Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 28 Maart. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h41jh3dz45/
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98et Dimaoclie S» Mars 1914 CI^ÎQ CEI^XIiHES 80™ année - IV et 88 Le Nouveau Précurseur ABOisrsrïnvrErNPrs - „ un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. iNyS^TTR. • 15.00 fr.; • 8.00 fr.; - 4.50 fr. pTEIUEUK. . S3.00 fr.; » 16 00 fr.; . 8.00 fr. HOLLANMy , 82.00 fr.; » 16.00 fr.; . 8.00 fr. &NWSTALE, - 42.00 fr.; • 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement sa poursuit jusqu'à refus formel. on S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des nnstes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOKS { ^daUnistxatlon: N° ««4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. -A.isnsroisrcEis : OaDminuts, la petite ligne. fr. 0.80 I Réclames, la lifrne. . . fr. 1.50 • 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne. . . 2.50 Financières, la ligne . . * 0.50 I Chronique Akyers ...» 3.00 La annonça de l'étranger et do la Belgique sont reçues aussi par VAgence Havas, 8, plaça des Martyr*, à BrxuoeUct, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, High Solborn, à Londres. SUR LA BOXE , «rabat Carpentier-Joë Jeannette don-1 i boxe un nouvel essor et de nou-ne i ;es il n'est personne qui ne s'y l,ea^tfressé plus ou moins,depuis la mar-s»" in:„ndou'illarde et diamantée sur tran-! ïlise ' ei quelles tranches!) — jusqu'aux (lies j» houèes.qui en ont dit deux mots,en ®e,i«ant des tangos pseudo-argentins sur firme du ranz des vaches, qui leur est, ' t titre plus familière. Et n'oublions Cboutiquier, ni le garde-convoi, ni le » leti" oui ont accordé quelques minutes * temps précieux aux deux célèbres an-tagonistes... . nt je personnes, habituellement m-i.«ir«ites aux manifestations sportives,ont d'î, é leur intérêt à ce match, la boxe en Principalement redevable à Carpentier, r.roenUer hier le Téméraire, aujourd'hui ? valpureux. Jadis, pour acclimater une L une manifestation, qu'elle fut artisti-. m sportive, il suffisait d'une de ces ,ue" ait;ues comme le snobisme sait en tr!ir Aujourd'hui, un sport conquiert par ! fn seul attrait et la personnalité de ses ! Orientants. Carpentier a plus fait pour : .repi" e sur notre continent, que nombre L prosélytes éprouvés. Et s'il le doit surit à sa crânerie, à sa vaillance, à son art orestigieux, - (côté hommes) - il ne faut S méconnaître, dans la vertigineuse as-îpnsion qu'il accomplit vers la renommee. L rôle dévolu à son physique, à sa prestan-l à st jeunesse — (côté femmes) Les hommes apprécient la virilité de son ! çVvoir faire; les femmes envisagent le côte nhvsiaue et sentimental. Aussi bien, le peu-5 e aime-t-il tous ceux que la vie favorise et nlace d'emblée, au sommet de la carnere, du métier ou de l'art qu'ils ont choisi. La hoxe grâce à Carpentier, a donc vu remonter le cours de ses actions à la Bourse de •engouement public; elle en a tiré grand nrofît Elle a réussi à supplanter, un instant 'la scandaleuse affaire politico-bour-ièré qui divise Paris, la France et l'Europe et c'est une preuve qu'elle tient farouchement sa place au soleil. Il n'est guère de sport plus difficile à défendre que celui-ci. L'idée de coups échangés paraît aux non-initiés, une négation formelle de ce que devrait être un sport. Parler boxe, c'est voir couler du sang, perdre des dents,marquer un œil,— cause d'une certaine aversion. De là à s'imaginer tous les combats sanglants, inhumains, il n'y a guère que l'épaisseur d'une idée. Et cette idée a dû faire du chemin pour avoir été portée devant notre ministre de la justice. Harcelé, fatigué de requêtes, circonvenu, mal renseigné, — voilà la boxe interdite en Belgique, l'essor de nos pugilistes arrêté en plein vol Et. pourtant, combien les ténors du ring mettent d'art dans leurs combats! Qu'il y a loin de cette méthode, toute de grâce, de science, de précision et de puissance, à la bataille forcenée, maladroite, lourde, que se livrent des cochers de fiacre, par exemple, ou quelques Van Craenen-poep, au sortir d'une salle de danses de la rue Basse! A Londres, George V, roi du Royaume-Uni, empereur des Indes, encourage, de sa présence, l'exhibition de ses su-jeîS) _ boxeurs. En France, c'est la grande volée: princes, ministres, académiciens, se donnant rendez-vous aux réunions sélects du Wonderland. Pourquoi là-bas cet excès d'honneur, ici cette indignité? Sommes-nous d'une race si fragile que le