Le national bruxellois

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15 augustus 1914
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s.n. 1914, 15 Augustus. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38m61w/
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Samedi 13 août 1914. ta publicité de nos oîras ët dënxnies d'ainlai et cU'sujets est U ptis osaslifnbU ôn Balsas. 24°»® année. —"N0 227. q \ Les annonces sont exclusivement reçues ^ «u « NATIONAL », 12, Montagne-aux- > Herbes Potagères. (Téléphone 1123s) ci 4 ENCE H A. VAS, Bîireaas ©overis de S a 6 heures, ANNONCES; ; Sujets demandant place ; i à 4 lignet. » • . ft. 0.7C5 Demanda et off res d'emploi » » l.OO 4' paye de 1 à S lignes, » • i.OO L (Char,ne ligne iupplèmrntaift • 40 centimes.? Réclamés .'P page (avant BourseJ, la ligne . fr. 1.215 Ville cl faubourgs 1™ ou S* poçt. < . 6c t 4r.OO Faits Divers . ... .*.••».. 8.00 , Nécrologies la liste ...» 2.00 Le NATIONAL est distribué au rez-oe-chaus '* sée de toutes les maisons situées à l'intérieur * des boulevards circulaires moyennant rembouN sèment du prix du port, soit 30 centimes par > mois. A l'étage ou au delà de:» boulevards, il est *' perçu ÎO centimes par semaine, ou 5° cûiv > Urnes par mois, contre tickel-quittance. LA SITUATION VENDREDI MIDI. € i Communiqué du ministère de la Guerre : pn da De l'ensemble tics renseignements reeneil-fjs depuis hier, il résulte qi»e la situation tir reste favorable pour nous comme pour nos les alliés. su En particulier les renseignements reçus ^ de Lorraine sont très bons en ce qui cou- s0\ cerne les Français. On s'attend à une nouvelle entreprise des Allemands contre nous, mais toutes les dis- ^4 positions sont prévues pour la repousser comme il en a été fait pour les précédentes. ♦% p.1 D'après un bruit, le fort de Barchon se- Sr.u mit tombé aux mains des Allemands. Le Ministère n'en sait pas un mot. ro VENDREDI, 15 HEURES. C1j L'état-major n'a connaissancc d'aucune né reddition de forts (le Liège. Tout ce qu'on a coi raconte à ce sujet doit être considéré com- Au me tendancieux et faux. VENDREDI, 15 HEURES 1/2. nit Le caissier d'une banque de Liège arrivé i bicyclette à Bruxelles pour chercher des f,a fouds, raconte qu'il est venu par lluy et bit Nanmr: Il put sortir assez aisément de Liège, niais il éprouva les plus grandes difficultés une fois dans les lignes belges et à chaque instant il devait justifier de son identité. q j Les Allemands continuent à aecumuler v, les préparatifs de défense contre nu retour offensif. Ils donnent, eependaut l'impres. j (Ùnil «le- «**■ JklfAp»»"» ^ "M 4 /tri n n* nnAnii^W. ( Ils se bâtent de construire des ponts de ba- (JO] teaux sur la Meuse. Leur attitude envers m. les habitants de I.iége n'offre pour le mo- gé ment rien d'anormal. VENDREDI, 21 HEURES. av L'état-major général de l'anuéc ne re- ^ met aucun communiqué à la presse, aucun et fait de guerre ue s'étant produit pendant la journée de vendredi. Au quartier général, on confirme que ^e le combat qui a eu lien ù Haeleu a été ex- co tremement violent. Les allemands au- ét raient eu de 2 à 3,000 tués. Les cadavres çU de chevaux allemands qni jonchent le sol ^ sont si nombreux qu'on songe à faire un je bûcher et à les brûler, le temps manquant B pour les en ter réf. " Leur putréfaction à l'air libre pourrait constituer un grave danger pour l'hygiène. d| A l'état-major général on dément également qu'un des forts de Liège se soit rendu m Faux bruit. q VENDREDI, 22 HEURES. ^ Vendredi après-midi des bruits alar- s< mants se sont répandus à Bruxelles au sujet d'une prétendue attaque allemande en foree du côté de Dicst. Ou dément de sour- rr ee officielle ces bruits; à 4 h. 20, le Miuis- 11 tère de la guerre n'avait reçu aucune information relative à un grand engagement du h côté de Diest. Des forces ennemies se pré- * parent à l'offensive, mais elles ne compor- v' tent nullement la puissance