Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 18 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qj77s7jt3b/
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Samedi 18 et Dimanche 19 Avril 1914 CSIVQ CEJ*f5ri!UES 80™ année — 108 et 109 Le Nouveau Précurseur A-KON NE JVnSTsTTS ? & u".an \î:°o°o £;811 ,mois !:SS £• trols„mois 118 £• JOURNAL DU SOTP annonce, & : li-.SU-j : 18$ £| : £88 g OUAiX °T^ïrS'fr'f I '•^•1- UNIOiN POSTALE, . 42.00 £r.; . 21.00 £r.; . 10.50 fr. i ,■ ^ " t rw?™ !' lffne ' ' * S B0 Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ftwwta». la hgae . . . 0.60 ! Chronique Anvers . . - 3.00 ™œBe°4NuBeâ AnV6™ au bureau du ioumal et "anstoUB !ofb'~des TÉLÉPHOkES { ^Sation: » *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS «, " rfe Utran°er « "• '« ***• ^ fjff '^ Jfor'^'. à BnneOa, 8, Place de la Bourse, à J»«*, « «, aftwk Eolborn. à Lnruim ' ^.u Dehors ANGLETERR L'armés de l'Ulster I tp comité du conseil unioniste de l'Ulst I „,,hlie avec la proclamation de sir Ed. Ca I L„ u'n communiqué déclarant que le gén ■ Paeet s'était conformé aux instructioi I 5Î ministre de la guerre en avisant,le 20 mar ■ f, rfnéraux que le gouvernement avait d ■ d'entreprendre des opérations contre l'ii ■ ipr Le plan consistait à envoyer la tro ■ !îimp brigade de cavalerie occuper les poin ■ Séttioues le long de la côte de la Boyn. ■ Sir mille hommes devaient arriver d'Aider ■ Et et de Lichfield, ce qui portait à 25,000 1< ■ pour cette campagne.Suivant ce con ■ Sué, le général Paget avait expliqu ■ r s'agissait de faire des opérations cor ■ » l'Ulster par terre et par mer. Il n'ente: ■ Si bas faire entreprendre par les troupe ■ !" hostilités .mais ces dernières devaient s ■ tenir prêtes à soutenir la police chargée d ■ j Jes descentes dans les dépôts d'armes. FRANCE U candidature Caillaux I midi dans la circonscription électorale di ■ u r^iilaux ilya'u des manifestations di I Lpathie à l'égard de la femme de l'ex-mi ■ S des finances. Dans plusieurs endroit: ■ ïfhabitants se massèrent sur les places pu ■ linnes et s'écriaient au passage de Caillaux ■ Vive Madame Caillaux», «Vive la vengeresse ■ ton honneurl» Fort ému de ces manifesta ■ ions M Caillaux aurait déclaré qu'il conti ■ „J;ta à défendre la justice de sa cause. AUTRICHE-HONGRIE L'entrevue d'Abbazia ■ On télégraphfe de Berlin à la «Gazette de Banoenc.au sujet de l'entrevue d'Abbazia:Les ■ninistres ont eu le temps de discuter les Brades et les petites questions qui servent à H'-e collaboration toujours p'us cordiale de ■ ïiilie et de l'Autriche-Hongrie dans les Bal- ■ i et dans l'Adriatique. Ils ont eu le temps ■<e confirmer cette conviction que la créa- ■ i île l'Albanie, ]e maintien de l'équilibre Ei l'Adriatique, le règlement des débouchés Httmmerciaux sur ses cotes demandent le con- ■ ' développement des relations entre les pavs et qu'en face de ces deux questions HÉiles les questions de Trieste et de l'Univer- ■ sont pour les deux pays de peu d'impor- Avec un peu de bonne volonté on les ■p;iera. Les chaudes paroles avec lesquelles Hb i commenté à Rome et à. Vienne l'entre-H des deux hommes d'Etat ont trouvé par- ■ : en Allemagne un vif écho. L'article dé-H* ensuite que les efforts de la presse fran-Hpise pour faire douter de la solidité de Talonnes: entre Vienne et Rome et pour faire croi- «mt vains. 11 n'y a pas de semblable Kcord La politique méditerranéenne de la Briplice est réglée d'après celle des autres ■issances de la Méditerranée. Une autre con-Hduite ne répondrait pas à l'idée de la Triplice ■çji esi (lètensive, une défensive vigilante. ITALIE Accord aveo l'Autriche I Le collaborateur diplomatique du «Daily Te-^Bîpraph» oroit savoir, qu'il y a actuellement. Htrire l'Autriche-Hongrie et l'Italie des né£0" ■nons en cours ayant pour but de bien ae-^■L: : les sphères d'intérêts des deux pays er^ ^K.e Mineure. Le comte Berchtold a parlé ^ux ^Kmières délégations de la nécessité de 1®X* ■ -,r, autrichinienne en Asie-Mineure. Or, H' suite des dernières concessions accordées ^■ïlialie, il y a une collision d'intérêts en Mineure entre les deux pays. L'Italie en ^Kment et est prête à accorder des compensions à son alliée. On peut raisonnablement ^■r.ire que cette question aura fait un