choc de deux rudes gaillards nous impressionne et nous écœure? Il semblerait, — à voir promulger une toile interdiction, — que tout sport qui commence à s'acclimater trouve ses détracteurs. Rappelez-vous l'odyssée pénible des premiers coureurs cyclistes. A quoi cela servait-il, demandait-on? Mais il y a tellement de choses qui ne servent à rien qu'on ne pourrait les énumérer toutes. Mieux vaut courir à vélo que courir les cafés! La boxe est une perpétuelle leçon de courage moral, de vaillance physique. Il y faut un cœur bien accroché, une volonté farouche. Ce sont bien là des qualités, j'imagine? Or, ce n'est pas tout que de donner des coups. Il faut savoir en recevoir ou, pour mieux dire, savoir ne pas en recevoir. Et c'est peut-être là une des plus jolies phases du «noble art», ■— la science de l'esquive, de la parade et la promptitude à la riposte. Un boxeur qui frapperait comme un sourd, (pour autant que les sourds frappent a coups redoublés — ce qui n'est pas prouvé!) — serait un piètre «battant». L'intelligence domine. Plus elle est subtile et rapide, plus les chances de triompher sont réelles.Et les manifestations de l'Intelligence, quelles qu'elles soient, ne doivent jamais nous laisser indifférent. — Mais c'est un sport essentiellement brutal, objectez-vous. Trouvez-vous les charges impétueuses des footballistes plus courtoises? Préférez-vous les mêlées du rugby? A ce compte, il faudrait ne tolérer que la natation et l'escrime. - Mais on en meurt. Parfaitement! Un boxeur atteint d'une affection cardiaque pourra tomber foudroyé, sur le ring. Vous aussi, avec cette différence que cet ultime malheur pourrait vous atteindre dans votre lit. En France, depuis que la boxe existe, — pour ne citer que ce Pays, — il y eut en tout et pour tout deux morts «accidentelles», et ces deux accidents ne furent jamais imputables à la qualité de8 coups reçus. A tout sport, coniro1? à tout progrès, ses victimes. Interdit-on les courses de chevaux? De nombreux jockeys y ont, cependant, trouvé la mort. Combien de footballistes eurent les bras cassés,les doigts retournés; combien de cyclistes, une fracture du crâne ou la clavicule brisée? Faut-il rappeler la fin tragique du petit «Verbist? Enfin, n'avons-nous pas eu a dé.-plorer des assauts mortels, faute d'une épée convenablement mouchetée? Co sont là des accidents et si, dans l'existence, il îal-l&it en tenir scrupuleusement compte mieux vaudrait rester «ai home», dans \<. crainte puérile des autos, des fiacres et des tram. «Mais la boxe est un sport sanglant!: . Ah! voilà le grand mot lâché. Le rinj inondé de sang, n'est-ce pas? Des dent passées par douzaine! Un combat est ra rement sanglant. Il faut, pour en arriver là, qu'une arcade sourcilière soit fendue ou un nez cassé. Ces blessures ne se produisent généralement que par coups de tète involontaires dans les corps à corps et sont fort rares. Au surplus, un arbitre autorisé arrêtera toujours un combat trop inégal. Et ce ne sont jamais quelques gouttes de sang qui ont fait mourir un athlète. Enfin, — et raisonnablement, — si ça leur plaît aux boxeurs, quelle objection voulez-vous soulever? C'est question de liberté individuelle. La femme de Sgaharelle ne craignait pas les horions. Allez-vous empêcher ceux qui aiment les coups d'en recevoir? En vertu de quel droit? Nul ne se fait boxeur par contrainte. Alors? Sans doute, n'étant guère entraînés à cet exercice, serions-nous terriblement malmenés d'un seul coup de poing. La crainte des coups pour nous-mêmes nous fait redouter que les autres en reçoivent. Mais c'est perdre de vue l'entraînement sévère que ces hommes ont suivi; c'est oublier qu'ils ont, par un travail ardu, réussi à s'entourer l'estomac et la poitrine d'une cuirasse de muscles qui les rend presqu'invulnérables et : leur permet, tels Carpentier et Jeannette, \ de recevoir les plus fameux coups au «pie- \ xus solar» sans jamais perdre leur sourire, i C'est un peu comme si vous receviez une bourrade amicale. Allez-vous crier à l'assassin? Et cette défense musculaire est si puissante, que certains boxeurs, tel Sam Langford, n'a jamais été mis knock-out depuis 1903, alors qu'il a disputé plus de cent grands combats contre les plus redoutables frappeurs. P. O. Curran n'avait même jamais été à terre de sa vie, avant qu'un crochet du «Tar Baby» le cueillit à la pointe du menton, après onze secondes de combat. Jack Johnson, ce champion du . monde si peu boxeur depuis sa victoire sur Jeffries, visita une