Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 27 Mei. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55f98w/
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Mercredi îêY ASai 11*1 GSr¥f^ GÉiVTiMKf» 80ma année K0 14 V Le Nouveau Précurseur -A~fcSt_UXI i>J j=;j\a-tejx^ x » : INVERS, un an 12.00 fr.; six mois 6.S0 fr.j trois mois 3.50 fr. INTERIEUR. » 15.00 fr.; . 8.00 fr.; » 4.50 fr. HOLLANDE, • 32.00 fr.; » 16.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 32,00 fr.; » 16.00 fr.: » 8.00 l'r. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des nnstea en Belgique. JOURNAL DU SOIR [ÉltflOHS { StSSte.., *• •<<*-» { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.JST2STOI<r CE 3 : Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 I réclames, la ligne, . . fr i 50 » 1 à .4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . »'2]50 Financières, la ligne . . » 0.50 i Uhronique Anvers . . . „ 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence Haras, S, place des Martyrs, à Bruaelles, 8, Plaça de la Bourse, à Paris, et 20 Bigh Ilolborn, à Londres. VERS LJHpCLE Après le premier moment de stupeur quand ils se sont trouvés d'evant la défaite de leur parti, lés journaux Cléricaux chantent actuellement une autre antienne C'est le journal officieux Le XXe Siècle, qui donne la note sur laquelle s'accordent les autres violons. En gros caractère, il résume la situation ,nnoins brillante que le 2 juin 1912, la journée de dimanche a été bonne pour le parti catholique». Voilà ce que fait dire le gouvernement, voilà ce que disent les ministres eux-mêmes Et les chefs du parti. Et c'est devenu le mot d'ordre d'aujourd'hui. Dans quelques jours on fera un pas de plus et l'on proclamera que le 24 mai 1914 a vu une magnifique victoire cléricale, une de ces victoires qui montrent combien la politique catholique est l'expression exacte de la volonté des électeurs. Et beaucoup de gens prétendront qu'il en est ainsi. Et, cependant, quand on examine les chiffres on constate que le parti qui a la majorité à la Chambre, 11e représente que la minorité des électeurs de tout le pays. On sait que tous les deux ans, alternativement la moitié des provinces sont appelées à renouveler leur députation à la Chambre. En 1914, ce sont les provinces de Liège, du Limbourg, du Hainaut et de la Flandre orientale qui ont dû passer au scrutin. Les électeurs ont donné ensemble: A des listes libérales voix 324,893 A des listes socialistes 401,294 A des listes daensistes 26^842 Ensemble 753,039 Il y a deux ans, le 2 juin 1912, dans les provinces d'Anvers, du Brabant, de la Flandre occidentale.de Namur et de Luxembourg, les mûmes partis obtenaient 571,253 vois. lis ont donc pour l'ensemble du pays 153,039 + 571,253, soit 1,324,292 suffrages. Le parti clérical, y compris les voix des dissidents non daensistes, a obtenu, en 1914, 546,405 suffrages, dans les provinces dans lesquelles il y a eu élection cette année.E11 1912, il avait réuni dans les 5 autres provinces 751,042 voix. En additionnant ces deux totaux on trouve 1,207,447 suffrages. L'opposition a donc voix 1,324,292 La majorité 1,297,447 la différence 26,845 représente donc la minorité de la majorité °i l'on peut réunir ces deux termes contradictoires.Remarquez que les voix qu'il a eues en 19)2 dans les provinces d'Anvers, du Brabant, de la Flandre occidentale, de Narnur et (lu Luxembourg, le parti clérical ne les obtiendrait plus maintenant. Les causes qui ont produit maintenant «a effet dans les autres provinces, ont agi aussi dans celles-ci; le succès de 1912 a été absolument factice pour les cléricaux; il est dû à la fraude et à la corruption en grand ainsi qu'à la frousse inspirée à certains facteurs par la campagne caractérisée par les mots de Bonnot, Garnier et Co. Aujourd'hui, les cléricaux se déclarent satisfaits de la journée de dimanche. Bientôt ils diront que ce fut une victoire pour eux. Nous voulons bien qu'ils enregistrent souvent de pareilles victoires qui leur font ferdre 2 sièges; alors qu'ils avaient 16 voix île majorité, ils n'en ont plus que 12. C'est un succès que nous voudrions voir se renouveler à chaque élection. Et les cléricaux ont été sur le point de i perdre un siège de plus, à Iluy-Waremme. Le député libéral, M. Giroul, n'a pas été réélu; il est remplacé par un député d'un autre