numérique que fi d'aucuns leur ont attribuée. Les troupes n belges sont en excellente position pour fai- 0 re face à toutes les éventualités. '* Les nouvelles de l'armée française sont t excellentes. £ - f t Bulletin o nclei français, j Vendredi. c Bruxelles, 14. — La Légation de France nous communique la note suivante : « Malgré leurs efforts répétés les Allemands n'ont pu forcer la couverture française daus leurs combats d'avant postes. L'artillerie française continue à affirmer sa supériorité Le combat de deux jours sur Othain s'est terminé à notre avantage. Le 21e dragons allemand a été anéanti.Les allemands ont abandonné trois mitrailleuses, plusieurs caissons ae munitions et une batterie d'artillerie. ' Neuf officiers et dix hommes blessés ou prisonniers sont entre nos mains. Les Allemands ont commis de nombreuses atrocités sur les blessés et ont fait marcher devant leurs troupes les femmes et enfants alsaciens. Les Allemands ont bombardé Pont à Mousson en tirant de leur territoire, faisant seulement des dégâts matériels peu importants. Le soi disant bombardement de Bone et de Philippeville par le t Goeben » et le « Breslau » a occasionné la destruction de quelques maisons et la mort d'un seul homme Les deux navires ont fui partout le combat et n'ont pas osé arrêter le paquebot « Constanza » qui ramenait de Turquie et de Grèce des officiers français. *** Paris, 14. — Le gouvernement de la Hollande a renouvelé à la France, l'assurance de sa neutralité dans le conflit actuel. Officiel — Un aéroplane français effec-i tuant une reconnaissance en Lorraine a été | poursuivi par deux avions allemands ar-] més: il put s'échapper et regagner les lignes françaises. Il était absolument in-^ demne. ILa justesse du tir des soldats belges. — Un remarquable exemple. On signale ce fait — entre mille — qui prouve avec quelle justesse nos braves soldats savent tirer. Un lignard, posté aux environs de Lus-n tin, voit arriver 6 uhlans. Il crie : «Halte» ; s les uhlans continuent et notre lignard tire successivement les 6 balles dont est chargé son Maiisér. Les six ennemis tombent. Il ne reste plus qu'à capturer les 6 chevaux qui - sont ramenés à Namur. s i- Attaque générale r de 400,000 Autrichiens. Athènes, vendredi. 14 août. — 3 h. 30. — Quatre cent mille Autrichiens attaquèrent e hier la frontière serbe et essayèrent de passer le Danube à Tekia, près de la frontière roumaine et à Belgrade ; ia Save près de Chabatz, et la Drina près de Loznitza. La bataille sur toute la ligne fut achar c née. L'ennemi fut repoussé avec des pertes a considérables à Tekia et à Belgrade. Les Autrichiens réussirent cependant, grâce â leur supériorité numérique, à passer la Sar ve près de Chabatz et ia Drina près de Loz nitza; Chabatz fut pris après une bataille ^ sanglante ; Loznitza résiste. Les Serbes se préparent à livrer cette nuit une grande s bataille et à repousser l'ennemi de la Ser-t ble. (Indépendance. ) n Lettres de soldats. QUATRE F.CLOPfiS METTENT EN FUI-r TE QUATORZE HUSSARDS DE LA r MORT. Nous recevons la lettre suivante : compagnie d'une quinzaine de camarades, s malades ou éclopés; nous devions être diri i- gés vers l'hôpital de Louvain; des habitants de la ville vinrent tout à coup nous signaler que des cavaliers allemands avaient envahi la gare, et menaçant le chef de gare d'un revolver, ils commençaient à détruire les communications téléphoniques n et télégraphiques. . Aussitôt quatre d'entre nous se dirigé rent vers la gare aussi rapidement que le ie leur permettait leur état de santé. ^Devant j la station, un des nôtres remarqua l'officier ■ commandant le détachement allemand, qui l" était composé d'une quinzaine de hussards îs de la mort ; il lui cria de se rendre, mais 0] l'officier, pour toute réponse, éperonna son cheval en déchargeant son revolver sur 111 les nôtres. Une fusillade s'en suivit entre i»t Belges et Allemands, au cours de laquelle ces