seule fois le pays des songes, à l'origine de sa carrière, en 1901. Nous éprouvons, nous,un choc moral beaucoup plus violent à la vue d'un knock-out que le knock-outé lui-même, qui est subitement endormi, sans douleur. Ah! la belle narcôse que celle-ci, moins pénible que les chloroforme, éther, chlorure d'éthyle et qui ne vous laisse aux oreilles qu'un bourdonnement confus de cloches sonnant à toutes volées. Gardons notre pitié pour ceux qui en ont besoin. Ils sont moins loin que nous le supposons: mineurs ensevelis tout le jour dans l'antre obscur, petits employés chargés de famille et qui vont gagner au Congo un salaire de famine. N'est boxeur que qui le veut bien. j Que vous vous fussiez récrié jadis, | lorsque les combats avaient lieu à poings nus, — rien de plus compréhensible. Ca tapait dur à l'époque et l'on pouvait parler de batailles sanglantes. Certains «prize fighters» réussirent toutefois à faire durer un combat six heures et quart! Saluons donc l'entrée des gants rembourrés en 1881, qui adoucirent notablement le contact d'un ponig et d'une figure, — ce qui n'empêcha pas certain match de comprendre cent dix rounds, soit sept heures dix-sept minutes! Il est vrai qu'il y a la contre-partie et que Hawkins mit un soir Flaherty k.-o. en qua- > tre secondes! Le métier de boxeur n'est pas sans épines: vie d'entraînement sévère, vie de privations (entendons par là: «L'amour, les femmes et le tabac», comme on chante.dans «Le Chà- i let»), d'exercices physiques incessants et i combien monotones, à la longue! Ah! si au : bout de tant d'efforts, d'aucuns n'entrevoyaient la fortune et la popularité! Mais la force physique contribue à renforcer les forces morales. Sentir au bout de ses bras de quoi imposer respect à l'insulteur, c'est souvent partie gagnée. Lisez «L'Eloge de«la Boxe» de Maeterlinck. Il vous convaincra. Et il est piquant de rappeler que le doux penseur et l'écrivain profond de ((La Vie des Abeilles»,que Tristan Bernard, Romain Coolus et tant d'autres, qui ne sont pas précisément des sauvages, — sont admirateurs fervents du sport qui nous occupe aujourd'hui.M. d'Estournelles de Constant envoyait hier au très impartial organe de notre confrère C. W. Herring, une lettre qu'il faut retenir: «Je suis allé au match Carpentier-Jeannette, plein de prévention contre les violences de la boxe et j'y étais allé avec mon fils, pensant qu'il en reviendrait, comme moi, peu enthousiaste.Le contraire s'est produit. Un homme normal doit savoir se servir de ses f>ras et de ses jambes, de ses poumons et de son cerveau pour se défendre. Bien conduit et bien surveillé, avec les précautions nécessaires contre la brutalité, un match de boxe est un beau spectacle. Les deux a'dvbrsaires nous ont paru admirables et nullement sauvages. En résumé, je suis; très content d'avoir assisté à ce match et je conseille à mon fils de faire de la boxe.» Qu'on nous rende donc les matches de boxe, avec décision, Nous possédons quelques boxeurs adroits qui sont obligés actuellement de s'exhiber à Paris, et un pays ne doit pas rougir de compter de robustes gaillards parmi les siens. Félicitons nous, au contraire, que les Demlen, Tyncke, Geo Braune, Arthur Wyns, Alex Léon, Johnny Clutz, Demey, Gabriel, Villain, Jean Bar (rien de notre confrère), soient Belges. Relisez la lettre du sénateur d'Estournelles de Constant au journal «Sporting». Et surtout, si vous en avez l'occasion, assistez à la rencontre des grands pugilistes. Vous serez t0lîl de suite convaincu et partisan d'un sport qui est fait de grâce, d'énergie, de courage. Je ne connais personne qui ait assisté à une rencontre sérieuse sans en ' être enchanté, quel qu'eiit été son parti-pris, avant le premier coup' de gong. La boxe, n'est-ce pas, comme disait l'autre, 1 ; c'pst 10 plus court chemin d'un poing à un j autre. Si vous condamner les détours, vous ' aimerez ce noble art. J'en ai dit assez, je \ , crois, pour vous décider à ne'pas condam-' ner sans avoir vu. Un poing: c'est tout! - j René Chambry Au Dehors ,,, i ANGLETERRE i La révolte des officiers Hier, à la Chambre des communes, M. As-quith a annoncé la démission des généraux Franck et Edwards. Voici les instructions données à l'armée pour qu'il n'y ait plus de malentendus: 1. A l'avenir aucun officier ou soldat ne sera interrogé au sujet de l'attitude qu'ils prendront en certaines circonstances problématiques;2. Il est interdit à tout officier ou soldat d'exiger des assurances au sujet des ordres qu'il recevra; 