grand vers la solution définitive dans les entre-- d'Abbazia. Ceci est d'autant plus probant.; que pour le moment les relations entre peuples de la Triplice sont plus amicales jamais. L'Italie a vu avec reconnaissance ^wi'.iude de l'Autriche-Hongrie dans la ques-des îles de la mer Egée, attitude qui a ^^v-iu la position de l'Italie plus facile. Méfiance Ha propos de l'entrevue d'Abbazia, le «Seco-B examinant les résultats de la politique de Triple-Alliance, écrit: «Nous %avons perdù H- lié de la France, justement froissée par ^nouvellement anticipé de la Triple-Al-avec adjonction, à ce qu'on assure, de eaux engagements de notre part au dé-de notre voisine. Nous verrons com-notre activité financière et commercia-i'une part, et notre action coloniale en Tri-^■'-'ûne, d'autre part, seront avantagées de v Rangement dans nos rapports. Nous avons la traditionnelle amitié de l'An-^■-^rre, qui nous voit avec défiance et ir-on faire le jeu de sa grande rivale dans ^■ Méditerranée et qui éprouve un ressenti-■;'ï de notre désir de mettre le pied en ■•''■Mineure, et cela justement dans la région ^umise à son influence. Nous avons per-' Jiriiiié des peuples balkaniques, de la et du Monténégro d'abord, de la Grèce et maintenant probablement aussi de ^■^Roumanie.» ^■f - 'Secoloa estime que l'actif ne compense passif. L'Allemagne cherche à s'expo-V Ç moins possible, ayant seulement pour H'Jf ^tacher l'Italie de la France et de _?jeterre. Quant à l'Autriche-Hongrie, son ^t^nisme n'est pas seulement. limité à l'A-■,7e, et dans les Balkans, puisque au:-si-K'Af 1 !talie cherche une action économi-^ coloniale en Asie-Mineure, l'Autriche-|J™e vient se mettre méfiante à ses côtés. ALBANIE | Encontre entre Grecs et Albanais ^■?XS des nouv^les de source officielle, a. grecs ré&uliers ont attaqué à Ve-Ht wnî nortl .de Li^kovitch, un détachement rarTnerie albanaise.\ Les détails sur ^■'3 de v vrencont're manQuent- On dit que les insurgés se réunissent I ' mention d'attaquer Koritza. GRECE La note des puissances ,°/Tîici.euse dit que le sous-secré-e' Borsarelli, en l'absence ^■aiire vP!i iaI,aires étrangères, a fait con ^Rurs d'An i* séParément aux ambassa B^a'fairpç S ^rre el de Russie et au chargé ^■'^ernpmo ♦ nce à R°me l'adhésion di u au projet de la Triple Entente ' 2rfrm,«nS7e des Sraudes puissances à lf nnn \ (LU 21 février. Quelques modifi Unp a«U tan.T,ielles sont proposées à c« communication analogue sera faite à Berlin et à Vienne aux représentants de le 9 France, de la Grande-Bretagne et de la Rus sie. £ Salonique port franc En raison des démarches incessantes faites par l'Autriche-Hongrie pour obtenir de la 2r Grèce des privilèges spéciaux à Salonique el r- dans l'impossibilité d'y satisfaire, le gouver-ér nement grec a décidé d'établir à Salonique is une zone franche, ouverte au commerce de s, tous les pays, ce qui ôterait à l'Autriche-Hon-j- grie tout motif de réclamations ultérieures. S TURQUIE Contre les Grecs ,s D'après le correspondant du «Times» à Con-é stantinople, le gouvernement turc poursui-vrai systématiquement une politique si hostile _ a la Grèce en Asie-Mineure que des millions s ue Orecs fixés aux environs de Smyrne, sont obligés de s'expatrier. La semaine dernière, plus de 40.000 Grecs sont partis. Le boycottage contre les Grecs s'accentue de jour en jour; I le gouvernement turc voit le mouvement de bon œil et le favorise. : Le gouvernement n'a qu'un but; c'est de faire déguerpir les populations grecques de l'Asie-Mineure. Jusqu'ici toutes les démarches du Patriarche grec à Constantinople et les ; observations du gouvernement d'Athènes sont j restées infructueuses. Le gouvernement continue à considérer les Grecs fixés en Tur-i quie, comme des ennemis intérieurs. MEXIQUE Le conflit avec les Etats-Unis De nouvelles difficultés toutes de forme, sont soulevées par le président Huerta qui veut éviter le salut et les excuses aux Etats-Unis.Nous ne serions pas étonné de voir surgir un nouvel incident. Les forces des Etats-Unis ! ' ..... Les Etats-Unis augmenteront leurs forces navales dans les eaux mexicaines même après que les salves éxigées du général Huerta auront été tirées. Une partie seulement des navires qui sont en route seront rappelés. Les ordres donnés à plusieurs