Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 24 Maart. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1nb15/
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«8:.i-<li Mars GIXQ CENTIMES 80™ année BK—■—WIIHI » IV0 «3 Le Nouveau Précurseur A_BoasTîsrE3vnBisrTs - •wvpM un an 12.00 fr.; six moi* 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. TOTPRIRtJR. - 15.00 1t.; • 8.00 fr.; - 4.50 fr. ■mUANDH » ss.00 fr.; - 16.00 fr.; . 8.00 fr. U^MBOURO » 82.00 fr. * 16.00 fr.; . 8.00 fr. &NI0N POSTALE, - 43.00 fr.: - 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement s«i poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE i Anvsrs au burean du lournal et liajw tou» le» bureaux des au Beliriaue. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { : N* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ^.irisro JSTCE s Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr. 1 50 • 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits bitkrs, la ligne . . • 2.50 Fxnahoièrbs, la ligne . . » 0.50 < Chroniqub Anyers . . . - 3.00 Les omumgqs de l'étranger et de Ut Belgique sent reçues aussi par t'Agence Eaxxu, 8, place des Martyrs, à Bruaelics, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, Iligh Eolb&m, à Londres. AU Dehors ANGLETERRE Le bluf unioniste t narti unioniste anglais fait autour de la ituaUon actuelle de l'Irlande et de l'Ulster S-MuH formidable, si impressionnant que L'imagine volontiers à l'étranger 1 imminence d'un conflit dans l'Ulster. Ses les dépêches de Belfast de source sé-„SS1 disent au contraire que tout est paisi-3» Il est vrai que si le gouvernement a ren-/ les troupes dans l'Ulster, ce n'est pas X craint en ce moment le conflit final avec ?« rebelles unionistes. Il désire seulement prémunir les propriétés de l'Etat et les approvisionnements contre des tentatives' des bandes Sinisées nar les unionistes. Ce que le gouvernent cherche, c'est à assurer la tranquillité en ce moment en Irlande. (fa.:. — ,_es officiers anglais. nartl conservateur anglais imite absolument les procédés des partis cléricaux fran-Sis au'il a tant critiqués quand ceux-ci soute- , Knt les officiers abandonnant leur poste cour ne pas obéir à l'ordre de faire exécuter les lois concernant les congrégations et les .ifriises catholiques. nn confirme que soixante-dix officiers sur les soixante-seize de la troisième brigade de cavalerie stationnée en Irlande, présentèrent leur démission, y compris le général Goueb. in déclarant qu'ils refusaient d'aller dans 1 Ut- , cL Le ministre de la guerre refusa d'accepter Sur démission et leur fit savoir que s ils recevaient l'ordre d'aller dans l'Ulster, ce ne serait que pour protéger les biens gouvernementaux et aider la police à maintenir 1 ordre. « officiers consentirent alors à aller dans l'Ulster mais, en même temps, ils déclarèrent ....'ils ne participeraient pas aux hostilités rentre le loyalisme de l'Ulster. Cette décision fut télégraphiée à Londres et, après l'avoir reçue le ministre de la guerre manda à Londres le général Gough et les commandants des deux régiments de lanciers. On dit que le gouvernement refusa la démission des officiers nirce nue, dans ce cas, ils seraient libres de s'enrôler dans l'Ulster. On prétend que de nombreux offeiers d'infanterie et de cavalerie présentèrent «gaiement leur démission conditionnelle, mais jusqu'ici tous les détachements de ces armes qui ont reçu 1 ordre d'aller dans l'Ulster sont partis. Au Parlement M Bonar Law, chef de l'opposition, accuse 1p gouvernement de vouloir utiliser 1 année anglaise non à défendre le pays, mais à étouffer les protestations contre sa politique irlan- L' l!es officiers anglais ne le suivront pas; déjà, nlusieurs ont donné leur démission et lfc Gouvernement n'a pu les retenir qu'en leur promettant qu'ils n'auront pas à marcher contre l'Ulster, tel a été le cas du général Gough M Asquith répond qu'aucun engagement n'a été pris envers n'importe quel officier; aue ceux-ci doivent obéir et obéiront aux ordres reçus; que permettre aux officiers de discuter la légalité des ordres, serait l'anar-cMe complète et l'effondrement de l'Etat. M Balfour lui-même intervient contre le ministère, mais un irlandais, M. Ramsay Mac