt améliorer la situation de l'armée inde qui, sans cela, se trouvera dans une situation de jour en jour plus intolcru,- Si en ce moment il y a cinq corps d'armée dans l'Est et 25 divisions de réserves, fectifs russes ne sont pas encore à ce supérieurs qu'ils peuvent assurer à tssie des succès formels. Mais la Russie peu déjà tenir ces forces-là en respect et les empêcher d'aller servir ailleurs. i.que jour qui passe, améliore la situation de la Russie. Et il est certain que la esse do l'autonomie à la Pologne aura de lâcheuses conséquences pour les enne- le la Russie. Pendant ce temps, la situation des alliés sur la Meuse reste favorable. Pour autant que nous sachions ce qui se passe, les Allemands ne sont pas encore en force au nord de la Meuse, et les tentatives de la Ire st de la 4e divisions de cavalerie allemandes pour traverser l'armée belge, ont échoué. Or, tant qu'elles n'auront pas réus- ne restera à l'armée allemande qu'à nfcer la bataille parallèle qui répugne ■ urs à la stratégie allemande et à esde se frayer un passage le long de use entre Verdun et Namur. Il ne peut pas y avoir plus de 13 ou 14 d'armée disponibles pour cette opé- n. Il paraît improbable que les Allemands ont détacher à cette fin plus d'un ix corps de Saarbrück et du sud. Car nsive française en Alsace a atteint le n Donon et des monticules de la Basse e. Ceci retiendra le 15e corps et tout riche sera à môruo d'en. au Rhin. L'offensive française en Lorraine doit aussi occuper l'attention du 1er Bavarois, du 14e et du 21e corps, et, à moins qu'ils ne résistent en force, de sérieuses conséquences sont à prévoir de ce côté par les Allemands, L'ultimatum du Japon à VAllemagne. LA CHINE S'ÉMEUT. — LE JAPUJN S'ENGAGE A RESPECTER L'INTÉGRITÉ CHINOISE. Pékin, 17. — Le gouvernement chinois, ému de l'ultimatum japonais, aurait l'intention de reprendre éventuellement possession de Kiao-Tcheou par ses propres moyens. Tokio, 17. — Le gouvernement japonais s'est déclaré fidèle au principe de l'intégrité de la Chine. Il se bornerait à une action éventuelle, limitée au protectorat, de Kiao-Tcheou * * Londres, 17. — Un communique* du bureau de la Presse dit : Les gouvernements britannique et japonais s'étant mis en communication, estiment qu'il est nécessaire que chacun agisse en vue de protéger les intérêts généraux en Extrême-Orient, visés par l'alliance ^ anglo-japonaise et notamment en ce qui concerne l'indépendance et l'intégrité de la Chine. Il a été entendu que 1 activité japonaise ne s'étendra pas dans l'Océan Pacifique au delà des mers de Chine, sauf toutefois si des mesures étaient nécessaires pour la protection des lignes de navigation japonaises dans le Pacifique, nia tout autre territoire étranger que celui occupé par l'Allemagne sur le cciiiflfr"'1* de l'Asie orientale. Rémunération. Le Ministre de l'Intérieur porte à la connaissance des autorités intéressées que suivant les instructions données à nos agents consulaires à l'étranger, la rémunération due aux familles belges résidant hors du Royaume, leur sera payée par les soins des dits agents, sans l'intervention des administrations communales. Il a été décidé,d'autre part,que l'accroissement du taux de l'indemnité allouée aux femmes de militaires, en raison de l'existence d'enfants, sera étendu à celles qui auraient retenu un ou plusieurs enfants d'un mariage antérieur et bien qu'il n'y ait aucun lien de parenté entre eux et le militaire. Les commissaires d'arrondissement donneront immédiatement connaissance de ce qui précède aux administrations communales de leur ressort. Espoirs déçus. A Reims., Parmi les blessés allemands soignés dans la clinique du Dr 0. se trouve un soldat allemand qui possédait, parmi ses papiers, deux ordres de rappel. Le premier l'invitait à rejoindre son régiment à... Reims, le 7 août. Le second l'avait rappelé, d'urgence, à rentrer sous les drapeaux dès le 1er août. Le soldat a ajouté que nombre de ses camarades avaient ains reçu un premier ordre, les rappelant dans telle ou telle ville de France» La lettre suivante, écrite par un capitaine retraité, réadmis au service, témoigne aussi de l'ardeur qui anime l'armée tout entière : Cher ami, je suis