groupe de l'opposition; c'est une perte pour notre parti, mais rien ne nous dit que tette perte soit définitive. M. Giroul n'a succombé que faute de 15 'oit, par une erreur de tactique de quelques de nos amis. Voici les chiffres. tes cléricaux ont obtenu 28,203 voix. 555*^«a——fcflwa»>am«ngp Le candidat libéral, M. Giroul, 14,087. Les socialistes 29,401. Le quotient électoral était 14,102, soit le second quotient du chiffre électoral des cléricaux. Entre 14,102; diviseur électoral et le nombre des voix obtenues par M. Giroul, il n'y a qu'une différence de 15 voix. Si M. Giroul avait eu 15 voix de plus, il était élu et il éliminait M. Imperiali, candidat clérical sortant. C'est à ce résultat que des électeurs libéraux de Huy ont voulu aboutir en donnant leurs votes aux socialistes, considérant l'élection de M. Giroul comme certaine. Malheureusement, ce sont quelques-uns de trop qui se sont fait ce raisonnement et ont suivi cette tactique. Au fond, il importe peu que les cléricaux aient à la Chambre 12 voix ou 10 voix de majorité. La chose qui est certaine, c'est que leur politique sectaire des dernières années a été condamnée par le corps électoral et que les voilà arrêtés de nouveau par le frein puissant de l'opinion publique. C'est probablement parce qu'ils craignaient ce verdict du corps électoral qu'ils se sont tellement hâtés à faire voter la réforme scolaire au bénéfice des couvents. Mais quoiqu'ils fassent, la loi des couvents est dès à présent condamnée; si on ose l'appliquer, elle entraînera, à bref délai, l'effondrement du parti qui a eu l'audace de la voter. ZEDE. —g». » A.13L IDelàOrSÊ ANGLETERRE Les précautions en Irlande On signale divers mouvements de police en Irlande. Tous les trains, qui sont partis de Dublin pour le nord de l'île, emportaient de forts détachements de policemen.Chaque homme était armé d'un fusil et muni de plusieurs cartouches à balle. Jusqu'à présent, mille agents de police ont été expédiés dans la province de Leicester et beaucoup d'autres ont reçu l'ordre de se tenir prêts à partir immédiatement.A Newry, comté d'Armagh, les femmes et les enfants des soldats du régiment d'infanterie de la garnison ont reçu l'ordre de quitter la ville et sont partis ce matin. FRANCE La voyage du Président en Russie On sait que le président de la République doit rendre visite cet été aux souverains russes. Le «Matin» croit savoir que le Tsar aurait proposé à M. Poincaré la date du 20 juillet pour son arrivée à Saint-Pétersbourg. L'empereur Nicolas aurait en même temps fait savoir à M. Poincaré qu'il serait heureux de .lui vo.ir étendre à quatre jours'la durée de son séjour en Russie, d'abord fixé à trois jours. M. Poincaré quitterait donc Paris le 16 juillet. Il ferait le voyage par mer. De Saint-Pétersbourg, il se rendrait à Copenhague pour rendre aux souverains danois la, Yisite que ceux-ci viennent de lui faire à. Paris. ALLEMAGNE La germanisation cJu Schleswsg Au cours de la discussion de l'interpellation du comte Rantzau, à la chambre des députés de Prusse sur l'agitation danoise dans le ; Schleswig septentrional, M. de Bethmann Holl-weg, président du conseil des ministres, a fait j la déclaration suivante : « Le gouvernement a particulièrement suivi avec la plus grande attention l'aggravation de l'antagonisme nationaliste dans ce pays et la participation à cet état de choses de personnages officiels donois.il a signalé avec énergie au gouvernement danois tous les faits qui ont été portés à sa connaissance. Le gouvernement danois a toujours cherché à y porter remède. ' Nous continuerons à agir d'une semblable fa* ; çon, mais je partage le désir du ministre des ' affaires étrangères danois d'entretenir des rap- j ports amicaux. « Aucune sphère responsable ne doute que ! tout acte de chauvinisme détruit ces rapports : amicaux et que la tolérance de pareils excès ! n'ait plus finalement une importance locale, mais a fatalement un contre-coup sur les re« lations internationales » Notre politique vise en premier lieu à favoriser le développement intellectuel et économique de la province. L'exécution de ce pro- i gramme ne peut être effectif que si l'on ré- 1 siste en même temps d'une manière calme mais énergique à toute agitation dirigée coi tre le germanisme dans le Schleswig sept'ér triona-1. Il faut faire cette résistance. J'espère