derniers eurent quelques hommes bles sés, qui néanmoins purent prendre la fuite en abandonnant sur le terrain sept lances dont nos soldats s'emparèrent. Voilà donc un détachement de 15 Alle-lu mands bien armée (lance, revolver et cara bine), mis en déroute par quatre éclopés belges, dont voici les noms : MM. Pêtre, Georges, du 1er régiment de ligne; Meu nier, Joseph, du service des transports 5e division Vanderstappen Charles, 5e chas-r. seurs à pied; Wellens, Léon, 14e de ligne. u- SEUL CONTRE QUATRE! en On autre soldat, appartenant an 30e régi- ir- ment de ligne, adresse à ses parents une let- is- tre dont voici un P*8811^6 : >r- Etant de garde, le 11 courant, de 10 à 12 lu heures, dans un bois, à Gelbressée. près de ,r Vezin, je vis arriver une Automobile roulant à toute vitesse; dans l'auto se trou-)r" vaient 4 personnes habillées en prêtres; je ue fis arrêter la voiture et je voulus question->es ner ceux qui l'occupaient; ils ne me répon-ai. dirent pas. Je leur demandai alc>rs leur* papiers, les avertissant que s'ils refusaient de me les montrer, j'allais les arrê-•nt ter comme suspects de se livrer à l'espion nage. Sur cette menace, 1 automobile par tit à toute allure. Je tirai quatre coups d< feu; l'auto 6'arrêta brusquement et les 4 pré tendus prêtres prirent la fuite. Deux fu rent tués par moi et les deux autre: blessés. Ils furent arrêtés par mes compa gnons du poste suivant... Tous les jours, je prie le Bon Dieu pou: qu'il protège mes parents. dus J'espère vous retrouver tous en bonn< santé. Ile- m- Que penser des « troubles » g © de Berlin? Les ... Les histoires de troubles qui auraien éclatés à Berlin par suite de la hausse de oll vivres sont peut-être exactes mais peuven parfaitement s'expliquer. Il est évident qu depuis le jour de la mobilisation, Berlin a dû vivre de ses réserves. Nul doute qu'elle étaient insuffisantes, ce qui a pu provoque des troubles. Mais dès que le matériel roi x lant sera disponible, Berlin reconstituer . I rapidement des réserves. "u .... Dans deux ou trois semaines les mei seront purgées des croiseurs ennemis, r< marque un confrère do Londres. Déjà mair ie tenant les risques sont minimes : l'Atlant j6 que et la Méditerranée peuvent déjà êti considérés comme libres et ouverts. Les v i» vres nous parviennent toujours par les eau étroites de la Mer du Nord. Notre invisib] 1 • flotte poursuit sa surveillance vigilante; U IU19 navires de guerre de l'ennemi ne manife tent aucun désir de livrer combat. Nous poi vons donc être assurés eue ce n'est pas l' Ai loi- gleterre qui mourra si cet horrible conflit ï nce prolonge! AUX CIVILS Le ministre de l'intérieur recommande aux civils, si l'ennemi se montre 5 dans leur région : 2 De ne pas combattre; . De ne proférer ni injures ni menaces; De se tenir à l'intérieur et de fermer les lenê-. très afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu pro-1 vocation; • Si les soldats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer, afin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré; L'acte de violence commis par un seul civil - serait un véritable crime que la loi punit d'ar-e restation et condamne, car il pourrait servir de 6 prétexte à une répression sanglante, au pil-s loge et au massacre de la population inno-l cente, des femmes et des enfants. La neutralite des pays Balkaniques. La Bulgarie neutre. — La Grèce neutre. — Un Roumain i- nous expose les motifs de l'attitude de son pays : la A Roumanie neutre, mais amie de la France et de le Russie. la Bulgarie ne mobilise pas et aeeuuts i' qu'elle observera la neutralité, i- La Grèce demeurera également neutre et [8 ne prendra aucune mesure militaire. ls îf On avocat roumain nous explique les motifs à de l'attitude de son pays. Après avoir énuméré ;8 toutes les populations de race roumaine encore soumises à la domination étrangère, notre cor-^ respondant ajoute : 'e Depuis l'année passée, la politique exté-rieure de la Roumanie est devenue, avec iV. raison, opportuniste : des liens d'amitié se ^ sont renoués à Constantza entre la Russie . et la Roumanie. 