Donald, fait observer pue jamais les officiers anglais n'ont refusé leurs concours quand il s'agissait de maintenir l'ordre contre des syndicalistes. , La motion de censure est rejetée a mains levées, A la Chambre des lords, Lords Morley fait, au nom du gouvernement, une réponse analogue à celle formulée.devant la chambre des communes. Il exprime l'espoir qu'un accord est encore possible. L'orateur mentionne que le roi a approuvé l'ordre donné aux officiers de rejoindre leurs corps. FRANCE ta défense de l'école laïque Le Sénat a commencé la discussion de la loi tendant à assurer la fréquentation et la défense de l'école laïque, en Belgique nous disons de l'école officielle. M. de Lamarzelle de la droite affirme le droit des catholiques d'exiger que l'Etat, se substituant à eux pour instruire leurs enfants, les élève selon leur religion. L'orateur s'attache à montrer que la neutralité est un leurre. Il reproche h l'Etat de vouloir reprendre un domaine spécial et affirme que l'église ne fait que défendre ses libertés, (Applaudissements à droite). Une crise ministérielle? On prétend, mais ces bruits viennent de milieux intéressés,ont prétend que le mmis- tere uoumergue est en pieine msiocauuii ei que bientôt il devra donner sa démission à la suite de la retraite de MM. Viviani, Lebrun, et Magniat, qui reprocheraient à M. Doumer-gue d'avoir nié l'autenticité de la note Fabre, alors qu'il en connaissait l'existence. L'occasion de la retraite serait la dévulga-tion qui sera faite vendredi, du rôle de M. Caillaux dans les négociations franco-allemandes au sujet du Maroc et du Congo. M. Caillaux aurait personnellement traité .avec l'Allemagne en dehors du ministre des Affaires étrangères M. de Selves. L'enquête Rochette La Chambre a adopté hier le projet voté par le Sénat fixant les pouvoirs de la Commission d'enquête Rochette. Celle-ci a entendu hier successivement M. Caillaux, l'avocat Maurice Bernard, le procureur général Fabre et M. Briand. M. Caillaux a insisté pour connaître la personne qui aurait affirmé à l'avocat Maurice Bernard qu'il obtiendrait la remise de l'affaire Rochette. L'avocat Bernard a déclaré que le secret professionnel ne lui permettait pas de' désigner cette personne, il a persisté dans son refus de parler malgré les insistances de M. Jaurès tout en disant que cette personne ne touche ni à la politique, ni au journalisme. M. Caillaux et le procureur général Fabre sont mis en présence et chacun maintient sa déposition. Enfin M. Briand longuement entendu explique qu'il a reproché au procureur général Fabre d'avoir laissé remettre l'affaire Rochette aux risques de permettre la prescription de l'instance. C'est alors que M Fabre lui a dit avoir suivi les ordres de M. Monis, et, sur la demande de M. Briand, lui remet copie de son procès-verbal. Cette copie fut mise sous scellés et confiée au directeur du personnel, parce qu'elle ne fait pas partie du dossier de l'enquête Rochette. ALLEMAGNE La question Guelfe On peut dire que la question Guelfe n'existe plus depuis le mariage du jeune duc de Brunswick avec la fille de Guillaume II. Profitant du passage de celui-ci à Yienne.le duc de Cumberland, chef de la maison de Hanovre et père du duc de Brunswick a fait visite à l'empereur allemand. Guillaume II lui a rendu cette visite dans le courant de l'après-midi.AUTRiCHE-HÛNGRIE Une bombe Une bombe a fait explosion â Fiume devant le palais du gouverneur. Plusieurs journaux italiens disent que c'est une manœuvre de la police autrichienne qui ainsi aurait voulu justifier les mesures de répression prises contre les italiens. Ils invoquent à l'appui de leurs dires des dépositions faites devant notaire par un nommé Sicipioni, qui aurait joué un rôle dans l'attentat. La visite de Guillaume II L'empereur allemand est arrivé hier à Vienne et, accompagné des acclamations de la foule, il s'est rendu au château de Schoen-brunn.L'empereur allemend a été reçu au château par les hauts fonctionnaires de la cour et sa-i lué par les archiduchesses. Peu de temps après son arrivée, l'empereur allemand a fait une courte visite à l'empereur François-Joseph dans ses appartements privés. Tous les membres de la famille impériale,les membres de l'ambassade, le comte Berchtold, le comte Stuergkh, président du conseil des ministres de Hongrie, et les hauts fonctionnaires de la cour ont assisté au déjeuner qui a eu lieu au château de Schoenbrunn. Guillaume II est parti à 5 heures 40 pour le midi. ESPAGNE Les élection sénatoriales M. Dato a communiqué à la presse le résultat des élections de la partie élective du Sénat qui se sont effectuées hier dans le plus grand calme. Ont été . élus: Carlistes. 