que la polpulation de la Marche d Nord liée inséparablement à la Prusse réuss: ra à devenir maîtresse des difficultés avec le; quelles elle a engagé actuellement un comba sérieux, combat qui ne peut jamais mener la victoire si on se décourage, mais qui y mÉ nera si on a la ferme conviction que le Jui land méridional allant au Danemark reste u rêve et ne sera jamais une réalité. (Vifs appl- AUTRICHE-HONGRIE Les affaires albanaises A la délégation autrichienne, le comte Foi gach, chef de section au ministère des affaire étrangères, s'occupe des événements d'Albanie Il rappelle que près de Tirana des trouble éclatèrent, dont la cause est à recherche] Des questions religieuses et économiques e certaines influences intervinrent aussi. L'ar tagonisme existant entre Essad pacha et se adversaires dans la capitale s'aggrava soudair Ces derniers l'accusèrent d'être de connivenc avec les insurgés. L'orateur dit que les événements de Duraz zo ne sont pas encore éclaircis. Il n'est pa possible d'apprécier tous les motifs qui détei minèrent le prince à mettre en sûreté sur ui navire la princesse et ses enfants, mais il s'op pose à des critiques prématurées sur l'attitu de du prince qui se chargea avec désintéresse ment d'une charge pleine de responsabilité. Il expose qu'il ne suffit pas qu'un prince rè gne depuis six mois en Albanie pour y suppri mer des désordres auxquels on n'aurait pa; fait attention sous la domination turque parci qu'ils étaient alors à l'ordre du jour. Les évé nements actuels furent considérés comme plu; importants parce qu'on voulut y voir l'indic« d'un désaccord entre l'Autriche et l'Italie. Nous ne pouvons aucunement voir un moti' de pareil désaccord dans la chute d'Essad. Un pareil désaccord ne pourrait être con sidéré comme exact qu'en attribuant à l'actior déployée par certaines personnes en Albanie et par ceux qui se tiennent derrière elles une importance qu'elle ne possède pas. Essad pacha ne fut qu'un notable albanaiî et vouloir le représenter actuellement comme partisan de l'Italie est une invention ridicule, il en est de même de l'information absurde d'après laquelle nous aurions amené sa chute. Le comte Forgach déclare que l'Autriche-j Hongrie ne veut en Albanie que maintenir et ! consolider le jeune Etat. L'Autriche et l'Italie ; sont d'accord^ pour éviter autant que possible | toute immixtion. S'il fallait garder longtemps » J® Palais et les légations les détachements débarqués pourraient être remplacés par des troupes internationales de Scutari. ITALIE L'Italie en Albanie Hier, à la Chambre des députés, un grand .débat s-'est produit sur la politique italienne en Albanie. Le ministre des affaires étrangères, M. de San Giuliano, déclare que la situation de l'Albanie a fait l'objet entre l'Autriche-Hongrie et l'Italie d'un vif échange de vues, inspiré ele cette loyauté parfaite et de cette confiance réciproque qui forment la base solide des rap-- ports cordiaux et intimes des deux pays. Les résultats de cet échange de vues peuvent se résumer ainsi: 1. L'Autriche-Hongrie et l'Italie sont d'accord pour vouloir la consolidation de l'Etat albanais et de l'autorité du prince: les récents événements ne peuvent pas modifier les décisions déjà prises concernant l'Epire; 2. Les eleux gouvernements s'efforcent d'éviter l'intervention armée en Albanie et rappelleront le plus tôt possible les détachements débarqués à Durazzo; 3. Les deux gouvernements accepteront l'envoi d'un détachement de troupes internationales à Durazzo si toutes les puissances y consentent;4. Les deux gouvernements demandent à la Commission internationale de contrôle de donner un appui efficace au gouvernement albanais; son œuvre, en dehors de sa tâche ordinaire, s'est révélée utile dans les affaires d'E-pire et ele Durazzo; 5. Le gouvernement autrichien n'a aucunement l'intention de s'immiscer dans les affaires intérieures do l'Albanie, conformément aux accords pris avec le gouvernement italien; l'Italie en fera autant. Nous devons garder avec tous les hommes influents de l'Albanie des rapports amicaux, mais nous devons fonder notre influence sur la confiance que doit inspirer à la nation albanaise notre politique exempte d'ambitions territoriales. Après le ministre des affaires étrangères, plusieurs orateurs ont pris la parole, notamment MM. Chiesa et Barzilai, tous