Le nouveau précurseur: journal du soir

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14 februari 1914
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s.n. 1914, 14 Februari. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8s87n/
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Samedi 14 et Dimanche 1S Février 18M CIWQ CENTIMES SO'»nnée — M0 <&£» et «4L© Le Nouveau Précurseur -AJB03ST3SrE3VnE3SrTS ; ANVERS, un au 18.00 fr.; six mois 8.50 fr.; trois mois 3.KO fr. INTERIEUR, - 15.00 fr.; . 8.00 fr.; . 4 50 fr HOLLANDE, - 88.00 fr.; » ie.OOfr.; „ 8.00 fr LUXEMBOURG, » 8S.00 fr.j » ie.OOfr.; . 8 00 fr. CNION POSTALE, . 43.00 fr.; . 21.00 fr.| . 10.50 fr. Tout abonnement, so poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du iournal et dans to>is les bureaux des postes eu Belgique. • JOURNAL DU SOIR TCLÉPHCSES { K° { 39, VîEîLLE BOURSE. — ANVERS. ■A.3KT3Nr03Src033 - Okcthaims,lapejtts%n®, fr. 0.30 | Réci„vmes, la ligne. 7 > fr. 1.50 » 4 a 4 lignes . » 1.00 Faits wr©^, la ligne . . * ,2 50 FwA&aÈsus, la ligno . . » 0.50 ' Cmroîîique Aster* . . „ à. W OMnoatee ,u earutw ot de la liefyiqu, ioM rtfuts aussi par t'A, . <ce Bava,, s, «iw da Mort*t-j, 4 Hywmlict, S, mm é. Ut Bmm, tt Paris, "et : aiffh ITolOorn, à Londtvi. c—. ■- ■ —m Un réquisitoire pour éviter une faillitte Les associations industrielles et commerciales de Belgique viennent d'envoyer une lettre ouverte au ministre des chemins de fer pour protester contre le désarroi.,qui ne cesse de régner dans son administration et qui cause uu si grand dommage à l'industrie pt au commerce de notre pays. Cette lettre porte les signatures: Du président du comité central industriel de Belgique et de l'Union des charbonnages, mines et usines métallurgiques de la province de Liège, A. Greiner, Du président de la Fédération des associations charbonnières, de l'Association charbonnière <jç Charleroi et de la Basse-Éaïïire, A. Soupart. Du président de l'Association charbonnière du Couchant de Mons, G. Deladrirèe. Du président ed l'Association charbon-nière du Centre, baron Coppée; Du délégué de l'Association des maître3 lie, forges de Chârleroi, F. Thiébaut. DU président de l'Association des fabricants de glaces de Belgique, Jules Hénin. Du président de l'Association des maîtres de vefreries beiges, ?a'ui în'obiet. Du président de la Fédération des constructeurs et du Cercle commercial et industriel de Gand, A. Van der Stegeii-. Du délégué de i'Àssociation cotonnière de [ Belgique, Ferd. van Hoegaerden. Du président de l'Association belge de I tissage, J. Voortman. Du délégué do l'Union belge des filatures ! de lin, étôupes; chanvre et jute, Pierre do | UemptinUe, Du président do la Société commerciale I et industrielle de Verviers, G. Peltzer. Du président de la Bourse des métaux et I charbons, Arm. Stouls. Du président de la Chambre do commerce I d'Anvers, Ch. Corty. Du président de la Chambre de commerce I de Bruxelles, Ern. Van Elevvyck. Du président de la Chambre de commerce I 4a Liiijo, A.-E. Hutten. Eu président de la Bourse industrielle do I Liège, Paul van Hoegaerden, Du président de la Chambre de commerce I et d'industrie de Mons, Canon-Legrand. Du président de la Fédération nationale I des entrepreneurs de transport, Ch. Ran-I daihe, -:î La seule lecture de ces noms montro que I toutes les régions du pays sont représentées I parmi les protestataires, ainsi que tous les I groupes politiques. Nous voudrions reproduire là lettre en I son entier, mais elle est trop longue pour ■ notre journal et force nous est bien de ré-I 6umer le réquisitoire qu'elle dresse contre | le ministre et contre son administration. • * • Les signataires rappellent l'audience que I. le ministre a donnée à leur délégués et dans I laquelle il a fait comprendre que la situa-I tion désastreuse actuelle se