Le national bruxellois

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s.n. 1914, 30 Juli. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m61bk17h3d/
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ft N N O N C ES: '^NATIONAL est distribué a a rez-de-chaus >, , jN ISP^Tï r^ /e ET A "W "BT ✓"\"W,y*,V /Les annonces som eiertBl«mo,.'.w;ues &o«t» Amendant place 1 i « ttpnw. . . sée de toutes les maisons situées à l'intérieur §§ 1^% SJ ! /\/ 1 I B P lIC * "»u « NATIONAL », 12, MoBUgMHun- fZ^itSÎS^ ' ' ' £'.S8 d« boulevards circulaires «oyennanl rembour- ^ p là i"\ ! / 1 IIS 1 i 'Herbe» Potagères. (Téléphone 118S) et (Chaque Ugne npplément^ r±0 centimes J sement du pnx du port, soit 30 intimes pap v> S *t ' iWi B m M f :?-• /¥L S R B S 91 m 4 I' A ^¥?ivni? H A V Réclames S* page /avant Bourse/, la Uqtui . fr. 1.35 mois. A 1 etage ou au delà des boulevards, l! est A Jp Jw t« ^ m/ /% | g |i , fâ a» g a jgp * * VilU et faubourgs 1" ou $• page. Ç et 4.00 perçu 10 centimes par semaine, ou 5Q cen*' r' ^ \ » t/ RJLJAJAJ^V/ lV-/ Baresnx ouverts de 9 a 6 neares.. u i^ : -i ; ; -:•»> : a.'oo ^ f» *»"" ucke-gumance. Institut royal Météorologique. Bull.du 29 ! Situation atmosphérique générale, 8 h. du matin. ' Baromètre <\ 0 aegré et au niveau de la mer 757.2. • Température : Maximum de la veille, 17°5; minimum de la nuit, U>7. — Température : Normale, 17°3. Maximum absolu, !i5°4; minimum absolu, 7°0. — Déclinaison magnétique à midi à lîccle, 12°5f.4. Ephêniéride* du.*80 î Soleil, lever, 4.05, coucher, 19.33. — "Lune, lover, 13.48; coucher, 22.03. » La préSskm reste faible sur la majeure partie de l'Europe. Elle rie dépasse 760 m/m que sûr l'Ecosse. l'Irlande^ J Atlantique, le sud-ouest do la France et la péninsule hispanique, et elle, est inférieure à. 750 m/'Ti sur Ja Fin vide, et sur le-nord-ouest de l'Alle-jnagnr et l'ouest--de la Baltique. Le-baromèfre-monte presque .partout; on ne signale un- très légère baisse que sur le centre de l'AllemagneLe vent est faible ou modéré d'entre W. et NW.sur nos contrées, où Ja température est comprise entre ai et 16 degrés. Prévisions : Vent N. faible: couvert. lire: Le Gouvernement rappelle trois classes de milice. Manifeste de l'Empereur François-Joseph à ses peuples. Conseils communaux : A Schaerbeek. — A Saint-Josse. L'acquittement. Un feu d'artifice meurtrier en Espagne. Une explosion de dynamite dans une mine . de sel de potasse en Prusse. AUX DERNIERES NOUVELLES : La réorganisation du ministère des Colonies.La guerre austro-serbe : Les nouvelles optimistes se confirment. — Les Autrichiens bombarderaient Belgrade. — L'ïngleterre continue à faire ses efforts pour limiter l'étendue du conflit. — La mobilisation serbe est presque terminée. — Les mesures militaires et navales en France. Une révolte à Bornéo. Un aéroplane français en Allemagne. Le conflit Hustro-Serbe. LA SITUATION ■ Mercredi, 4 heures. j (On grand journal anglais, le « Standard », Juge qu'il faut employer toute 1.5» diplomatie européenne afin de localiser le conflit, , c'est-à-dire qu'il demeure confiné entre l'Autriche et la Serbie. * D'autant plus, remarque le « Standard », • «que l'Autriche donne r assurance qu'elle ex- ( dut toute arrière pensée d'extension terri- r torialo et qu'il n'appartient à personne de ^ ■\la Serbie en cette cause. CCD' 'Gru' % U i TJCS, eu croijgà Berlin T 'que la déclaration oificielle de guene par l'Autriche ijà modifie pas la situation; les | conversations de gouvernement a gouverne- f ment en vue d'une médiation entre Vienne et St-Paters'bourg restent possibles, encore { Ibien que, du côté de ►St-Petersbourg, quel- ^ flue doute pèse sur la situation. ( .