deux députés républicains. La thèse de M. Chiesa peut se résumer dans les paroles suivantes: Ou nous avons vraiment agi d'accord avec l'Autriche-Hongrie et alors . i- nous avons "été inconséquents en faisant bom-l- •JjJï,(*er à 500 mètres de distance la maison d'Essad pacha par des artilleurs autrichiens j alors que nous accordons aujourd'hui à un homme coupable de haute trahison une hospi-i- talité courtoise et de véritables honneurs, ou t au contraire nous n'avons pas agi d'accord à avec L'Autriche-Hongrie et alors c'était le mo-!. ment opportun de le dire. - î1- Barzilai reproche à la politique actuelle i italienne d'avoir laissé se gâter les rapports ) avec Russie, la France, l'Angleterre et les peuples balkaniques. M. Barzilai est d'avis - qu on a sacrifié à la politique albanaise le devoir d'entretenir des relations de bon voisinage avec la France et l'Angleterre. ALBANIE Mouvement musulman Les divers renseignements parvenus de Durazzo concordent pour montrer le mouvement qui a provoqué les troubles comme étant de religieuse et nationaliste. La devise «1 Albanie aux Albanais» était souvent mise en avant depuis quelque temps. Kn?es témoins rapportent que le 23 environ 500 rebelles de Kavaja et des environs ont expulsé les autorités gouvernemntales de cette ville, arboré le drapeau turc et déchiré et fou-i le aux pieds le drapeau albanais. Ils ont nom- - mé un mufti et un gouverneur et proclamé lautonomie élu district. On élit que des cris . de «Vive Essad pacha, roi d'Albanie!» ont été poussés. Intervention de l'Europe * Le gouvernement russe a exprimé aux gou-■ vernements français et anglais un avis favô-; rable à l'envoi, q. Durazzo, d'un détachement î international pour assurer la protection du , prince et de la commission de contrôle. Le gouvernement français est également disposé a adhérer à ce projet. Le gouvernement italien insiste dans ce sens et le gouvernement austro-hongrois ne s'y oppose pas ! Les gouvernements allemand et anglais n'ont pas encore pris de décision définitive à ce sujet,Le3 flottes étrangères Le croiseur allemand «Goeben» a reçu l'ordre de se rendre immédiatement à Durazzo. Il était en station à Constantinople. Une dépêche de Durazzo, du 24, retardée dans la transmission, dit qu'aussitôt après l'arrivée du navire autrichien «Sankt-Georg» et de la flottille de torpilleurs qui l'accompagnait, le contre-amiral autrichien a été reçu par le prince. La. prompte arrivée des navires a fait, en général, une excellente impression. Le navire autrichien «Admirai Spaun» est reparti pour l'Autriche. Les causes de l'arrestation d'Essad pacha M. Philippe Noggia, ministre des finances Cabr.Tin-'C,- mioiTopi OUÏ loo ino.'dcnle vjui <>---* provoqué l'arrestation d'Essad, a fait le récit suivant: Un vif mécontentement s'était manifesté, la semaine dernière, .parmi les recrues des régions de Tirana, ele Siak et de Kroja, à la nouvelle qu'elles allaient être envoyées en Epire. Essad pacha réussit à calmer cette agitation, mais lundi dernier les musulmans de ces localités se soulevèrent et exigèrent qu'on leur accordât le droit de se servir du turc commO langue officielle et qu'on les exemptât du payement des impôts. Le prince ne fut pas averti de ce soulèvement et ne le connut qu'au cours d'une promenade à cheval qu'il fit avec la reine et au cours de laquelle il fut arrêté par des groupes menaçants. Une vive explication eut lieu le soir même entre Essad et le prince qui lui reprocha son attitude incorrecte et lui fit part des soupçons qu'elle provoquait. Essad remit alors sa \ démission au souverain et se retira dans la j maison qui lui avait été assignée comme de- ; meure, où il ne tarda pas à être rejoint par de ; nombreux partisans armés, comme tous les ; Albanais le sont. Pendant ce temps, le major hollandais Slêys j avait été nommé par le prince chef suprême de toutes les troupes du gouvernement, et les torpilleurs italiens, qui s'étaient éloignés, étaient rappelés par radiotélégrammes. Cependant le major Sleys, après avoir perquisitionné dans diverses maisons, se rendit auprès du prince, et après lui avoir fait part de sa conviction qu'Essad était l'instigateur de tous les désordres, lui demanda l'autorisa- j tion de le mettre en état d'arrestation. Le | prince ayant accepté, le major Sleys réunit i des volontaires, mit des canons