3; intégristes, 1; défend sociale, 1; indépendants, 4; mauristes et libéraux conservateurs, 98; libéraux romanonistes, 40; libéraux priétistes, 9; réformistes, 3; régionalis-tes, G; républicains, 3; agraires, 1. Avant la réunion des éléments de la majorité qui précédera l'ouverture des nouvelles Cortès.le gouvernement procédera à la désignation des sénateurs inamovibles, ce qui élèvera à plus de cent le nombre des libéraux conservateurs. ITALIE ^ Le cabinet Salandra et la Chambre L n La Chambre italienne reprendra jeudi le cours de ses travaux interrompus 'par ïa & :rise ministérielle. Le débat s'engagera un- d mëdiatement sur la déclaration ministérielle v après les explications de M. Salandra. c On croit pas que le vote de confiance puis- t< se intervenir avant samedi. n D'après les indications recuillies dans les vouloirs de Montecitono, on prévoit que les „ léputés de l'opposition, en dehors des socia- ^ listes, s'abstiendront dans le vote de l'ordre du f. jour final. Le cabinet compte obtenir environ 300 voix. 1} ALBANIE e Albanais défaits par les Epirotes D'après des informations sûres une bataille sanglante a eu lieu à Andritsaina entre Albanais et Epirotes. Les Albanais ont été battus. Ils étaient au nombre de 800. La bataille a duré quatre heures. Les Albanais étaient munis de mi- . é trailleuses. Les Epirotes baïonnette au canon, j | ont chargé avec vigueur. Les Albanais ont I pris la fuite jetant leurs fusils et abandon- " nant entre les mains des Epirotes trois mitrailleuses et une centaine de fusils. La plupart de ces fusils portent la marque bulgare.Cinquante deux Albanais ont été tués dont 3 gendarmes, 20 autres ont été faits prison-mers. Les blessés sont en grand nombre. Les Epirotes ont eu 17 blessés. t A Coritza 1> De nombreux détachements épirotes, sous i le commandement du lieutenant-colonel Du- n puis et de Spyromilies, chef de Chimarra, ^ marchent sur Coritza. Les gendarmes ont abandonné Coritza et se sont retirés sur les hauteurs des environs ~ afin d'y opposer une résistance. La ville est gardée par la garde civile. ^ Contre les Serbes 11 Le gouvernement Serbe a reçu avis que de li grosses masses d'Albanais, pourvus de fusils p modernes, se concentrent, depuis quelques a jours, le long de la frontière serbe, notam- a ment dans les environs de Prizrend. Ces bandes, d'après des informations de source sûre, seraient commandées par des a officiers étrangers. e GRECE ° L'amitié aiiemando La famille royale se rendra jeudi à Corfou s pour attendre l'empereur d'Allemagne, qui t arrivera dans l'île samedi. Le «-Patris» annonce que le roi invitera l'em- g pereur Guillaume â visiter Athènes. j MEXIQUE E Les atrocités de la guerre civile Une dépêche d'Eagle Pass, dans le Texas, £ dit que les fédéraux mexicains qui évacuèrent récemment la ville de Las Vacas y retournèrent dimanche. Après avoir masacré la garnison rebelle de quatorze hommes, ils abandonnèrent la ville. ^ JAPON t J Le cabinet va démissionner ( ! 1 Le parlement n'a pas adopté le budget par j i suite de divergences de vues entre les deux ; * chambres au sujet des diminutions à appor- j ] ter au programme des constructions navales. j Le cabinet a décidé de donner sa démission. Le parlement ajourné Un décret impérial ordonne l'ajournement ] de la Diète d'ici trois jours. C'est un coup de foudre pour les politiciens. A moins que l'em- 1 pereur ne décide de lancer un nouveau décret prolongeant la session, le décret de 1913- ; 1914 restera en vigueur pour 1914-1915. AUSTRALIE Une expérience socialiste Maintenant que les travailleurs se voient pour trois ans maîtres incontestés de Sydney et de la Nouvelle-Galles, ils se mettent à l'œuvre pour réaliser en partie au moins leurs théories socialistes. Les patrons les y aident: par exemple les boulangers ont