régiments d infanterie de marine de San Diego d'avoir à se tenir prêts à partir pour le Mexique, ont été contremandés. La colonie américaine Une dépêche de Mexico au « World » annonce que de nombreux Américains partent dans la direction de la Vera-Cruz. | Un incendia ' On télégraphie de Mexico A i» flli/gsams.' Les pertes sont évaluées à 7 millions de pesos. Les assurances ne s'élèvent qu'à la somme de 3,500,000 pesos. BILLET PARLEMENTAIRE Le 18 avril 1914. M. Max Hallet, échevin de Bruxelles et | sénateur socialiste du Brabant, a terminé vendredi au Sénat le discours qu'il avait commencé la veille. C'est étrange, malgré les longs débats à la Chambre des représentants on trouve toujours des moyens nouveaux de combattre ce néfaste projet de loi scolaire et ces moyens sont tout aussi bons que ceux produits dans l'autre enceinte, tellement le projet prête à de justes critiques. L'obligation scolaire, au fond n'est qu'un leurre. On ouvre la porte à trop d'exceptions, surtout dans les campagnes et les petites villes. Ainsi sont exempts tou3 les enfants qui demeurent à plus de 4 kilomètres d'une école; on pourra,ainsi soustraire tout une commune au devoir scolaire; de même, on donne de longs congés sous prétexte de travaux saisonniers, et ceux-ci ne comprennent pas seulement les travaux des champs. C'est détruire tout l'effet de l'o- : bligation scolaire, un enseignement ainsi i interrompu, doit toujours être recommencé ; et aboutira à peine au savoir lire et écrire. : Le gouvernement se targue d'avoir introduit dans le projet de loi l'obligation du ! 4e degré d'instruction primaire; mais il ne prend aucune mesure d'organisation et quand on l'interroge sur ce qu'il compte faire, le ministre promet de répondre, mais ! oublie régulièrement ses promesses. M. Max Hallet s'occupe ensuite des ma- i nuels scolaires employés dans les écoles catholiques; il constate que la liste en est soigneusement cachée. A quoi le ministre fait une réponse enfantine: les communes libérales non plus ne publient pas la liste des manuels scolaires. ! — Non, riposte M. Hallet, mais elles ne ; les cachent pas et la minorité du conseil communal peut toujours en obtenir com-, munication. Le ministre veut-il nous faire i : pareille communication pour les livres des j ! écoles cléricales? Le ministre ne répond pas. Mais un incident surgit toujours à propos des attaques contre les écoles officielles : qu'on accuse de former des Bonnot et des Garnier. — La presse de notre parti n'a pas dit cela, affirme M. Poullet. — Et le Sifflet que voici: — Il parle des écoles laïques, or,les écoles laïques existent en France et non chez nous. — Pardon, en Belgique, les écoles officielles et neutres sont qualifiées écoles laïques.Du reste, pourquoi le Sifflet, journal belge, publié à l'approche des élections ! belges, parlerait-t-il de la France et non de la Belgique? M. Max Hallet, poursuivant son discours, parle de l'enseignement d'une morale en dehors de toute religion. Ce que l'oii veut, c'est l'enseignement exclusif d'une morale formant les élèves partisans des idées po-1 litiques cléricales. A Màlines, M.Pierre Ver-j haegen l'a dit: «Donnez-nous de bonnes ! écoles et nous ferons de bonnes élections.» • C'est le but réel du projet de loi. On veut, 1 ! avec l'argent de tous, organiser des écoles formant des électeurs cléricaux pour fave-! ■ nir. ! ' M. Hallet termine en signalant que le l Projet s'il devient loi, va augmenter les divisions qui existent déjà trop nombreuses entre les enfants de la Belgique. Et ici, il a la malheureuse idée d'opposer les Wallons aux Flamands, et de dire que les premiers, en grande majorité, préféreraient leur union à la France. Mais, M. Magis,sénateur libéral de Liège, mieux placé que M. Hallet, pour connaître les sentiments réels de la Wallonie, avant d'aborder l'examen du projet, proteste contre les paroles du sénateur socialiste et déclare que les Wallons restent profondément attachés à la patrie commune, et que parmi eux on trouverait à peine quelques voix réclamant l'annexion à la France. La déclaration de M. Magis est très applaudie par les libéraux et par la droite. La séance se termine par un discours de M. Libioulle. tiean GOSSiNÛ. Nouvelles de VÊtranger j Le prince