représenterait I périodiquement avec le retour normal de ses ■ causes. Ils protestent contre le fait de l'ad-I ministration qui veut tirer parti de l'into- ■ lérable état dés choses dont elle est l'auteur, I pour s'exonérer des sonséquences judiciai-B rcs de son incurie, et imposer aux expédi- ■ leurs aux abois, avant de leur fournir les B wagons qu'ils reclament pour leurs trans-| ports vers l'étranger, des déclarations déga- ■ géant sa responsabilité. C'est, en effet, à cette situation anormalo I et désastreuse que nous sommes arrivés en ■ Belgique par l'incurie constante du gouver-I hement: les transports ne sont plus acceptés ■ Que sous la condition qu'on s'engage à l'a- ■ vance, à exonérer le transporteur de toute ■ responsabilité. Celui qui a créé le gâchis ■ déclare qu'il ne veut plus être responsable | des conséquences de son œuvre. Et comme I il a, en Belgique, un monopole de fait, c'est ■ l'incohérence, l'incertitude, qui dominent en I hit, la stagnation, presque complète de R toute l'activité travailleuse du pays. C'est contre cette attitude que les indus-I triels et les commerçants protestent. Ils rappellent l'adminisration et son mi-B j"s're à la loyale et sincère application de ■ Car il ^ a, en Belgique, une loi sur les ■ transports que M. Van de Vyvere semble ■ oublier, que dans tous les cas, il dédaigne. I L'article 34 de la loi du 25 août 1891 dé- ■ ctare que ie transporteur est responsable des ■ retards dans les expéditions, sauf les cas ■ fortuits ou de force majeure. ■ La loi précise le cas fortuit et la force I fleure, en ajoutant: „Sera considérée ■ tomme un cas de force majeure, en ce qui ■ concerne le refus ou le retard, la circon- ■ L 'IC': (1U(- les transports ont excédé les li- ■ mites du trafic normal." I s h 'sur oe"° disposition que le ministre I i r35e I>our autoriser son administration I <iii ser 'es 'ransports à moins que l'expé- ■ chi ne -lui signe une déclaration le dé- ■ îr8®Mt à l'avance de toute responsabilité I jpUj. re.tards. Et l'on sait que les retards I nm™ 1u'nze et vingt jours sont devenus I mr*-,un abus du monopole de ■ eiiT C es'' eontre cet abus, ruineux pour I comrn<erça^t°''ÎS'en'' '°S 'n(^us',r'e's 'es K tin'il a Pas lieu d'invoquer cette disposi- I traf;?arce t'u " n'y a Pas trafic excédant le ■ "*"0 normal. a lettre le prouve en ces termes: I demanrtl'vS c'ue le ,rafir' normal?" se sont I vants f^.r. Prf,Pos de l'article 34 les plus sa- I naux chnrJSoDia'?,urs ,|c ,a 101 et les tribu- ■ trouvai • aPPliquer, —>■ et ils ont aus-I fislativ». réponse dans les discussions lé- ■ 'WuistnîinS nri™™l est celui sur lequel l'Ad- „C'est » h ? compter. | t,iires M. Jacobs (Annales parlemen- ■ 1s90-189i „ ^ représentants, session 081. P- 6i, col. 2), la moyenne du tra- fio, celui du jour favorable complétant celu; du jour point favorable, le trop-plein de l'un venant suppléer à l'autre." ,fai£ du!' lors lue l'insuffisance du maté-nei son le résultat d'un accroissement de tra-,,iou d autres phénomènes tout à fait impré-vus, et la Commission gui a préparé la loi le SpSi ^oLSij,non,raPP°rt (Documents parlementaires, 1876-1877, p. 287): „Une guerre qui éclate aux frontières ou m<5-îîlSs .1 UTlG contrée plus Ou moins éloignée» Se16e tout h fait liativb ou exiraoruinai-remept prolongée qui ferme les canaux, une inondation qui supprime le service d'autres voies ferrées, des événements économiques su-l)its, tels qu'une récolte manqué©, la reprise inattendue de telle ou telle industrie, ce sont la, entre autres, des circonstances qui peuvent faire arriver à une lignë dos transports sur lesquels l'Administration ne devait pas, ne pouvait pas compter et pour lesquels efîe n'avait pas à préparer son outillage et ses installations.,«Chaque fois, au contraire, que l'Administration aura pu prévoir l'accroissement de son mouvement,elle