Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 20 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09x217/
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I^undi SO Avril 1914 CEIVQ CE.\TIMîiS 80" année — 1\'° HO Le Nouveau Précurseur ANVERS, un an 12.00 fr.; six mois e.BO fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, , 15.00 fr.; - 8.00 fr.: » 4.50 £r. HOLLANDE . 33.00 fr.; - ib',00 fr.; . 8.00 fr. LUXEMBOURG, , 38.00 fr.; « 16.00 fr.; » S.00 fr. UNION POSTAÏB, . 43.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abiwmoment se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des toetes e,û Belciaue. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPBMÏS { S£S2Siii«, { 39. VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3ST3ST03XraE 3 : Ormnaises, la petit© ligne, fr. 0.80 i Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 • 1 à i lignes . » 1.00 I Faits divers, la ligne. . • 2.50 FtaAîraÈiuis, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . « 3.00 Lu annonces de l'étranger et (Le !i* Belgique sont reçues aussi par VAgence Havas, 8, plate des Martyrs, à Bruxelles, H, Place de la Bourse, à Paris, et 20, High Holborn, à Londres. ChroRiaue anversoise ■ ,Ecce iterum-. — Qui a mille balles à la disposition de l'escroc ? — Le trésor caché à travers les âges. — La bêtise humaine est éternelle Bonnes gens de cette antique cité, détenteurs de rentes ou héritiers des grosses fortunes, vous tous qui avez pignon sur rue et de la musique tintinnabulante dans l'escarcelle, je vous préviens en vérité: veillez et priez, afin de n'être pas induits en tentation. De sournoise sorte, on prépare des attentats sur votre avoir, et, si je ne vous crie gare, vous n'aurez même plus de quoi payer le petit sou de votre journal... Adonc, le prisonnier espagnol est revenu, plus pimpant que jamais. Un de nos concitoyens, dont la circonspection en affaires est pourtant universellement connue, a reçu la semaine dernière le poulet que vous savez, daté de Madrid. Le dit concitoyen est invité à aider le captif à sauver une somme de huit cent mille francs qui sont enfermés dans une malle, laquelle se trouve en dépôt dans une gare de France. Pour ce,il suffirait d'aller payer au greffe du tribunal madrilène les frais du jugement afin de lever la saisie des bagages de l'Espagnol, ce qui aurait pour conséquence que le destinataire de la lettre pourrait s'emparer d'une valise à secret dans laquelle se cache le récépissé indispensable pour retirer la malle de la gare. En récompense, notre concitoyen toucherait le tiers de la somme. Comme le pauvre prisonnier ne peut recevoir de missive dans sa géole, notre Anversois enverra une dépêche à une personne de confiance dont l'adresse est indiquée. La plus grande discrétion est garantie.Qui donc ne marcherait pas pour une «combine» aussi avantageuse? » s * a Il faut croire qu'il est toujours des naïfs qui se laissent prendre, puisque le prisonnier espagnol ne cesse ses tentatives; il en faut conclure aussi qu'il y a beaucoup de gens qui ne lisent pas les journaux, puisque ceux-ci ont mis si souvent le public en garde... Il est vrai que notre éternel correspondant de là-bas — ils sont peut-être plusieurs — sait varier son répertoire, et que, si son boniment se base invariablement sur le trésor caché, les circonstances varient suivent les événements. Vous avez lu la substance de la lettre qu'il envoie pour le ■qaart d'heure; mais vous savez moins bien, peut-être, comment il s'y prenait auparavant, car il sait illustrer son récit de lui donner une certaine force dramatique. Il était enrôlé vers 1873 en qualité de volontaire ùans les bandes carlistes de la Navarre, sous les ordres de Sabayès, de Dorrega-ray ou de Lizzaragua; ses camarades essuyèrent une défaite dans la plaine d'Es-coriazza, mais lui-même réussit à prendre la fuite et à gagner Bilbao. Or, il était porteur de tout le trésor de l'armée insurgée, confié momentanément à sa garde; ce trésor comprenait de trois à six millions de francs. Quand on fuit, quelques millions sont plutôt encombrants, aussi les avait-il ensevelis dans une campagne dont il avait soigneusement relevé le plan. Le lendemain, il était fait prisonnier; mais après de longues années, on le libéra. Obligé de se cacher loin de sa patrie sous un faux nom,il n'a pas touché au trésor qui git toujours enfoui