consort | Le prince consort des Pays-Bas, après avoir subi avec succès une cure à la clinique du professeur Fnedlaender, à Hohemark, a quitté cette clinique pour retourner à La Haye. j j Féminisme pratiqua L'Europe et l'Amérique ne sauraient se van- ' ter d'être les initiatrices du féminisme; il règne depuis longtemps, au Japon, non pas d'une façon théorique, mais dans la réalité. La «Japon Review» nous apprend qu'une des principales banques de Tokio est dirigée depuis longtemps par une femme, Mme Geno. Après avoir travaillé en province, celle-ci sut bientôt lui donner, grâce à son habileté et a son énergie, une importance considérable. Aujourd'hui, à l'âge de soixante-dix ans, Mme Geno garde encore la direction effective de toutes les affaires. Son esprit d'économie est proverbial, non moins que sa simplicité; en possession d'une carte de circulation de première classe sur les chemins de fer, elle voyage toujours en troisième classe, sous prétexte de ne point prendre la place de ceux qui payentl H Attentat contre le maire de New-York Hier après-midi un coup de feu a été tiré contre le maire, M. Mitchell, tout près de l'HÔ-tel de Ville. La balle ne l'a pas atteint, mais elle a frappé à la mâchoire l'avocat de la municipalité qui se trouvait aux côtés du maire L auteur de l'attent a été .arrêté; c'est un ^ê^1lréka'ifîs1sonï"dsavis 'que" "cet"attentat était dirigé contre le commissaire de police M. Woods, qui se trouvait également avec le maire. Un détective qui servait de chauffeur au maire s'est jeté sur l'auteur de l'attentat à temps pour l'empêcher de tirer un nouveau ! coup de feu et le maîtriser. Il a saisi sur lui un revolver du calibre 38 et a trouvé dans ses poches deux lettres fi l'adresse du maire. On suppose que cet individu se nomme David Rose, car on a trouvé ce nom inscrit sur ses j vêtements. Retour au pays L'escadre allemande qui aocompagna le prince Henri de Prusse dans l'Amérique du Sud, a levé hier l'ancre à Valparaiso pour ramener le couple princier en Europe. Annoncées comme voyage d'agrément ayant un caractère purement privé, les pérégrinations du prince auront eu une immense influence sur les intérêts des allemands dans cette partie de l'Amérique. Ce ne sont pas seulement les colonies allemandes qui lui ont fait fête, mais les autorités tant du Brésil que de l'Argentine et du Chili ont tenu, elles aussi, à bien recevoir le frère de l'empereur Guillaume II; de sorte que ce voyage couronne avec succès l'effort entrepris au commencement de l'année lorsque le contre-amiral von Rebeur Pasch-witz amena sur les cotes du Sud non seule-, ment la plus forte escadre que l'Allemagne eut jamais réunie pour un voyage au long cours, mais peut être la plus forte escadre qu'une nation européenne ait envoyée dans ces parages. Le cœur et la cour Le «Cri de Paris» dit que les cercles de la Cour de Russie se trouvent dans une situation très pénible. Le grand-duc Dimitrieff aurait renoncé à tous ses droits pour épouser une jolie Américaine -qu'il a rencontrée à Pétersbourg. Son amour est si violent qu'il a presque provoqué un scandale en confiant à plusieurs membres de la Cour qu'il renonçait à ses projets de mariage avec une des filles du Tsar. Celui-ci est fortement irrité et a communiqué au grand-duc qu'il acceptait sa renonciation à ses droits et le laissait libre. Le grand-duc a 22 ans, il est le fils du grand duc Paul qui, après la mort de sa première femme, se remaria à une femme divorcée et fut pour cc motif éloigné de la Cour. Le jeune Dimitrieff fut élevé par la grande-duchesse Elisabeth, sœur de la tsarine-mère et veuve elle-même du grand-duc Serge, qui tomba sous les coups des assassins. Il était le favori du Tsar, et l'on comprend par là combien le projet de Dimitrieff de renoncer à la main d'une de ses filles à dû le frapper. Ballon français en Allemagne On vient d'apprendre qu'un ballon français a atterri dimanche près de Mayence. Les deux passagers qui avaient jeté par-dessus bord avant l'atterrissage divers objets, entre autres des cartes d'état-major, laissèrent de l'argent à des paysans pour renvoyer le ballon en France. Le ballon a été saisi et les autorités militaires averties. Biplan français en Alsace-Lorraine Un biplan français ayant à bord un