ne sera plus admise à invoquer les proportions de» son trafic passé pour ex-CUSm * ^possibilité où elle se trouve H'fu*-cueillir les demandes actuelles de transport. Le temps ne lui aura manqué pour augmenter son matériel, et elle est en faute pour ne pas s etre mise en mesure: On peut citer, comme exemple des faits qui crééeiit des transports nouveaux et qui cependant ne justifient pas une ligne de chemin de fer de 'l'insuffisance de son matériel: la création de nouveaux centres industriels, la construction de nouveaux af-iiuents, routes, canaux, chemins de fer, la prospérité progressive et normale, de l'indus-tn^ et uu commerce, l'ouverture de nouveaux débouchés. Les conséquences de ces divers raits s annoncent à l'avance, et le chemin de i ier, s il est un industriel attentif et prudent, ! a pu calculer lnnportanc qu'il devait dohner nouïell?" ' P°Ur raire la'0e a la 8iUia"oi Y a-t-il eu une guerre en Europe? Y a-t-il eu une gelée anormale par sa durée ou l'époque à laquelle elle s'est produite? Avons-nous déploré une inondation, un manque de récolté. L industrie a-t-elle eu une reurise lildtj.t'IlflllH i fÎP tlâfeûil -»3 i . jjo quel droit alors, laarfiinisti'auoii sur-roge-t-elle le pouvoir d'imposer sa propre irresponsabilité à ses clients; Le ministre a invoqué la situation à l'étranger, notamment en Allemagne; des journaux anversois ont repris l'argument. Or, l'argument est faux, car, „malgré l'arrêt de la navigation sur le Rhin du 17 au 28 janvier, pas un wagon n'a manqué etl West-phalie, où dos tonnages beaucoup plus considérables que d'habitude ont été transportés (738,019 wagons en janvier)". Et pendant ce môme temps, les transports diminuaient en Belgique car, „entre la semaine du 21 au 29 décembre 1913, et la période correspondante de 1912, l'administration constate une diminution de 8,120 Wagons chargés; entre le 28 décembre 1913 et le 31 janvier 1914 et la période correspondante de l'année précédente, une. diminution de 45,345 wagons". Il n'y a donc pas eU accroissement anormal des transports; il n'y a eu aucun cas'de force majeure, mais simplement imprévoyance et incurie de l'administration qui n'a pas pu mettre ù. la disposition de l'industrie et du négoce, le nombre de wagons qui leur sont normalement nécessaires. i Le Comité central industriel de Belgique a fait une enquête sur les conséquences du manque de wagons et du retard dans les transports. Dans le pays industriel des usines ont attendu 12 jours sans recevoir un seul wagon.Le matériel fourni est vieux, non utilisable sans danger et on ne peut le manœuvrer sur les voies de raccordement. Il ne répond pas, par ses dimensions, aux wagons demandés. Quand les wagons sont chargés, on ne les enlève pas, ce qui augmente la pénurie de matériel. Des wagons sont restés chargés sur les voies de raccordement pendant 08 heures, d'aucuns pendant 10 jours sans être enlevés. Dans toutes les usines, les charbonnages et lc$ industries,-le travail a dù être retardé, on a dû même parfois chômer complètement, faute de moyen d'expédier les produits.On n'a pu exécuter les ordres do commande; des centaines de mille francs ont échappé ainsi à nos industriels pt lés conséquences futures pèseront longtemps sur notre renom commercial et industriel. Et ce qui est un comble, l'Etat impose des pénalités quand l'industriel ne charge pas dans les stricts délais, les wagons" qu'on lui fournit anormalement en grand nombre, alors que pendant de longs jours, on l'a laissé sans matériel. L'Etat réclame même l'amende do l'industriel qui no fournit pas suivent son contrat, par suite des. retards dans les transports. Cette situation désastreuse est unique à l'administration de l'Etat. Le Nord-Beli-.i>, le Nord-Français, l'Est-Français, ont continué à fournir les wagons, malgré les difficultés créées par la situation de