Le nouveau précurseur: journal du soir

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26 februari 1914
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s.n. 1914, 26 Februari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gg6x/
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ri^idï V(» JFévrlei* CINQ CENTIME» 80' année Mo Le Nouveau Précurseur A-BOTsTt-TElVrE3srTS - .«vrais un au 18.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. ASVHM. B iBOOfr- • 8.00 £r.; » 4.50 fr. • 8» 00 fr • • lit.00 fr.; » 8.00 fr. ®Sinurior'R<3 » 33 00 fr ; • 16.00 fr.; » 8.00 fr. UKWNPOSTAiA - 48.00 fr.! . 81.00 fr.; • 10.50 £r. Tout «bonnement sa poursuit jusqu'il refus formel ON S'ABONNE à Anrers an bureau ioarnnl ot dans tou* les bureaui dea jœt,» m B«iginii0. JOURNAL DU SOIR TÉlÉPliSSES { »'»«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ■A-TTKr OKT C£E3 okdeiaxbbs.IapsttteHgne. fr. 0.30 I Réclame?, la ligne. . . fr. 1.50 » i à 4 lignes . » 1.00 Faits diyers, la ligne . . « 2.50 Fik&iic&ss&s, la ligne . » 0.50 ' Chrôkiqvb AiiYERi ...» S.00 Le» emnmto<98 de Vétranger et de ta Belgique sont reçues aussi par L'Agence Hvtxu, 8, pie&s cUs Martyrs, à Bruxelles, 8, Place dé la Bourse, à Paris, et 20, High Soièom, à Londres. LA SUCCESSION DE LEOPOLD I, rnuvernement a déposé sur le bureat ; Chambre le projet de convention avec rfc cesses Louise, Stéphanie et Glémen-ct relative à la succession du roi L6o- ?» deui conventions: la première es' iL avec le tuteur de l'impératrice Me, et oède les droits de celle-ci dans ,! "aines de Ciergnon, d'Ardenne et de ,U moyennant la renonciation par S> a toute action en revendication mdes trois millions sept cent vingt-nie francs de titres dos emprunts versés dans son patrimoine j vertu de la seconde, l'Etat rachète des ! rlu feu roi leur part dans les mêmes inas II raeliète d'autre part, pour une îie totale de six millions de francs, aug-Se des intérêts i 3 p. c l'an, à partir pr janvier 1911, la part de ces prmees-„J5 les valeurs de Portefeuille attri-5 par feu le Uoi i la Fondation de Nie-iUbaoh et dont l'origine est demeurée euse, ainsi que leur part dans la pro-(je j'ètang de Boitsfort. couvernoment, en exécution du man-aue lui avaient confié les princesses icntine et Stéphanie dans leur lettre du février 19.10, comme aussi ensuite de assoient qu'il a pris dans la convention ue avec MM. les administrateurs de la jtion de Niederfullbach et dans la lettre a adressée le 7 janvier 1913 à M. le lier président de la Cour d'appel de elles, devait laisser ces biens â la suc-in royale. l'est trouvé d'accord aveô les trois prin-s de Belgique pour en effectuer le ra-sur la base des cours des valeurs la du 17 «cembre 1909 et du prix d'acqui-t, car la liste civile.de l'étang de Boits-eiî 1900. itat reprend des princesses royales di-s catégories de biens dépendant de la ssion privée du roi Léopold II. sont: Les actions de la Société des Sites; Leurs parts dans la Société de la Côte ir; Leur part dans les objets mobiliers, lux, objets d'art, bijoux, argenteries, ailes, antiquités égyptiennes, inventera non; Leurs droits dans divers immeubles si-à Ostende et il Laeken. ï actions et parts de la Société des Sites \a Société (lo \& Côte d'Azur ont été lées à leur valeur nominale. Les ta-x et objets mobiliers de toute nature été d'après inventaires. prii global a été fixé. Ce priï est de millions de francs pour la princesse intine, qui cède sa quote-part dans ses iétés du Mayumbe; de dix-huit cent île mille francs pour la princesse e; de dix-huit cent mille francs pour ncesse Stéphanie, qui a excepté de la n quelques portraits et souvenirs de le. tat rachète notamment: la princesse Louise sa part dans les mobiliers, tableaux, objets d'art, bi-argenteries, vaisselles, antiquités iennes dépendant de la succession pri-i feu roi Léopold II; part dans les immeubles dépendant : de la succession privée du feu roi ld II et situés â Ostende et à Laeken. la princesse Stéphanie: parts de la Société civile et immobile séjour et d'exploitation horticole de e d'Azur, avec tous intérêts,dividendes antages y afférents depuis le décès du iopold II; part dans les objets mobilîers, ta>-<■ objets d'art, bijoux, argenteries, lies, antiquités