prétendu hausser le prix du pain fourni aux prisons et aux hospices. Le gouvernement a répliqué en achetant une boulangerie où il le fabriquera lui-même. 1 aiiuis, oc âuiu ico bucis ucuuci/noc lèmes qui offrent à l'Etat de lui ceder leurs ffaires: tel est le cas des fonderies de fer de ithgow, les seules qui traitent sur places du Linerai australien. Les consommateurs poussent aussi à la roue qui mieux mieux; la conférence travailliste e Sydney réclame, au nom des femmes d'ou-riers, une fabrique nationale de machines à biidré, et les fermiers demandent au minisire de les pourvoir de sacs à grains et de lachines agricoles. Le gouvernement, d'ailleurs, ne se fait uère tirer l'oreille. Autorisé par le Parle-îent à construire des abattoirs publics, il y lit ajouter une fabrique de suif où l'on trai-;ra les déchets que se disputaient jusqu'ici ne vingtaine d'établissements privés; inutile e dire ce qu'en pensent les propiétaires de îs derniers. .—■■<;»» » L'affaire filiaux - Calmette LES LETTRES Le juge d'instruction a entendu lundi trois imoins. Le premier, la princesse de Mesagne-Es-redere, collaboratrice du «Figaro», a, ïait î récit suivant: v «•Lors du divorce de M. Caillaux et de Mme •upré, trois lettres furent détruites de com-îun accord en présenc des avoués, mais Mme upré garda une photographie de ces lettres. Connaissant ce fait, M. Calmette offrit fr. ),000 à une personne qui, d'ailleurs refusa, condition que celle-ci lui ménageât une en-"evue avec la détentrice de ces photogra-hiès. Offre semblable me fut faite à moi-mè-1e, que je déclinai également. Quand, dans le «Figaro» parut une de ces ittres, celle signée «Ton Jo», Mme Caillaux ouvait, avec raison supposer que les deux utres adressées par M. Caillaux à sa femme, vant leur mariage, étaient en possession de I. Calmette. Mme Chartran, la veuve du jeintre, a, elle ussi, entendu parler de ces lettres. Elle avait u connaissance qu'elles circulaient dans les ailes de rédaction. Elle-même .s'était rendue uprès d'un directeur d'un journal du soir ui lui avait affirmé que, quant à lui, il ne js publierait jamais. M. Isidore de Lara, le compositeur de mu-ique, entendu ensuite, a confirmé la déposi-on de Mme de Mesagne. Il entendit celle-ci parler de l'offre de francs 0,000 par M.Calmette.Il eut l'impression que 2 directeur du «Figaro» cherchait à se procu-er une arme contre Mme Caillaux. Le témoin vit plusieurs fois Mme Caillaux près la publication de la lettre «Ton Jo». Il remarqua chez elle une vive exaltation ausée par la crainté de publication de let-res privées dans le «Figaro». UN AUTRE TEMOIN Le «Petit Temps» dit que M. Bailly directeur e l'«Intransigeant»,est le directeur du journal lont il a été question au cours de la confron- 1 ation de Mme Chartran avec Mme Caillaux. lu sujet de lettres intimes échangées entre i lie et son mari avant leur mariage, M. Bailly ait connaître au «Petit Temps» que jamais | 1 n'a eu lui-même connaissance des lettres j [dressées par M. Caillaux à l'accusée et qu'il { i'a jamais entendu parler de la publication >ossible de ces lettres. LES PROTESTATIONS DU «FIGARO» j Le «Figaro» continuant sa campagne liai-îeuse et déplacée contre Mme Caillaux dénie 'affirmation de Mme Masagne Estredere juant à l'acquisition et à la publication de ettres adressées par M. Caillaux à sa femme ictuelle. D'autre part, dans son éditorial, le «Figaro» renouvelle la déclaration qu'au jour de sa nort M. Calmette n'avait plus aucune lettre l'aucune sorte à publier et s'élève vivement contre l'allégation qui a tendance à se faire jour au cours de l'instruction et selon laquelle il voulait atteindre Mme Caillaux. «Allons doncl s'écrie-t-il, en attendant que nos témoins soient entendus par M. Boucard, la collection du «Figaro» est là qui répond.» Le «Figaro» se considère donc comme partie en cause. Il va jusqu'à menacer d'un procès les journaux étrangers qui, avec raison, ont durement qualifié la publication tronquée de lettres privées. Nouvelles de l'Étranger EN l'honneur de Victor Hugo M. Viviani, ministre de l'instruction publique en France, va déposer un projet de loi portant ouverture d'un crédit supplémentaire de 25,000 francs pour assurer la participation de la France aux fêtes qui auront