Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 09 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6ns3d/
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I leudi 9 Avril CÏXQ CEXT1IIES 80™ année — K' 9tl Le Nouveau Précurseur ABONTSTBMHNTS ■; »nVBRS un *11 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois S.50 fr. INTERIEUR. » 15.00 fr.; » 8.00 Ir.; . 4.50 tr. HOIiANDE, - 33.00 fr.; . iS.OO Ir.; . 8 00 fr. 1UXEMB0UR0, » 83.00 fr.; « 16.00 fr.; » 8.00 fr. ONION POSTALE, - 42.00 fr.; » 31.00 fr.; » 10.SO fr. Tout abonnement so pourenlt jusqu'à refus formol. ON S'ABONNE i Anvers au bureau (la journal et dan» toug les bureaux des postas en Belgique, JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOHES { ^^uou: N° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ^KT3sroî<roE3. Ordinaires, la petite ligne, fr. O.SO I Réclames, la ligne. ? .• fr. 1.50 » 1 i 4 lignes . » 1.00 ! Faits divers, la ligne. , ' 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 I Abyers . . . * 3.00 Le* annonces de Vétranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence Havae, 8, place dos Martyr*, i Br\meU*ê, $> Plac* de la Bourse, à Paris, et 20, Sigh Bolbom, à Londres. Au Dehors ANGLETERRE M. Asqulth élu sans lutte « nasse-t-il dans le camp des conserva-5 imès avoir crié à la victoire morale '™ir annoncé au monde entier, qu'ils al-ei . maintenant combattre Asquith, voici lJlinL? it coup, on décide de ne pas lutter fw Asquith. de ne lui opposer aucun can- r?! premier ministre a été déclaré, hier, élu ..mêles électeurs aient dû se déranger, fefcompétiteur ne lui a été opposé. La dissolution du parlement ; standard» déclare pouvoir annoncer que i# Gouvernement s'est décidé définitivement en «or d'une dissolution du parlement en juin, Sèment vers la fin du mois Les élec-2 générales auront lieu en juillet. Autour du Home rule P„nr la troisième fois, le bill du Home Rule ■SsfliXuté en seconde lecture par la Cham-tfd communes, et il a été voté par. 356 TOix contre 276, ce qui représente une majorl- ^nmaS avant d'avoir force de loi' le S "encore quelques étapes à franchir. Il S tout d'abord être soumis aux Commu-4 une troisième lecture. Puis, U ira de-, Chambre des lords, et enfin -à moins S ne soit apporté des amendements à son fi d'un commun accord entre les deux mibres - il sera, en vertu du .Parliamem -s. signé par le roi pour recevoir aussitôt Lis son entière application. i?derniers débats ont montré que les par-m et les adversaires du bill restaient sur G précédentes positions. M. Redmond, au îm des nationalistes irlandais, a prié Intiment les membres de l'opposition de sc-"ïder ses propres efforts en vue de trouver m terrain d'entente. Riais cette proportion n'a point trouvé l'ac-rceil attendu auprès des unionistes qui, par fe voix de M. Bonar Law, ont fait connaître Fnllre ultime qu'ils étaient disposés à faire, rite offre est la suivante: Si le gouverne-fctnt veut soumettre le Home Rule bill et le nincipe de l'exclusion temporaire de l'Ulster lune consultation générale du pays, et si les (licteurs les approuvent, la Chambre des lords jjera plus d'opposition à la transformation lu bill en loi définitive. Eli majorité n'a point cru devoir accepter eue suggestion et aucune modification n'a îi; apportée soit au texte, soit môme à l'es-fct du projet. [Est-ce à (lire que l'éventualité d'une trans-Ltion doive être désormais écartée? Non pas Libéraux et unionistes ont besoin de faire la km: les premiers parce qu'ils risquent d'exiger le gouvernement aux plus graves diffi-lultés dans l'application du Home Rule; les Etonds parce que le problème militaire est sceptible de les compromettre vis-à-vis du ays. iuant au remède proposé d'une consultait® électorale générale, il ne parviendrait uère i modifier la situation. Ce n'est pas parce que les «liome rulistes- retrouveront leur majorité que l'Ulster consentira â abandonner ja résistance. De l'avis général, le seul moyen le sortir de cet antagonisme — en apparence ieulement sans issue — c'est de négocier des fencessions réciproques. Les deux camps op-bosés en ont encore le temps. A la Chambre des Communes iLa Chambre des Communes s'est ajournée fi U avril, à l'occasion des fêtes de Pâques. FRANCE U visite des Souverains anglais Dans les cercles diplomatique on ne s'oc-wpe que de la visite du couple