fou de joie. J'avais sollicité mon enrôlement dans l'armée; le ministre de la guerre m'avise que je suis nommé capitaine en second de réserve au régiment de volontaires à Y... Enfin, je vais pouvoir verser mon sangpour ma chère patrie et aider à marquer laBelgique en traits de feu sur la carte del'Europe. On verra de quoi est capable unWallon, même à 67 ans ! Le général X... m'aembrassé. Et moi aussi, je_ vous embrasse,ami des bons et des mauvais jours 1 Je suisheureux, heureux ! Vive la Belgique 1 • La situation des villes prises par l'ennemi. Quelle est la situation, au point de vue du droit, des villes et des territoires envahis par l'ennemi ? M. Nys, professeur de droit international résoldats belges s'approchèrent pour les faire P^ comme suit : prisonniers. Quand ils furent à bonne por1 Selon la Conférence de Bruxelles de 1874, tée les soldats allemands ouvrirent le feu lEtafcoccupant no peut se considérer que uca x*o DViwu,vo cw*wa«. comme administrateur et usufruitier des sur eux, . ,. .I édifices publics, immeubles, forêts et ex- Paris, 17.— Un communiqué du ministère ploitations agricoles appartenant à l'Etat de la guerre dit tj ennemi et se trouvant dans le pays occupé; Dans la région de Belfort un grand nom- ü doit sauvegarder les fonds de ces proprié- . , . ° .-. ,,, . .7, ^» i„ tes et les administrer conformément aux re- bre de prisonniers ont été traités avec la glesdepusufruit>t^ conférences de La dernière sauvagerie. Les Allemands les des- Haye adoptent les mêmes manières de voir.habillèrent, les poussant dçvan»- leurs H;Danoric scientifique qui domino «mes, les exposant presque nus, aux balles actuellement, le fait de l'occupation no con?■Ti4^x„„„+ 49>o»+wM> unepart, la canal les retirant et les y rejetant encore, présence de l'armée envahissante de l'auUn Français en traitement à Besançon a tre créent pour celle-ci et pour le gouveri été frappé à la tête et au côté à coups de cernent qu'elle représente un ensemble crosse et de talon par un soldat allemand £ ob ig^ons et de droits essentiellement .i i TT . -n• provisoires. qui le traîna sur le sol. Un autre Irançais . Envertudes« loifldelaguerreSlirter. a été achevé à coups de baïonnette. Quel. re », adoptées en 1880, l'autorité de l'occuques officiers essayant de retenir leurs hom; pant ne s'étend qu'au territoire où cettemes n'ont pu y parvenir.autorité est établie et en mesure de s'exer- Un enfant de 7 ans s'amusant à Magny à c ner , * ***** territoire envahi, d'après le , .„°c ., Code, n est considère conquis avant la fin mettre en joue une patrouille avec un fusil |delafc. jusqu> aceraoment, l'occu- de bois a été fusillé. > pant n exerce qu'un pouvoir de fait, essen- Des Allemands civils, en Alsace, tirent tiellement provisoire. Un territoire y -est-il sur les Français.I ^ ei\coreJ e?t considéré comme occupé lors- A^' ,. ai' i i ' -j * Que, à la suite de son invasion par les for- A Cerna* une section déployée devant £egennemies, l'Etat dont il relèVe a cessé, 1 ennemi a perdu 38 hommes tous atteints en fait, d'y exercer une autorité régulière même d'y maintenir l'ordre. Les limitesdans lesquelles ce fait se produit déterminent l'étendue et la durée de l'occupation. »' Mais il convient de rappeler les parolesprononcées, en 1874, par Auguste Lambermont, délégué de Belgique à la Conférence : t Quant au pouvoir de l'occupant, disaitil. il faut que les moyens de l'exercer soient reels et suffisants, question qui présenteaussi de grandes difficultés : « la présomption n'est pas admise ». « L'occupation no (s'établit pas généralement de pleinpied.Je tiens de personnes honorables, que M. ■ disait-il encore : il y a des résistances plusle curé de Marche-les-Dames, près de Na- ou moins longues et qui ne cessent qu'inmur, aurait été arrêté, étant accusé d'es- sensiblement ou partiellement. » pionnage; on l'a arrêté dans son église et j U faisait remarquer qu'à raison de la raon l'a traîné devant le peuple indigné. Il pidité des mouvements dans les conditionslui a été facile de démontrer son innocence nouvelles de la guerre, il peut y avoir des1 et alors l'autorité lui a fait des excuses, interruptions et des lacunes dans PoccupaMais, le