3. Tout officier ou soldat est tenu d'obéir ! aux ordres légitimes qui lui seront donnés ! en vue de sauvegarder les biens du domaine ; de l'Etat, de soutenir le pouvoir civil pour l'exécution ordinaire de ses devoirs en cas de troubles. M. Asquith répète qu'il est absolument faux qu'un membre du cabinet ait eu en vue des opérations actives contre l'Ulster. FRANCE Les nouveaux impôts La Chambre a discuté hier le projet adopté par le Sénat concernant la contribution foncière des propriétés bâties et non bâties et l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières françaises et étrangères. Le projet comportant pour la terre un dégrèvement de 50 millions, les orateurs qui ont pris part à ce débat se sont bornés à des critiques de détail en déclarant voter le projet comme amorce d'une réforme plus complète.Sur les articles, un seul amendement a été présenté. Il était de M. Groussier et réservait jusqu'à l'établissement d'un impôt complémentaire sur l'ensemble des revenus le dégrèvement foncier aux propriétés d'une valeur locative ne dépassant pas 2,500 francs ou exploitées directement par le propriétaire. Combattu par le ministre, cet amendement a été repoussé par 412 voix contre 82. Puis, les quarante-huit articles ont été successivement votés et l'ensemble du projet adopté par 491 voix contre 1. Quant à l'imposition sur les valeurs mobilières, M. Renoult, ministre des finances a déclaré: «Si les charges trop lourdes écartaient du marché français les fonds d'Etats étrangers, nous pourrions réduire le droit de 3 p. c. que fixe le gouvernement.» Le budget au Sénat M. Peytral, président de la commission sénatoriale des finances, s'est rendu, au nom de celle-ci, auprès du président du conseil et lui a déclaré que la commission se trouvait dans l'impossibilité de faire voter par le Sénat avant les élections, fixées au 26 avril, le budget que la Chambre ne lui a pas encore transmis. M. Doumergue a manifesté un très vif regret de cette décision, mais la décision de la commission est irréductible. L'enquête Rochette Dans sa réunion d'hier, la commission d'enquête a reconnu l'authenticité de la lettre de Rochette. M. Jaurès ajoute que ce document, déliant Mtre Maurice Bernard du secret professionnel, il a cru pouvoir convoquer dans son cabinet celui-ci à 5 heures. M. Maurice Bernard introduit, répondant à une question de M. Jaurès, dit qu'il reconnaît parfaitement l'écriture de son client et affirme qu'il n'a aucune espèce de doute. La lettre reçue par M. Jaurès est bien de Rochette. M. Jaurès. — Vous avez vu qu'il vous relève du secret professionnel. M. Bernard. — J'estime qu'il n'en a pas le droit. J'ai beaucoup réfléchi après l'avoir lue, mais j'ai considéré que le secret professionnel de l'avocat était d'ordre public. Je ne puis en être levé. Je n'ai rien à ajouter à ma déclaration. Le témoin se retire. La Commission, après une courte, suspension, reprend sa séance pour continuer la discussion de ses conclusions.La commission a décidé d'arrêter un historique complet de l'affaire, sorte de préface aux sanctions que les commrssoires auront à ratifier, à amender ou à rejeter. M. Jaurès a donné lecture de l'exposé qu'il avait rédigé et qui ne comporte pas moins de vingt-cinq grandes pages. Cet exposé a donné lieu à une discussion qui se poursuit aujourd'hui. La Commission s'est bornée à statuer sur . les premiers paragraphes du texte élaboré par M. Jaurès. AUTRICHE-HONGRIE Guillaume II et l'héritier du trône Hier, les navires allemands ont jeté l'ancre devant le château de Miramar. L'archiduc François-Ferdinand, revêtu de l'uniforme d'amiral allemand, s'est rendu à bord du «Hohenzollern» où il à été reçu très cordialement par l'empereur Guillaumell. Le souverain allemand et l'archiduc sont allés à terre au bruit des salves d'artillerie. L'empereur d'Allemagne a salué la duchesse de Hohen-berg, femme de l'archiduc François-Ferdi-nand, et les membres de la famille de l'archiduc.L'empereur Guillaume et l'archiduc se sont ensuite rendus à bord du cuirassé d'escadre autrichien «Viribus Unitis» qu'ils ont visité en détail. Un déjeuner a eu lieu à 1 heure au château de Miramar. Le gouverneur de Trieste et d'autres autorités supérieures ont assisté au déjeuner. Après le déjeuner, Guillaume II et l'archiduc ont fait une promenade à travers le parc. A 4 3/4 heures, Guillaume II est revenu â bord du «Hohenzollern». L'escadre hongroise a tiré des salves. A 5 heures, le «Hohenzollern», accompagné des navires