royal anglais, ta remarque que vu l'importance des entreras qui auront lieu à cette occasion, Sir El. Grey ira pour la première îois officiellement à Paris A l'avant plan se trouvent les négociations i sujet d'une action énergique de la flotte igio française dans la Méditerranée et du |prochement franco-espagnol de façon l'une entente cordiale puisse être conclue l're tes trois états dans la Méditerranée, îsuite on élucidera les Statuts de Tanger t façon à ce que l'horizon franco-espagnol | soit plus obscursi par le moindre nuage. Baint Péterbourg, lors du voyage du Pré-lent, d'autres mesures importantes seront fêes et l'alliance au point de vue militaire encore resserrée. ALLEMAGNE L'armés et l'ordre civil M «Gazette de l'Allemagne du Nord» écrit: pu nouvelle ordonnance au sujet de l'usage des armes par la troupe et de l'intervention de celle-ci pour la répression de troubles intérieurs va être sous peu communiquée à l'armée. Cette ordonnance, rédigée par le ministre de la guerre de Prusse a reçu l'approbation des Etats confédérés et du statthalter d'Alsace-Lorraine. Il y est dit entre autres qu'une intervention spontanée de la troupe est prévue dans les cas d'état de guerre, état de siège ou de calamité publique. Il est entendu qu'il ne sera seulement recouru à l'emploi des armes que lorsque les autres moyens pour l'obtention du but .poursuivi seront insuffisants. C'est donc le commandant de la troupe qui sera responsable en cas d'irrégularité dans l'emploi des armes. Par cette nouvelle ordonnance les militaires ont obtenu des éléments pleinement suffisants pour accomplir leur tâche et se faire respecter Et d'autre part la possibilité de conflit entre autorités civiles et autorités militaires en cas d'intervention de la troupe est écartée.» ~ Lo futur statthalter d'Alsacs-Lorraine On assure que, depuis quelques jours déjà, le successeur de M. von Wedel comme statthalter d'Alsace-Lorraine serait désigné. Ce se-, rait le prince de Ratisbor et Corcey. Le prince occupe des fonctions modestes dans l'admi-; nistration prussienne. SUEDE Une régence Le roi Gustave s'est rendu hier soir à la maison de santé, accompagné de la reine. Il doit subir une opération aujourd'hui. Une régence provisoire a été constituée sous la présidence du prince héritier. ITALIE Pas de parti clérical Quelques journaux italiens ayant annoncé la formation d'un nouveau parti parlementaire italien, avec l'étiquette de «chrétiens sociaux», l'«Osservatore romano», organe du Vatican, publie la note suivante: Nous ne savons pas jusqu'à quel point une telle nouvelle est vraie. Si pourtant elle l'était, il ne peut évidemment s'agir que d'intentions et d'idées entièrement personnelles, et, en contradiction ouverte avec les directions actuelles, dictées par l'autorité supérieure laquelle, comme on le sait bien, n'a jamais voulu la formation d'un parti parlementaire catholique en Italie, sous quelque dénomination qu'il se présente. ALBANiE A Coritza Certaines informations assurent que la gendarmerie albanaise a désarmé les habitants de Coritza. Les Albanais musulmans auraient commencé le massacre des chrétiens.Le gouvernement hellénique, informé de ces faits, a attiré immédiatement l'attention des puissances sur les graves conséquences que comporterait la conduite des Albanais. L'action de la Roumanie On mande de Bucarest à la «Nouvelle Presse Libre» de Vienne: « Ces jours derniers un actif échange de dépêches a eu lieu entre le ministre de Roumanie t\ Durazzo et le gouvernement, d'une part, et entre le prince d'Albanie et le Roi de Roumanie, d'autre part. Il s'agissait du désir du gouvernement albanais de voir la Roumanie intervenir auprès de la Grèce pour mettre fin d'une façon énergique à toutes les difficultés qui s'opposent à la pacification de l'Albanie méridionale. Le gouvernement roumain a déjà entrepris discrètement des démarches auprès du cabinet d'Athènes en vue d'une solution pacifique des difficultés géco-albanaises. » MEXIQUE Contradiction On conteste toujours les résultats de la bataille de Torréon. M. Diaz Lombardo,ancien ministre du Mexique à Paris, sous le président Madero, et qui est resté à Paris le représentant de la révolution, communique des dépêches des généraux Carranza, Villa et Angeles, qui se félicitent avec lui de la prise de Torreon. D'autre part, M. de La Barra, le