% | En ce qui concerne la Chancellerie de Ber-lin, une note officielle déclaré aenuée de ^ fondement une prétendue information suivant laquelle l'Allemagne aurait décline la ( proposition anglaise de réunir les 4 grandes j Puissances désintéressées en conférence. ^ * La diplomatie allemande proférerait lais- j ser les événements suivre leur cours », ajou- ( tait la prétendue information. La note offi- j cielle allemande dément cette assertion, et j ce démenti est significatif. Les journaux allemands publient mercredi matin des articles inspires par l'Office des Affaires étrangères, disant en résumé : } € L'Allemagne salue l'initiative de Sir ( Edward Grey dans la question d'une média- ^ tion, mais des doutes sérieux s'élèvent sur ^ Ja question de savoir si une conférence de ^ 4 grandes Puissances s'érigeant en tribu- ^ nal à l'égard de l'Autriche, qui n'accepte- ( rait probablement pas ce mode u'interven- . tion, serait un moyen à recommander. Mieux J vaudrait à notre avis, négocier de gouver- . nement à gouvernement entre 1 es quatre grandes Puissances proposées et les puis- J sances directement intéressées. L'Allema- j çne prêtera tout son concours à pareil mode de piocéder. » j A Vienne, la déclaration de guerre n'est , pas considérée par tous comme enlevant sa . haute portée internationale à la démarche J tentée mardi matin par l'ambassadeur d'An- | gleterre auprès du Chancelier Berchtold. ; Est-il vrai que l'ambassadeur de Russie, ! mardi après-midi, n'a pu obtenir du Chan- . celier austro-hongrois « la suspension momentanée des hostiltés » ? Selon le langage des journaux viennois, « il s'agit toujours pour l'Autriche d'une œuvre qu'il faut ter- . miner rapidement ». •% & St-Pétersbourg, M. Nelidoff, sous-secrétaire d'Etat, a informé le correspondant du « Daily News », que la situation /a être extrêmement grave puisque la Russie refuse . absolument de laisser l'Autriche écraser la Serbie et que, do plus, si l'Autriche occupe le territoire serbe, la Russie ordonnera une mobilisation générale ». Cette nouvelle sera-trelle confirmée? Une mobilisation partielle russe a été ordonnée dans le Sud et le Sud-Ouest, mardi soir. « Cela n'implique nullement, dit un télégramme de Londres, une rupture des rapports entrj l'Autriche et la Russie et on espère toujours avec confiance que quelque Puissance européenne réussira à r.mener une entente entre ces deux Etats. » &* # rA Berlin, des meetings, en grand nombre, jet des plus suivis, ont mis les socialistes en ctat de protester contre la guerre, mardi soir. Après la clôture des réunions, des milliers de manifestants se dirigèrent vers la promenade « Unter den Linden », où se déroula d'abord une manifestation pacifique. Les icris de : « A bas la guerre » se firent entendre. Les spectateurs placés sur les trottoirs répondirent par ceux de : « Vive l'Autriche, vivo l'Allemagne ». .% fie garder des fausses nouvelles! Elles res semblent parfois à l'étincelle qui met le feu aux poudres. L'assassinat du ministre allemand à Belgrade est de pure invention L'honorable diplomate est actueUelhent en route pour Nischt A Les gwvipes socialistes dans les divers Parlements se rangeront-ils à l'avis du groupe français 1 Celui-ci^ dans une protestation signée par cent députés, assure qu'a une intervention armée de la Russie no ferait qu'étendre le péril et aggraver le mal sans i apporter la moindre garantie positive et durable à la malheureuse Serbie, qui serait en fait monfofég