à tir rapide j en batterie sur les hauteurs avoisinant la mai- j son d'Essad et fit avertir Essad qu'il eût à se ! rendre. En apprenant qu'il devait se livrer au j major hollandais, Essad, qui avait d'abord ac- j cepté de laisser désarmer ses partisans, re- j fusa catégoriquement. Des partisans d'Essad ouvrirent alors le feu i sur les troupes du major Sleys, qui riposta en : donnant l'ordre aux servants des canons de i , _ : tirer sur la maison d'Essad. Huit obus furent tirés. Essad se rendit alors. ESPAGNE A la Chambre Dans la discussion de la politique espagnole au Maroc, le leader socialiste, M. Pablo'lgle-sias déclare que le souverain influe sur la politique internationale. Personne n'ignore tout ce qui est arrivé à la suite de la révolution portugaise. En Espagne le roi donne ef enlève le pouvoir. Voici le président du conseil pour le démontrer. Les ministres protestent. Le leader socialiste insiste: C'est, dit-il, le pouvoir personnel qui gouverne en Espagne. Les républicains, debout sur les bancs, crient à tue-tête: C'est exact. Les députés ministériels, les socialistes, les républicains, tout le monde crie. Le tumulte est à son comble. Quelques députés ministériels descendent dans l'hémicycle pour provoquer les républicains. Ils crient: Vive le roi! Les républicains crient: Vive la république! Le président lève la séance. Le vacarme continue dans les couloirs encore pendant quel-quelques instants. MEXIQUE La médiation Les délégués américains et mexicains sont parvenus,par l'intermédiaire des médiateurs à certains arrangements concernant le plan de pacification générale du Mexique. L'accord sur certains points est encore en discussion, mais il n'y. a pas de divergences radicales. Le président Huerta Des télégrammes de Mexico rapportent qu'une scène violente s'est produite entre les généraux Huerta et Blanejuez, le premier ayant ordonné Te&écution de cent prisonniers politiques. Le général Blanquez empêcha ce massacre et. s'en vint faire des représentations véhémentes au dictateur, disant que la situation du "gouvernement était assez mauvaise pour qu'il fût inopportun de l'aggraver encore. Le général Huerta, ayant appris la découverte d'un complot tramé contre lui, s'était présenté à la prison et avait ordonné l'exécution immédiate des principaux de ses adversaires.Les fonctionnaires de la prison feignirent d'obéir, mais reculant devant l'horreur de leur tâche, ils firent prévenir le général Blanquez, dont ils sollicitèrent l'appui. Celui-ci se hâta vers la prison et menaça de retirer son appui au général Huerta s'il maintenait ses ordres sanguinaires; cette menace influença le dicta-| teur, qui céda. | Le général Huerta, furieux, se rendit alors à son café habituel, méditant des projets de vengeance contre le général Blanquez. Le général Huerta est cependant averti que c'est le général Blanquez qui lui vaut l'appui de la partie modérée de la population: aussi" i-r-mo -ucocspere ut- ses anaires le fei'a t il i * fléchir aux conséquences que pourrait avoir pour lui un acte inconsidéré. Nouvelles de l'Étranger «««-> Mouvements dans les mers Dans une nouvelle note présentée à l'Académie des sciences, le prince de Monaco a rendu compte d'un très curieux phénomène observé au cours de la dernière campagne océanographique de son yacht «l'Hirondelle». Il s'agit des migrations verticales effectuées deux fois par jour, c'est-à-dire à l'heure des marées, par des milliers d'animaux marins qui s'élèvent des grandes profondeurs de l'océan juseju'au voisinage de .la surface. Ces déplacements verticaux s'opèrent depuis les fonds de 5,000 à 6,000 mètres jusqu'à moins de 200 mètres au-dessous du niveau de l'eau. Pourquoi ces formielables ascensions quotl diennes suivies régulièrement de chutes aussi considérables? Et comment conçoit-on que l'organisme d'êtres même très petits, puisse ainsi subir, deux fois en vingt-quatre heures, une dépression et une compression successives qui peuvent atteindre plusieurs centaines d'atmosphères?Le prince de Monaco pose ces questions aux physiologistes dont il réclame le concours afin d'élucider ce véritable mystère scientifique. Il explique quelles difficultés ses collaborateurs, et notamment M. le lieutenant Bourrée, ont eu à vaincre pour arriver à découvrir et à analyser ce phénomène de migration verticale des animaux