lieu à Guer-nesey, au mois de juillet, en l'honneur de Victor Hugo. Le ministre de l'instruction publique a reçu le mandat de prendre la parole au nom du gouvernement. Plus de 9000 noyés Un désastre vient d'être signalé par un radio-télégramme reçu d'Astrakan. Dix mille pêcheurs de cette ville, partis avec leur flottille, la veille du cyclone, ont fait naufrage. Huit cents, par un hasard miraculeux, ont pu se réfugier sur la langue de terre d'Atchonyef/. Les autres ont tous péri dans les vagues. Jusqu'ici, on a repêché 3,200 noyés. La diminution des naissances en Allemagne On prépare en Allemagne des lois que plusieurs médecins ont jugées et jugent encore draconiennes, pour arrêter le recul des naissances, qui s'accentue. L'excédent des noissances sur les décès a été, en Bavière, en 1913, de 80,000, contre 86 000 en 1912. La progression est rapide, assez large sur la France. Dans toute l'Allemagne, l'excédent des naissances sur les déc^s est de 900,000 par an. La diminution des naissances est d'ailleurs compensée, et même au-delà, par la diminution de la mortalité infantile qui est encore supérieure, cependant, à celle de la France, tout en ayant une tendance dégressive. Grève générale au Pérou La grève générale a été proclamée. Il en résulte un arrêt complet des affaires. Le service des transports a cessé. Le Strand inondé Par suite de la rupture d'un tuyau le Strand a été complètement inondé hier matin. Cet accident a eu pour effet de suspendre le trafic dans cette voie centrale de Londres, ce qui n'a pas manqué d'occasionner à la circulation de grandes perturbations. Pour le prix Nobel Un groupe de littérateurs turcs vient de prendre l'initiative de constituer un comité, qui aura pour tâche de demander l'attribution du prix Nobel à l'ancien ministre de Turquie à la Haye, Abdoullah Hamyd bey, qui serait le plus grand poète turc des temps présents. NOS ECHOS 1 e gouver eur jfuccs Ce matin circulait le bruit qu'une dépêche privée, arrivée hier, annonçait la mort ds M. Fuchs, gouverneur du Congo, actuellement en tournée d'inspection dans la colonie.Nous nous sommes informés au département de la colonie, à Bruxelles,où l'on nous a affirmé n'avoir eu aucune nouvelle semblable; il n'y a pas même de motif pour croire que le gouverneur ne soit pas en parfaite santé. Nous espérons que le bruit qui a couru ce matin soit tout à fait faux. Qui veut des tigres ? Voici une nouvelle occasion qui se présente aux candidats dompteurs. Aux ventes publiques d'animaux qui auront lieu le 21 et le 22 avril, le Jardin zoologique mettra aux enchères un tigre de Java, un superbe mâle importé et une ti-gresse de Perse qui a de 6 à 7 ans. Si le tigre ne vous dit rien, vous pouvez vous payer des panthères; il y en a quatre, et si vous craignez que relies-ci 11e vous échappent par leurs bonds prodigieux,vous pouvez vous octroyer des ours noirs d'Amérique ou un ours cannelle. Pour celui qui a peur de ces carnassiers et qui voudrait cependant devenir dompteur, il y a deux phoques, deux ânes sauvages d'Afrique et aussi un zebre de Chap-man. L'amateur de la très haute école, trouvera une girafe, et l'émule de Carpen-tier une couple de kanguroos pour faire la boxe. les goûts d'autant plus qu'on n'est pas du tout forcé de dompter ni de dresser les animaux et qu'en dehors de ceux que nous citons, il y a encore une foule d'autres, notamment des ocelots, des pumas, des renards polaires, des singes, des makis, des hyènes, des ratons, des blaireaux, des écureuils, des gerboises, des agoutis d'azara, des bisons d'Amérique et aussi des oiseaux tels des grands ducs, des hibous,des aigles, des vautours, des pélicans, des cigognes, des cygnes, des canards, des faisans, bref de quoi se monter du coup un jardin zoologique au grand complet. * * * Un homme heureux Dans un discours qu'il a prononcé à l'Association des anciens élèves du collège Paul Bert, à Auxerre et que publie cette semaine VAction Economique, M.Klobukows-ki, ministre de France à Bruxelles, raconte que, dans un coin perdu de la vallée de l'Indus, il a fait un jour une découverte peu banale, celle d'un homme heureux — et quelle malchance! — sans chemise!... Je longeais le fleuve, coulant très calme, entre des rives de sable et de granit. A droite, à gauche, partout, un terrain chaotique, stérile, raviné, avec de la neige tout en haut; je me rendais à une lamaseraie célèbre où, dit une légende, le Bouddha d'abord, Jésus-Christ ensuite, ont passé. A l'improviste,par une brèche pratiquée dans le roc, m'apparut un rideau de peupliers, et de saules, et, derrière, un vallon plein de verdure, de fleurs et d'oiseaux. Un homme surgit près de moi, vêtu d'une souquenille rouge, coiffé d'un bonnet tar-tare aux ailes relevées, portant moustache et barbiche, ensemble hirsute, visage gai. La conversation s'engagea: — «Tu appartiens au monastère? lui de-mandai-je.