ministre actuel du Mexique remet copie de la dépêche suivante du ministre des affaires étrangères du Mexique: Mexico, 5 avril. «Torréon est toujours au pouvoir du gouvernement fédéral, et hors de tout danger.F^ltôs. le savoir aux légations et consumas mexicains en Europe, en recommandant sa publication. «Lopea Portillo, «ministre des affaires étrangères.» BILLET PARLEMENTAIRE Le 9 avril 1914. Deux très bons discours hier au Sénat l'un de M. Goblet d'Alviella, l'autre de M Speyer. Après les discussions si substantielles à la Chambre des représentants, on eut pensé que tout avait été dit au sujet du projet scolaire. Il n'en est rien. Ce projet est tellement dangereux, si subtilement construit, si plein d'embûches que l'on peut encore le combattre pendant des heures et des journées sans tomber dans des répétitions. M. Goblet d'Alviella a réclamé une coordination du projet actuel et des lois maintenues en matière d'enseignement primaire. A tout projet modifiant une loi existante, le gouvernement joint un tableau de coordination, de sorte que le Parlement ait devant les yeux un texte complet de ce que sera la loi si les modifications sont votées. I Des fois môme,on établit un tableau en 5 ou I 6 colonnes, donnant les divers textes propo-I sés encadrés du texte maintenu. j Mais, cette fois, on craint que le Sénat y voit trop clair. Il a fallu la demande do I Goblet d'Alviella et l'insistance de M, Wie« | ner pour que le ministre consente enfin à i promettre un travail que dans tout autre circonstance il eut fait faire depuis long-J temps. * * * ! M. Goblet, en poursuivant son discours, a montré que la loi accorde aux écoles confessionnelles tous les avantages qu'elle re-i fuse aux écoles communales, par exemple, celui de recevoir des dons et des legs. Mais qu'est-ce une école confessionnelle? C'est celle imprégnée de religion. Comment la religion peut-elle imprégner le calcul, l'alphabet, la gymnastique, l'histoire, c'est-à-dire les éléments de connaissances générales que l'on enseigne à l'école primaire?En parlant intentionnellement à côté de la question. Et M. Goblet donne quelques exemples des bêtises ridicules que l'on trouve "dans j les manuels scolaires des écoles libres. On y lit notamment que les Belges jouis-! sent d'une aisance relative grâce au gou-i vernement catholique. On y lit que l'agri-| culture belge n'a fait de progrès qu'à partir 1 de 1884. On représente Luther comme un moine perdu de débauche et Philippe II comme un sauveur. Guillaume le Taciturne est représenté comme un hypocrite. La guerre scolaire de 1879, dit un de ces manuels, a coûté trois fois plus de millions que la guerre franco-allemande. I Le môme manuel dit que les catholiques j sont, fidèles à leur devise: «Niemand ge-dwongen soldaat.» Et il a été publié il y a 2 ans quand les catholiques avaient déjà établi le service obligatoire et qu'ils se préparaient à dé- j créter le service généralisé. Dans un autre manuel, on affirme que le prêtre est supérieur au Roi, à Dieu lui-même, car Dieu obéit au prêtre. Toute la morale est faussée, elle est basée sur l'idée ridicule que la Divinité torture ' les méchants dans les flammes d'un enfer éternel. En terminant, M. Goblet d'Alviella fait appel à la conciliation; qu'on attende les élections prochaines; la moitié du pays est appelée à se prononcer sur la politique ac- . tuelle. * * * Après M. De Bast, sénateur libéral de | Gand, montrant que les écoles cléricales sèment la haine et la discorde entre les j enfants d'une môme commune,la parole est j donnée à M. Speyer, un des plus jeunes î membres du Sénat. Il fait le tableau de la lutte scolaire; il montre le pays flamand conquis par l'édu- : , cation cléricale, grâce à la fermeture des i écoles officielles permise par la loi de 1884; ; maintenant on veut conquérir la Wallonnie • j en imposant partout le subside aux écoles 1 clérico^gt \ En 1911, il existait eh Belgique 21,081 classes priiïiàires, dont 9,120, adoptées et adoptables, ayant un caractère nettement i confessionnel. Quant aux autres, elles sont ! soumises au régime de l'obligation religieuse. Il y a en Belgique 15,240 classés confessionnelles et 5,000 classes neutres. Voilà qui est caractéristique. Il n'y a qu'une seule province où les classes neutres soient plus nombreuses que les classes confesSionnelles:c'est la province de