pélagiques. C'est grâce à un instrument construit à Magdebourg, sur le principe du manomètre de Bourdon, qu'il a été possible de fixer exactement le niveau sous-marin où avait fonctionné, chaque fois, le filet chargé de capturer les espèces à recueillir. Ces intéressantes découvertes ont eu lieu dans l'Atlantique nord qui est aujourd'hui, peut le dire, complètement exploré au point de vue océanique, car, depuis vingt-neuf ans que le prince de Monaco y dirige ses recherches, "611 n'y a pas étudié moins de cinq mille points différents. Los aviateurs noyés G. Hamel, qu'on peut considérer définitivement comme perdu, est le seizième aviateur qui se noie, soit en mer, soit en rivière, soit dans les eaux d'un lac. Coriolan Monie, qui se noya le 29 décembre 1911 dans le lac Scutari. Le Blon, daris la baie de Saint-Sébastien, la 2 avril 1910. Cep il Grâce, le 23 décembre 1910, dans la mer du Nord. Le lieutenant Bague, entre Nice et la Corse, le 5 juin 1911. ^ J^ramànlàkis, se noy«i le 11 septembre 1912, en se rendant de Corinthe à Patras. Kearney et Lawrence, son passager, env volant ele Los Angeles à San-Francisco, le 20 décembre 1912. Mac Donald, qui se noya dans la Tamisa n ayant pu se dégager de son appareil, le li janvier 1913. Jenetki, capitaine de vaisseau, en se x^idant de Putzig à Stolp, le 7 février 1913, son mécanicien, par suite de la rupture Ci aile de leur appareil. Pierre Primevasi, qui tomba dans le lac Lu-gano, le 19 mars 1913. Louis Gaudart, au meeting de Monte-Carlo, le lo avril 1913. -.n^olbcrt Jewe11» tombé en mer. le 13 octobre 1913, en volant de Hampstead à l'île Staten, par suite du-brouillard. 1913 aCllSmuth, ^ Libau, le 7 décembre Lieutenant Murray, le 17 février 1914, dans le lac de Pensacola. Nouri bey, aviateur militaire, tombé en mer, entre Jaffa et Jérusalem, avec son mécanicien qui fut sauvé; Nouri bey, q.ui fut également secouru, mourut à l'hôpital. Hanouille, dans 3- taie de Saint-Sébastien, en bouclant la boucle, le 16 mars 1914. Ùn mariage morganatique Le cinquième fils de l'empereur Guillaume, le prince Oscar, s'est financé hier à la jeune comtesse Ina de Baserwtiz, fille du ministre de Mecklembourg. Ce sera un mariage morganatique, puisque la fiancée n'est pas du même rang que le jeune prince. La jeune femme n'entrera pas dans la maison royale de Prusse. Le roi ele Prusse lui- conférera pourtant, à eUfe, -et à ses descendants, un nom et un rang. Le prince et sa fiancée sont âgés de vingt-six ans. La jeune comtesse, qui appartient à l'une des plus anciennes familles ele Mecklembourg était demoiselle d'honneur de l'impératrice. I-annonce publique di ce-mariage indique ferrt'P- 1111 obtenir >« - La date élu mariage n'est pas encore fixée, Le voleur de la «Joconde» Le docteur Arnaldi, méeiecin expert en psychiatrie, ,2 remis au tribunal de Florence, les résultats de l'examen mental de Pérugia, l'auteur du vol d- J.a «Joconde». Il déclare Pérugia simple d'esprit par suite d'un défaut congé-mtal de développement, ce qui le rend peu ca-xion de raisonnements logiques et de réfle- Le procès reste fixé au 4 juin. Le prccès de Mme Caillaux La chambre des mises en accusation, de la Cour d appel de Paris, présidée par M. Millard a examme hier après-midi le dossier ''nculpanC Mme Caillaux d'assassinat. Le greffier a tout d'abord donné lecture des pieces principales, puis M. Mornet, substitut toirerécriteUr généra1' a déPosé son réquisi- Le substitut et le greffier s'étant retirés, la chambre des mises en accusations a délibéré fjro ? £es;g.natlon du rapporteur qu'elle entendra a Huitaine. L'arrêt sera sans doute rendu le 6 juin. La .erre a tremblé mfmw à 9 h" 48 llne forte secousse sis- S" a„?.té enregistrée à l'Observatoire de r£ ?.est I>ro[iuite surtout à Zaffer- ma et à Via Grande; mais elle n'a causé de giaves dégâts; elle n'a fait tomber que quel-secoussè&S' cndommaeés Par les précédentes Il n'y a aucun accident de personnes. Un ballon en balade Le dirigeable italien «Usuelli» dont nous avons dit hier l'escapade près de Mi'an à at-o dent anzapllell°' Près de Galiarate, 'sans in- ^uweton au «Nouveau Précurseur»» x<5 ÛPLUS FORTE Grand Roman PAR Robert SAINVILLE M. de la Rochebriant lui jeta son pardes- (autre l'accrocha à une patère. ,, ™'s> précédant le comte Pierre, il monta , 1 escalier. U faisait bien les choses le gendre du ftre