officier, qu'accompagnait une autre personne, a atterri dans la matinée sur le sol allemand, à l'ouest de Rezonville. L'aéroplane du capitaine Fort, du centre d'aviation de Châlons a atterri sur le territoire allemand. L'atterrissage s'est effectué à 10 h. 45 du matin, du côté de Willers-au-Bois, à 500 mètres environ de Rezonville entre cette localité et Vionville, au lieudit le Poirier-du-Chien. Une dizaine de culivateurs de Rezonville travaillant aux environs arrivèrent aussitôt pour porter secours a l'aviateur.Celui-ci fut fort surpris d'apprendre qu'il se trouvait sur lè territoire allemand, car tout le monde lui parlait français. ïl donna quelques poignées de main au paysans lorrains et reprit aussitôt son vol pour aller atterrir non loin de Mars-la-Tour, dans ln Fonds-ae-lâ-Cube, d'où il envoya chercher une provision d'essence. Le maire de Rezonville, M-. Driant, qui se trouvait aux envi- I mfL . eu de l'atterrissage en territoire aile « " ?>mva t(ue l0rs<iu0 l'aviateur était dé mnSn ho Çeu apres arrlvait un gendarme aile mand de Gorze pour procéder à une enquête d'aâr'Î!» wï-8er Ze'tunS" dit que la manièn de 1 officier est en contradiction avec le: du M I convemioi> franco-allemandc i 7,ffLQ 5*. ? 5ur la circulation aérienne re S ,ce l°xurna'. ava" 1p devoir de fai nn a décoration, à 1 autorité militaire de Metj dïa le Jflv,.le la p,us Proclle> et d'atten torité militaire enciuôte à prescrire par l'an serunluon^1 allemantl rappelle h ce propos la teurF et +ec 'it1 ave0 la(IuPUP les avia- lors de »es allema?Js se sont efforcés, toi;, de leurs atterrissages en France de se venMn^en à t0Uî®s les Préemptions de'la con-vention en question . Le procès de Mme Gaillaux Hier, le juge d'instruction a confronté Mme Oneydan avec M. Philippeau. Celui-ci confirma ses précédentes déclarations au sujet de la conversation qu'il dit avoir entendue '»jVer <iernier d'ins le Nord-Sud. Mme Gueydan démentit catégoriquement M. Philippeau. Elle affirma qu'elle n'avait jamais pris le Nord-Sud et qu'elle n'aurait ja-majs parlé de choses aussi graves en public et de façon à pouvoir être entendue. M Pyilippeau a cependant déclaré qu'il était certain de ce qu'il avait avancé. Il affirme que Mme Gueydan était bien la femme qu il avait entendue et dont il reconnaissait *a yoix, 1 animation et les intonations. M. Boucard a entendu aussi M. Glaser ré-dacteur au «Figaro», qui avait été chargé par caimette de trouver un graveur pour le chehé devant servir à la publication de la lettre «Ton Jo». Calmette avait tenu à ce que les parties non politiques de la lettre fussent : cachées soigneusement pour que personne même le graveur n'en eût connaissance. Le divorce de Gaston Calmetto Le 19 novembre 1913, le tribunal de la Seine, à la requête et au profit de Mme Gas-ton Calmette, prononçait le divorce entre le directeur du «Figaro» et sa femme. La signification du jugement fut faite par huissier au maire de Versailles le 11 mars 1914, pour la transcription de l'acte officiel sur les registres de l'état civil de la ville où le mariage avait été célébré. Aux termes de l'article 252 du code civil cette transcription devait être opérée le 17 mars au plus tard. Elle a été accomplie, en effet, le 17 mars à dix heures du matin. Or, comme on se le rappelle, Gaston Calmette avait été blessé à coups de revolver le 16 mars, à six héures du soir. Il mourut quelques heures après, une peu après minuit. Postérieurement au décès de M. Gaston Calmette, cette transcription devenait nulle, selon l'article 254 du code civil. Mme Gaston Calmette, imputant cette nullité au retard apporté dans la transcription par le maire de Versailles, lui a intenté une amiciole et un jugcuidii/ uu.wv*v*. . rendu. Les autos-taxis de Berlin D'après les chiffres établis par le syndicat des propriétaires d'auto-taxi, la grève des ; chauffeurs à Berlin a augmenté hier. Il y a onze cents à douze cents chauffeurs qui sont j en grève. Ils sont répartis entre deux cent j soixante-quinze entreprises. En réalité, dans les rues de Berlin, on ne -remarque rien de la grève. Elle se fait seulement sentir aux stationnements des autotaxi, où l'on ne voit aucune voiture. La terre a tremblée Un tremblement de terre s'est produit hier matin dans la