allemands, a continué son voyage vers Corfou. MEXIQUE Incertitude pief, nous donnions des nouvelles officielles du resprésentant du Mexique en France, affirmant que les fédéraux avaient vaincu les constitutionnalistes à Torreon. Aujourd'hui les nouvelles emanées des constitutionnalistes disent le contraire. Une dépêche reçue à Juarès dp la ligne de bataille confirme la prise de Gomès-Palacio par le général Villa. Elle dit que le général Villa compte entrer samedi à Torréon. L'engagement semble avoir duré presque sans Interruptions quatre journées au cours desquelles lefi chances ont varié. Mais c'est feulement vendredi que le général Villa a fini par occuper Gomès-Palacio après trois assauts successifs. A certains nomments on s'est battu jusque dans les principales rue de Torreon. Les pertes des deux côtés sont considérables. Une dépêche du générai ViUa envoyée vendredi, à 4 heures de l'àjbrès-frndi. annçn- ce que presque toute la ville de Torreon notamment le quartier du commerce se trouve entre les mains des rebelles Le général Her-rera et 4,000 hommes auraient pénétré dans la ville de Torréon à l'est et auraient combattu dans les rues jusqu'à l'Arène des taureaux situé au nord de la ville. Une autre dépêche du général Villa annonce que les fédéraux occupent actuellement un point dans le quartier occidental de la ville. Trois généraux fédéraux nommés Pena, Reyna en Amaya, ont été tués et le général Ocaranza a été blessé. BILLET PMMMM Le 28 mars 1914. Louis, cesse de vaincre, ou je cesse d'écrire disait l'historiographe de Louis XIV. Nous pourrions dire à la Chambre: Cessez de siéger ou nous cessons d'écrire. Il n'y a plus moyen de résumer les débats de la Chambre; commencée hier à 2 heures moins un quart, la séance a été levée à 11 h. moins un quart, sans que le président ait voulu écouter l'appel à la raison de M. Franck. Il impose les travaux forcés au bureau,aux ministres et aux trois ou quatre députés qui, par une étrange fiction, sont censés de représenter la nation entière. Que peut-on avoir fait de bon pendant ces 9 heures de discours non interrompus; plus personne ne peut se souvenir de ce dont on a parlé; mais ce que l'on sait bien, c'est que la Chambre a voté quelque 200 millions de dépenses extraordinaires et que la Dette publique s'accroîtra d'autant. M. de Broqueville a défendu son budget par les moyens connus. M. Liebaert, l'ancien ministre des finances, houspillé par M. Franck, il a trouvé un argument typique. Il eut été déloyal de placer un emprunt au pair si le ministre prévoyait la prochaine baisse de la rente. Après cela, il faut tirer l'échelle. * * * Au Sénat, longue discussion pour savoir si la haute assemblée doit discuter la convention avec l'impératrice Charlotte ou remettre le vote à mardi. Le gouvernement s'oppose à toute remise sous prétexte que des intérêts courront à partir du 1er avril. C'est mesquin, et c'est pour cela que le Sénat doit admettre une convention qu'il n'a pu examiner. C'est ce que font remarquer MM. Speyer et Goblet d'Alviella. Mais le Sénat passe outre et vote la convention, droite contre l'abstention des libéraux et le vote hostile de 3 sénateurs socialistes.Après avoir prorogé jusqu'en avril 1916 les mandats des membres des conseils de l'industrie et du travail, le Sénat aborde l'interpellation de M. Hanrez qui estime que le gouvernement a accordé trop de concessions minières dans le Limbourg. Jean GOSSING. Nouvelles de l'Étranger Une expédition polaire Sir Ernest Shackleton a acheté le navire «Polaris» qui est équipé en vue d'une expédition polaire et se trouve en ce moment dans le fjord du Sund. Ce navire sera utilisé pour l'expédition projetée dans la région antarctique.M. Armundsen a informé le bureau télégraphique norvégien que le «Fram», qu'on équipe en ce moment en Norvège en vue de l'expédition projetée dans la direction du Pôle nord, partira dès que seront terminées ses transformations. Le «Fram» pourra quitter la Norvège vers le printemps de 1915. Il se rendra à San Francisco en passant par le canal de Panama. De là il partira pour les mers polaires en juin 1915. D'ailleurs, la question de savoir si l'expédition aura lieu dépend de la somme qu'on parviendra à réunir dans ce but. La peine capitale en Prusse Le ministère de la justice de Prusse a communiqué à la commission de vérification des comptes budgétaires la statistique des exécutions capitales ayant eu lieu dans la monarchie depuis dix ans*' Il y en eut 21 en 1904, 7 en 1905, 13 en 