d'Ayante.? parts pondanoo. » Le groupe pense « que tout l'effort de la France et de l'Europe doit se concentrer maintenant sur le succès de la médiation proposée par l'Angleterre et que toute action année de la Russie contrarieï'àit ce sage et généreux dessein. » Il ajoute que t la France qui, depuis plus de quarante ans, a subordonné aux intérêts suprêmes de la paix sa revendication sur l'Alsace-Lorraine ne pèut pas se laisser entraîner à un conflit dont la Serbie serait l'enjeu. » Il proclame que c la France seule peut disposer de la France, qu'en aucun cas elle ne peut être jetée dans un formidable conflit par l'interprétation plus ou moins arbitraire de traités secrets et d'engagements occultes et qu'elle doit gajrder toute sa liberté d'action pour exercer en Europe une influence pacificatrice* » On remarque que, dans sa réponse à la note austro-hongroise, le Gouvernement serbe dit que, « dans le cas où 1.3 Gouver^ nement impérial et royal ne serait pas satisfait de cette réponse, Gouvernement royal serbe, considérant qu'il est de l'intérêt commun de ne pas précipiter la solution de cette question, est prêt, comme toujours à accepter une entente pacifique en remettant cette questoin soit à la décision du tribunal international de La Haye, soit aux grandes Puissances qui ont pris part à l'élaboration de la déclaration que le Gouvernement serbe a faite le 31 mars 1909. » Au point do vue de l'opinion universelle, il est certain que l'Autriche-Hongrie nuit à sa situation en écartant cette offre. Selon la remarque de l'organe du Vatican, l'« Os-servatore romano », a la société actuelle, dans sa constitution, dans ses relations, dans son ensemble, industriel et commercial, est tout autre que jadis... Des contre-coups de toute sorte se produisent partout, dans la vie publique et dans la vie privée, par suite de menaces ou de dangers de guerre, surtout de guerre générale; les conséquences sont incalculables et infiniment redoutables. Pour un droit, ou pour une passion politique qui triomphe, — quand triomphe il y a, — combien de conséquences et combien désastreuses sur la vie morale et matérielle des peuples 1 » Hier, comme aujourd'hui, comme demain, le « Patriote » soutiendra que le progrès est dans le recours au droit, non dans le recours à la force. « L'arbitrage effectif serait, dit l'« Osservatore romano », une véritable Providence pour tous, pour les peuples surtout ». Nouvelles optimistes. P. S. — Au cours d'une conversation avec l'ambassadeur d'Autriche à St-Pétersbourg le ministre des Affaires Etrangères a donn< hier nettement à entendre que le gouverne ment russe ne pensait pas à considérer l'oc cnpation de Belgrade par l'Autriche, com ine nu « casus bclli ». Dans le cas d'uni marche plus avant de l'Autriche vers 1< Nord, la Russie prendrait une attitude d'es pectative. Cette information importante a été con firméc mercredi matin à la première hcuri par l'ambassadeur russe à Paris. Le « Novoïc-Vrcmia (de St-Pétersbourg) assure que le Tsar aurait reçu une lettre di François-Joseph qui pourrait contribue; beaucoup i la solution du conflit et ren drait inutile l'adhésion de l'Allemagne à 11 Conférence proposée par sir Edward Grey (Eventuellement,voir Dernières Nouvelles. Le « Punch » représente les {"ois proiaf it du <! j. l'aide impérial et • a!, te coq serbe et l'ours moscovite. Le Y «r • .« il . v.t i t iyi jsmwseï s iajEMia _ Au Palais do Clnqnanteaatre, Salca triennal de beaux-arts. — Avenue Defrê, 13, Occle. œuvres de IL Raymond Rasse. — De ^o à 5 h., à la salle des têtes de la Madeleine, ru Duquesnoy, Inventions, nouveautés et travaux des concours professionnels pour ouvriers d© divers métiers.