égyptiennes, dépendant succession privée du roi Léopold II. Itesse excepte seulement de la cession: -n portrait du roi Léopold 1er; portrait de la reine Marie-Louise; portrait du roi Léopold II; portrait de ia reine Marie-Henriette; portrait du duc de Brabant. Un souvenir provenant de la table h du Roi. -a vaisselle en vermeil du yacht, ainsi service de porcelaine de Sèvres. De la princesse Clémentine les biens mei bles et immeubles, sauf: 1. Une parure rubis et brillants, compn nant diadème en dix pièces, bracelet av applique centrale,grande broche à trois pei dants, collier dix-sept appliques et paire i pendeloques; 2. Une rivière en brillants, quatorze pei deloques, pendentif et ornements. » » * La succession privée de Léopold II, cel que les princesses, ses filles, se partageror comprend donc: Les titres et valeurs trouvés au morne: du décès et déjà partagés entre les priï cesses, 21 millions; les valeurs des fcitri attribués à la succession du Roi dans l'avo de la Fondation de Niederfullbach et cel de l'étang de Boitfort, 6 millions; la valei des biens demeurés indivis et. raolietès e tout ou en partie par l'Etat, 6 millions; rachat de la tente de Ciergnon et d'Ardenn 4,950,000 francs. Total: 37,950,000 francs. -* , D'autfe part, l'Etat belge se trouve désoi mais en possession de 3,250 parts de 500 f de la Société de la Côte d'Azur, 1,625,0( francs; 8,230 actions de 1,000 francs de 1 Société des Sites, 8,230,000 francs; autrt actions, obligations et valeurs, 48,039,262 f 02 c-.; immeubles en Belgique, 1,800,000 fr étang de Boitsfort 300,000 francs. Total: fr. 59,994,262.62. . Mais, de ce total, il faut déduire les char ges, soit les 6 millions représentant le n chat des valeurs de la Fondation de Nièder fullbach, attribuées à la succession privéi ainsi que de l'étang do Boitsfort, plus 1 somme de 1,365,925 francs versée par l'Ela à la Fondation en exécution de l'arrange ment dès 28 janvier 1911. Au Dehors —•—-e» »«> ANGLETERRE La défense do l'omplr» A la Chambre dès communes, M. Asquih a an ncncé mercredi soir que le comtié impérial d défense a complété le nouvel examen de 1 question d'invasion. Le rapport, dont les gran des lignes ont déjà, été fixée, doit Atr* ctimplèt prochainement. Le oolonèl ëeeïy, ministre de la guerre propose un rappel de crédit supplémentair de 190,000 liv. st. Il explique qu'il s'agit d maintenir les troupes hindoues en Chine jus qu'au mois d'avril, époque ô. laquelle il espè re pouvoir les retirer, il s'agit aussi de déve lopper le service aéronautique. Le ministre déclaré qu'en ce qui concern les hydravions l'Angleterre dépasse toutes le autres nations. Elle possède aujourd'hui il; aéroplanes nouveaux après avoir réformé 52 de anciens modèles. Les aviateurs militaires on parcouru 100,000 milles. Il n'v a eu qu'ui seul accident. Il faut maintenant que l'armée possède 25i aéroplanes. La durée d'emploi des aéroplane est' aujourd'hui de deux ans. L'industrie bri tannique peut maintenant faire face à tous le besoins de l'armée en matière aéronautique Llle est aussi on mesure de fournir les moteurs La vitesse moyenne des aéroplanes anglais es de 66 milles à l'heure. Toute armée modem non munie d'aéroplanes est vaincue d'avance L'armée britannique, numériquement plus fai ble, doit avoir plus d'aéroplanes que celles de autres nations. FRANCE La retraite des mineurs La Chambre a discuté hier matin le pro jet qu'elle a déjà, adopté et qui a ét modifié par le Sénat, tendant à créer une cais se autonome de retraite pour les ouvrions mi neurs. MM. Barthe et Briquet, socialistes, deman dent que le gouvernement assure un minimun de retraite de 730 francs, afin que les mineur reprennent^ partout le travail. M. Jaurès, qui à plusieurs reprises au cour de ,son discours doit s'efforcer de calmer se collègues socialistes dont les opinions sont di vergentes, ne nie pas les imperfections de la le actuelle; mais il est d'avis qu'il faut voter ). loi pour ses avantages immédiats, car elle as sure une retraite qu'on peut évaluer de 600 à 700 francs et il demande aux mineurs en grève de prendre eh considération le fait que, dès aujourd'hui, le minimum de retraite étant de 600 francs, on aura bientôt facilement satisfaction. Répondant à une