scandale était donné, et il en reste tion. Dans la même conférence de Bruxelquelque chose.j les, le baron Jomini, délégué de Russie, fai- A Namur, deux religieux sont arrivés pour sait observer que l'occupation étant un état soigner les blessés; ils ont passé la nuit de fait et non de droit si l'occupant est en chez le curé d'une paroisse de Namur; à mesure d'exercer son autorité, il y a ocenleur réveil, ils sont arrêtés; des individus pation véritable et qu'aussitôt que cette sans aveu prétendent qu'ils les ont vus cou- possibilité n'est plus, l'occupation cesse. >) per des fils téléphoniques ; magré leurs dé; j L'occupation de guerre s'étend non seulenégations, malgré le témoignage du curé ment sur le domaine terrestre, mais sur le ' domaine d'eau et sur le domaine aérien. village avant qu'aucun soldat allemand y eut pénétré. A Lutrau un instituteur a tiré sur une par trouille de cavalerie tuant deux chevaux. Faux dénonciateurs. Un confrère catholique de province publie ces lignes que lui adresse un correspondant : par des coups de feu qui ont été tirés du et que l'Etat envahisseur se trouve être à' Ce que dit un soldat. Nous détachons ce passage d'une lettro adres-* sée par un soldat belge à son frère : qui certifie qu'ils sont restés chez lui, on les conduit devant l'autorité en passant devant la populace qui les abreuve d'injures et voulait même leur faire un mauvais parti. Mgr Heylen a dû intervenir en disant qu'il connaissait ces religieux depuis une quinzaine d'années. On a finalement reconnu leur bonne foi et on les a lâchés. A Wanfercée-Baulet, on répand le bruit -Ce qui nous attend, nous ne le savons que les Sœurs des écoles de Moignelée font Pas, mais une chose est sûre, nous ferons dire des prières dans les écoles pour le notre devoir de Belge et de chrétien; çfc triomphe des Allemands. A Moignelée, on nous nous présenterons devant le Très Haut, dit que c'est à Taraines que le fait s'est pro- ! *yeçnos défaillances et nos bonnes œuvres, duit. Et d'un village à l'autre on calomnie L'Allemand veut nous réduire par la force ; les prêtres et les religieux. On attribue la guerre aux catholiques parce que l'Allemagne, qui est protestante, est, dit-on, catholique ! 11 nous lui résisterons en accomplissant notre devoir et tout notre devoir, k la plus grande gloire de Dieu ! Cher frère, si nous ne devons plus nous revoir, tu prieras pour l'absent, n'estce pas? U inaction de la Hotte allemande. Les élerivains militaires allemands annonçaient, depuis des années, que la flotte allemande, au lendemain d'une déclaration de guerre, allait tomber sur l'ennemi avec une rapidité foudroyante : l'attaque brusquée sur terre et sur mer. Le programme avait été tracé à l'avance: |lés! mais quant à être invincibes oh là là! les escadres allemandes devaient balaye»^ Ecoutez bien : un Belge ne reculera jamais la mer du Nord, porter le coup mortel à la devant un Allemand, si ce n'est devant le Autre lettre d'un de nos soldats à sa famille: X. le 14-8-14 Mes chers Frères, Ne vous effrayez pas outre mesure. Tout* va bien et, après Liège nous les attendons de pied ferme sous les forts de Namur. marine marchande anglaise après avoir anéanti la flotte de guerre ; dans la Méditerranée, les flottes combinées de l'Allemagne, de .l'Italie et de l'Autriche devaient faire disparaître le pavillon ennemi... Aujourd'hui, le pavillon allemand a dis- nombre excessif et la mitraille et encore, il se fera plutôt hacher. Les forts et les intervalles que nous orga* nisons ici sont tout à fait infranchissables.Si les Allemands tentent de prendre Namur, ils y laisseront leur armée. Et puis les paru de la Méditerranée ;l'escadre de la mer'sodats! Quelle rage, quelle décision, quelledu Nord, à part un raid à l'embouchure de i impatience 1 Et aussi quelle confiance! Evjla Tamise pour y poser des mines, reste demment on peut y laisser sa peau, maiscomplètement inactive, réfugiée sous le ca- cela coûtera cher à l'ennemi.Inon des Dorts..k Compliments à toute la familie* En attendant nous nous amusons à enlever leurs patrouilles de uhlans avec une facilité... Ce que ces gens-là sont bien habil-

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