18 N'oublions jamais, surtout, que les sept ,a millions de Roumaine du royaume de Rou ir manie sont des Latins; la France contribua largement au développement intellectuel le de la Roumanie; à Paris, nombre de jeunes ,s Roumains font leurs études supérieures; te c tVl 11UHC& UC kWVVJ vv, (<v— — - de consauguiuite, qui exercent leur intluen t ce sur la politique extérieure et la font ten 1 dre vers la réalisation de l'unité nationale de tous les Roumains... [r La graude duchesse Tatiana, fille du •é Tzar, est la fiancée de tout le peuple rou-e majn, qui ee réjouit de la voir unie au r- prince Carol, fils du prince héritier de Rou manie. La visite du Tzar à Constantza, au mois de mai dernier, prouve que la Roumanie ^ suit une politique indépendante. Certes, ,e elle est neutre r mais elle est aussi l'amie e de la Russie et de la France. Le ministre de Roumanie à Bruxelles, en ré-1 ponse à des bruits faux ou tendancieux, déclare ^ qu'un télégramme officiel de son gouvernement Pa informé que la Roumanie entend garder la ;s neutralité et défendre ses frontières. s; LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE S- * Avions en chasse. — Les Français se maintien- t- rient à la crête des Vosges depuis cinq jours. 2 — Espions allemands fusillés. — Prisonniers \e faits en Belgique et internés en France. — Un je avion allemand lance des bombes sur des ga- î- res françaises. 1 re ru- Paris, 14. — Communiqué du ministère i "ê- de la guerre : { >n Un avion français faisant une reconnais- . ar- sance en Lorraine a été poursuivi par deux de forts avions allemands, montés par trois ré- personnes munies d'armes à répétition, fu L'aviateur français put échapper à la pour- 1 res suite et rentrer dans les lignes françaises | aa- sans blessures. Parm les diver3 engagements qui se sont] >ur produits, il convient de signaler tout spé- j cialement ceux où les troupes françaises ^ me prirent la crête des Vosges, et ou elles se maintiennent depuis cinq jours, maigre les contre-attaques des Allemands, vigoureusement conduites. Aux cols de Bonhomme, de Sainte-Marie et de Saales, les Français ont repoûssé tous : )> les efforts de l'ennemi, supérieur en nom- , 2Au coin de Saales les Allemands ont mis' en ligne leurs formations de réserve à coté | Bnt des troupes actives exténuées. Les forma-dés tions de réserve furent obligées de se re-ent plier et de mettre bas les armes- | Une section se rendit avec ses mitrailleuses. Les Français tiennent la vallée de la Bruche. .% Plusieurs Allemands surpris en flagrant délit d'espionnage ont été traduits devant un conseil de guerre et Eusillés notamment le maire et le receveur des postes de Thann. Deux bataillons français qui avaient pris le village de Lagarde en furent chassés par une contre attaque allemande très supé rieure en nombre. Au cours des opérations autour de Liège, les Belges ont fait plus de deux mille prisonniers dont le gouvernement français a assuré l'internement Les troupes françaises ont fait plus de 1500 prisonniers. Un avion allemand portant le drapeau français a survolé dans la matinée Vesoul et Lure et lança trois bombes sur la gare de Vesoul et deux sur la gare de Lure. Les dégâts sont insignifiants. La fusillade des troupes françaises a déterminé la f.uite de l'avion. INCROYABLE En règle générale, nos militaires sont choyés. C'est ainsi qu'un soldat d'un régi ment nous envoie une lettre pour nous prier de transmettre à la population gantoi se, les remerciements enthousiastes de ses camarades. Pourquoi faut-il qu'au milieu de ces té moignages si touchants, si patriotiques de nos populations, il y ait une tache? A X... (ville de la Flandre occidentale), des sol dats, ayant fait une étape de 3o kilomètres n'ont pas pu trouver, même contre argent, de quoi se