question, M. Métin, ministre du travail,prend,au nom du gouvernement, l'engagement de soutenir. devant Iê Sénat l'extension de la loi aux ardoisiers et aux ouvriers des mines métallurgiques. M. de Ramel,. de la droite, pour faire pièce au gouvernement soutient un amendement tendant à garantir une pension de 730 francs par an. L'orateur signale que toutes les complexités de la loi sont incompréhensibles pour les mineurs qui désirent connaître de combien est élevé le montant de leur retraite. Le rapporteur et le ministre du travail demandent à M. de Ramel de vouloir bien retirer son amendement. Le ministre fait ressortir que l'adoption du texte présenté par M", de Ramel aurait pour résultat le renvoi du projet au Sénat. Le ministre fait ressortir que l'Etat consent un effort de 4 millions pour constituer aux mineurs une retraite approchant 730 francs. L'amendement de M. de Ramel ësfc rejeté à mains levées. L'ensemble de" la loi créant une caisse autonome pour les ouvriers mineurs est adopté à l'unanimité des 549 votants, Ech©o au cafclriët Le cabinet a subi un échec, pas très important, au Sénat. Dans la discussion de l'impôt sur le revenu, M. Perchot a présenté l'amendement suivant: „En remplacement des contributions directes, il est établi des impôts réels sur les revenu^ dé toutes catégories et un impôt complémentaire sur l'ensemble du revenu *dé chaque chef de famille." M. Perchot déclare que s°n amendement n'empêche nullement la réalisation de la réforme fiscale par étapes, mais il empôphe seulement d'oublier à l'étape le reste du chemin * parcourir-, M. DOUrftérgue demande que ïe Sénat vote l'amendement Perchot, qui offre un intérêt de clarté et qui montrera, dès le début, l'intention du Sénat sur la réforme fiscale. Le Sénat doit dire s'il est d'aççord avec la Chambre siir le principe de la reforme fiscale imposée par les . nécessités budgétaires. Le ministre conclut en demandant à la majo- i ri té républicaine du Sénat de favoriser la con- ! ciliation en votant l'amendement Perchot. M, Ribot fait remarquer que l'amendement j Perchot n'est qu'une formule vide. Mais cette formule votée, il faudra faire la loi. Or, cette loi ne peut être faite avant les élections. M. Ribot demande au Sénat de réserver sa liberté. L'amendement Perchot ne ptïut être mi» en tête de là loi. Il doit être réservé jusqu'à la fin de la discussion. La première partie de l'amendement Perchot jusqu'aux mots „sur les revenus de toutes catégories" est repoussée pâP 140 voix contre 134. . - ALLEMAGNE En Alsaoo-Lorralne On apprend de Strasbourg que le directeur Je département Mahl, qui, à la suite des inci-lents de Saverne, avait sollicité lui-même une procédure judiciaire à l'effet d'établir son irresponsabilité, vient d'être acquitté purement ît simplement, ses chefs déclarant n'avoir rien 1 ï lui reprocher. SUÈDE Dissolution du Relcksdaq Répondant à la Seconde Chambre à une interpellation du baron Palmstjima, socialiste, le président du Conseil a déclaré que la dissolution du Landtag aura lieu le plutôt possible, Drobablement au commencement de la semaine prochaine. On cite la date du 3 mar3. La campagne électorale bat déjà son plein; !jOS principaux leaders parlementaires prononcent ijbuhièilemernt des dis/cours 'électoraux lans toute la Suède. Un député de Stockholm, e professeur Ivobb, déclare que la lutte se livrera surtout sur le conflit constitutionnel; ESPAGNE Grève politique Le conseil des ministres s'est occupé hier [le la situation à Valence où la grève générale :i été déclarée mercredi matin à la suite de l'établissement de nbùVéaux impôts municipaux.La grève générale a été déclarée mercredi matin à Valence. Tous les magasins, les établissements et plusieurs marchés ont été fermés. Des groupes ont parcouru les rues du centre en criant: „A bas la municipalité!" Ils sont réunis en face de l'hôtel de ville pour attendre le passage du maire. Celui-ci est arrivé bientôt et est descendu de voiture. Dès qu'il vit les groupes, il poursuivit son chemin vers l'hôtel de ville à pied suivi par 1^2 manifestants que la gendarmerie a dispersés aussitôt. Divers groupes ont jeté dés pierres sur les trams et les ont renversés. Ils ont interrompu la circulation en établissant des barrages. La police et la gendarmerie ont dû charger fréquemment. Plusieurs personnés ont été blessées légèrement., Quelques arrestations ont été opérées. Un ^groupe de 200 jeunes gens a parcouru le centre de la ville la nuit tombée brisant les lampes à arc des réverbères. La gendarmerie a chargé. Il y a,eu cinq blessés. Deux pétards ont éclaté rues Barccis et Saint-Vicente. 