dans la plaine muette;toutefois, si vous lui envoyez de quoi retourner en Espagne,— un millier de francs à peine, — il pourra déterrer les millions et vous en aurez votre part. Comme vous le voyez, cela n'est pas mal présenté; et l'affabulation contenue dans la lettre que reçut notre concitoyen de tout à l'heure n'est, à côté de cela, que de la petite bière. -» * # Tout comme le revuiste et le librettiste de cinéma, le prisonnier espagnol s'entend à mettre son boniment au diapason de l'actualité. Après la révolution portugaise, iY envoya plusieurs lettres en Belgique et ailleurs, dans lesquelles il faisait un récit élaboré d'après les circonstances. Il était attaché à l'administration de la liste civile de Manoel II, et il se trouvait au palais quand éclata la révolution. Sur l'ordre du roi, il rassembla d'urgence toutes les espèces disponibles — trois ou quatre millions. Brusquement séparé de son jeune Maître, notre homme dut s'enfuir au plus vite;il se jeta sur le premier paquebot venu et arriva sans encombre à Madère. Mais, entre Lisbonne et Bélem, il avait réussi à enterrer les picaillons de l'ex-roi sous un oranger.Et, pour peu que vous lui envoyiez Poste restante, quinze cents francs, — une paille! — vous toucherez la moitié de la somme, près de deux millions. Or, par ces t?mps de vie chère, on se laisserait séduire assez facilement, si, d'une part, on ne sa-v&it pas que c'est là une tentative d'escro-Werie et si, d'autre part, même en support que le trésor existe, l'on ne se rendait compte qu'en partageant les écus avec l'infortuné fugitif, on commettait une action malhonnête... v°us imaginez que l'histoire du trésor caché est d'invention relativement récente? désabusez-vous. Le truc a toujours existé, et il existera probablement toujours. Les escrocs s'en sont servi du temps des croisades; vers le milieu du treizième siècle, J°us les retrouvons qui basent leurs tenta-v.es sur de prétendus trésors enfouis par j&mt Louis dans les environs de Damiette; Plus tard, à l'époque de la Ligue, l'ingénio-llé des aigrefins s'exerce surtout au détriment des Valois, à propos de tonnes d'or enfouies dans le parc du château d'Am-p01Se; pendant les escarmouches de la Jronde, s'agit d'une cassette sauvée ou jachée par le duc de Beaufort. Comme vous e Pensez bien, la Révolution Française de-ait ouvrir un large champ d'action aux Muoses de l'escroquerie au trésor caché: ri donc, en effet, n'avait pas été le confiât, l'ami l'homme de confiance d'un noble sa dans jacobin de la euuiotine? par bonheur, le «ci-devant» ou f son avoir au confident; fait prisonnier lui-même, ne demande rait pas mieux que de partager moyennant un versement préalable de capital... * * * C'est en vain que Garat, ministre de l'intérieur, tenta de mettre fin aux nombreuses tentatives d'escroquerie sévissant à la fin du 18me siècle, et qu'il adressa, à cette fin, 1 9 février 1783, une circulaire aux préfets. Vidocq retrouve l'histoire du trésor caché sous la Rpstauration et, sous la monarchie de juillet, Canler la constate derechef. Le trésor de la Grande Armée s'était égaré pendant la retraite de Russie. Et les gogos de marcher. Par après, ce furent les millions enterrés à Dreux par Louis-Philippe; ce fut la cassette du prince d'Orange j enfouie sous un chênte de la forêt de Soignes; ce furent les diamants oubliés aux Tuileries par l'impératrice Eugénie, les écrins perdus par le roi de Hanovre, les réserves de Pedro d'Alcantara... Les naïfs marchaient toujours Ils marcheront encore demain. Pour se faire une idée de l'infini, a dit un écrivain, il faut prendre la bétise humaine J'ai devant moi la lettre adressée à notre ; concitoyen par le prisonnier espagnol, qui ; dit gémir dans les fers pour cause de faillite. Cette lettre est d'une écriture fine et régulière: elle s'émaille de deux ou trois fautes à peine. Elle n'est signée que d'une initiale, «dans la crainte, dit son auteur, que la présente ne parvienne pas». Il n'attend qu'une réponse favorable pour faire connaître son nom et confier tout son se-, cret... Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas s'il y a moyen de découvrir celui qui, une fois de plus, tente d'extirper de l'argent de la poche des bénêts. Je commence à croire que c'est fièrement difficile, puisque, de-1 puis les croisades, on n'est pas parvenu à mater les virtuoses du trésor caché. Il ne nous reste donc qu'à prévenir les gens par la voie du journal. Et c'est ce que j'ai fait, bien que je sache que les lecteurs duNou-veau Précurseur sont trop intelligents pour se laisser duper... Pterre MARZERELLE. Au Deliors ANGLETERRE Dans l'UIster Le marquis de Londonderry et sir Edward Carson ont publié ce matin un long manifeste qui reproduit toutes les allégations déjà formulées par le parti conservateur contre le gouvernement et dénonçant un prétendu complot préparé par le Cabinet pour venir à bout de l'UIster, par le fer et par le feu, en que1-ques iours. Ce sont tous les incidents qui ont obligé le colonel Seely à démissionner que l'on nous ressert. Inutile d'y revenir pour le moment. FRANCE La campagne électorale M. Doumergue, chef du cabinet a prononcé hier à Souillac, un discours programme. Il se résume facilement. Notre politique, dit-on, est celle de ceux qui veulent notre chute alors pourquoi veulent-ils nous renverser. Nous voulons consolider la défense nationale, en maintenant la loi de 3 ans de service jusqu'à ce que nous ayons trouvé mieux pour le remplacer. En attendant nous assurerons les ressources financières par l'impôt sur ceux qui savent payer. Nous ne voulons pas de la représentation proportionnelle qui désorganiserait les partis républicains. Nous voulons maintenir les écoles laïques et nous défendre contre l'influence cléricale dans nôtre administration civile L'alliance anglaise Les journaux de Paris préparent par des articles dithyrambiques le public à bien recevoir le couple royal d'Angleterre. On ne tarit pas en éloges sur la personnalité du roi et de la reine. Comme roi constitutionnel il est à la tête de tous les souverains de l'Europe, dit le «Figaro» qui ajoute qu'il serait difficile de trouver un esprit plus original. Dans un article sur la Triple -Entente, M. Clémenceau dit que la Triple-Entente est certainement un instrument de paix en Europe, mais il ajoute que l'on doit cependant compter avec une guerre possible et discuter au plus tôt les questions militaires, La France en ce qui concerne à établi le ! service de 3 ans, et est prête de son côté à tous ! les sacrifices nécessaires, mais il faut que J l'Angleterre aussi active ses mesures mi-: litaires tant sous le rapport de la flotte que ! de l'armée territoriale. Alors même, conclut ; l'article, que lors du séjour du roi Georges la j Triple-Entente ne devienne pas une Triple-' Alliance encore devons-nous avoir l'assurance ! que l'Angleterre se préoccupe d'accroître ses i forces. Le Ministre de là Marine Gauthier confirme les paroles de Clemenceau en ce sens qu'il a i déclaré que dans les conférences de Paris on ! discute surtout la question de la suprématie | reconnue de la flotte française dans la Méditerranée.Dans les cercles militaires on dit que les diplomates français demanderont avant tout qu'en cas de guerre toutes les mesures soient prises dans la Méditerranée pour que le 19e corps d'armée puisse sans encombre revenir d'Algérie en France. L'«Humanité» de son côté (autre cloche autre son) publie les lignes suivantes: parmi les parisiens qui demain et les jours suivants manifesteront en faveur de l'entente cordiale, plus de la moitié en criant Vive l'Angleterre y ajouteront mentalement: A bas l'Allemagne. On ne manifestera pas pour la paix, mais pour la revanche nous devons constater avec regrets que ces idées au lieu d'être combattues sont plutôt propagées par le gouvernement. ALLEMAGNE En Alsace-Lorraine L'Empereur, sur la proposition du chancelier de l'Empire, a accepté, pour le 1er mai, la démission du comte de Wedel, et lui confère le titre de prince. Le nouveau statthalter d'Alsace-Lorraine est 1-: secrétaire d'Etat M. de Dallwitz, ministre de l'intérieur, qui sera remplacé au ministère de l'intérieur par le conseiller intime en activité de service von Loebell. Le nouveau statthalter M. de Dallwitz passe pour un ultra conservateur. On se souvient qu'il prit ouvertement parti, lors de incidents de Saverne, pour le préfet de policé de Berlin, M. von Jagow, qui \ avait soutenu les autorités militaires contre les pouvoirs civils. Le nouveau statthelter d'Alsace-Lorraine que l'on considérait, dans les milieux réactionnaires prussiens, comme impitoyable pour quiconque ne partageait pas ses idées, a cependant, dans les différents postes par lesquels il passa avant de devenir ministre