Martinique. , On ne signale aucun accident. A Saverne On vient d'apprendre au camp de manœuvre d'Oberhofen que le 99e régiment d'infanterie rentrera demain après-midi à Saverne après une absence de plusieurs mois. NOS ÉCHOS Politique et Beaux-Arts L'incorrigible Presse continue à s'en prendre au Nouveau Précurseur qui a commis, à ses yeux, le grand crime de mettre les points sur les i en rendant le ministre des Beaux-Arts responsable des agissements du directeur de ce département. Le journal clérical aura beau se contorsionner, essayer de faire retomber sur d'autres la responsabilité encourue par le ministre clérical, personne ne s'y laissera prendre. Si notre confrère veut renseigner ses lecteurs qu'il se donne la peine d'interroger quelques artistes anversois et il sera aussitôt fixé. Mais la Presse ne fera pas cela; elle sait trop bien ce qu'on lui répondrait, — et cela l'ennuyerait beaucoup de devoir dire que l'esprit de centralisation qui règne dans les milieux artistiques bruxelloise est l'œuvre du gouvernement clérical qui semble ne se préoccuper que d'une chose: sacrifier les artistes et les intérêts artistiques anversois. Et voilà qui est plus éloquent que les plus longues diatribes de la Presse. * * •» Un beau concert On se rappelle le superbe concert organisé l'année dernière par les <<Ware Vrien-den», au profit des malheureuses victimes de la catastrophe du Westhînder. Encouragés par la brillante réussite de cette soirée inoubliable, les «Ware Vrien-denn ont résolu de donner une nouvelle fête, mais cette fois au bénéfice de la section de secours mutuel de la fanfare. Ce concert aura lieu le dimanche 26 avril, à 8 heures du soir, dans la grande salle des fêtes du Jardin zoologique. Les organisateurs ont composé un programme de tout premier ordre où flamboie le nom de Noté, le baryton à la voix d'airain que les Anversois seront heureux de réentendre; ce chanteur à la réputation mondiale, sera entouré de plusieurs artistes aimés du public: Mlle Edith Buyens, le contralto à la voix de velours; Mlle Octavie Belloy, la jeune cantatrice que le Nouvaeu Précurseur a, le premier,signalée à l'attention du public, voici peu d'années, à l'occasion d'une fête de bienfaisance au «Bardô»,où Mlle Belloy eut l'occasion de révéler une voix de soprano d'un timbre rare; depuis, Mlle Belloy a fait du chemin: on peut la classer parmi les meilleurs cantatrices de notre ville; nous sommes heureux de pouvoir constater que nous avons été bon prophète. A côté de ce trio exceptionnel d'artistes, on entendra - M. Jos. Camby, le violoniste virtuose; Mlle Moyaerts, MM. Van Roey, ténor; Steur-baut, basse; Riga, baryton; Mlles Segers et Milio, les chœurs de la Wallonie, la section «Arti Saxofoni», des «Ware Vrienden», etc. Le prix des places, pour les personnes étrangères à la société, a été fixé comme suit: réservées, 5 francs; 1er rang, 3 francs; galeries du rez-de-chaussée, 2 francs; 1res galeries, 1 franc; 2mes galeries, 0 fr. 50. Il y aura foule, le 26 avril, au Jardin zoologique. » * * Les courses à, Anvers Les courses à la plaine de Wilryck ont obtenu un grand succès, grâce au beau soleil. En voici les résultats: Prix d'ouverture. — gentlemen ridders; distance, 1,600 mètres, prix 1,000 francs. — 1. Marthe, monté par chevalier Wapelaer, 2/1- — 2. Allô, monté par son propriétaire, ' W. Grisard, égalité. Non placés: Nogpour ; et Grêlon. Prix d'avril: distance 2,400 mètres, 1,500 ! francs: 1. Bakou, à Ad. De Neuter, 4/6 ! monté par Hopper. — 2. Soleil Radieux, à P. Mathieu, 3/1, par Garnier. Non placés: 1 Conte Bleu et Tabouret. 3me course. — Prix du Kruishof: 1. Mâture, 1/4 (Ellis), prop. Kleinberg. Non placé: Jonien. | 4me course. — Prix de la Plaine: 1. Mal, 4/6 (Ellis), prop. Kleinberg. Non placé: Montyon. 