11 y à eu une panique. Deux personnes ont été blessées. Les dégâts sont insignifiants. Le bruit court que les fontaines publiques seront incessamment aveuglées par les manifestants. ALBANIE Voy&Qss d'Investiture Le prince d'Albanie est arrivé hier matin à Berlin venant de Waldenbourg. Il était ac-i.cjpmpagné du capitaine Armstrong. Aussitôt après son arrivée, il a reçu les embassadeurs dé Russie et d'Italie. Ii a fait ensuite visite à l'Office des affaires étrangères Le soir à 11 h. 6, il a quitté Berlin pour Saint-Pétersbourg. On dit qu'il a renoncé à son projet d'aller à Hambourg. Dans sa future patrlo Le départ du prince de Wied pour l'Albanie aura lieu de Trieste le jeudi 5 mars. Au printemps prochain, il fera un long voyage à travers l'Albanie et ce rres«i qu'à l'issue de sa tournée qu'il choisira définitivement la capitale du nouveau royaume. MEXIQUE L'Intervention do3 Etats-Unis Le contingent de 800 nommés d'infanterie de marine dont est pourvue la flotte des Etats-Unis dans les eaux du Mexique va être augmenté de 300 hommes. Les fonctionnaires du département d'Etat ne voient rien dans les 'lois, qui puisse leur interdire d'envoyer une patrouille de cavalerie aux Mexique et de recueillir le cadavre de M. Benton, puisque, comme l'a déclaré le président Wilson, il n'y a aucun gouvernement au Mexique: Une telle mesuré a un précédent, à savoir la marche des troupes internationales sur Pékin.Les forces françaises Le croiseur français ,tCondé" qui avait quitté les eaux mexicaines pour se rendre à Haïti, à cause des troubles récents de cette république, quitte Port-au-Prince pour rétourner à la Vera-Cruz. L'ebvoi d'un second navire de guerre franco,îs dans les eaux mexicaines est en ce moment envisagé ; mais la nouvelle de Washington, d'après laquelle la France aurait décidé de débarquer des marins pour assurer la garde de la Tégation à Mexico, çst inexacte et en tout cas prématurée. Les foroos JapoHalsys Le ministre japonais de la marine à déclaré qu'en cas de nécessité, le consul japonais à Mexico à pleins pouvoirs pour réclamer l'aide du croiseur japonais ,.Idzumo" mais il n'a pas reçu d'information tendant à confirmer la nouvelle de Washington, d'après laquelle le Japon a l'intention de débarquer de l'infanterie de marine au Mexique. Jl croit que la nouvelle ne doit pas être fondée. Méfiance anglaise. Malgré les assurances amicales qui ont été données à Londres par le gouvernement américain, le consul anglais de Galveston a reçu ordre de son gouvernement d'aller le représenter à Juarefc dans l'enquête qui aura lieu au sujet de l'ihe-ident Bento'n. On est trop bifch au courant à Londres de ce qui se passe à Washington pour croire à'des représentations énergiques de la part du gouVernèm'ént américain et l'on craint que l'enquête soit peu impartiale. M. Kosch aurait également été exécuté Le „Daily Mail" écrit que, selon des nouvelles reçues d'officiers de l'armée américaine à El Paso, les déclarations du général Villa selon lesquelles l'Américain Bosch qui à disparu, a été relâché il y a quelques jours est inexacte. M. Bosch aurait été exécuté vendredi dernier à Juarez. Les terrains pétroliers Le gouvernement du général Huerta va proposer au Congrès de faire déclarer tous les terrains péti-olifères propriété nationale, puis de les concéder au syndicat anglais de lord Cawdray pour la somme de 50 millions de dollars en or, BRESIL | Dan.