prouvé qu'il savait se montrer diplomate et en même temps s'adapter, lorsque le besoin s'en faisait sentir, aux différents milieux dans lesquels il avait à vivre. En l'honneur de M. de Wedel Dimanche soir a eu lieu, à Strasbourg, la manifestation annoncée à l'occasion du départ du statthalter. Une retraite aux flambeaux a été organisée par la société des chanteurs d'Alsace-Lorrai-t ne. Plus de 200 sociétés de toutes sortes y ont ! pris part. Toutes ces sociétés, précédées de musique, ont défilé devant le statthalter et la comtesse de Wedel qui avaient pris £)lace sur la terrasse devant le château. Lorsque le défilé a été terminé, M. Zon-ner, président du comité organisateur de la manifestation, a prononcé une allocution dans laquelle il a exprimé ses regrets au sujet du départ du statthalter et l'a remercié ainsi que la comtesse de Wedel de tout ce qu'ils ont fait pendant les sept années qu'ils ont passées en Alsace-Lorraine pour le bien du pays. Le comte de Wedel a pris ensuite la parole, a remercié la population et l'a invitée à collaborer avec le nouveau gouvernement. Il a fait également allusion aux derniers incidents de Saverne et a engagé la population à vivre en bons termes avec l'élément militaire, car, dit-il, l'Alsacien n'est pas hostile au militarisme et il a toujours montré des qualités de bon soldat, AUTRICHE-HONGRIE Après l'entrevue d'Abhazia Les ministres d'Autriche-Hongrie et d'Italie se sont séparés dans les meilleurs termes. Le marquis di San Giuliano a adressé à Na-bresina au comte Bertchold un télégramme dans lequel il le remercie de la façon la plus cordiale des belles journées qu'ils ont passées ensemble à Abbazia. Le comte Bertchold a répondu par un télé-gramme dans lequel il exprime, dans des ter-, mes pleins de cordialité, la vive joie que lui î a procurée la visite du marquis di San Giulia-J no. SUEDE Les élections Voici les résultats des dernières élections: Les droites, les partis du renforcement de la défense nationale ont 75 sièges; les socialistes 1 67 et les libéraux 59. La droite est le parti le plus puissant; elle a gagné 19 sièges et n'en a perdu qu'un seul. Mais elle ne détient pas la majorité. Celle-ci appartient à l'union des gauches, ayant ensemble 126 sièges sur 201. Les libéraux sont sortis les plus amoindris de la bataille, ils ont perdu 12 sièges. GRECE Après l'entrevue de Corfou MM. Venizelos et Streit sont rentrés à Cor-. fou samedi après-midi. M. Streit rapporte une excellente expression de ses entretiens avec l'empereur Guillaume, lequel continue toujours à montrer la même sollicitude favorable envers la Grèce. L'empereur a déclaré qu'il est sous le charme de son séjour à Corfou. Dans ses conversations avec M. Streit, l'empereur a abordé toutes les questions.La guerre probable entre le Mexique et les Etats-Unis j De très graves nouvelles nous parviennent de Washington au sujet du conflit avec le Mexique, ou plutôt avec le président Huerta On peut dire que la guerre n'est plus qu'une question d'heure. En présence des tergiversations constantes du général Huerta, le président Wilson a tout simplement refusé de discuter encore les offres de ce dernier. Si le général Huerta n'a pas accepté aujourd'hui à midi (heure américaine( donc ce soir pour nous), les exigences des Etats-Unis, on peut s'attendre à une immédiate et officielle déclaration de guerre. Des dépêches particulières disent même que le président Huerta aurait pris les devants, mais nous pensons que ces bruits se rapportent à la situation de samedi, i Ce matin, le Times a reçu de son correspondant de Washington un avis disant qu'il n'y a aucun doute à avoir sur les intentions du congrès de déclarer la guerre. Les Américains ont arrêté le plan de leur marche. Ils s'empareront d'abord de Tampico et de Vera-Cruz par un débarquement précédé s'il le faut d'un bombardement. ] Les Américains s'empareront ensuite de ! la ligne du chemin de fer pour isoler Mexico. C'est demain mardi que la flotte des Etats-Unis s'emparerait de Vera-Cruz. , L'escadre des Etats-Unis Le département de la marine américaine a ordonné à une flottille de torpilleurs de rejoindre l'escadre de cuirassés dans le golfe du Mexique. Cette flottille comprend également 22 destroyers. Le cuirassé Mississipi, avec un corps d'aéroplanes et 600 hommes d'infanterie de marine, a reçu l'ordre dimanche après-midi de partir