Liège. Dans le Luxembourg, il y a 817 ciasses confessionnelles et 58 classes neutres. Dans le Limbourg, il y a 818 classes confessionnelles et 1 seule classe neutre. Ce n'est pas la volonté des parents. On admet, en principe, que le père de famille veut l'enseignement confessionnel; on lui permet, dans certains cas, d'en exempter ses enfants, mais il faut qu'il le demande, et toutes les pressions s'exercent sur lui pour qu'il n'ose pas formuler cette demande, entourée de difficultés qu'on augmente chaque année. Dans beaucoup de communes on rend la fréquentation de l'unique école neutre impossible, en la plaçant dans un hameau, parfois même en un endroit éloigné de toute habitation. Du reste, les écoles cléricales ont plus de subsides que les écoles neutres; ellse font ce qu'elles veulent et personne ne peut contrôler ce qui s'y passe. Sous couleur de liberté, on a organisé la suprématie des écoles confessionnelles sur les écoles neutres. M. Speyer a obtenu, à gauche, un très lé^ gitime succès. M. Lekeu, sénateur socialiste, termine la séance. Il dit ce que devrait être l'école dans la conception socialiste de l'organisation sociale. Elle doit notamment rester étrangère à tout enseignement dogmatique d'une religion ou d'une philosophie. L'enfant doit être élevé et instruit dans son intérêt personnel et aussi dans celui de la collectivité. Le parti clérical ne songe à l'instruire que pour lui apprendre à être tin instrument docile entre les mains des politiciens. Jean GOSSiriQ. Nouvelles de l'Etranger L'empereur Prançoi9-Joseph Une amléioration notable s'est produite dans l'ét t de santé de l'empereur François-Joseph. Hier, il a pu faire une promenade. Sans crimes et sans police D'une statistique concernant l'Islande, qui vient d'être publiée, il résulte que, de 1829 à 1913, il ne s'est pas commis un seul crime dans toute cette île danoise. L'Ile ne possède d'ailleurs pas de prison. On n'y compte que trois agents de police et un chien policier. A remarquer que la superficie de l'Ile n'est pas inférieure à 104,790 kilomètres carrés. Les fortunes on Prusse Il ressort des statistiques établies sur les données de l'année passée que le nombre des possesseurs de grosses fortunes s'est sensiblement élevé en Prusse. On compte: 22,239 personnes ayant un revenu de 30,500 à 100,000 mark (20,999 l'année précédente). 4,416 personnes ayant un revenu de 100,000 à 500,0000 mark (4,136 l'année précédente). 133 personnes ayant un revenu de 500,000 à 1 million de mark. Le nombre de personnes possédant plus d'un million de revenu s'est élevé de 87 à 89. Los mifliaruairos dos Etats-Unis Une statistique vient d'établir . l'importance des rëvéïiûS de seize des plus riches citoyens des Etats-Unis. Voici le tableau: John D. Rockefeller, 100 millions de dollars; Andrew Carnegie, 15 millions de dollars; William Rockefeller, 13 millions de dollars; George J. Baker, 5 millions de dollars; William A. Glark, 4 millions de dollars; J. P. Morgan» 7 millions 500,000 dollars; Mrs E. H. Harrimah, 3,400,000 dollars; Mrs Russell Sage, 3,200,00/ dollars; W. R Vanderbiit, 3,500,000 dollars; Vincent Astor, 3,700,000 dollars; Jay Gould, 3 millions 700,000 dollars; Mrs Hatty Green, 3 millions de dollars; W. II. Moore, 2,500,000 dollars; Arthur C. James, 2,500,000 dollars; FlôbeM Goelet, 3 millions de dollars; Thomas F. Ryan, 2,500,000 dollars. La grande propriété anglaise L'annonce que M. Lloyd George veut faire imposer davantage les grands revenus immo biliers a pour effet de faire disparaître les grandes propriétés, une des places économiques du Royaume-Uni. Il y a quelques mois, le duc de Bedford, lirait une cinquantaine de millions de la vente du marché de Covent Garden. On annonce aujourd'hui que lord Howard de Walden a vendu au directeur d'une grande maison d'experts comptables, M. Derbyshire, son domaine de Regent's Park, dont les 18 hectares sont coupés par vingt rues où sont construites sept cent cinquante maisons. M. Derbyshire a payé 12 millions et demi cette immense propriété, qu'il a l'intention de morceler. Le prooôs Caillaux Le juge d'instruction a entendu hier matin, M. Caillaux qui a désiré préciser sa déposition de la veille en ce qui concerne l'affaire Rocllette et le document Fabre. Ce sont là des incidents, qui se rattachent plutôt à la politique qu'à l'acte de Madame