— «Oui, je cultive le jardin et je prie. Oum marié padmé oum. — «Ce qui veut dire? — «0 le Bouddha sur la fleur de Lotus!» : Et il poursuivit-sur un ton de psalmodie: «N'est-ce pas la prière universelle? Tu vois ce mur. Il est formé de pierres déposées par les pèlerins pendant des siècles et, toutes, gravées d'inscriptions pieuses. Tan-: dis que je passe, toutes ces pierres prient | pour moi. Tu vois ce ruisseau? Il fait tour-l ner un moulin à prières; le ruisseau prie i avec moi. Et là-haut, sur le monastère, le vent fait tourner d'autres moulins: le vent prie aussi... 1 — «Tu es satisfait de ton sort? — «Très satisfait. Puis-je désirer plus que ce que chaque jour m'apporte? Oum mané padmé oum.» Et ce lama n'avait pas lu Candide! Il n'a jamais rien lu, d'ailleurs; il ne sait rien que sa formule propitiatoire. L'hiver venu, pendant six mois, il végète, comme les marmottes ses compagnes. Puis, doucement il s'éveille de sa torpeur, et le songe de foi naïve, commencé il y a quelque mille ans, continue... Dans cette âme de primitif, ouverte aux rêves puérils et souriants, se retrouve la douce vertu du frère Patémon, aimé dea Colombes et de M. Anatole France. * * * Un five o' clock-mode Hier, au five o'clock organisé par la maison Léonhard Tietz, on a dû refuser du monde tout comme aux premières à grand succès. Le grand salon du premier étage,où cette réunion eut lieu, était déjà bondé d'une foule élégante, bien avant l'heure indiquée et ce fut encore le cas aujourd'hui, comme ce sera la même chose demain et après-demain. Au fond, n'est-ce pas une grande première, une première de la mode que • ce five o'clock où défilent toutes les dernières créations du printemps 1914? C'est une innovation aussi, pour Anvers tout au moins, que de faire passer entre les petites tables chargées de gâteaux, ces demoiselles-mannequins, portant des toilettes ravissantes, coiffées de chapeaux superbes, habillées comme de véritables princesses... de la mode. Aussi ce fut un très grand succès pour la maison Tietz et cela restera un succès sensationnel, car tout fait prévoir qu'au five o'clock de tous les jours indiqués on i devra refuser du monde autant qu'à celui j d'hier. ! Feuilleton du «Nouveau Précurseur-' 12 la Faute de Beatrix PAR JUSTUS MILIS FORBAN Adaptation tle l'anglais p-ar E. PIERRE LUGUET Faring et Béatrix Buchanan _ étaient assis un matin, dans une maison d'été japonaise, perchée en haut d'un tertre dominant la mer, au sommet d'une falaise esoarpeç au pied de laquelle le flot s'élançait en jetant son éternelle plainte, lis pariaient de ce qui avait été fait pendant les dernières semaines, et, presque sans espoir, de ce ()!1 ! devait encore être tenté pour retrouver J'homme disparu. >— Ainsi, Harry, dit Mrs Buchanan, ainsi au bùul d'un mois entier, après tout_ le travail fait malgré toute l'habilité dépensée, nous n'avons pas avancé d'un pas vers le but. Nous ne savons rien de plus que le matin tragique!... S'il était possible de mettre de côté ses sentiments personnels, do regarder les choses en indifférons, de considérer cette disparition comme un mystère quelconque, je crois qu'on trouverait peu cas aussi absolument déconcertants., — Oli! répondit Faring sans grande conviction, je ne suis pas de votre avis;; des individus disparaissent très souvent, seulement comme on y a pas d'intérêt immédiat on l'oublie... Son les disparitions complètes ne sont pas si rares .que vous le pensez. Il regarda curieusement le visage de sa compagne assise près de lui, les ye'us devant elle, vers la mer, car il était un peu surpris de ses parofes. Elles lui