— Aux Ecoles Saint-Luc, exposillon des travaux des élèves et anciens élèves : Institut Jean Bétnune, rue d'Irlande, 77. à Saint-GlUes, do 15 à 18 h.; rue des Palais, à Schaerbeek. de 14 à 17 b.; rue de la Colonne, 54. à Molenbeek, de 14 à 18 h. concerts. — A 3 b., au Parc, la musique du 9o régiment de ligne. — A 3 b., au Lois de la Cambre, l'Harmonie communale.— A 8 b., Grand'Place, la Fraternité Ixelloise. — A 8 h. 1/2, place du Parvis, Saint-Gilles, l'Harmonie de Bruxelles-Port de Mer. CONSEILS COMMUNAUX.— A 8 b., séance à Saint-GillesSPORTS. — A l'étang du square Marguerite, parties de pèche au bénéfice de la Crèche du Nord-pst. - ies(fA tf ! S. A. le duc d'Anhalt, se rendant à Londres, est arrivé mercredi matin à Bruxelles à 3 h. 50 m.. Le duc est reparti à ; 5 h. 40 m.. Le monument de Léopold II. — La deu- 1 xième liste de la souscription nationale „ comprend un total de fr. 132,757.88. ^ ■ Les souscriptions peuvent être versées, sans frais, dans tous les bureaux de poste du royaume (compte « chèques postaux n° 6030) ainsi qu'aux guichets des sièges et , agences do la Banque Nationale de Belgi- ' que et de la Société GénéraJe de Belgique, ; au compte du trésorier général du comité ; national. Pour tous renseignements,s'adresser aux ( comités provinciaux, présidés par MM. les ( gouverneurs de province, ou au secrétariat général, rue Royale, 34 à Bruxelles. Cuirassiers français à Bruxelles. — Quar rante cuirassiers français se sont réfugiés à Bruxelles et dans d'autres villes de la Belgique.Ils ont abandonné une caserno frontière dans la nuit de dimanche à lundi. Comme par suite de la situation critique du moment, ils ne pouvaient quitter la France un seul instant, ils ont été portés 3 déserteurs vingt-quatre heures après la cons-f tatation de leur départ. 1 Aux légations serbes et autrichiennes. — . Plus de six cents sujets de c^ô de.'.s nations ont demandé à être rapatriés. De nombreux étrangers, Italiens et Alle-l mands pour la plupart, se sont aussi présen-î tés pour prendre du service dans l'une ou " l'autre armée. Leur offre a été refusée. Depuis hier soir, les deux légations sont - gardées par la police. L'Etat-Civil de Bruxelles. — Du 12 au 13 juillet, 63 naissances et 43 décès ont été ' constatés dans la population bruxelloise, R soit une natalité de 18.9 et une mortalité r de 12.9 pour 1000 habitants. La moyenne - annuelle de la semaine correspondante de » la période 1909-1913 a été de 56 naissances . et de 44 décès. Le groupe des maladies con-) ta-gieuses a fait 1 victime : coqueluche, 1 i . . n< ir>es 43 dëccfc se répartissent comme 'suit tr aui point de vue de 1 âge : moins de 1 mois, le 1 j de 1 à moins de 6 mois, 7 ; de 6 à 12 mois, li 2 ; de 1 à 2 ans, 2 ; de 2 à 5 ans, 0 ; de 5 à 10 ans, 0; de 10 à 15 ans, 1 ; de 15 à 20 ans, 1 ; e: de 20 à 30 ans, 2 ; de 30 à 40 ans, 3 : de 40 à m 50 ans, 5 ; de 50 à 60 ans, 3 ; de 60 a 70 ans, lî 6 ; de 70 à 80 ans, 7 ; dp 80 ans et au delà, 3. à Pour les faubourgs de l'agglomération ti bruxelloise, le total des naissances a été de r( 172 et celui des décès de 114, soit une nata- b lité de 14.8 et une mortalité de 9.8 par 1000 ir habitants. La movenne annuelle de la se- fc maine correspondante de la période 1909- ti 1913 3, été de 173 naissances et de ïïï décès, ri Le groupe des maladies contagieuses a fait n 5 victimes : coqueluche, 2 à Ixelles et 1 à d Uccle ; diphtérie et croup, 1 à Etterbeek et n 1 à Ixelles. r< Les 114 décès se