Caillaux. Puis a lieu la confrontation entre MM. Caillaux et Barthou, dont nous parlons c\-après.Enfin, M. Boucard a entendu M. Avril, rédacteur au «Figaro», à qui M. Caillaux, parlant de la campagne de Calmette, aurait dit: «Je commence à en avoir assez. Si cela continue, je lui enverrai mes témoins, et vous sa- ; vez, je tire bien, je fais mouche à tout coup». M. Caillaux, confronté avec M. Avril, de clare qu'il ne se souvient aucunement des propos que lui attribue ce dernier. ; M. Boucard a entendu M. Privat-Deschanel, i secrétaire général au. ministère des Finances. M. Privat-Deschanei a été interrogé sur la partie de la déposition faite par M. Caillaux concernant les lettres brûlées par Mme Guey* dan. M. Privat-Deschanel confirme en tous points la déposition de M. Caillaux. La confrontation ris MM. Barthou et Caillaux M- Caillaux ayant terminé sa déclaration, M. Boucard l'a confronté avec M. Barthou. Cette confrontation s'est prolongée pendant plus d'une heure. A ttois heures, M. Barthou est sorti le premier du cabinet du juge. Il a déclaré ceci: «Ce fut très calme, d'une courtoisie parfaite, j d'une politesse irréprochable. Sur la réalite ! de notre conversation de janvier dernier, noua sommes d'accord, M. Caillaux et moi. Nous le sommes moins en ce qui concerne le sujet de cette conversation. »J'ai dit à M. Caillaux que j'avais rencontré Mme Gueydan et qu'elle me paraissait «très montée contre lui». A quelle date ai-je ainsi rencontré Mme Gueydan? M. Caillaux croit que c'était quelques jours avant notre conversation. Or cette rencontre remontait à près d'un an. «D'autre part, j'affirme que jamais Mme ; Mme Gueydan ne rn'a lu les lettres intime», i dont j'ignorais d'ailleurs l'existence dernière j ment encore; et que, par conséquent, jô u'th pas pu parler de ces lettres à M. Caillaux. j »Je ne connaissais que l'existence de la let-' tre: «Ton Jo» et du document Fabre, et «'est j seulement à ces deux pièces que j'ai fait allu ' sion dans ma conversation avec M. Caillaux. *11 est possible d'ailleurs que M. Caillaux ait de très bonne foi fait une confusion, et que, très préoccupé des lettres intimes, il ait cru que je voulais parler de ces lettres. Dans ce cas il se trompe. L'on comprendra que si Mme Gueydan m'avait lu une lettre de seize pa-i ges à la lueur d'un réverbère j'en aurais gardé le souvenir. Au surplus, M. Caillaux ne ! peut avoir qu'une impression, tandis que moi j'ai une certitude.» De son côté, M. Caillaux a fait la déclara- : tion suivante: «M. Barthou a reconnu que la conversation : qui eut lieu entre nous se place au mois de janvier. Il a convenu m'avoir dit: «Ton an- ; . cienne femme était très montée contre toi.» : Il a également reconnu qu'il avait parlé pen- j dant trois quarts d'heure avec Mme Gueydan. 1 De plus, il n'a pas démenti notre conversation j . en ce qui concerne la lettre «ton Jo», à sa- ; | voir:« Tu as eu tort, me dit-il, d'écrire une lettre ayant trait à l'impôt sur le revenu. Sais-tu à quelle date tu l'as écrite?» —- En 1901, ai-je répondu. — Alors ça change la question, dit M. Bar-thoii.»Le seul point du désaccord sérieux est le suivant: M. Barthou prétend que, sous un réverbère, Mme Gueydan ne lui a pas montré de lettres ni de papiers. Je persiste à croire qu'il m'a dit le contraire.» Un nouvel obus On a expérimenté hier aveG plein succès, au camp de Mailley, en France, un obus chargé i de mélinite, lequel, par un dispositif nouveau, . éclate à une hauteur et à une distance réglées { d'avance. t Les Belges à l'étranger On mande de Constantinople au «Times* { que le gouvernement Ottoman a choisi comme I inspecteurs généraux des Villajels de l'Ar- | mêiiië, 16 général belge Déguisé et un offi- , cier supérieur de Norvèg'é. j NOS ÉCHOS Nos artistes' L'Association des artistes peintres anver-sois que préside Henry Luyten, nous envoie le texte d'une protestation qu'elle vient de* faire afficher sur les murs de la ville. Cette protestation est dirigée contre la direction tendancieuse, — ce sont les termes mêmes de l'affiche, — imprimée aux Beaux-Arts par son directeur M. Verlant, dont les agissements tendent à faire de Bruxelles l'unique centre artistique et cela au détriment d'Anvers. Les artistes anversois citent des chiffres: le comité d'organisation des Beaux-Arts de l'exposition de Gand comprenait 18 membres dont aucun