Fréraont, il savait noblement loger ses amours. gJNs six mois qu'il avait liaison avec la | Blesse Zrilnska il avait déjà (dépensé ! Mes e"e plusieurs centaines de mille rou- j Idole l''a')ord un hûtel lui avait paru un ] 11 avait acheté un hôtel. laii'"S " avait ïfjllu avoir recours au » au marchand de meubles rares, n, Weaux, de bibelots précieux. liiiv i 1)ro(:ar' comme le satin, les cris-,i. ' ,'e3 œuvres d'art, s'étaient accumulés lans la bonbonnière. on a la dévotion d'une idole, on fin frai' ,')ri"1ler trop de cierges. Mn««. d'ailleurs, d'aussi nobles dé- ! comt„S a'sa'ent grand honneur à M. le On i Rochebriant du Menech. Ks pn C1'a'' dans tous les cercles de jeu-VnHo meux comrae dans les boudoirs de ke„ti,,s oonime un homme très chic, un "PschuW", ayant du chien Il iL^a't. teés lier de ce glorieux re:-:om. vrai que les trois quairts des notes des fournisseurs n'avaient pas encore été soldées. Mais ces fournisseurs, ils en avaient l'assurance formelle, seraient un jour ou l'autre payés. Quand on est gentilhomme, Secrétaire d'ambassade, et comte authentique, on a le droit de faire attendre. -r Monsieur le comte! annonça Casimir en ouvrant la porte d'un salon. C'était une vaste pièce tendue de brocart jaune toute peuplée d'œuvres d'art, bronzes, marbres, tableaux de maîtres, étince-lante de lumières déversées par le lustre et les girandoles, que reflétaient à l'infini de hautes glaces de Saint-Gobain. Là, une douzaine de messieurs de tout âge faisaient cercle autour d'un large divan placé au milieu de la pièce sous le dais verdoyant que formait un gigantesque palmier. Ces messieurs étaient en simple tenue de cercle, redingote, jaquette ou veston et pantalon clair. Mais chacun d'eux portait une même fleur à la boutonnière, un rose thé. Dans les vases de Chine ou du Japon, et tout autour du salon, s'épanouissaient de ces roses pâles: la couleur préférée de la vaporeuse Warida. Sur le divan, les jambes croisées, la tète appuyée avec nonchalance sur ses bras nus, dans une attitude impudique et provocante' s'allongeait la comtesse Zrilnska. Elle était vêtue d'un déshabillé rose pâle broché d'argent, outrageusement décolleté. Ses jupes à tout instant retroussées par un mouvement d'abandon caculé, découvraient un bas de soie bien tiré, parfois même laissaient entrevoire les diamants d'une boucle de jarretière. Très animée, elle parlait avec entrain qui allumait une flamme dans ses joues d'habitude pâles. Et ce qu'elle disait devait être très diver-i tissant, à en juger par les bruyants éclats de rire qui accueillaient ses paroles. Mais à l'entrée du comte Pierre, il se fit soudain un profond silence. — Ah! le voilà enfin! dit la comtesse sans se lever. Nous désespérions de vous voir. — Vous m'excuserez, Wanda, dit Rochebriant en lui baisant le Dout des doigts, mais le chemin est long de la villa Niliols-lty à Pétersbourg. — Et puis, fit-elle en souriant pour faire valoir ses dents, je l'expliquais à ces messieurs, on ne s'arrache pas aisément de la i chambre à coucher d'une aussi aimable épouse que Mme la comtesse dô la Rochebriant.Elle avait prononcé ce nom avec une telle intonation d'impertinence que le comte en parut vivement blessé. — Laissons Mme de la Rochebriant tranquille, je vous prie, dit-il sèchement. — Pourquoi donc? Elle est toute charmante et fort intéressante à étudier. Nous parlerons d'elle, mon cher, mais plus tard, et seule à seul. Maintenant, allons dîner; mon estomac crie famine. La porte de la salle à manger avait été ouverte à deux battants, et un superbe maître il iiôtel avait prononcé le sacramentel: — Madame la comtesse est servie! Une table somptueusement décorée de ' fleurs, toute resplendissante de cristaux et d'argenterie, s'allongeait au milieu de la pièce. , Et, debout dans les angles de la salle, se tenaient, en livrée de peluche rose, quatre gaillard de valets de pied. Le comte de la Rochebriant avait offert son bras à Mme Zrilnska et quand elle fut assise il alla prendre place en face d'elle. Il faisait les honneurs de son autre chez soi. A droite et à gauche se rangèrent au hasard les invités. Un excellent menu, chef-d'œuvre culinair français, des vins de choix. Tout d'abord ce fut de discrets colloques de voisin à voisin. On causait politique, théâtre, chanteurs, danseuses. Mais bientôt, et après le second service, la