< l'Etat de Ûearâ Les troubles continuent dans l'intérieur de l'Etat de Çeara. Suivant les journaux un combat a eu lieu dans la ville de Miguel Calmon. Les troupes régulières qui ont eu 15 tués, onl mis en fuite les rebelles. Ceux-ci ont aban rlnnnri 4 00 morts. BILLET PARLEMENTAIRE Le 27 février 1914. Séance de liquidation, hier, à la Chambre. En seconde lecture, la loi créant une société nationale pour les logements à bon I marché. Les députés socialistes Camille Huysmans i ét Delporte ont fait de vains efforts pouf qu'on inscrive dans la loi la faculté à la société de subsidier les communes qui voudraient bâtir des logements à bon marché et pour leur donner le droit d'exproprier même des quartiers sains dans le but de le* remplaoer par des maisons ouvrières; leurs amendements ont été rejetés. La loi a été votée par 137 voix et 3 abstentions; auparavant M. Devèze a motivé son vote affirmatif, par l'utilité do la loi malgré ses nombreuses imperfections. Puis, par hiotion de M. Huysmans, il a été décidé que la Chambre ne tiendrait pas de séance le matin, mais qu'elle siégerait jusqu'à 6 heures chaque soir. • » • La loi prorogeant le délai de timbrage des titres étrangers jusqu'au 15 avril 1914 a été adoptée à l'unanimité. Enfin, la Chambre aborde le projet de loi réglant la durée du travail des machinistes dans les charbonnages* OOSSINQ. Nouvelles de Étranger blvorce iielgo-américairi Un artiste qui fut, 11 y a quelques années, l'enfant gâté des théâtres bruxellois, est en ce | moment une des personnalités qui fournissent le plus de „copie" à nos confrères yankees. Mlle Jeanne Maubourg, c'est d'elle qu'il s'a-| git, avait été engagée à des appointements fabuleux au Métropolitain Opéra de New-York.Èi-iè y fit la connaissance du baryton Claude Be-nedict qui, -bientôt, iréduit par la grâce de la jolie cantatrice, sollicita sa main. Durant six mois, le bonheur du jeune Cfluple fut pariai t. Mais rien n'est aussi éphémère qu'un ' mariage d'artistes. 1 Aussi personne ne fut-il surpris dans le monde des théâtres, lorsqu'il apprit qu'une instance 1 çn divorce avait été introduite par Mme Jeanne Maubourg: Ce qui stupéfia les jugés, cê fut le motif invoqué par l'artiste bruxelloise. — Je ne puis continuer à vivre, dit-elle, avec un individu qui, continuellement, insulte les Américains et critique leurs mœurs. | Cette déclaration, reproduite par les journaux de New-York, a valu une popularité sans précédent à Jeanne Maybourg et une foule d'admirateurs l'attend tous les soirs à la sortie du t'héâtre pour l'acclamer. Suicide d'un consul belge Au cours d'une crise de neurasthénie, le docteur (iodineau, consul de Belgique, à Monaco, s'est suicidé en së tirant un coup de revolver dans la tôte. | Le docteur Godineau était né à Bruxelles, en i octobre 1S40. Il ét^it installé dans la principauté depuis 1 une vingtaine d'années déjà. Il était très connu et très êstiiiîéi Echee des suffragettes françaises Le Jugement, dans l'affaire des suffragettes parisiennes, a été rendu hier, à Paris, par le juge de paix du dix-neuvième arrondissement. Mme s Laynay et Almacher avaient fait appel,devant ce'magistrat, de la décision de la commission électorale. Le juge a wmulé là décision do la commission, mais, s'app-uyant sur l'arrêt de la Cour de cassation du 16 mars 1885, a re, la demande au fond. La même affaire est venue l'après-midi é , "t, à la justice de paix du premier arr où. & doctoresse Edward-Fi ais&emenj, décision rendue dans des c fait appel d une é t assistl;,e de Mtre : ditions analogues. Elle ria Vérone. l'andipnri Le Jugement, rendu à la fin at „ la même portée. Mme Pankhurst et le roi d'Angleterre Mme Pankhurst adresse au roi George V t longue lettre exposant les revendications miuistes et lui demandant d'accorder une j dience à une délégation de suffragettes desin se de faire valoir auprès de lui le droit i femmes au vote législatif, le bien qui résulte) pour 1^ pays de l'inscription des femmes sur listes électorales et désireuse également de p tester contre ie^ tortures infligées aux suff gettes par les ministres de la couronne qui fusent obstinément d'écouter les doléances ministes. La grève minière en France La sitiiStion dans les mines est stationna: Le chômage est complet dans les bassins de Loire, de Cransac et du Gier. Mais le tra^ est normal dans les bassins du Nord et du P de-Calais, sauf à Courrières, où l'on signale cinquième de chômeurs. Les perles du collier Nous avons dit hier que trois perles vienn d'être restituées" à M. Max Mayer le propr taire du fameux collier de perles qui fut dére durant son envol de Paris à Londres. ( trois perles ont été rapportées par des âge: de la compagnie à laquelle le collier était : suré, „J'avais toujours en l'intuition, déclare c jourd'hui, M. Max M.aver, que ces perles n taient pas perdues. Il semble bien qu'elles ai> été expédiées de Londres à Paris dans un 1 qu'on ignore, puis renvoyées intactes. Le valeur est de 350,000 francs et il ne manq plus maintenant qu'une seule perle, dont valeur est d'environ 10,000 francs. Des G1 perlés du collier, 60 sont donc re trées en la possession de leur propriétai Celle qui manque encore est une des pi petites et n'est estimée qu'à 10,000 fran Il parait aussi que la police a retrouvé la tra< à Anvers, dû fermoir en diamants, mais ceh ci n'a pas une valeur suffisante pour moti\ des recherches plus prolongéës. il est impossible de savoir pour le mome comment cette perle a été retrouvée, et ( incident final du vol célèbre est aussi m j térieux que le fut la découverte de la pl grande partie des perles du collier, en se tembre dernier dans le ruisseau, par l'ouvri Ilorne. Cruauté américaine Une dépêche de Lcland (Mississipi) racon la mort horrible d'un nègre, lequel, accu ft/avoir tué le shérif adjoint, a été arrêté p fa foule. Celle-ci, après lui avoir lié pieds mains, l'a placé sur une caisse enduite d'hui st y mit le feu. Les flammes brûlèrent les cordes et nègre, les vêtements enflammés, essaya de sauver. La foule se mit à sa poursuite et tua, Le corps fut ensuite replacé sur le bûch( Les forêts russes La „Revue des Eaux et Forêts" a calcv pie les forêts de l'empire russe couvrent pr ïe 550 millions d'hectares, dont 180 millio Dour la seule Russie d'Europe, c'est-à-(?i )lus de trois fois la superficie totale de France. Il est vrai que la moitié seulement d 'orêts de la Russie d'Europe est susceptit l'exploitation, et encore, faute de voies îommunication et de débouchés, une bon Partie du bois — près de 50 pour 100 — )eiit être livrée au commerce. Malgré ces co étions défavorables, la Russie n'en est p noins l'un clés premiers pays du monde po a production du bois: elle en a exporté, 1' jassé, 7 millions de tonn'es valant plus de 4 nillions de francs. Les bois représentent à e =euls 11 pour 100 du total des exportatio le l'empire. De son côté, la Finlande, dont pr le la moitié rîu territoire est boisée, a ven< ™ur 236 millions de francs de produits fore :iers, qui forment 70 pour 100 des exportatio iù grand-duché. Soldats et grévistes Les troupes qui ont été envoyées dans 1 jentres miniers de la France, pour empêch e développement de la grève,paraissent avoir d sympathies pour plusieurs syndicats locai Des renseignements détaillés ne sont pas e 3ore parvenus, mais d'une résolution prise p l'es ouvriers à la Roche Molière, on peut co jîuré qu'une entente existe entre soldats grévistes. On affirme qu'il y a eu des palabres secrèt sntre les soldats et les gréviste -. Jusqu'ici n'a pas connaissance dans les inillieux gouve riementaux d'un acte d'indiscipline. D'ailleu an dément au ministère de la guerre que l soldats aient refusé de refouler les grèvistes. K^Éea.lietcn du -Nouveau Préc\irseur>- 8 AVIERGE DE RAPHAËL nnrnHLL m.:- PAR ^«iTienne CAMBRY ^Rnrif?111*8 ^^enients annuels rompent Rfitiir«'Ue de Sa Vi<?: 13 lessive et les «i'if'i souvent pourquoi.les gens kL ijJBpîi ains'' pendant de longs mois, de fnvf » ver' 1uand ce serait si simple ■IL. . ce"e~ opération souvent, à bien ■tait frais d'embarras. Mais cela ■ Pas |ji>i™!?Uln,; Clr sero't un aveu qu'on n'a fairv lil1ge' k® fait' I015' Pour ■nV pi mUM lessive. deux au plus par " ^Ut aV°ir d0S ^ M îiuilpar ,?n' également, Mme Ando-Bfeur IjC jardin de l'insti- »sro„er.,e?î,une Profusion d® groseil-tait-elif "'ancs. Aussi, Mme Andoche ■fe 'int'l <j.ue d'- 'a gelée de groseilles, K. 5 1 ■ 'avance, de maternelles tarli-K^ctinnn!! .lse Pr°génil.ure. "Elle en ■"i 'n i™Uins mimcnse quantité. Admise, f* ''armoire spéciale aux Be dc, ' j® jOS[ai bouche bée devant l'ar- de bataille 8 <*'men?ioa' r3"'1®^ en fc'VmoCU*ili8Hc des groseilles, l'indo-ï®Vr,n de ç'irr trouve toujours le ■N'e laiw ,e une ^ande d'enfants, ■Pour lYnii.