répartissent comme suit P au point de vue de l'âge : moins de 1 mois, r< 6 ; de 1 à moins de 6 mois. 6 ; de 6 à 12 mois, h 8; de 1 à 2 ans, 9; de 2 a 5 ans, 6: de 5 à 10 ans, 2; de 10 à 20 ans, 7 ; de 20 a 30 ans, d 6 ; de 30 à 40 ans, 8 ; de 40 à 50 ans, 10 ; de t: 50 à 60 ans, 12 ; de 60 à 70 ans, 17 ; de 70 à Ç: 80 ans, 13 ; de 80 ans et au delà, 4. é Pour l'ensemble de l'agglomération bru- " xelloise (Bruxelles et faubourgs), le taux g correspondant sur 1000 habitants a été de i' 15.5 pour la natalité et de 10.4 pour la moi^ S talité. 0 _ — Lourdes : la Suisse (ces 2 exe. sans tra- q jet de nuit). — Italie en septembre. Voya- n ges de noces et particuliers. Voyages Fran- 1< çois, 45, boulevard du Nord, Bruxelles. o 4844-757 t — La nouvelle église Saint-Jean-Baptiste, s à Molenbeek. — Le conseil de fabrique a t soumis à la commune les plans du projet pour la nouvelle église à édifier dans le f centre de la commune. Le service des tra- î' vaux a examiné les plans qui sous le rap- ^ port de l'aspect et de la construction lui s-ont donné entière satisfaction. Au point de vue dépense, le chiffre se monte à 525,000 francs. La section compétente appelée à émettre 1 son avis s'est déclarée favorable à l'exécu- 1 tion et après vérification du coût, l'a recon- c nu exact. Elle a fait observer, avec raison, f qu'une église de belle conception architecturale, au quartier du centre, ne pouvait c que donner une plus-value considérable à f cette partie de la commune. E Le conseil avait précédemment prévu une intervention de 100,000 fr. Un supplément c de 75,000 fr. lui a été demandé, l'Etat par ( ticipant dans le total de la dépense pour une somme égale à celle que consentirait la commune. 1 Dans ces conditions, Molenbeek supporte- c rait le tiers de la dépense, soit 175,000 fr., c l'Etat interviendrait pour semblable som- 1 me, soit le second tiers et le troisième tiers j | resterait à la charge de la fabrique d'église. \ Le conseil communal a adopté cette ma- i nière de voir à la presque unanimité. > —• L'affaire Caillaux. — Le drame du < ( « Figaro_ » la reconstitution exacte de l'af- j faire Caillaux l'actualité la plus sensation- < . nelle du jour passera à toutes les séances j . au Majestic Cinéma, 62, bd du Nord, 62, en 1 supplément au programme.Drame mondain ; vécu en trois parties. B602a Itinéraire de la retraite du premier août 1 prochain. — Sortie de l'Hôtel de Ville à 3 20 h. 30. Arrêt Grand'Plaee, sonnerie de la é retraite. Le tour de la Grand'Place, rue , au Beurre, rue du Midi, Place Rouppe, Ave-ê nue du Midi, Boulevard du Midi, Boule-3 vard du Hainaut, Plaee Fontainas, rue 3 d'Anderlecht, Boulevard de l'Abattoir, Pla-s ce de Ninove, Boulevard Barthélémy,' Bou-- levard de l'Entrepôt, caserne du Petit-1 Château. Dislocation. » h Le Gouvernement rappelle Irois classes £ de milice. — Mercredi à 9 h. du matin, M. t de Broqueville a reçu au département de la l< Guerre M. Van de Vyvere, ministre des Finances et M. Davignon, ministre des Affai- Q res Etrangères avec lesquels il a longue- q ment conféré. s Quelques instants plus tard, le ministre de la Justice est venu les rejoindre de même D que le général de Selliers de Moranville, c chef de l'Etat-Major de l'armée. n A la suite de cette réunion, le gouverne- 1< ment a décidé de rappeler trois classes de milice, celles de 1912, 1911 et 1910. Les hommes devront^, avoir rejoint leurs corps respectifs avant jeudi à midi. a Les écoles régimentaires de l'infanterie b rejoignent en ce moment l'état-major de d leurs corps et sont dissoutes. ^ d On fait remarquer