l'Etat belge et ces compagnies ont mérité les félicitations générales.» * * La faute réside dans la tête même de l'administration, dans si désoi-agnisation et transformation constantes. Et les signtaires de la lettre font les tristes mais vraies constatations que voici; De la tête devrait partir une Impulsion vigoureuse et clairvoyante, attentive à tous les besoins du pays, empressée à les satisfaire, — telle que la définissait en termes excellents le texte que nous rappellions tout & l'heure.Au lieu de cela, c'est la confusion, c'est l'incohérence qui régnent en maîtresses dans les sphères supérieures. Comment en serait-il autrement? Suivant la fantaisie du moment, pendant une dizaine d'années, on y a vu se succéder tour à tour un directeur général, un conseil d'admi nistration un comité de direction puis la série recommencer de ces transformations mal venues ' n ,a centralisé, décentralisé, recentraiisé. Pai vint, se greffer le transfert intermittent de quelques bureaux et divisions d'uiK ™t ?pnrnnf. une autT' Li où Ies techniciens ont leur place marquée, on les écarte ou on les supprime; la où |eUr rôle est secondaire, oc les accumule, pue peut-il en résulta de lion? sam! nf/nDH'S travau.x sont décidés et entamés sans plan d ensemble et sans liaison. Un les I retarde, on les suspend au hasard des crédits, heureux de saisir le prétexte d'un procès pour les interrompre. Des millions s'engouffrent et restent improductifs. Ainsi, pour la ligne de Bruxelles à Gand, qui deyait Cire inapguréé à veille de l'Exposition et qui reste à l'état débauche, pour les projets arrêtés dans le bassin de Liège (ligne de'Fexhe-Kinkempois — dédoublement de la voie entre Liège et Ohé-née) — et tant d'autres. Que fait-on à Verviers? A Schaerbeek on tâtonne et la Jonction de Bruxelles, dont les projets ont dû être remaniés de fond en conibie,- sera terminés Dieu sait quand, nonobstant lès promesses formelles ,du chef du cabinet, protestées à l'échéance. Se dëcijlë-t-oh enfin à ëxécutër des pians? ils ne répondent plus aux nécessités nouvelles et la dépense effectuée perd le plus clair de son efficacité. C'est le cas pour la gare de Namur où l'on fait du provisoire au lieu de faire du définitif. La ligne du Luxembourg dont vous avez parlé, Monsieur le Ministre, dès longteiïîps congestionnée à l'excèSj où le désarroi est à son comble, avait fait naguère l'objet d'une élude remarquable. L'ingénieur distingué qui proposa son amélioration rationnelle est mort avant qu'on s'occupât de ses projets, et la valeur accrue des terrains à exproprier augmentera dans des proportions énormes le coût des travaux que l'on sera, bien obligé d'exécuter un jour. La lettre passe en revue rapide tout le réseau ferré et constate que les retards et les accidents sont dus presqu'uniquement au défaut d'entretien du matériel et de la voie, qui ne pourront plus répondre à la fatigue qu'on exige d'eux. ♦ * * Et puis il y a encore autre chose; il y a 1 introduction de la politique dans l'administration,; Notez que la lettre porte la signature de plusieurs industriels ddnt fës opinions catholiques sont très ^connues. Or voici ce qu'ils écrivent; Et, vous l'avez dit vous-même, Monsieur le Ministre, du haut en bas de l'échelle, les influences politiques et électorales, la brigue, les intrigues jouent un r&lë intolérable. A quoi tion le zèle, l'initiative, le consciencieux accomplissement de ses fonctions, alors que la faveur, 1 avancement peuvent aller non aux plus méritants, mais aux plus recommandés? Quelle crainte avoir, encore des réprimandes et des 3'aifôS,e7 pas""d'ennui, font les chefs; pas de fatigue, pas de contrainte font les soldats. Ainsi, peu à peu, d'abord, rapidement ensuite, le découragement, l'insouciance grandissent, la discipline s'émousse, l'anarchie fait les plus redoutables progrès, i * » Voilà le cri d'alarme jeté par l'Industrie et le Commerce de la Belgique. La situation actuelle est grave; ce qui est plus grave encore, c'est qu'elle menace de se représenter périodiquement. Elle est la conséquence d'une longue incurie, d'une politique financière imprévoyante que nous avons souvent dénoncée; lu situation s'est enlpirée celte année, grâce au renforcement de l'influence d'un parti depuis les dernières élections législatives.L'administration du réseau de l'Etat belge est complètement gangrenée; il faut y donner de larges coups d'un bistouri impitoyable; il faut commencer par la tète, par ie ministre lui-même auquel l'énergie nécessaire fait défaut. Nous terminons en disant h M. Van do Vyvere, avec les signataires de la lettre: "La Belgique qui travaille exige autre chose que des paroles et des plaidoiries.Elle vous demande de donner satisfaction U ses .protestations unanimes et de ne pas la contraindre h faii-é prononcer la faillite irrévocable de l'exploitation des chemins de fer par l'Etat." zees Dehors ANGLETERRE Les voyagee du Prlnco de Qa!!©s | D'après la „Pall Mail Gazette", le prince de Galles ferait l'automne prochain un long v.oya- , ge à .travers les colonies et les Dominions dë l'Empire britannique. 11 visiterait notamment : l'Inde, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. De ce dernier» il irait probablement vi- ! sitér les Etas-Unis. On croit que son frère le prince Albert, l'accompagnerait dans ce tour du monde qui durerait près d'un an. Mais rien n'est encore décidé. Il serait aussi question, ajoute notre confrère, d'une visite du prince de Galles à l'empereur d'Autriche, cet" été, à Ischl. france Un parti clérical Le 23 février prochain les évêques de France se réuniront pour examiner s'il y a lieu de fonder un grand parti catholique unifié,eh dehors dés groupés royalistes et impérialistes, ou bou-langistes.Ce serait un parti semblable au parti catholique belge. On doute fort que les évêques français se prononcent en ce sens. Allemagne Un nouveau groupe politique Il parait que des riégnei al lotis sont en cours pour arriver & là ôônstitution d'un groupe parle-tïlOiitâire comprenant les députés qui sont indé-peiidàms (WildKet qui ne sont donc inscrits à aucun groupement. Ces indépendants, au nombre de neuf, jouent en général un rôle effacé au Reichstag, car ils ne font partie d'aucune commission. Il y'a'en outre quelques autres groupements qui comptent moins de quinze membres et qui ne peuvent donc pas figurer non plus dans les grandes commissions parlementaires. Ce sont les douze conservateurs libres, les. neuf alsaciens-lorrains, les sept antisémites, les trois députés dits agi'ariysns-réformistes, l'es cinq guelfes et le danos. Cela représente, avec les indépendants, un total de 40 députés qui ne font pas partie des grandes, fractions et qui, s'ils se constituent en groupe, pourront jouer un rôle parlementaire. Ce serait le groupe des isolés, étrange contradiction des mots quç seule la tactique politique peut admettre. SUÈDf La crise ministérielle Le roi a chargé le baron de Gcer, appafté nant au parti libéral de former un cabinet pua succéder au ministère socialiste qui vient d démissionner. Le baron Geer n'a pu réussir, il vient d 0«clarer au roi, qu aprdj ffvfrir examiné la si tuation, il estimait que les conditions néces saires, suivant lui, pour la constitution tl'ui nouveau ministère libéral, ne se trouvaien pas réunies. Le roi a alors fait appeler Immédiatement Ii gouverriéur Hammersjold et lui a offert di constituer le cabinet. Cèlul-cl a conseillé ai roi de s'adresser pour cela la droite de 1: chambre, vu la situation créée par le refur des partis de gauche de la chambre de participer à la formation du nouveau ministère. L( roi a prié cependant le gouverneur Hammers-ltjold d'examiner a nouveau