restaurer! Ils ont dû tromper leur faim en mangeant des navets trouvés dans un champ. C'est à peine croyable.. es lÉttcoMtB i<la gnirro. iffil an paie. Les personnes qui connaîtraient des faits précis de violation des règles du droit des çens ou des devoirs de l'humanité commis par les envahisseurs, sont priées soit de communiquer ces faits par écrit au Çomi ■ té d'enquête sur l'observation des lois de la guerre, soit de se présenter au Secréta- ■ riat de ce Comité. Le Secréariat est ouvert tous les jours de ' 14 1/2 à 1C 1/2 heures, 61, rue Ducale, à Bruxelles. Que valent et où sont les « Zeppelins » Où est-elle maintenant cette flotte aérien ne qui, en 24 heures, devait semer la ter reur sur les côtes anglaises? e Elle est dans ses hangars et n'en sort pa: quoique la tempête ne sévisse pas. Les Zeppelins avec leur masse coloss&li de plus de 20.000 mètres cubes sont des en gins d'un maniement difficile au sol (en trée, sortie de haugar, ancrage^ etc ), dè: que le vent dépasse 10 à 12 mètres à la se conde. - Voilà le fait que les accidents de ces der nié res années confirment. - Il a donc fallu trouver un remède et c< remède, l'administration allemande n'a pa! hésité et l'a appliqué en construisant ui système nouveau de hangars tournants. En effet, la grande difficulté de la ren ^ trée ou de la sortie dans le hangar fix< vient de la direction du vent, qui, dès qu'i 9 dépasse 10 mètres à la seconde risque d< * plaquer violemment le dirigeable contr< * les parois (accident de Schaben, explosioi i du L Z I) ou nécessite un ancrage devani * le hangar, ancrage dont le dénouement i été quelquefois fatal (perte du E Z I). " Le système du hangar tournant pouvanl 0 pivoter selon un angle de 45« permet, grâ ce aux deux entrées libres, la solution di problème pour l'orientation exacte selon le " vent. On estime qu'un hangar tournant coûte m le prix environ d'un Zeppelin, soit l.ô00.00( francs. Une paille I L'Allemagne a donc dû faire à ce point de vue, d'énormes sacrifices. 2g Dans la_ vallée du Rhin on a édifié ur hangar tournant pour deux Zeppelins : è Hanovre, Dusseldorf. Cologne, Darmstadt Mannheim, Metz, Lanr, et Friedrischhafen Sur la frontière orientale, on en a con» truit à Kœnigsberg, Graudenz. A Biesdorf il en existe un. Enfin les hangars construits par la ma rine à Wilhemshafen,Hambourg,Cuxhaven Kiel et Heligoland, ont été prévus comme ^ hangars tournants. £ ■ ne la Mira M. Schollaert lyjwteieiae -Skountcliina le télégramme suivant : , bKouptcnina ie vçzwiji e Niseh, 11 août. 10 h., viâ Malte. u Président du Parlement, Bruxelles, '■ La Skouptchina nationale serbe, péné-u trée de sentiments d'admiration pour 1 hê-1 ruismé de la vaillante armée belge dont la _ résistance glorieuse remplit d'enthousiasme ;p tous nos cœurs, s'empresse d envoyer au Parlement belge ses salutations chaleureu-ses et l'assurance des plus vives sympathies et de sa haute estime. Le président de la Skoup.tchina, ■é- A. NICOLITCH. re nt M. Schollaert a répondu par ce telegramme : la La Chambre des représentants de Belgique adresse ses vifs remerciements à la Skouptchina nationale serbe et à son pré-® sident. Injustement attaquée, la nation belge, E essentiellement pacifique, a pris les armes pour résister à son puissant agresseur. Sa vaillante armée saura assurer son indépendance. „ SCHOLLAERT, président de la Chambre des représentants de Belgique, t _ .. —— — Lois et coutumes de la guerre VV £> Le Comité d'enquête sur l'observation des ne lois de la guerre signale les faits suivants com- so mis par les troupes allemandes opérant en Bel- je gique et qui sont dès à présent établis par des ut documents officiels : e> lo — Des officiers allemands ont, le 12 ^ août 1914, confisqué 15.000 fr. se trouvant dans la caisse du Bureau de poste de Has- n( selt. L'encaisse du bureau de Tongres avait été antérieurement confisqué. L'encaisse des bureaux; de poste pro- :€ vient, en majeure partie, de