de Pensacola pour Tampico, accompagné des transports Prairie et Dixe et d'une flotille de torpilleurs. Le cuirassé North Dakota est parti pour Tampico. La situation au Mexique On affirme qu'Huerta s'apprête à soutenir la guerre et que, sans les conseils pressants de ses ministres, il aurait lui-même déclaré la guerre, dès vendredi dernier. Sa situation personnelle devient de plus en plus critique,car les rebelles continuent leur marche triomphale au Nord, tandis qu'au Sud aussi la révolution gagne tous les jours du terrain. Huerta ne voit plus de salut que dans une guerre contre les Etats-Unis, et peut-être ses calculs ne sont-ils pas tout à fait fantaisistes, car on croit savoir que le général Caranza, chef nominal des re belles, a fait savoir à Washington que lors d'une guerre, les rebelles se joindraient aux troupes fédérales. Seulement, comme les rebelles ne disposent que de 150,000 hommes, cette déclarations n'a fait aucune impression à Washington. Entretemps la situation des étrangers à Mexico-ville est très précaire. Ils courent un danger continuel d'être massacrés par la populace et l'on craint même qu'au dernier moment, Huerta lui-même ne donne le signal du massacre pour susciter une intervention européenne. L'avis des banquiers Les gros banquiers des Etats-Unis considèrent qu'une intervention armée au Mexique constituera, en dernier ressort,une influence propice, sous le prétexte que cette intervention doit forcément se produire dans un temps donné; il vaut donc mieux s'y résoudre un peu plus tôt, tout en admettant qu'une guerre avec le Mexique ne sera pas un jeu d'enfants, mais que cette lutte sera sanguinaire, de longue durée et coûteuse; elle entraînera probablement une émission d'oblogations ainsi que des impositions et des droits de timbre, qui pèseront i momentanément sur les affaires. D'un autre côté, il faut prendre en con- j sidération l'augmentation de la circulation ; monétaire et l'accroissement des demandes ; des objets d'alimentation et d'habillement, : qui découlent toujours de l'entretien d'une armée sur un territoire étranger. D'après l'interprétation la plus généralement répandue, le début immédiat des hostilités provoquera un choc sévère sur le marché financier, puis il se produira d'amples reprises. Nouvelles de l'Étranger Simplicité républicaine Les souverains anglais seront reçus demain à Paris. A l'occasion de cette visite royale, les Pari- i siens pourront contempler et admirer la nou- i velle daumont présidentielle qui sera conduite I pour la première fois par le nouveau piqueur de l'Elysée. Le piqueur portera une fort jolie veste galonnée et chamarrée d'or qui a coûté 315 francs; le gilet à lui seul vaut 225 francs;la j culotte de peau atteint 130 francs; les bottes ont coûté 100 francs et les gants de peau blanche 10 francs la paire. Quant à, la livrée de la do-} mesticité de grand et de demi-gala, elle re-| vient à 250 francs par uniforme. Les visites des souverains étrangers coûtent ! cher la France. 1 Celle du 1 zar de Russie en 1902 occasionna ' la dépense de plus d'un million et demi de francs; en 1905, la réception du roi d'Italie i revint à 320,000 francs. La santé de François-Joseph Malgré les démentis officiels il est certain que l'empereur d'Autriche est malade. Depuis quinze jours il souffre d'une affection catar-rahle qui n'est pas sans danger pour un homme de son âge. Les médecins ont constaté que le catarrhe des voies respiratoires est accompagné d'une élévation de température, ce qui, joint aux quintes de toux trouble le sommeil du monarque.i L'état des forces et l'appétit sont satisfai-i sants. | L'empereur, en dépit de son malaise, expé-> die, comme à l'ordinaire, les affaires couran-, tes et tient des audiences. C'est ainsi Qu'il a reçu dimanche le .prince de Montenuevo, pre- ; ; mier grand-maître de la cour, le baron d'Ali-nenbeurg, aide de camp général, et la baronne, ' le comte Stuergkh, président du conseil des , ministres, et le directeur général Hawerda. Une forêt en feu. —• Deux villages menacés On mande de Fischbach qu'un incendie dévaste actuellement la forêt domaniale dont une grande partie est déjà anéantie. Les dégâts sont incalculables. Deux villages sont très sérieusement menacés et la troupe a dû être réquisitionnée. Une collision dans les airs Dimanche après-midi, à l'aréodrome de Bue, au cours de la finale