semblaient un peu dures, presque cruelles.' Béatrix détourna les yeux, comme si elle devinait ses pensées, un peu de couleur monta il ses joues. Je vous semble dure n'est-ee pas Harry, dit-elle, eh bien! toutes ces horreurs en arrivent à me rendre cruelle... J'ai épuisé tous les sentiments, il ne me j'este qu'une sorte de torpeur. Je me:sur-pfonds* comme tout à l'heure, à penser à ce qui ost arrivé, de la façon la plus} bizarrement impersonnelle... Oui, cela me lasso, pour ainsi dire. Elle regarda encore devant elle, et lorsqu'elle parla de nouveau, ce fut le visage détourné pour ne pas rencontrer les yeux de Faring. — I! est Inutile de feindre, reprit-elle, ] devant vous surtout, Harry... Ju ne l'a i -mais pas, vous le savez; jo le haïssais presque, et ce serait de l'hypocrisie de prétendre qu'en le perdant j'ai perdu un ,ôtre Cher!-.. Harry!... Eliû se tourna vers le jeune homme, ses yeux brûlant d'une étrange et soudaine férocité:— Harry! il est parti de sa propre vo--lonté, N'importe où il ait été, quoi qu'il lui soit arrivé depuis,il n'en est pas moins parti délibérément. J'en suis aussi certaine que je suis certaine de vivre et de vous parler.,. Je le sens dans mon être tout entier, j'en suis sûre comme si je l'avais vu... Et vraiment, je le vis dans cet affreux rêve, qui i.'eyint sgns cesse durant toute 3a nuit. Je crois pieusement que Dieu me l'envoya oour que je fusse srire.îit'iu 311e la souffrance fût moins grande après. !! est parti de §ofi propre mouvement, Harry, dans un (ien)isr accès de méchanceté. C'était ce qu'il pouvait faire de plus cruel... 11 n'y a pas man-iWj. Q!]! je le connais mieux que vous, mieux que'personne. Depuis longtemps, il était la méchanceté personnifiée! — Betty, Betty! s'écria Faring en posant une main sur son bras, taisez-vous, vous me faites mal! Je n'aime pas vous voir penser de telles choses, même si elles sont vraies... c'est comme si vous vous réjouissiez de la mort d'un homme!... Vous savez, Betty, Buchanan peut être mort, vous le savez ! La jeune femme eut un court sanglot — Je le sais, dit-elle au bout d'un moment. N'ajoutez rien, Harry, vous rougissez de moi. Elle le regarda avec tant de souffrance et d'amour, que Faring bouleversé détourna vivement les yeux. E11 dépit d'une merveilleuse puissante sur lui-même, il eut besoin de toute sa force do volonté pour rester maître de lui. — Vous êtes meilleur que moi, Ilarry! reprit Béatrix avec un rire qui sonnait faux, vous êtes plus impartial," plus juste et infiniment plus généreux... peut-être Jiarce que vous êtes homme... Les femmes ne sont ni impartiales ni généreuses, et, pardessus tout, je crains de ne pas être très bonne... — comme Faring protestait: Oh! je voue dire pcci: je 11e suis ni forte ni intrépide,ni patiente pomme quelques femmes que jo connais... je suis révoltée et je ressens violemment les choses"; je les ressens au poinL de ne pouvoir supporter ma souffrance... Non, je ne suis pas très bonne, mais je n'ai pas été très heureuse non plus. Harry! Vous ne pouvez blâmer une femme d'éprouver de l'amertume et du ressentiment contre ceux qui l'ont trompée, contre ceux qui lui ont fait endurer ce que j'ai enduré. Oh! s'écria-Welle presque avec co-lft'e, yojis ètes-là comme une idole, comme un juge "impassible ptyep y'JS lèvres closes, vos paupières baissées!... Vous me desapprouvez tout à fait n'est-ce pas? Vous pensez que je ne suis que nerfs, faiblesse et rancune?... peut-être suis-je tout cela,mai si c'est ainsi, je n'y peux rien. Je ne sui qu'une femme, vous savez, Ilarry..., et j'a tant besoin d'être heureuse!... Je veux moi bonheur! Ils me l'ont pris il y a longtemps en disant: Vous ne devez pas en avoir da vantage! Et maintenant, il est plus loin d moi que jamais, mais je le veux!... Je veu être heureuse! — Plût à Dieu, Betty, dit Faring, le mains crispées, les yeux obstinément fixé au loin, plût à Dieu que vous puissie l'être! Je donnerais toute ma vie et l'espoi d'une vie future pour vous ramener le bon heur, car c'est à mes yeux ce qui a le plu de prix! Mrs Buchanan demeura un moment le mains sur son visage, mais son compagno ne bougea ni no se tourna vers elle. — Je veux être heureuse, répéta-t-ell après un silence — la colère, la violenc