sommes con-; fiées par des particuliers au service des f ' postes pour être payées à d'autres particu- c ' liers. .... c Dans ces conditions, la saisie de ces som-à mos ne peut être faite qu'en violation des r articles 43 et 53 du règlement sur les lois c et coutumes de la guerre. Le général de Voigts- Ehetz, délégué de f » l'Empire allemand à la Conférence de Bru- ^ • selles de 1874 reconnaissait déjà implicite- I ment dans les termes suivants l'inviolabi- ^ ' lité des fonds déposés à la poste : c ■ On peut entendre par capitaux du gou- e II vernement les sommes disponibles et les va- n 1 leurs exigibles appartenant en propre et t e exclusivement à l'Etat, tels que le nume D s raire, les lingots d'or et d'argent, les fonds 6 quelconques, etc. Tout ce qui se trouve s e dans les caisses de l'Etat mais appartient j à des personnes privées ou à des corpora- , tions doit rester intact. » 3 2° — Le 11 août, vers huit heures du ma- j tin, M. Houbotte, pharmacien à Jauche, revenait en bicyclette de Hannut vers Jau-1 che. A Jandrain il fut arrêté par huit hus-sards allemands, oommandés par un officier. L'officier braqua son revolver 6ur lui et lui intima l'ordre de marcher devant la ] tête de son cheval, en disant : « Si un sol- , dat tire sur nous, vous êtes mort. » M. Hou- , ts botte tenta de s'enfuir à l'approche des 11- , ,s gnes belges, en abandonnant son vélo. Les | is cavaliers allemands tirèrent sur lui pen , te dant qu'il fuyait; il reçut une balle dans la li jambe gauche, une autre dans le pied gau- | ie che et aussitôt il tomba. Les cavaliers le a- rejoignirent et lui donnèrent plusieurs coups de lance. Il fut laissé pour mort sur Je place. . à Ce cas a fait l'objet d'une enquête spéciale de la part du Comité* ,'m Giergf sa BiateffiSMuss ^ ■ Mes bien chers Confrères, ! Le zèle admirable de notre clergé nous a în~ ému et édifié. er" Une légion de prêtres, séculiers et religieux, qui nous avaient spontanément of->as fert leurs services pour l'aumônerie militaire ou pour les ambulances, ont eu là douleur de se voir refuser le ministère qu'ils ïn~ ambitionnaient. Dieu leur tiendra compta j?" de leur intention généreuse. *cs Des circonstances douloureuses peuvent ^ surgir, qui leur permettraient, d'ailleurs d'exercer leur ministère auprès de nos ïr" chers soldats. JSÎous ignorons tous où et quand se livrera la prochaine bataille, qui ce s'annonce ample et meurtrière. Les profes-,as seurs en vacances, les religieux qui en ont UD reçu le congé de leurs supérieurs, trouve' ront alors 1 occasion de dépenser leur zèle.. în" Ils devraient, dès maintenant, se munir d'un certificat d'identité, délivré par l'au-torité communale, et y joindre, si possible, t e un portrait estampillé par la même auto-'re rié. Pourvus de ces pièces indispensables, °° ils se tiendraient prêts, soit à aller occu-per un fort, soit a se rendre, dès la pre-a mière annonce d'un engagement, chez l'au-. mônier militaire principal, ou, à son dé-^ faut, chez un autre aumônier militaire, <jui j " leur remettrait un brassard de la Croix-i" Rouge aux insignes du Ministère de la Guerre, et leur assignerait un poste au ser-vice des combattants. Monsieur le Chanoi-jqjv ne Loncin, secrétaire de l'Archevêché, se charge de fournir aux intéressés les ins-j tructions qui leur sont nécessaires. Le clergé r^es paroisses atteintes par l'imminence du danger, se porterait de même, x sur l'heure, au secours de l'armée. Lui aus-jj. si doit être muni d'un certificat d'identité ' visé par l'administration de la Commune. Ces aumôniers libres sont prévenus qu'ils r£ ne peuvent compter sûrement, ni sur les vi ' vres. ni sur les billets de logement réser* a_ vés a l'armée. Ils partent à leurs risques e< ,Q périls. A la guerre comme à la guerre! ^ Dans le clergé des paroisses, nombreux sont ceux qui souffrent d'être tenus dans leur presbytère, tandis que d'autres ont la faculté d'obéir à leur premier élan. Leur