au département de la e Guerre que cette mesure n'a rien de com- 3 mun avec une mobilisation de l'armée. Il E s':agit d'une mesure de précaution destinée1 s à renforcer l'effectif de paix et à mettre nos n unités, au point de vue du nombre des hom- mes, sur le même pied que celles de nos voi- ^ sins. t: Une circulaire adressée aux chefs de corps spécifie formellement ce point, j 0 d d Mercredi après-midi, MM. de B roque- b ville, Davignon et Van de Vyvero se sont n rendus au palais de Bruxelles sur convoca- £ tion du Roi. Us ont rendu compte au souverain des mesures prises et ont conféré avec lo chef de l'Etat sur la situation de l'Europe après la déclaration de guerre. Le chef d'Etat-Major général de l'armée t assistait à cette réunion. t Toutes les mesures en yuç du transport j! le plus1 rapide des troupes ont été nsêa en \-Belgique suite dru rie déilbérutir?, en- > 'r> _ \ rV- La rentrée des réservistes. -iJde Gouver-1 nement a décidé, en raison du rappel de | v > trois classes qui vient d'être'ordonné, que ' a les grandes manœuvres, qui devaient avoir j , lieu fin août seraient supprimées. | a ) Le rappel actuel constitue un excellent c ; exercice de mobilisation dont les autorités r l militaires pourront faire leur profit. Déjà en y , 1912, lors du rappel des classes qui eut lieu j , à l'occasion des élections du 2 juin, la ren- ' ^ l trée des hommes s'était effectuée avec une r 5 régularité', et" un empressement remarqua-!/ - ble, démontrant avec cruelle rapidité l'ar- j 1 ) mée tout entière peut être mobilisée. Cette - - fois encore, la rentrée des hommes s'effec- € - tue avec une régularité parfaite. L'ordre de . rappel est parti du ministère dans la mati- j, b née et à midi, les réservistes commençaient ; q l déjà à arriver dans les casernes.Tout l'après- ; 1 t midi, ce fut, à Bruxelles, un défilé ininter- c rompu de soldats se dirgeant en tram ou à ^ t pied vers les lieux de casernement. Aux ga- ! a , res, tous les trains débarquent de nombreux j B , hommes et l'animation est grande. j? i L'administration des chemins do fer a pris 1 À , des mesures importantes pour faciliter le 3 transport des réservistes. Des trains spé-1 , i ciaux — au nombre d'une centaine — ont j été organisés dans toutes les directions. Des J _ instructions ont également été données aux \ J t gares, afin que le matériel nécessaire soit \ ] 3 fourni sans aucun retard, au cas où les ré- - giments devraient être transportés sur l'un ou l'autre point du territoire. On compte au département de la guerre ' - que la plupart des hommes seront rentrés i . mercredi soir dans tous les régiments. Seuls \ - les hommes habitant des régions éloignées ; ou dépourvues de moyens de communica- 7 tions rapides ne rentreront que jeudi matin. Cette expérience confirme donc ce qu'on , ? savait déjà: — l'armée tout entière est mo- ■ a, bilisable en moins de deux fois 24 heures. I g — La guerre avec ses maux est déclarée. Que , feront nos femmes, nos enfants ? Prenez vite, j tous, par l'intermédiaire de l'inspecteur Van; T den Borne, rue Guillaume Gilbert, 26, une as- j 1 surance mixte sur la vie. Rens. gratis partout. ! e B72Q.S j Une journée historique. — Ce fut, mardi, 1 e une journée historique. Il y eut, le matin, j - le jugement dans l'affaire Wilmart, lever - de rideau, auquel on assista presque indif- j , férent. Puis ce fut l'annonce que la guerre était ; t officiellement déclarée; les discussions sans' à fin, s'entamèrent entre diplomates de bras-! sérias et de voies publiques. e A la fin de la soirée, on apprit le sean- j t