1906, 15 en 1907, 10 en 1908, 19 en 1909, 22 enl910, 19 en 1911, 17 en 1912 et 18 en 1913. Le testament de Rampolla L'affaire Rampolla touche à son épilogue. Jeudi soir, à une heure tardive, les intéressés, au grand complet, se sont réunis au petit palais de Santa-Marta et sont tombés d'accord pour mettre fin aux coûteuses recherches poursuivies dans l'espoir de découvrir un second testament, pièce dont on avait été fondé à admettre l'existence, et dont les recherches minutieuses et diligentes n'ont pas permis de retrouver la trace. En conséquence, le soir même, Peppino, le vieux valet de chambre du cardinal, qui, on se le rappelle, avait été arrêté pour avoir détourné quelques objets revenant aux héritiers,, a été remis en liberté provisoire. Un dirigeable à la dérive Le dirigeable français attaché au centre d'aviation de Maubeuge, «Eugène Montgolfier», antérieurement le «Clément Bayard num.6», avait quitté hier son port pour faire une randonnée le long de la frontière du Nord- W avait survolé Valenciennes. Il étajt Lille vers 11 heures, à Roubaix un peu plus tard et piquait droit, sur Maubeuge, où il arrivait vers une heure de l'après-midi. Dès son arrivée au-dessus de Maubeuge, le dirigeable, qui n'est pas encore pourvu de la télégraphie sans fil, signalait par un message jeté sur la ville qu'il avait une avarie rendant inutilisable le dernier moteur et qu'il essayait de la réparer, mais ne pouvait pas atterrir, Le dirigeable plana au-dessus de Maubeuge jusque vers 5 h. 1/2. Mais à ce moment le vent qui était assez violent s'étant levé, le seul moteur en aotion ne permit plus au dirigeable de se maintenir au-dessus de la ville et de résister à la poussée du vent II fut donc poussé par le vent dans la direction de Hirson.le long de la frontière franco-belge, Des officiers attachés au centre d'aviation de Maubeuge et au centre aérostier et des sapeur ju génie montèrent dans_ les auto,, et suivirent' le ballon à la trn«G, ^ retrouvèrent vers !lrVi\y;i 1>U^ d? Sars;PQttei'ia); paniLShuit & ce piomèn\ YQttiun'1 - ' . xi descendit . atterrir. Il ftU* *" i-zuis remonta brusque-..w a suivre la route allant d'A- vesne à Maubeuge, à petite allure, environ 12 à 15 kilomètres à l'heure. Il put soutenir ce train jusqu'à Maubeuge où il arriva vers 9 1/2 heures. A 9 h. 35, il descendit près de son hangar. Les soldats l'aidèrent à atterrir. Il n'a d'autres dommage que celui d'avoir perdu au cours de son ascencion le quart de son gaz. Cet incident a provoqué à Maubeuge et dans les environs une très vive émotion. Pour rassurer la population le maire de Maubeuge a fait sonner à toute volée toutes les cloches au moment où le dirigeable était définitivement à l'abri dans son hangar. Il ne paraît pas avoir souffert autrement. L'INSTRUCTION CAILLAUX Le juge d'instruction n'a pas interrogé hier, Mme Càillaux; il a entendu Mme Guéy-dan, la première femme de M. Caillaux, M. Baelley, directeur de «l'Intransigeant», M. Buchet et M. Bernstein. Mme Gueydan est restée pendant plus d'une heure chez le juge d'instructioin et, aux questions de celui-ci, elle s'est refusée de répondre, prétextant la douleur que lui causaient les souvenirs qu'elle est obligée de réveiller et en se retranchant derrière sa vie privée. Ses déclarations peuvent se résumer ainsi: «Je ne suis pour rien dans les publications de M. Calmette, jamais je n'ai été l'objet de sollicitations de sa part, ni directement ni indirectement, je ne lui ai communiqué de documents. «J'ignore qui a pu lui remettre la photographie des documents qui étaient dans mon dossier de divorce.» Elle demande au juge de ne pas insister tout cela se rattachant à sa vie privée. Quant aux deux autres lettres adressées par M. Caillaux à Mme Caillaux avant leur mariage, l'une est très courte, une page, l'autre n'a pas moins de 16 pages. Après Mme Gueydan, le magistrat a entendu M. Buchet, frère d'une amie intime de Mme Caillaux. M. Buchet a reçu de sa part des confidences sur les craintes de Mme Caillaux rela tivement à la publication de lettres intimes Ces craintes, elles étaient si vives que Mme Caillaux en avait perdu le sommeil. M. Baelley, directeur de «l'Intransigeant», déclare que son ami Calmette lui a déclaré qu'il n'avait plus comme pièce intéressante, que la copie du rapport Fabre, mais qu'il avait promis de ne pas publier cette pièce. Dans sa déposition devant le juge d'instruction, M. Bernstein a déclaré, qu'il était impossible que M. Calmette ait proposé à Mme Estradere de