travail, pour être plus obscur, n'en est pas moins agréable au bon Dieu. Ils ont aussi une mission patriotique à remplir. Qu'ils 6e dévouent aux troupes cantonnées dans leur paroisse, qu'ils maintiennent le — T&muitH» mquiuM» «« -r—* » - - —- piété des fidèles, contiennent certaines ardeurs inconsidérées à l'égard de ceux que nous avons la douleur de devoir appeler « nos ennemis ». , ,, -x Les maisons d'enseignement qui n hospx-taliseront pas les blessés, se rendraient uti-u les, en voulant bien recueillir chez elles le* entants des familles forcées de quitter leurs me foyers. Elles sont priées de présenter leurs au offres charitables à M. le Chanoine Van u" Olmen, secrétaire à l'Archeveché de Mali-Pa" nés. A l'heure où ces lignes vous parvien-na, dront, un choc violent aura peut-être éclaté, écrasant des victimes par milliers. Un service sera célébré, au premier jour libre, ie : dans toutes les paroisses du diocese, pour , . le repos de l'âme de ces braves qui auront là sacrifié leur vie, peut-être le soutien de 1 ,a leur foyer, sur l'autel de la patrie. Aussi >re- longtemps que dureront les opérations militaires, le même service se répétera, cha. 'se. que semaine, avec une intention spéciale mes pour les nations alliées, qui confondent Sa leurs intérêts et leur patriotisme avec lea jeu- nôtres. . , Nous désirons vivement qu il y ait, le 10 août, dans toutes les paroissesj une procès-a.n sion de pénitence. On y supprimera la musique, les bannières, les groupes costumés de jeunes gens ou de jeunes filles. Les Litanies de tous les Saints y seront chantees. On y portera le très saint Sacrement. Redoublons de piété et de zèle, mes clieri Te. Confrères. . L'héroïsme souleve la nation. Associons-des nous, de notre mieux à cet élan. Prions, rai- coin- sons pénitence. Jeûnons, recommandons le Bel- jeûne aux familles chrétiennes, au moins des un jour de la semaine, le vendredi pai exemple. Encourageons les fidèles a rendre leurs consciences plus pures, leurs 5 ^ mœurs plus graves, afin qu'il plaise au bel-^nt gneur de bénir encore la clairvoyance de ^a?" nos chefs et la vaillance de nos soldats.^ i.vait t Seigneur, m'05 âme monte vers loi. « Mon Dieu, en Toi est ma confiance, et Pro" je n'aurai pas à en rougir. c°n" « Ne permets pas que mes ennemis se .des « moquent de moi : ceux qui tous atten-fcîCU" « dent de Toi le salut, ne seront point trus-t très. » som- c Domine, levavi animam meam. de? t Deus meus, in te confido, non erubes « cam. . . . « Ne irrideant me inimici mei : etenim t universi qui sustinent te, non confundea Bru- tur » ici^" Au jour de la glorieuse libération de no-labi- |.re territoire, nous saurons donner au Sa-cré Cœur de Jésus, à la très Sainte Viergfl Sou" et à saint Joseph, un témoignage public de s va- DOtre reconnaissance. Vous en prendrea e et £ous, avec nous, dès aujourd'hui, 1 engage-ume- ment. tonds Messieurs les Curés donneront connais-ouve sance de cette lettre à leurs paroissiens, ou tient la leur résumeront, s'ils le jugent plue op-pora- p0rt,un. _ r , ! Je vous reste uni, chers Confrères, dana i les sentiments de la plus étroite dilection. UJau- t D-J* Card* Mercier» Arch* de Mal1xes* • ^fs;: (1) Ps. XXIV. 1-3. îr lui 1 p. s. Les familles qui hébergent des mi int la litaires, des ambulanciers, des hommes de n sol- corvée ; les enfants des familles mises et H°u" détresse par la mobilisation sont dispensé! es li- de la loi de l'abstinence. >. Les . Nous dispensons de la loi du repos domi Pen nical, les personnes occupées aux ouvragel ins la ;de la défense de la position d'Anvers. I Sau" | Messieurs les Curés des grandes ville! îrs le sont priés de vouloir distribuer la Saint» sieurs Communion, dès 5 heures du matin, a 1 m-rt sur ^ntion des personnes pieuses et charitablei qui ont à remplir un service très matinal : epe- auprès de nos valeureux 6oldats blessés. 4D J.

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