Anversois; le jury était composé de 12 Bruxellois et de 1 Anversois; parmi les invités il y avait 18 Bruxellois avec 147 œuvres et 3 Anversois avec 21 œuvres.Les chiffres relatifs aux achats pour les musées (période de 1895-1911) ne sont pas moins éloquents: Anvers acheta 57 œuvres de Bruxellois; Bruxelles acheta 15 œuvres d'Anversois; Anvers acquit onze œuvres de Gantois alors que Gand n'acheta que quatre œuvres d'Anversois. Les protestataires ajoutent qu'en 1910 eut lieu une exposition de l'Art belge sous les auspices du gouvernement. M. Verlant en confia l'organisation à l'Art contemporain# ce qui eut pour résultat que 13 artistes An> versois y furent invités; les six membres de l'Art contemporain, six de leurs élèves et une femme peintre. Les artistes anversois rendent un hommage bien senti aux députés anversois, MM. Delvaux, De Meester, Van Cauwelaert et Henderickx, qui ont si vaillamment défendu au Parlement les droits des artistes anversois.* * * Suite au précédent M. Verlant, puisque c'est en lui que s'incarne toute la haute administratoin du ministère des Beaux-Arts, ne porte pas les artistes anversois dans son cœur. Ainsi la quote-part du gouvernement dans les achats du salon des aquarellistes, qui eut lieu au mois d'octobre dernier, n'est pas encore parvenue aux organisateurs de sorte que les artistes attendent toujours de toucher le prix des œuvres vendues. Ce sont là des procédés inadmissibles contre lesquels nous nous élevons énergi-qùement.*** A qui la fa.ute ? Un sénateur clérical anversois a versé dans le gilet de Marc Grégoire, ses larmes et ses plaintes quant à l'attitude de l'opposition du Sénat dans les débats sur la loi scolaire. «Nous vivions, dit-il, pacifiquement, régis par des règles d'une courtoisie parlementaire dont personne ne s'est jamais départi. On nous traitait bien un peu par-dessus la jambe. Mais nous ne connaissions pas et ne voulions pas connaître les corps-à-corps. On se combattait avec fermeté, certes, mais je dirais avec élégance. Mais on commence, au Sénat, l'obstruction comme à la Chambre; l'atmosphère est changée. On introduit au Sénat des mœurs nouvelles. Personne ne peut plus s'absenter à Pâques. Beaucoup de mes collègues ont été obligés de s'installer à Bruxelles, tel M. le sénateur Biart, par exemple. Cela ne peut durer: si on veut la guerre, on l'aura. Le gouvernement allait nommer trois ministres d'Etat libéraux: deux sénateurs et un député... Si on continue...» A qui la faute? Est-ce l'opposition qui a décidé de siéger hier, mercredi, jour anniversaire de la naissance du Roi? Est-ce elle qui a supprimé les vacances de Pâques? Est-ce elle qui a décidé de siéger jusqu'à 6 heures du soir.Est-ce elle qui veut, envers et contre tous, faire voter, avant les élections, un projet de loi dont les conséquences néfastes pèseront longtemps sur le pays? Non, n'est-ce pas? Alors que le sénateur de la droite adresse ses récriminations à ses amis politiques et qu'il obtienne la remise de la discussion. La maison de RubeiïS Nous avons reproduit hier l'appréciation du Temps de Paris, relative à la maison de ■^^ondu «Nouveau Précurseur» 24 La Faute de Béatrix PAR JUSTUS Mi LIS F0RMAN «e l'anglais par E. PIERRE LUGUET I»bohwUV^ un Pet" calendrier inutilisé pie? »? Ie ,eui"e Pour chaque jour de nL-r1 ,as chaque feuille une sen- 14 snp lSa co- 11 10 mit à jo"'" et le fvail ,mur au-dessus de sa table de «tiourl , les 1ui restaient du pré-|nt loi„ ,m de décembre lui sem-Irtant ii „ 1111 Patluet volumineux, et II triste coïltenait que la moitié de i™» temps d'épreuve. III calenrlrfprBeUy-' dit_il en reSardant le "lUe heure! ?0Ixante minutes dans •lleiouri Vp V11}gt-quatre heures dans ts clMonn e ou 'rente et un jours igl mois!... C'est long, Betty! c'est xv s grilles du paradis sont enfin ouvertes ^ avri1' dans une petite "e villaff Ie s~us 19 lierre, sur la 'H Passé l'huer ^onnecticut, où elle Catri.