conversation devint générale. On servait le Champagne. — Oui, s'écria brusquement la. comtesse Zrilnska, Mme de la Rochebriant est une femme charmante, une patricienne du faubourg Saint-Germain. ... Je porte un toast en l'honneur de ses nobles aïeux! — Wanda? s'écria Pierre en rougissant de colère. Je vous ai maintes fois priée de m'épar-gner ces sortes de plaisanteries. — Pourquoi? N'est-elle point, si l'on m'a dit vrai, une demoiselle de Frémont( elle appuyait sur ce de), fille d'un très noble Californien, ayant tous les titres qui se ramassent dans les placers, Il se fit autour de la table un silence gêné.On évitait de regarder le comte Pierre. — Mine de la Rochebriant est Française et très Française, dit celui-ci froidement. — Elle est du pays qui rédigea la civilité puérile et honnête? ... On ne le dirait guère. Oblonsky, mon petit colonel, ajouta-t-elle en interpellant au bout de la table un gros homme chauve et à moustaches grises, si vous épousiez la fille d'un chercheur d'or, que demanderiez-vous pour dot? — -Te ne sais pas, comtesse, mais j'ai un camarade, un chevalier-garde, Martinoff, qui a épousé la fille d'un gros charcutier de Chicago. Et, tchort, il a reçu la somme. — Combien cette princesse de la cocho-naille a-t-elle apporté? — Quarante à cinquante millions pour le moins. — A la bonne heure!... Voilà ce qu'on appelle un digne mariage. — Est-elle gentille au moins, la demoiselle de Chicago? — Pas mal, une plantureuse Américaine, mariée depuis deux ans, elle en est à son troisième amant. — Bravo!... pour votre Martinoff, s'entend, car j'ai de la morale. — Eh bien! moi, je connais un gentilhomme de très haute maison, comte authentique, ayant de l'esprit et de l'avenir, qui n'a pas craint de s'affubler d'une petite guenu-che, blondasse, aux yeux de porcelaine, au teint de chandelle. Le papa fait honte à son gendre et Ton cache avec soin prudent la belle-mère. Pauvre garçon!... Et savez-vous ce que lui rapporte cette prestigieuse alliance? Devinez? Tous les regards s'étaient portés sur le comte Pierre de la Rochebriant. Chacun avait compris que c'était sa femme qui servait de cible à ces outrageants quolibets. On le regardait. Qu'allait-il faire? qu'allait-il dire? — A sa place, murmurait à son voisin le . colonel Oblonsky, je froisserais ma serviette et je la jetterais à la figure de cette drô-lesse!— Et moi riposta le voisin sur le même ton, .j'ajouterais de plus: «Ma petite, dé-brouille-toi, demain, avec tes fournisseurs. Et on attendait impatiemment line réponse du comte. Mais lui, haussant les épaules: — Eh oui, ma chère, la vie est pleine de ces déconvenues; on fait vite, et l'on fait mal. J'eusse attendu pour me marier deux mois de plus et j'aurais trouvé peut-être les cinquante millions de dot qui, vraiment, me seraient bien nécessaires pour pouvoir dignement vous entretenir. Un murmure et des rires étouffés couru-lent autour de la table. Et, pâle de colère, la belle Wanda se mordit les lèvres, mais n'osa plus rien dire. Cependant on était arrivé au désert. liqueurs mestiques . circuler café et te?/l^o™ie3b,lgnatreS' le COm" d° chambre apporta une énorme en main. U0S qlU bientôt passa de main ' ^™tFUmeî; donc' rnessieurs, encouragea le comte, madame vous y autorise. N'est-il pas vrai, mi chère Wanda' Jt vous recommande ces «fior fine». Vous n en trouverez point de pareils à Pétersbourg, messieurs. Je les ai introduits en fraude dans la valise diplomatique. Dame, messieurs, il faut bien que la diplomatie serve à quelque chose! — Enfin, vous vous rendez justice! grommela rageusement Mme Zrilnska. — Wanda, ma belle amie, fit en souriant le comte Pierre, allumez donc votre cigarette et reprenez votre joyeuse humeur Nous sommes plusieurs ici en puissance de femme légitime. Avec votre mine renfrognée vous les rappelez trop à nos mémoires. A ce moment Casimir s'approcha du comte et lui tendit une lettre sur un plateau dargent. Voici une lettre que le domestique de monsieur le comte apporte à l'instant 11 la croit pressée. — Donnez. C était un pli bordé de noir, venant de France, portant le timbre de Paris. « A Monsieur le comte Pierre de la Rochebriant», disait la soscription, «Saint-Pétersbourg, aux soins de l'ambassade de France».(A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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