de la coupe de vitesse, deux appareils tandem, le premier piloté par M. Deroye et ayant comme passager M Dalbin, le second piloté par l'aviateur Bidot, ayant , comme passager M. Peladeau, entrèrent en i contact. Les deux appareils sont tombés brus- ^ quement en prenant feu. Les flammes rendirent impossible tout sauvetage et les personnes accourues durent assister, impuissantes, à la combustion des appareils. MM. Deroye et Dalbin ont été carbonisés. M. Bidot a été relevé avec une jambe brisée et M Peladeau avec une luxation d'épaule. A 11 heures du soir, dimanche, on annonce à l'hôpital que M. Bidot, paraît hors de danger.Quant à M. Pelladeau, son état inspire certaines inquiétudes en raison de la commotion cérébrale qu'il a ressentie. NOS ÉCHOS Foi naïve Nous fumes en balade, samedi, à Diest, la petite ville brabançonne qui, à présent, se cache avec des airs de coquetterie frêle ; dans les lilas mauves et blancs. Bien en- j tendu, nous avons rendu la visite obliga- j toire à la maison où naquit saint Jean i Berckmans. Pas luxueuse, la maison;toutefois, on lui i a donné une entrée solennelle en la dotant d'un escalier presque monumental qui conduit à la chambrette où l'élu de Dieu vit le jour. Cette chambrette est soutenue par deux grosses poutres de bois, sur lesquelles on lit une pancarte libellée en flamand et disant qu'il est défendu d'en découper des morceaux. En effet, on voit que, malgré la défense,de nombreux coups de canif ont tailladé ces reliques vénérables... Tout porte à croire que ces propriétaires des canifs vandales ont versé une large obole compensant la détérioration. Il y a en outre, dans la chambrette, un portrait de la sœur de saint Jean Berckmans. C'est un buste de religieuse qui baisse modestement les yeux. Etant donné qu'elle vécut à la fin du dix-septième siècle et que la date inscrite sur le portrait est très récente, il en faut conclure qu'il a été fait d'après des documents sur la physionomie de cette estimable personne, ou j bien que l'artiste l'a conçu d'après les données de son imagination, tout simplement. Cela expliquerait les yeux baissés... Toute la vie n'est, à tout prendre,qu'une illusion. * * * A l'Ecole industrielle Comme nous l'avons dit, c'est hier matin qu'a eu lieu à l'école industrielle la séance solennelle pour commémorer le dixième anniversaire de la fondation de la revue «De Nijverheidsschool» Dans l'assistance, très nombreuse, on remarquait MM. Van der Cruyssen et Meer-bergen, conseillers provinciaux; Goetbloet, président, et Adriaenssens, secrétaire du Cercle des mécaniciens de marine, des délégués de plusieurs villes, les membres du corps professoral, un grand nombre d'anciens élèves, etc., etc. Au bureau siègent MM. Flor. Boonroy,directeur de l'Ecole industrielle; Somers, président de l'Association des anciens élèves de l'école; C. Wuyts, vice-président; L. Wij-nen, secrétaire; F. Schroyers, trésorier; Van Herp, directeur de la revue. M. Somers donne lecture des-lettres d'excuse de MM. le sénateur Van Peborgh, Pe-ters-Lacroix, membre de la Députation per* manente; l'échevin Van Kuyck, Van Geel, conseiller communal et Van den Eynde. Après avoir souhaité la bienvenue aux invités, l'orateur esquisse le rôle important joué par la revue «De Nijverheidsschool», remercie les dévoués collaborateurs, rend hommage aux pouvoirs publics qui soutiennent l'Ecole industrielle et parle en termes émus de M. Boonroy, l'intelligent directeur et au corps professoral. M. Boonroy prend ensuite la parole; dans un discours remarquablement documenté, l'orateur fait l'historique de l'enseignement professionnel en Belgique et le compare à celui des autres pays: l'Allemagne, la France, l'Angleterre, la Suisse, l'Autriche, le Danemark, etc. M. Boonroy termine en constatant, que si l'enseignement professionnel, basé sur l'entente des administrations publiques et des industriels, est rendu obligatoire en Belgique, notre pays ne tardera pas à prendre un tout premier rang parmi les nations industrielles du monde. M. Van Herp, directeur de «De Nijverheidsschool», insiste sur le rôle important que remplit cette revue, et la séance se termine par la visite des installations de l'Ecole industrielle. * * * Protectionnisme honteux Il est un journal dans notre ville qui, se prétendant organe des commerçants d'Anvers, proclame bien haut son attachement au libre échange, mais