5me course. — Prix des fortifications* 1 La Pinte 7/1 (Cotton) prop. W. Tulk; 2. Pa- j lais d'Eté, 2/1 (Wharton) prop. D. Madoux. Non placés:Quarémont, Calliope.Tarcien- ; ne. * * * i La bonne galette Extrait de la Presse: «Le Conseil communal va renouveler le contrat d'emprunt de 20 millions de bons de caisse, émis en 1913. Et d'une! On se demande vainement du train fou 1 dont vont nos édiles, quel emprunt formi-i dable la Ville devra finalement conclure ( pour éteindre sa dette flottante qui dès à I présent n'est pas loin d'atteindre les cent [ . millions. t La danse des écus est une bien belle cho- j se, pourvu qu'elle dure, dirait Calino. ^ Mais voilà justement le hic: cela durera- ! t-il et pour combien de temps encore?» j Ces lignes se trompent d'adresse; il est ' évident que l'auteur a eu en vue, non la s ville d'Anvers, mais l'Etat belge, qui ne i t; conditions d'intérêt et Je conïmfsslôn sont o plus favorables que celles de l'emprunt re- j c nouvelé. ' Si Anvers est amené à conclure un autre i à emprunt de 15 à 20 millions,ce sera unique- r ment pour acquérir des nouveaux bassins qui augmenteront son actif. s Du reste, Anvers possède encore une ré- q serve de 259,000 titres de son emprunt d'une c valeur nominale de 25 à 26 millions de • francs. Si la Ville n'émet pas ces titres,c'est uniquement parce que les cours ne sont pas favorables. r L'Etat n'en peut dire autant. r * * * E Encore des autobus ' Troisième demande de concession d'un £ service de transport en commun, soumise 1 à l'enquête préalable. Le collège échevinal prévient les A river- < sois que les pièces requises pour l'établis- ' sement d'un service public et régulier de : transport en commun par autobus entre la ; I Gare centrale et le quai de la Station sont 1 déposées pendant quinze jours, à dater d'aujourd'hui, au 2me bureau de l'hôtel de < ville, à l'inspection du public. Voici l'itinéraire proposé: 1 Gare centrale, avenue De Keyser, rue -Quellin, rue Van Bree, rue de la Justice, 1 rue Stockmans, avenue de l'Industrie, rue < de l'Esplanade, rue Kronenburg, rue de < l'Escaut, quai Wallon, rue des Ardoises, < quai de la Station. i ' Le tarif est toujours le même: 10 centimes pour deux sections; 15 centimes de deux à • cinq sections;20 centimes de cinq à huit sections; 25 centimes pour plus de huit sections.Arrêt de 1,200 à 1,200 mètres avec arrêt facultatif entre deux arrêts fixes. * * * L'école industrielle Le Cercle des anciens élèves diplômés de l'Ecole industrielle d'Anvers, fête le lOme anniversaire de la fondation de sa revue mensuelle «De Nijverheidsscliool». A cette occasion, l'administration de la revue a fait éditer un numéro jubilaire abondamment illustré et contenant un historique ; détaillé de l'école industrielle. Le numéro jubilaire de «De Nijverheids- ! school» constitue un document très inté- i res'sânt qui permet d'embrasser d'un coup d'œil l'action de notre école industrielle, — une école modèle, — que M. Fl. Boonroy dirige avec une compétence rare. Nais aunes et décès Dans la semaine du 5 au 11 avril 1914, il est né 115 enfants, dont 9 de parents étrangers à la ville. Il est mort 78 personnes, dont une appartenant à la population flottante. La population normale a donc augmenté de 29 habitants. Il n'est mort que 12 enfants de moins de 2 ans, dont 9 n'avaient pas 6 mois. Il n'y a eu que 5 décès causés par la diarrhée infantile; il y a eu 7 cas mortels de tuberculose, 6 de cancer, 4 de méningite, ( 5 de maladies du cerveau, 2 de maladies du cœur; 8 d'affections de l'appareil respiratoire.En traitement dans les hôpitaux: 5 cas de rougeole, 2 de scarlatine, 2 de coqueluche, 3 de croup, 9 de tuberculose pulmonaire.* * * D? bîll.-s riem >ures Le juge. — Où demeurez-vous? Premier accusé. — A la belle étoile. Le juge. —■ El vous? 2c accusé. — lin étage au-dessus. LE CRIME ~ DEDEURNE LE CADAVRE RECONNU Ce matin, à 7 heures, deux femmes se sont présentées à la permanence de police Grand'Place. Elles demandaient à voir le cadavre de l'homme trouvé assassiné à Deurne. L'officier de service leur remit un billet priant la police de Deurne de conduire les personnes en questions auprès du cadavre de l'homme assasiné. A Deurne, la police ne put que leur montrer les vêtements ^ du défunt, qui a été enterré hier. Aussitôt les deux femmes ont reconnu ces vêtements comme appartenant à Jules Ter-mon, ancien marin, actuellement marqueur à Anvers, âgé de 33 ans, et demeurant rempart du Lombard n. 11. Une de ces . femmes est la mère de la victime, l'autre est son amie. 1CoUles Termon est né à Gand le 6 avril 1881. Depuis quinze jours il a disparu de sa demeure. Ni la mère ni l'amie de Jules ne se préoccupaient trop de cette disparition puisqu'il s'engageait fréquemment à