la situation. RUSSIE Ifl. KokovUef est fait comte Le rescrlt relevant M. Kokovtzof de ses fonctions mentionne les servioes rendus par lui en assurant au trésor un constant excédent de reoe.ttes pendant les périodes les plus troublées.Le tsar lui coDfère le titre de comte, et ajoute, êii l'assurant de sa reconnaissance, qu'il espère pouvoir profiter encore do son expérience.Le nouveau président du conseil M. Goremykine, membre du conseil de l'empire, ancien ministre-président, est nommé ministre président. I II a déjà été au pouvoir en 190C, 11 avait alors I des idées plutôt libérales, mais il ne réalisa aucune réforme, la Douma trouvant son programme insuffisant. Kéussira-t-il mieux maintenant que la situation financière de l'empire est améliorée! L'avenir le dira. SERBIE L'amitié grecque Le prince héritier de Grèce est arrivé Jeudi soir à Belgrade. Hier matin il a été reçu en audience solennelle par le roi. M. Venizelos est parti pour Nisch, d'où 11 est reparti aussitôt par train spécial pour Athènes viâ Salonique. M. Venizelos ayant déjà les plus hautes décorations serbes, le roi lui a remis sa photographie.A ! RAMEIT D'après le "Daily Telegraph" le prince de Wied prendra le titre de roi d'Albanie immédiatement après son arrivée à Durazzo.Ceci pour se confon'ilef âtlx vœux des délégués du peuple albanais. Voyage d'Investiture Le prince de Wied est arrivé à Vienne vendredi matin. A 1 heure, a eu lieu chez le confite Berch-told un déjeuner en l'honneur du prince. Le prnee de Wied a été reçu en audience par l'empereur. L'entretien a duré une demi-heure. L'empereur a conféré au prince de Wied la grand'eroix de l'Ordre de Léopold. Vendredi âpés-midi, le prince de Wied a rendu visite aux ambassadeurs. BULGARIE Réclamations turques On mande de Constantinople à la <lWiener Allgemèine Zeitung" que la Turquie a fait remettre par son représentant à Sofia urie note dans laquelle la Porte annonce la rupture dés négociations relatives au traité de commerce bulgaro-turc, en alléguant que le gouvernement bulgare n'a pas tenu sa promesse de cesser, dans les huit jours, les actes d'hostilité contre les Pomaks. La note annonce en outre que si aànê vingt jours après l'ouverture du Parlement bulgare la question des Pomaks n'est pas réglée, les marchandises de provenance bulgare séront surtaxées de droits de douane différentiels de 50 %. Cette nouvelle Jusqu'à présent n'est pas confirmée à Vienne. Cette note, si elle existe, nous parait avoir surtout pour but de faire admettre qu'il n'y a pas d'accord secret entre la Turquie et la Bulgarie, en vue d'événements futurs déterminés.GRECE Une vote des puissances Vendredi, les ministres des grandes puissances ont présenté au gouvernement hellénique la ncte collective annoncée relative k l'attribution des îles de la mer Egée et à l'évacuation du territoire assigné à l'Albanie. La noté dit que les puissances décident de remettre a la Grèce les îléè occupée^ par elle, à l'exception de Tenèdos, Embros et Câeftel-lorizo. Une garantie suffisante est demandée au gouvernement grec de ne pas les utiliser dans le but naval et militaire, et en outre de sauvegarder les droits de la minorité musul-marie. L'âtlribUtit'rt ne sera définitive pour la Grèce que lorsque les troupes grecques adrdrit évacué le territoire assigné à l'Albanie. Le'gouvernement grec s'engage à n'opposer aucune résistance, à n'encourager ni directement ni indirectement la résistance des Epirotes. L'évacuation commencera par Goritza. Elle devra prendrè fin ic Si mars. Les* puissances ont confiance que leurs décisions Seront respectées par le gouvernement grec. AFRIQUE-DU-SUD Un discours de Botha A son tour, le général Botha, le chef du Cabinet actuel* a voulu justifier devant l'assemblée législative les mesures qu'il a prises pour vaincre la grève et dont il ne méconnaît