daleux acquittement de la meurtrière de - Calmette. r Ce fut, on le voit, une journée remplie. | a H était curieux, le spectacle de la rue. j Aux terrasses des oafés, dans les voitures! '- de tramways, au beau milieu du trottoir,: , ce n'étaient que gens lisant les journaux, j t- la figure attentive. Parfois les passants s s'arrêtaient pour relire, avec plus d'atten- : '. tion, une dépêche qui leur semblait plus ( importante que les autres... Et, de temps à autre, lorsqu'on rencontrait un soldat vêtu de la tenue — très reconnaissable — indi-: u quant que le militaire rentrait de congé f- pour rejoindre son régiment, on sentait 1- d'une façon plus vive, le danger qui,à cette j 's heure, plane sur l'Europe. n Non, certes, oe ne fut pas, mardi, une n journée ordinaire 1 'rd. 11 — Semois » Le Sanglier », pour amateurs. En if paquet de 0.20. 0.30 et 0.50 centimes. 4681-521 à # [e — Une rafle. — La police, au cours d'une 3. rafle opérée, la nuit de mardi à mercredi, B_ dans un établissement suspect de la rue des Bouchers, a arrêté six Français. Un a,, d'eux sera poursuivi en vertu d'une ordon-u- nance de capture et de rupture de ban t- l'expulsion. Deux autres seront reconduits là la frontière. Un autre, soupçonné de se livrer à la traite des blanches, sera mis â la disposition du procureur du roi. Un autre, voleur de profession et vagabond, a été trouyé porteur d'un attirail de cambrioleur. Un enfin a-été relaxé. — Pronostics certains pour août : Les ménagères boiront beaucoup de café à la Chicorée des Trappistes Viucart fils. Elles savent bien ce qui est bon. — Chronique des accidents. — Une auto-i mobile en descendant, mardi soir, la chaussée de Vleurgat, dérapa sur le pavé mouillé. La voiture alla donner avec violence contre le bord du trottoir. Le<s deux occupants de l'auto, M. et Mme Govaerts, domiciliés rue de Louviain, furent lancés sur le sol et blessés. — Mercredi matin, M. Théophile Gabo,57 ans, demeurant rue Ste-Marie,16, à MoJen- 1 beek, rinçait des bouteilles dans la cave 1 d'une maison de la rue Philippe de Champagne, lorsqu'une de celles-ci s'est brisée _ dans sa main. L'infortuné a eu les artères de^ la main gauche coupées. La victime a été conduite à l'hôpital 'St-Pierre. — En traversant, mercredi matin, la rue de l'Ecujer, un garçon de 14 ans, Louis Do _ Binck, demeurant rue Haute, 379, a gîi^é sur^ une pelure de banane et. est tombé au milieu de la rue. A ce^ moment arrivait à toute alluro un auto-taxi. Le chauffeur ne pouvant plus s'arrêter à vumps, sa voiture a écrasé le pied du jeune 'homme, qui a été transiporté à l'hôpital Saint-Jean. — Mardi soir, un certain Lintermam<?, commissionnaire de place, demeurant rue de la Grande De, 21, a été renversé, rue du Micii, par un camion conduit par un habitant de la rue des Visitandines. L'hom- ■ blessé, a été conduit à l'hôpital Saint-Pierre,où il a été admis eu traitement.— Chic. Pacha résume toutes les qualités, U437a-10002-L353 dangers du pétrole. — Mlle Wau-* ters> dix-sept ans, dont les parents habi-tent rue des Alêxiens, 6, coriiînit, mercre-ai matin, l'imprudence de verser du pétrole dans le poêle allumé. Au même instant 1 une enorme flamme jaillit et atteicr^ft l'im-» P' Vrcent» Mui r-'it la • aeyeLu.re et ]•-' visage li-M ■ iËZ$err<r. Z ^ ^ôduite ^-r^ôpi- 1 .feu. La nuit de mardi à mercredi , un incenaie a éplaté dans un arrière-bâtiment servant de boulangerie à M. Vander j Bist,f rue Claessens, 87, à Laekep. Le feu a pris dans une chambre occupée par un ; ouvrier. Les pompiers accourus se rendirent maîtres des flammes après une demi-j heure de travail. I Merciedi, vers la brune, le feu a pris , ! dans une chambre à coucher, située au pre ; i mier étage du numéro 19 de l'avenue de la : Couronne. Les pompiers, accourus sur les ,! heux avec tout le matériel disponible, ont . étouffé les flammes. 