avaient abandonné sa voix, la laissant fai ble et désespérée. Et mainteant, je 11e serai jamais plus; je suis enchaînée, l'autre bout de la chaîne est perdu quelqi part, dans le noir... Je ne pourrai jama être... Elle leva la tête brusquement, un char gement se produisit sur son visage, ui lueur étrange brilla dans'ses yeux. — A moins.., dit-elle dans un soupi puis ello s'arrêta, lança un regard rapide son compagnon; h moins... répéta-t-el sans rien ajouter, les yeux agrandis, fixt les mains crispées sur ses genoux. — Harry, reprit-elle enfin très bas,quai un homme est perdu, disparu sans laiss de traces derrière lui; quand il no revie pas et que rien 11e peut faire supposer qu est vivant ou mort... quelle éventualité présente-t-il... légalement? Ç'est-à-dii que devient son bien?... Oh! no vous ni prenez pas sur moi, je ne suis pas si yi que cela! J'ai bien assea de fortune persoi . ! 5 nelle, mais je dois être au courant de telles 3 éventualités... Certainement, quand le ' temps fixé arrive et que l'homme n'est pas 1 revenu, la loi doit à la fin le supposer... mort. Il doit y avoir une période convenue pour cela, un an... deux ans? 3 Faring la regarda, vit ses yeux ardents, 5 ses joues animées par un espoir inavoué. — Alors, s'écria-t-elle sans attendre sa s réponse, alors, je serais libre! entendez-s vous? comprenez-vous?... je serais libre!... z Une année ou deux à attendre!... Oh! pen-r sez-vous que je suis dure, sans cœur? Je - suis à domi-îolleï Etre libre, Harry... une s courte année, ou deux à .attendre, et ensuite... la liberté! Vous lie savez pas ce que s signifie ce mot! n Elle se mit à rire nerveusement, mais devant le regard de F'aring, le rire se brisa, e puis mourut. e — Qu'y a-t-il? murmura-t-elle. — Oh! Betty, la loi n'est pas si géné-e reuse, elle ne se soucie pas dos larmes répandues..0 — Combien do temps? is — Dix ans, Betty! Béatrix exhala un cri étouffé. — Ce n'est pas, s'écria-t-elle en le re-■0 gardant fixement, cela no peut être!... Dix ans!... C'est monstruxeux. incroyable! Non, "; la loi ne peut être si cruelle. Dix ans!... Je à 11e vous crois pas. le — Je crains que vous ne deviez me croire, s, pendant ces dix années, vous êtes libre dans une certaine mesure. En admettant que vo-id tre... en admettant qu'il no revienne pas, 2T vous êtes délivrée de lui, et c'est le point et principal. Quant à ses biens, cela ne fait il pas question, car vous êtes riches par vous-se minant son compagnon avec une admiration e, même. Mrs Buchanan retomba dans son fauteuil le avec un soupir fatigué, hocha la ttêe, ev-_ 1- Betty! ta loi dit dix ans, mais t0\'u, involontaire. II s'était complètement mépris, il avait dénaturé sa pensée, et, malgré elle, elle l'en aimait davantage. Comme elle l'avait dit dans sa pauvre petite raillerie, il était meilleur qu'elle; l'aveuglante flamme d'espoir et de joie qui l'avait brûlée lui avait vraisemblablement échappé, bien qu'il l'aimât; examinant son visage avec, une sorte de curiosité désespérée,Béatrix se demandait si réellement elle lui avait échappé, ou si, l'ayant devinée tout d'abord, l'inébranlable sentiment d'honneur de cet homme fort, ange à l'épée de feu veillant à la porte do son âme, 11e l'avait poussé à chasser loin d'elle la tentation. Elle s'en voulut d'être si faible, si déchirée par l'amertume, les griefs et l'amour, tandis qu'il restait froid, si sûr de lui même, si peu touché par la tourmente qui la secouait. Elle avait — sentiment bien féminin — un désir fou de le briser, de le livrer à la torture qui la tenaillait, de le rendre comme elle-même, mais elle savait qu'une fois privé de sa force, elle le mépriserait et que son dernier soutien lui manquerait. C'était la grande force de cet homme qu'ello aimait, bien qu'elle en souffrît. Tout en appelant sur lui les malédictions du ciel, en se disant qu'il était froid, insensible, elle savait que tout cela n'était que I mensonges. Faring n'était pas insensible; il l'aimait plus qu'aucun homme au monde, probablement beaucoup plus qu'elle ne l'avait aimé elle-même. On pouvait mettre les deux amours dans la balance et juger. (A continuer)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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