le mettre moyennant 30.000 fr. en rapport avec Mme Gueydan, première femme de M. Caillaux. M. Calmette aurait pu, en effet, s'il avait voulu entrer en relations avec Mme Gueydan, recourir soit à M. Bernstein lui-même, soit à d'autres personnes, notamment Mme S..., qui étaient des amis intimes de Mme Gueydan et de M. Calmette M. Bernstein a aj.outé que le jour de la publication de la lettre «Ton Jo», M. Calmette avait écrit à un commun grand ami de Mme Gueydan et de lui-même pour prier cet ami de présenter à Mme Gueydan ses profondes excuses pour le chagrin que pouvait faire cette publication et pour la prier de prendre en considération le soin extrême qu'il avait pris de ne rien laisser paraître qui ne fut strictement politique. M. Calmette savait donc à qui s'adresser pour entrer en relations avec Mme Gueydan et il est hors de doute qu'il n'a jamais fait à Mme Estradere la proposition que celle-ci a rapportée. M. Bernstein a terminé sa déposition en déclarant que Mme Estradere n'avait à aucun degré la confiance de M. Calmette. Il la fuyait' littéralement. Fiançailles princières Contrairement à l'information publiée par 1' «Adverul», de Bucarest, et selon laquelle le mariage projeté entre le diadoque et la princesse Elisabeth de Roumanie n'aurait par lieu, les journaux athéniens affirment que ce mariage est définitivement décidé. Le diadoque se rendrait dans une quinzaine à Bucarest, où seraient célébrées les fiançailles officielles. NOS ECHOS Curé courtier politique Mon royaume n'est pas de ce monde, a dit le Christ, mais son prêtre, répond: «Je suis homme et rien de ce qui est humain ne me reste étranger.» C'est la politique d'abord et la propagande électorale surtout qui ne lui sont pas étrangères, à preuve ce que nous signale notre correspondant de Malines. Un ouvrier de l'Arsenal allait il y a quelques jours, se présenter au presbytère avec sa fiancée pour conclure une union religieusement régulière. Les formalités remplies, l'aimable curé accompagna le couple jusqu'à la rue, et lui dit: «Et quand vous aurez des enfants, j'espère que vous les enverrez à l'école catholique; alors vous aurez les faveurs que toujours le ministère accorde aux ouvriers de l'Arsenal reconnus comme catholiques. Voilà de la pression qui se produit journellement et dont on ne parle presque plus parce qu'elle est trop vulgaire. * * * Les mutualist- s flamands Demain, dimanche, 29 mars, se tiendra à Bruxelles, dans la salle de «L'Ancienne Bourse», 19, Grand'Place, le premier congrès mutualiste libéral flamand. Le congrès commencera à 9 h. 1/2 du matin. Jusqu'à présent, environ 85 mutualités, caisses de pensions, fédérations de réassurance et autres cercles libéraux ont envoyé leur adhésion au congrès. L'ordre du jour comporte deux points: 1. Les assurances so.oiales, analyse des trois projets en présence; rapporteur, M. V. Heymans (Uccle); 2. Entente, dans le domaine politique, entre les sociétés mutuelles libérales du pays flamand; rapporteur, M. Ach. Brijs (Anvers). Gomment les couvent veulent s'enricher Lçs journaux hongrois annoncèrent l'an dernier que le riche propriétaire foncier Arpad Pastory, ancien prieur d'un couvent de l'ordre de Saint-Basile, avait légué sa fortune, se montant à 1,500,000 francs, au nouvel évêché de Haidudoroger. L'ordre de Saint-Basile a revendiqué pour lui cette fortune, ^llg ]e "^10tif que 1 ancien rivisar 5,\alt (ait vœu de pauv^' '■ e„ que Çl\va, il îivatt signé 7Jqq 7i» yr,M( W«ue (le Munw- -.'/. "v par Uuiue k i! - ... "ne dé.c.1,arat'on écrasa.. >* .iistituait son ancien ordre Ji jegataire universel. IAu cours du procès qui s'engagea, il fut établi que Pastory avait été attiré à l'évè-ché où on le tint enfermé jusqu'au moment où il signa la déclaration exigée de lui. Le tribunal de Szatmar a débouté l'ordre. L'arrêt proclame la nullité d'une promesse extorquée, il dit en outre que les vœux monacaux n'ont de valeur qu'aussi longtemps que les religieux s'y soumettent volontairement et que le code n'a pas à connaître do violation de vœux de ce genre. # * * Une conférence M. Paul Hymans, représentant libéral de Bruxelles, a donné hier au Cercle artistique de cette ville, une conférence qui a obtenu un énorme succès. Le sujet en était les Fondateurs de notre nationalité. Nous espérons qu'une de nos sociétés trouvera l'occasion d'inviter M. Paul Hymans à donner cette même conférence à Anvers. * * * L'Exposition mrritime de Londres La Métro-pole ref3nt sur la question de l'exposition maritime