5 . *-• Monde 0.organe de la Ligue de# famil- ■ les, littéraire, artistique, mondain, publie cha-flue semaine des articles varié* sur les moeurs, - ; le3 œuvres sociales, les livres, le théâtre ot c!es - j comptes rendus des fêtes et réunions mondaines. 1 Abonnement 5 francs par an, fr. 2.10 do ce jour - ; au 81 deembre. Le n° 16 centimes. On s'abonne : . a tous les bureaux de poste ou par carte postale ■ adressée au bureau du journal, Cité Métropole, , 22, rue d'Assaut, Bruxelles. 2311-138 [ j Tram en feu. — Mercredi matin.la voi-kjture motrice d'un tramway bruxellois a g p^ris feu rue des Colonies.Une vive panique t s'est produite parmi les voyageurs. Person-bi'ne, heureusement, n'a été'atteint par les flammes. 1 — Panique, rue de la Madeleine. — Mai» 3 di, da.ns la matinée, les immeubles en -voie g de démolition au haut de la rue (à gauche B en montant) menaçaient de se démolir tout a seuls. On voulait garder les façades, avec _ xmo partie de l'arrière, en guise de « masque » pendant la durée des travaux de la a ; Gare centrale et de lia tête du tunnel de la jonction vers le Midi, afin de ne pas dépa-I rer 1 aspect d une rue aussi commerçante j par la vue des chantiers. Malheureusement ejil s'agit de bicoques en si mauvais état ?, : qu il suffit d'y toucher pour qu'elles mena-n | cent ruine. Elles ne tiennent debout que s~i par la force de l'habitude, en se soutenant g| les unes les autres: si l'on en démolit une | partie, le reste est menacé. Do plus, le ter- ■ j rain a été détrempé par les pluies diluvien-' j nés de ces jours derniers. Mercredi matin, la maison portant le n« 80, et délaissée récemment p>ar un bijou-I tier-horloger, donna brusquement des si-it ! gnes alarmants d'instabilité : lia façade so |B1 lézarda terriblement. Tout le coin de la rue j_! Cantersteen, y compris le n« 82, vide aus- I si, menaçait de s'écrouler. , I Des mesures ont été prises d'urgence; ,el une maison encore habitée, a été évacuée; i la rue a été barree. afin d'éviter des accidents. Les services de la ville vont démolir 3 , immédiatement les bicoques lézardées. îs} BRUXE!_l_ES. — Institut Saint-Louis. r> ! Candidature en philosophie et lettres préparais I toire au droit. — Deuxième épreuve. Colin ts 1 aul, de Saint-Josse-ten Noode, gr. dist. • du 3- iChastel Henry, de Breendonck, sat. ; Van' der l8 ' Elst Emmanuel, de Bruxelles, gr. dist. à ' _ Première épreuve. — Damiens Jean, de St-Gilles, sat.; Verboeokhaven, de Saint-Josse-tcn-|. j No ode, gr. dist. ; Dreessens Robert, de Saint-L17 Josse-ten-Noode, sat.'; Colin Alexandre, d'ïxel-5© les, dist. ; de Fontaine Jean, de Bruxelles, dist. ; •it) Constant Georges, dfIxelles, sat. te j Candidature en philosophie et lettres préparatoire au doctorat (philologie classique). ie Deuxième épreuve. — Fieren,s Paul, de Parie, lia plus gr. dist.; Hendrickx Louis, d'Ander-llecht, gr. dist. BULLETIN NOTARIAL MERCREDI 29 JUILLET. Rési.'.Uts des adjudications. 1 b. 00. — Notaire Brunet. — Propriété ù. Bruxelles, rue des Roses, 6. près de la place des Martyrs et à l'angle de la rue aux Choux, Louée 2,600 Ir. l'an* A paumer, à Ir. 35.00» Wl-ilfl iuillet 1911. T.». «.WidtS as nos ofes at imaiis d'aaploi et âe sujets est la plus coasidéga.bIs aa 2i°- année.-IN- 211.

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