\ Buchanf * l1110 Vleille paren-en préspneo ? » .mariée à Harry AlMbcllî-i. non nomme demoiselle d'honneur et sans paniers, hé- . lfis! de Miss Trevor et du fidèle homme d'af-î'iires qui pleurait. Ceux-ci, avec la vieille ! parente Mrs Dawlish et sa petite fille, furent les seuls invités au mariage, car ni i Béatrix ni Faring ne désiraient avoir beau- ; coup de monde. — Notre bonheur, avait dit Béatrix, est j notre affaire et n'intéresse que très peu de ; gens. Ne soyons ni examinés, ni déshabillés ; par la foule. Son^ippel à Faring lui était parvenu à ' midi, le jour précédent. Il était très court, lui disait seulement où elle était, triomphante d'avoir vécu si près de lui sans qu'il ait pu la découvrir, et que, s'il le voulait, il pouvait venir à elle. Faring attendait depuis l'aube, ses bagages prêts, fermés et ficelés. Ils les renvoya à la gare par son domestique et fit, lui, une impétueuse entrée à Gramercy Park, où il trouva Arabella Crowley rentrant d'une course matinale. —Elle me dit que je peux venir et la voir, s'écria-t-il en riant. — Mrs Crowley raconta plus tard à Béatrix qu'il représentait l'absurde image de cette joie qui ressemble comme deux gouttes d'eau à l'imbécilité — Venir, et la voir s'il vous plaît!... Je crois qu'elle se figure que nous causerons à loisir, que nous nous engagerons, et que nous nous marierons à l'automne, si ce n'est olus tard encore. Ah! elle sera !a femme la plus déçue dé toute l'Amérique!... Vous êtes invitée à la noce, demain, tante Arabella! Ah! amenez Alianor aussi, et M. Althropé"! je n'ai pas le temps de les voir; venez cette nuit ou par un des premiers trains du matin.Alors, dit Mrs Crowley, il fut dehors en trois enjambées, sauta dans un cab en agitant !a main; le cab tourna dans Lexing-ton Avenue, sur une roue, comme un char romain dans un hippodrome. Le train sembla remarquablement lent à Faring, et quand, à South-Norwalk, il dut change* pour prendre là petite ligne qui courait au nord à travers la ntohiùghê, et attendre une heure dàiis la gare, il lui sembla que Ses six terribles mois d'hiver recommençaient, et il entra dans une grande fureur contre la mauvaise organisation de la ligne New-York-Newhaven et Hartford, Il avait quitté New-York avant deux heures de l'après-midi, mais il en était cinq quand il descendit à un tout petit village aux orrnes formant voûtes au-dessus des rues, aux maisons vieillotes à demi-cachées dans les buissons prêts à fleurir. Il envoya son bagage à l'auberge après s'être renseigné près d'un employé, puis longea la place où les premiers signes du printemps se manifestaient, dépassa l'église couverte de lierre, non sans lui avoir lancé un regard de possession, et arriva à une antique maison peinte en blanc avec des volets verts, des piliers et des pilastres encadrés de seringas, de boules de neige et de lilas, gardée par une formidable palissade dans le centre de laquelle une grille oscillait dans le vent et craquait lugubrement en signe de bienvenue. A la porte de la maison, il fut reçu par une vieille femme à la poitrine plate, aux cheveux gris, qui le regarda curieusement à travers ses lunettes d'or. Il demanda Mrs Buchanan. Le visage grimaçant de la vieille dame s'adoucit en une sorte de sourire, et elle l'introduisit. — Mrs Buchanan est dans le jardin, derrière la maison, dit-elle; elle ne vous attendait que plus tard... je vais la faire avertir. — Ne puis-je traverser le jardin et aller la trouver où elle est? La vieille femme guida le jeune homme à travers le long couloir qui semblait partager la maison, et le laissa à la porte faisant face a la porte d'entrée. Devant lui s'étendait un jardin encore inculte n'ayant pour toutes fleurs que des tulipes et des cro- ; eus précoces: un chemin de gravier le traversait juSqU'à iiiiti griliS bhchaSSêÛ dans un mur bas, et continuait au delà du mur, sous une treille, à travers un verger aboutissant à une petite prairie arrosée par un ruisseau. Là, sur lé gàzon, iiiie forme blanche, grande, mince, marchait comme line reine; elle chantait aussi, d'une voix nsîîoiirdié, dé : gais petits chants célébrant le printemps et i'amour. Le cœur de Faring, fidèle i sa vieille habitude, bondit soudain et commença à palpiter; un vertige le prit ét, .-due le* ''efnîérs àibres du verger, il s'arrêta chancelant. Au même moment, la forme blanche l'apar-çut et poussa un cri sourd. Il traversa le jardin sans savoir qu'il marchait; le ciel et la terre se confondaient, les éléments l'emportaient dans leur tourbillon; mais il entendit au loin, bien loin, un cri, des murmures, et comme un sanglot. . Alors seà lèvres brûlèrent, une palpitation délicieuse qui n'était pas'celle de son cœur se fit sentir sur sa poitrine, et la folie passa, le laissant brisé, mais lucide. Après un moment d'ivresse sans nom, quand il put forcer les mots à sortir de ses lèvres, il dit: — Vous serez mariée demain. —Vous êtes fou! répondit Béatrix le visage caché dans sa poitrine, vous êtes fou... mais cela m'est égal, je suis folle aussi... Oh! non, je ne serai pas mariée demain! — Vous verrez! Elle leva les yeux vers lui et le vertige revint, aveuglant, profond. Il y avait presque quelque chose de terrible dans la force de la passion qui agitait, secouait, engloutissait ces deux êtres qui s'étaient désirés si longtemps.