chaque fois qu'il en trouve l'occasion, il rompt une lance en faveur du plus néfaste protectionnisme. La chose vient de se produire. Un journal spécialiste qui s'est donné la double mission de réclamer d'un côté l'exclusion de toute industrie étrangère de nos entreprises et de l'autre de critiquer l'administration communale d'Anvers qui n'est pas atteinte de cet esprit étroit, se plaint qu'on ait adjugé à la maison Luther la fourniture de nouveaux élévateurs à grains. Il aurait fallu réserver la commande à l'industrie nationale aux risques d'être servi moins bien et en retard et aussi de devoir payer beaucoup plus cher. L'Industrie nationale est dans son rôle, en écrivant cela, car cet organe de quelques industriels et entrepreneurs belges ne cache pas ses doctrines d'un protectionnisme égoïste. Mais la Métropole soi-disant libre échangiste, reproduit l'article sans un mot de réprobation. Le journal catholique est libre échangiste en théorie, mais protectionniste en fait. Il ne peut du reste en être autrement. » * * Encore des autobus Quatrième demande de concession d'un service de transport en commun, soumise à l'enquête préalable. Le collège échevinal prévient les Anversois que les pièces requises pour l'établissement d'un service public et régulier de transport en commun par autobus entre l'Abattoir, le bassin Kattendyk et le bassin Lefèbvre sont déposées pendant quinze jours, à dater d'aujourd'hui, au 2me bureau de l'hôtel de ville, à l'inspection du public. Voici l'itinéraire proposé: Rue Looibroeck, bassin Asia (quai Sud), bassin de la Campine (quai Sud et quai Ouest), bassin au Bois (quai Est et quai Nord), bassin Lefèbvre (quai Sud). Le tarif est toujours le même: 10 centimes pour deux sections;15 centimes de deux à cinq sections; 20 centimes de cinq à huit sections; 25 centimes pour plus de huit sections.Arrêt de 1,200 à 1,200 mètres avec arrêt facultatif entre deux arrêts fixes. * * Vr Aux Ware Vrienden Nous avons publié samedi le programme du grand concert artistique que les («Ware Vrienden» projetaient de donner le 26 avril prochain, au Jardin zoologique. Ce concert n'aura pas lieu. Le comité des «Ware Vrienden» nous fait à ce propos la communication suivante: «Douloureusement émus par le décès inopiné de notre président d'honneur, M. Edouard Thys, nous avons décidé que ls concert du 26 avril n'aura pas lieu en signe de deuil. La fanfare libérale «De Ware Vrienden», Les présidents: Michel Hendrickx, Pascal Sampers. * '■*" •» Le banquet de la S. R. N. A. Des ovations comme celles de samed soir, nous n'en avons jamais entendu et for probablement nous ne les entendrons ja mais plus. Elles étaient bruyantes, intérim nables, chaleureuses et, partaient du cœui de tous les membres de la S. R. N. Ai l'adresse de leur symphatique ami, M. Frit: Retsin, secrétaire général de la Société. Voilà dix ans que M. Retsin se dévoue se sacrifie, dirons-nous aux intérêts de li puissante société nautique et c'est ei grande partie grâce à son concours de tou: les instants que cette société est si prospèri et si florissante. Pour témoigner toute leur reconnaissance à l'ami Retsin M. le président von Bel'.uuth, au nom de tous les membres, a fait l'élog'S du zélé secrétaire et lui a remis un superbe remontoire. M. Retsin surpris de cette belle manifestation, qui s'était organisée entièrement à son insu, fut très touché, et ému, i! remercia son président et tous ses camarades, reportant sur eux la plus grande part des éloges qu'on venait de lui adresser. Cette manifestation cordiale eut lieu au cours du banquet annuel de la S. R. N. A. D'autres discours furent prononcés encore, par M. von Dernuth qui porta un toast au Roi, le haut protecteur du cercle, et qui en-| suite but aux divers présidents des sections; par le colonel Langiez qui but à la Reine, aux femmes des membres et à la presse; par . M. K. Boks qui but à Mme Retsin à qui ! des fleurs furent envoyées; par M. Gerling à M. von Bernuth etc. Puis, à la fin du banquet ce fut la revue follement joyeuse, drôle au possible qui à fait rire aux larmes. «La Sint Anneke's Revue», un Marconidrame de Libau, interprété par Mme Willy, du Casino municipal de Menton, René Bernard de la Comédie Française, Max, professeur des Conservatoires du Canada, sans oublier que Libau lui-même s'était intitulé membre de l'Académie française! Et cela se joua dans