-ii '.s î? avo'r mis en train. - elle ? a le blent d'attirer Ponté. Mai, i, '|ounes fillos de bonne Pme Andoche nnj,CUISSOn est son apanage. °Che °Père en plein air, sur un pe tit fourneau installé dans la cour. L'odeu du jus de fruits bouillant arrive jusque che nous. Quand c'est fini, les petits Andoch ,,ramassent" l'immense bassine jaune po sée à terre. Ils se barbouillent jusqu'au: yeux, se disputant, frottant leurs mains en tières dans 1 épaisse gelée qui se refroidil Jo crois que, pendant ces jours de gran' œuvre, Mine Andoche et ses petits ne s débarbouillent qu'avec du jus de groseille; Mais les ménagères excusent ces grand coups,de feu, et l'on répète avec conviction — Mme Andoche fait ses confitures! tandis que nous attendions l'Amérique c'est l'Angleterre qui est venue. Une lettr encore, de Londres cette fois, offre, à Mm Delroche, trente mille francs de „son Ra phaël". La pitié de ma belle-mère n'a ei d égal que son mépris envers une hatioi qui se croit assez grande dans le moud pour offrir, d'un chef-d'œuvre, un prix dé risoire. — Eh bienl dis-je ironiquement, eeli baisse, maintenant. — C'est bon! attends! tu verras l'Amérique!Pour nous distraire des longueurs di 1 attente, on nous promet, pour le mois septembre, les grandes manœuvres sur no tre territoire. Rivemont, à lui seul, devr; loger, pendant deux nuits, sept mille hommes et douze cents chevaux. M. Gallois m'a promis de m'emmener avei Pauline, en voiture, assister à une bataHt dans ses grands champs des hauts plateaux Ce sera superbe, certainement, et ce va-et vient de soldats me réjouit à l'avance. ' Et puis, ce sera du nouveau, un change ment dans cette vin monotone dont je veux pas trop m'affliger, mais qui, vraiment, n'est que médiocrement réjouissante J'en suis réduite, pour me distraire, à oh server les plus petites choses, les faits le r plus insignifiants. Ohl non pas en commère i qui s'intéresse aux potins mesquins; mai1 5 je m'attarde à tirer, des événements ordinaires de ma vie, de tout ce qui m'amuse el c occupe mon esprit. Je voudrais bien l'ap- - pliquer à des objets autres; mais ils ne sont . pas à ma disposition. Et qui sait si cet 1 exercice préalable ne me servira point plus 3 tard. -\os voisins me fournissent de bons sujets 3 d'observation, sans qu'ils s'en douteiit.J'ai-: me, de ma fenêtre, regarder, juste en face, le magasin de Mlle Giret, modiste. „Modes , de l'aris", déclare-t-elle. hardiment sur son enseigne. A chaque saison nouvelle, sa vitrine s'orne de modèles sensationnels. Pour ! instant, les commandes d'été étant faites, i ii lui reste, en montre, un chapeau „cano-1 fier'' qui fut blanc, mais qui jaunit à vue d'iïil, et une coiffure d'enfant qui se défrai ■ - cliit visiblement. Les vendra-t-elle? Mlle Giret se plaint des affaires. Les dameE t prennent le train qui les conduit à Saint-Quentin et reviennent, le soir, avec la sen- • sation d'avoir été dans une ville pour de bon. Môme elles goûtent beaucoup de comman- ; der leurs toilettes aux grands magasin de i Paris, s'imaginant, ainsi, qu'elles acquièrent ■ des tournures de Parisiennes. Mlle Giret, i pour parer un peu au danger, a joint h son ■ commerce la mercrerie, les rassortiments variés. Mais elle se plaint» amèrement. ; Un commerçant plus satisfait de ses af-: faires, c'est M. Houlet, le pâtissier, qui ha- • bite un peu plus haut que nous, dans la rue. Son magasin est bien la plus engageante des boutiques. Tout y est si blanc, si net, si défendu contre les mouches, que les gens du î pays eux-mêmes déclarent qu'on y „man- - gérait par terre". Le fait est que, chez M Houlet, le sol est plus propre que la table Dès l'entrée, on est séduit. Les deus s comptoirs blancs s'alignent droit, l'un en face de l'autre. Sur les dessus do iuarbr immaculé, des ronds d'osier tressés suppor tent les pâtisseries cuites le matin: galette dorées, feuilletées comme un livre: chou avec ou sans amandes, d'un beau jaun pâle, ^ légers, soufflés; meringues blanche' qui s'effondrent sous les dents avec un pe lit bruit de verre léger qu'on briserait et 3 tondent daits la bouche en eau sUcrée. Pui' les ,,langues de femmes", qui ressembler plutôt à une mince semeile, dorées et lui santés de sucre fondu. Elles sont croquante et savoureuses. Dans dos armoires vitrée se voient les plus grosses pièces: le ,,gâtea jaune", pâtisserie spéciale à nos région; tout fait de beurre et de jaunes d'œufs e des tartes aux fruits qu'on appelle, ici, de „fiancs". Le pan aux