de Londres, cette entreprise privée, à laquelle la ville d'Anvers ne participe pas. Mais, dans sa manie de critiquer toujours et quand même le collège libéral, notre confrère oublie complètement ce qu'il a écrit lui-même. Quand il a fait le premier article à deux fins, — réclame pour l'entreprise privée et dénigrement du collège échevinal — il disait qu'Anvers perdait là une excellente occasion d'exposer la maquette de ses installations maritimes, maquette qui serait bien plus à sa place à Londres, qu'à l'exposition de Lyon. ! Or, hier, s'est présenté à l'hôtel de ville d'Anvers, un des directeurs de cette entre-prise de Londres qui, naturellement, aurait beaucoup voulu s'assurer la coopération de la ville d'Anvers, coopération qui n'est pas à dédaigner pour l'entreprise. Il s'est adressé à l'éehevin Strauss qui lui i a demandé si la ville d'Anvers pourrait éventuellement disposer de l'emplacement nécessaire pour exposer cette maquette dont l'éehevin indiquait les dimensions. L'émissaire de l'entreprise s'est récrié en ; affirmant que cela était tout à fait impossible.Et l'éehevin lui a répondu que dans ce cas, la question de la participation d'Anvers à cette entreprise privée ne pouvait même être examinée. Et l'émissaire de cette entreprise s'est illico rendu chez notre confrère lequel gratuitement, — nous le supposons du moins, — y est allé d'un petit article-réclame pour cette entreprise, réclame faite au détriment d'Anvers. i On ne dira pas que la Métropole a l'égoïs-me collectif dont on accuse si souvent les Anversois. Loin de là. 3L * * * Gelée nocturne Malgré le printemps et le soleil qui brilla dans la journée, les soirées continuent à j être fraiches et les nuits froides. Cette nuit, en dehors des agglomérations bâties, le thermomètre est descendu assez bas et une légère couche de glace a couvert les eaux dormantes. Il est vrai que cette glace s'est rapidement fondue sous l'action du soleil et avant 7 heures, il n'en restait plus la moindre trace. * * * La cour d'amirauté La commission de la Chambre des représentants saisie de la proposition de loi instituant une cour d'amirauté a décidé de demander au gouvernement s'il ne jugeait pas opportun de déposer un projet codifiant les règles des mesures de sécurité à imposer à la marine marchande, en s'inspirant des prescriptions élaborées à la Conférence de Londres. La commission estime que le vote de pareil code de sécurité doit précéder l'institution d'une juridiction destinée à en assurer l'application. La proposition relative à l'institution du tribunal d'amirauté s'écartant sur bien des points des vœux exprimés par l'Union des armateurs et des autres organismes du commerce maritime, la Commission a décidé de demander l'avis du ministre de la Marine sur ces différents objets. * * * Décoration Le gouvernement français vient de conférer la Croix de Tunisie à M. Eugène Lan-doy, fils de feu le rédacteur en chef du Matin, et gendre de l'éehevin Louis Strauss. Toutes nos félicitations. * * * A la Société Royale Nautique Anvereois© Un communiqué nous apprend que la Société royale Nautique anversoise vient d'installer au mât de signaux de son garage à la Tête de Flandre, une antenne de télégraphie sans fil reliée à un poste récepteur de premier ordre avec plusieurs écouteurs permettant aux membres fréquentant le garage, de s'initier aux secrets de la T. L'antenne est placée à une trentaine de mètres de hauteur; on pourra donc recueillir les nouvelles émises par les postes de la tour Eiffel, de Nordeich, do Poldhu de Madrid et peut-être d'Arlington (Etats-Unis).Faisons remarquer à ce propos que la S, li. N. A. est la première société du pays qui ait pris l'initiative de faire profiter ses membres de la merveilleuse invention de la télégraphie sans fil. Le banquet annuel de la S. R. N. A. aura lieu le 18 avril prochain à l'Hôtel Métro-. pôle. On y jouera une rsvue composée par M. Libeau. *,*. * i'Ârt Contemporain L'Art Contemporain annonce pour déclin dimanche à 10 h. 1/2, dans la Salle des fêtes, une conférence qui sera faite par M. Bock, professeur d'histoire de l'art à i l'Académie royale de Posen. 3 La carte d'invitation nous apprend que M. Bock parlera: «Ueber die franzôsis-t chers Impressionnisten: Vincent van Gogh und Jakob Smits (sur les impressionnistes t quer que Vincent van Gogh et Jacob Smits Il peut paraître étrange qu'un savant

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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