— Ce n'est pas possible! — Vous verrez! dit-il encore. — Oh! je suis heureuse!... C'est absurde et honteux... Je ne suis pas préparée, mais. • , je suis heureuse. J'ai été seule trop long- . téiiip'J... .Te "uis heureuse. heiireUSé! j Une enfant, la petite tille Je Mrs Daw-lish, venait à travers le verger; elle les Vil pâles, enlacés, parlant par mots entrecou- i Dé*.., elle eut peur et se sauva en pleurant. Après les prèmlgfg traiispsrts, quand ils eurent recouvré un peu de calmé, ii£ éàu* ; sèrehi longtemps des six mois écoulés, les i mois de séparation qde Béatrix avftit exi- ! gés. Faring lui parla du livre qu il avait écrit, le livre indien qui attendait l'automne pour être pijblié. Il lui dit ce qu'il savait .d'Arnhéilâ ,ftrovy)(!y. — Éile vient ici dêfâ&ih àvs6 MUs Trevor, qui n'a pas été très bien pendant l'hiver. Béatrix parla de son existence tranquille dans ce petit village, et de ses relations avec le recteur de la paroisse qui l'avait intéressée à ses travaux dans le village et, avant qu'elle ie Sutj l'îivftit amenée â l'aider à travailler prêsqtle aûtbnt que lui; — Oh! j'ai été très, très bonne, llarryl dit' elle en riant doucement. J'ai été étonnamment bonne; je n'avais jamais rien fait de tel avant — travailler pour tes pauvres et les infirmes!... Je savais à, peine qu'il existât des malheureux. Je ne nie rends pas compte maintenant comment j'ai pu m'y intéresser aussi sérieusement. . Je l'ai fait grâce à cet angélique et bienheureux viéil-lard, le recteur. 11 est bon, si vous saviez... . et il a un talent pour rendre meilleur tout ce qui vit autour de lui!... Ne riez pas, Harry!... J'ai prié cet hiver... pour la première fois... prié réellement, vous savez! Je... Oh! est-ce bien utile à diro... dans tous les cas, j'ai essayé d'être Jiieilleure; c'était, je pense, dans le but ^'obtenir de Dieu qu'il nous fit heureux p\ug tard... les sauvages font ainsi, n est..ce pas? jjs apportent de petits présent^ et offrent des sacrifices à leurs lorsqu'ils ont une raison spéciale '^our désirer leurs faveurs?... J'ai été une £ sorte de sauvage... mais une très bonne sauvage; j'ai prié très sincèrement, pour qu'il nous fût permis d'être heufeux 1 un par l'autre, et que rien de mauvais ne vînt fi iiews,.. Dieu a-t-il entendu?... Harry! — elle tourna Vtre lui un visage pâle, sérieux, et légèrement contracté. — Harry, je me demande si nous faisons sagement de nous marier... Si je n'étais pas votre femme, je mourrais... mais je me demande... je me demande si je vous apporterai le bonheur... c'est line chose sérieuse le mariage, voum savez... Ndii, laissez-moi parler, ne m'interrompez pas... Je suis certaine d'une seule chose, dans tous tes cas: quoi qu'il puisse arriver, je crois que je suis créée pour voua ttindre heureux. Je le sens... comme les femmes sentent tes choses... Suis-je dans l'erreur?... Je crois qu'il n'y a plus de craintes ni de peines éîl réserve pour nous. Si je ne te pensais pas, si je croyais vous apporter la souffrance au lieu du bonheur... je me tuerais! Mate je sens fermement que nous eri avons fini avec le malheur... et je veux vous fâirè oublier ce que vous avez somteu en ces derniers temps, je veux faire votre vie merveilleusement, belle, Harry... ceai poili1 cêitt que je vous épousel Il semblait à Pâi'ing deviner dans la voix de la jeune femme unê fU'deur inusitee, presque morbide, mais il réfléchit quelle ! avait été seule très longtemps, et pensa a la cruelle amertume dont son premier ma-riace t'avait abreuvée. T1 n'y avait donc rien d'étrange à ce qu'elle tremblât et sè-mut un peu. Aussitôt qu il le put, il détourna la conversation et le trouble quitta les yeux de Béatrix, la couleur revint à ses joues. (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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