bord d un navire en partance sans même préve-nir ses plus proches parents. C'est en lisant dans les journaux que la victime portait sur la cuisse gauche une tache de naissance, que les deux femmes se sont émues et ont jugé bon de s'informer auprès de la police. Chez le jiige d'instruction Ce matin, vers dix heures, les deux femmes, la mère et la maîtresse de Jules Termon, ont été introduites auprès du juge 3'instruction M. Taquet. Elles ont déclaré lu juge que le signalement du cadavre ;rouvé à Deurne correspondait exactement i celui de Jules, et que les vêtements de 'assassin étaient bien ceux que portait Ju-es Termon au moment de sa disparition. Les deux personnes ont ajouté que le orps est facilement reconnaissable à une >etite difformité. Aussitôt M. Taquet a or-lonné l'exhumation du cadavre. Cette sinis-re formalité a été opérée cet après-midi. Elle a prouvé qu'effectivement, le cada-re est bien celui de Jules Termon. Les soupçons Des déclarations des deux femmes, il res-Drt que la victime avait quatre amis inities, dont un lui devait une certaine som-4 Mine lernxon aans la soiree ue tumlftr-he 12 avril. Il aurait alors dit en riant que ules ne reviendrait peut-être plus jamais la maison, et que d'ici deux jours, on au-ait sans doute de ses nouvelles. Ce racontar n'eut pas le don d'impres-ionner fortement les deux femmes, puis-u'elles croyaient, à une facétie macabre et éplacée. La disparition de Termon Le 3 avril, Jules Termon a quitté son do-licile. Avant son départ, il a dit à sa "laîtresse que devant toucher une certaine omme d'un nommé II..., il espérait bien entrer vers la soirée en possession de son .rgent. Depuis ce moment ,1e malheureux l'a plus reparu. Termon pouvait donc avoir sur lui une ertaine somme, s'il a touché l'argent que ?... lui devait. C'est donc dans cette dirëc-ion qu'il faut rechercher les coupables, luisque sur le cadavre on n'a trouvé qu'un lillet de 20 francs. Jules Termon était un garçon maladif; lepuis sa plus tendre jeunesse, il a toujours lté traité par des médecins. Depuis 6 ans I vivait maxitalement avec Reine Yai> terckhoven. De cette union est issu un en-ant, actuellement âgé de 4 ans. Un autre mfant est mort-né il y a 3 ans. Il y a quelles mois Jules eut une assez violente discussion avec sa maîtresse, ce qui le décida l'aller habiter chez sa mère, rempart du ^ombard, mais il continuait à voir son unie. Le vendredi 3 avril, il est sorti vers 3 îeures de l'après-midi en promettant à sa nère de rentrer pour souper vers 7 heures. 3eu après 3 heures, il a été rencontré en ;"ompâgme de 4 individus à là place de Vieil', par une jeune fille au service de Mme l'ermon. C'est la dernière fois qu'il a été ;u par quelqu'un le connaissant. Les amis de Jules Mi, plus connu sous le nom de Rik, est revenu dans le cabaret de la mère Termon, le jour même de la découverte du cadavre. II a alors demandé si Jules n'était pas encore rentré.Sur la réponse négative de Mme Termon, Rik a dit «sans doute, en voilà un qui « aura été mis de côté ». Comme Rik devait de l'argent à Jules, et que d'habitude le premier était très avare, on a été . très sux-pris de le voir payer des tournées. A certain moment Rik aurait même dit: «A moi, on ne me touchera jamais, puisque j'ai toujours en poche de quoi «éteindre» un adversaire.» Ces paroles étaient fréquentes dans la bouche de «Rik». Il avait toujours sur lui un petit pistolet browning chargé. Il a jadis é„é condamné pour avoir porté des coups de couteau à sa femme. Bref, Termon vivait dans un monde dont la réputation est des plus mauvaises. Le parquet à Ceurne Le parquet s'est rendu cet après-midi à Deurne pour placer la mère et la maîtresse de Jules Termon devant le cadavre de l'as: sassiné. Un voisin, nommé Paul Steenweg, .acr compagnait les malheureuses femmes. Le corps avait au préalable été exhumé. I.a mère et la maîtresse de Jules Termon ont formellement reconnu ce dernier. Les jjerqwïsiiicna Des perquisitions ont été ordonnées chez Rick, un cigarier hollandais, habitant notre ville, chez un autre ami de Jules Termon, surnommé Jan Alleen, — mais se nommant Vrancken; chez le frère d'uij témoin déjà

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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