des décors de la Maison Rubens retouchés par Van Gogh, des costumes de la maison Marie Plancher, des appareils électriques de la Tour Eiffel, des machines à écrire de la maison Coclterill, des armes de la maison Krupp, etc. C'est assez dire que de tels interprètes et une telle mise en scène ont obtenu un succès fou et le banquet de la S. R. N. A fut encore plus joyeux, plus fraternel que ceux des années précédentes. Au cours du banquet, M. von Bernuth a reçu la réponse suivante au télégramme qu'il avait envoyé au Roi: «Très sensible aux sentiments de loyalisme que les membres de la Société Royale Nautique Anversoise lui ont exprimés à l'occasion de leur banquet annuel, le Roi m'a chargé de vous en remercier cordialement , en son nom ainsi que tous les sociétaires.— (s.) L'officier d'ordonnance de service. , Preudhomme.» * * * Un procès à la W. W. '• La cour d'appel vient de rendre un arrêt : du plus haut intérêt pour la Ville. Celle-ci i avait intenté un procès à la Compagnie des i Water Works pour l'obliger à placer ses : canalisations le long des installations maritimes. La compagnie avait refusé, mais la cour d'appel vient de la condamner défini- I tivement à s'exécuter. # * * | Hommage à M. Van den Branden i Ce matin, M. F. Jos Van den Branden, . l'ancien archiviste de la ville, a été reçu à l'hôtel provincial par M. le baron van de Werve et de Schilde, entouré des membres ; de la commission provinciale théâtrale dont M. Van den Branden est trésorier. Le gouverneur a rendu un hommage très mérité à M. Van den Branden; il a rappelé les grands services que celui-ci a rendus à la commission théâtrale, dont les membres ont offert au héros de la fête son buste en bronze, magistralement exécuté par le sculpteur Edouard Mélis. Cette œuvre, de | grande et belle allure, a été très admirée. M. Van den Branden, très touché par ces ; marques d'estime, a remercié tous ses col-I lègues sur lesquels il a reporté les éloges que venait .de lui adresser M. le gouverneur.* * » Les entrepreneurs de transports La Fédération nationale des Entrepreneurs de Transports de Belgique a constitué son bureau pour 1914. Ont été nommés: Président: M. Charles Randaxhe (Anvers); vice-présidents: MM. Maurice de Smet de Nayer (Gand) et H. Spinhayer (Bruxelles); secrétaire-général: M. Jos. Albert De Ryckere (Anvers) trésorier, M. Arthur Basse (Liège). Assesseurs: MM. A. Adam ( Liège), D. Beaurain (Anvers U. P. M.), M. Cocquyt (Ostende), M. Deblon (Verviers), G. Del-vaux (Bruxelles), F. De Ridder (Ostende), G. De Vriendt (Gand), A. Fontaine (Ostoride), J. Carsou (Verviers), G. Merz (Verviers), A. Nowé (Gand), A. Roland (Liège | U. P. M.), 0. Stoer (Anvers), Arm. Van Aerschot (Liège), V. Vanderhoeft fils (Bru- ' xelles), E. Wauters (Anvers U. P. M.). * * * . Notre commerce international Pendant le premier trimestre de 1914, on a importé en Belgique 7,708,940 tonnes de marchandises diverses, non compris l'or et l'argent monnayés ou non-ouvrés. Ces importations ont une valeur totale de 1,203,789,000 francs. Elles accusent une diminution de 554,699 tonnes sur la quantité des importations du premier trimestre de l'année dernière, et une augmentation de valeur de 27,618,000 i francs. Les exportations ont aussi été inférieures ; en quantité mais supérieures en valeur à celles des trois premiers mois de 1913. Elles se chiffrent pendant le premier trimestre de cette année par 5,076,274 tonnes, ayant une valeurrde 936,942,000 francs, contre 5,231,391 tonnes valant 892,255,000 tonnes pendant les trois premiers mois de 1913. Il y a donc une augmentation en valeur de 44,687,000 francs, mais une diminution de 155,117 tonnes en quantité. * * * Le navire-école Un radiotélégramme parvenu à l'Association maritime annonce que le navire école I «Avenir», se trouvait hier à 33° 29 latitude et 14° 38 longtitude soit à 160 milles à l'ouest de Capetown. * * * Les futures élections i Le Moniteur publie un arrêté royal con-i voquant pour le dimanche 24 mai, 'les électeurs des arrondissements appartenant aux provinces de la Flandre orientale, du Hai-naut, de Liège et du Limbourg pour procéder au choix des membres de la Chambra des représentants pour ces provinces. Les candidats devront être présentés avant le dimanche 10 mai prochain.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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