groseilles, moitié su cré, moitié aigrelet, a toutes mes préféron ces. Enfin, le biscuit de Savoie, triomph de M. Houlet, Panthéon minuscule à un so â deux étages, léger, délicat, tout à fait re marquable. M. Houlet. n'a rien d'un pâtissier de cam pagne. Ses gâteaux ne ressemblent pas au pesantes et substantielles friandises do vil lage, pétries par des mains lourdes habi tuées a faire le pain. M. Houlet n'est pa boulanger: cela se voit au premier regar et se sent au premier coup de dent, Il n'y a peut-être, à Rivemont, qu'un personne aussi propre que M. Houlet, et c'ce Mme Houlet, femme accueillante aux client qu'elle sert avec une dignité affable. J'ai l'air bien gourmande: je rends seule ment justice à deux excellents commerçanl qui tiennent, ici, une grande place. Et, i mon cahier est retrouvé dans les âges fu turs. ce sera justice que. grâce â lui. le noi de M. Houlet soit sauvé de l'oubli. a ■■ CLJ. .....Iiunn ...IIIUI L,l..t.«r •CT— 0 IX s t'ue grosse nouvelle s'est répandue, u 1 de Ces derniers matins, dans tout ltivemon e Comme la foudre, elle est partie on ne sai i, d'où pour éclater bruyamment. Tout de sui te, elle a bouleversé les bonnes cervelles vi e des de mes concitoyennes, lleureusemen i, ce n'est rien de terrible: le fils Elinois s t marie, tout simplement. Il épouse mo amie Berthe, la fille du pharmacien. C'e s dommage qu'il ne s'établisse pas ici; il au s rait pu travailler pour sou beau-père, ton i en faisant ses propres affaires. Mais il doi i. reprendre, à trois lieues de Rivemont, 1 t clientèle d'un médecin qui so fait vieux, s Très sagement, toujours aussi gentil qu lorsqu'on l'habillait en petit matelot, le fil I-'linois, sûr d'être reçu docteur dans quel e ques semaines, a accepté, de la main ma i tornelle, Mlle Berthe pour fiancée. La nouvelle ne nous avait pa3 été encor annoncée officiellement: mais on affirma que l'événement était absolument certain, s Dimanche, le petit Flinois. est venu non voir, et, toujours avec son sourire gracieu de jeune personne bien élevée, il nous s confirmé la nouvelle. Nous avons feint d d ne rien savoir, et nous l'avons laissé énu mérer posément les avantages de cette unioi e Le mariage va se faire d?.ns le courant e t juillet, le plus tôt qu'on pourra: car î, jeune homme, ne voudrait pas tarder à re prendre la clientèle qu'il s'est réservée. , nous a gentiment glissé que nous serioi s invitées à la noce et qu'il espérait que noi ;i accepterions. Mme Delroche, qui aime assez et troui n trop rares les occasion de faire, toilette, répondu, en faisant des grâces, qu'elle ai ceptait pour elle et pour moi. je n'ava donc plus rien à dire, Quelques instants après le départ du fils Flinois, Berthe est arrivée avec sa mère et a sa sœur. Tout en prenant des petites mines :. solennelles et gênées, elles nous ont réédité t la nouveUe, et Berthe m'a demandé: — Sabine, tu voudras bien, j'espère, être ;* une de mes demoiselles d'honneur? L'autre sera Pauline Gallois. j •— De très bon cœur, ai-je répondu, t Aussitôt après le départ de ces dames, ma belle-mère me dit: t — Autrement, il va falloir songer h nos t toilettes. Je n'ai pas remis de couleur de-3 puis la mort de mon pauvre mari.J'ai bonne envie d'en prendre pour cette occasion, e — Vous aurez raison, fis-je sérieusement; s une toilette jonquille serait ravissante! — Jonquille? c'est jaune, cela!... Tu te moques de moi? — Nullement! Le jaune irait- tout à fait 6 à votre teint et h votre genre de beauté. ' Ma belle-mère m'a regardée do ses yeux luisants, partagée eqtre le plaisir que lui 3 causait mon éloge et la crainte que je fusse x en veine d'ironie. Mon grand sérieux l'a dé-a sarmée, et elle a repris avec conviction: 0 ! — C'est â voir: du jaune voilé de noir, par exemple. J^e jaune tout seul ferait trop '■ d'offèt... ® Puis, de sou ton péremptoire, elle ajouta: 1 — Toi, tu seras en blanc! ri — Jo me rebiffai immédiatement: is — En,blanc? Jamais de la vie! r,Vst bon is pour la mariée! Je veux être en vert! Mme Delroche releva son épaule en mo e toisant dédaigneusement: a —- En vert! Tu deviens sotte, ma paroleI Tu ressemblerais à une prairie! is (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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