pas l'illégalité, notamment la déportation de dix chefs du groupe travailliste. Il affirme que Ms réclamations formulées par les travaillistes n'étaient que des prétextes pour amener une révolution. Les chefs révolutionnaires n'étaient pas seulement les dix individus contre lesquels on a prononcé le bannissement. Il y a ceux qui siègent dans cette assemblée, s'écrie le général Botha, indiquant ' son adversaire politique, le généra Herzog, et certains membres du groupe de: députés travaillistes. Les chefs travaillistes, s'écrie le généra Botha,sont purement et simplement les ennemis de la société, des révolutionnaires ot des terroristes contre lesquels la proclamation d< l'Etat de siège, mesure exceptionnelle, étai de rigueur. L'assemblée mettra en balance b bannissement de dix individus et la mise ; néant des. plus graves attaques qui aient jamai; été dirigées Contre la nation et qui, sans le: mesures prises, auraient -entraîné une tsrribl» : effusion de sàng, des incendies, des dégâts, enfin un désastre incalculable. Il appartient à l'assemblée d'envisager l'avenir et d'empCcher par son vote le retour de pareils événements. " MEXIQUE 3 Un attentat contre un officier américain Un fait qui pourrait avoir des conséquences j gravés,-, s'est produit jeudi soir, une tentative t d'assassinat a eu lieu contre le lieutenant américain Cook. Une balle eêt airée frapper le , côté de la voiture dans laquelle se trouvait le ; lieutenant, qui a seulement été contusionné. CHINE Changement de ministre Un décret, publié hier, accepte ia démission du premier ministre Hsing Hsi et. charge Sun Pao Chi, ministre des affaires étrangères, d'assurer, par intérim, les- fonctions de premier ministre. BILLET PARLEMENTAIRE Le 14 février 1914. M. Michel Levie, encore assez fortement grippé, a tenu h aller défendre devant la Chambre le projet de création d'une société nationale pour la construction de logements à bon marché. Il devait bien le faire, car il sa trouva devant une situation anormale. Le projet est, en apparence, dû à la collaboration des départements de la Finance et du Travail; mais, M. Hubert semble s'en ! désintéresser complètement et laisse à son i collègue toute la charge de le faire voter. D'un autre côté, généralement le rapporteur d'une loi présentée par le gouvernement et acceptée par la section Centrale, devient le second du ministre; des fois même le rapporteur plus que la ministre devient lé véritable défenseur du projet. Et, chose étrange, nous voyons le rapporteur, M. Tibbaul, après avoir rédigé un rapport favorable, 1 proposer au projet une série d'amendements qui le transformeraient complètement. C'est | ainsi que M. Levie est forcé de défendre la projet du gouvernement et contre ses ad- < versaires et contre ses amis, et contre son < lieutenant lui-même. M. Michel Levie l'a fait autant que son ' état de santé, on plutôt l'état de sa voix le permettait. On no l'a peut-être pas très bien duira son aiscouia, ei. ov,.- ..—t... >^>.0 pour les députés absents qui étaient le grand nombre. Le ministre s'en tient strictement à son _ projet et repousse tous les amendements, ' ceux de M. Tibbaut comme ceux des libé- j raux et des socialistes. Le projet n'est pas ' parfait, dit-il, en résumé, mais l'expérience , permettra plus tard d'étendre et de corriger la loi quand elle aura été appliquée. Î.ÎM. Tibbaut, Devèze, Persoons et Cam. j Huysmans reprennent la parole pour justi- ! fier les amendements proposés. ; jean QossiftQ. Nouvelles ; de l'Étranger ' i Mort de M. BertMon On annonce la mort do M. Bertilion, directeur du service de l'identité judiciaire. M. Alphonse Bertilion était né à Paris le 22 avril 1853. C'est en 1879 qu'il imagina de fixer l'identité au moyen de l'anthropométrie, et c'est en décembre 1882 qu'il parvint à faire adopter son système par la préfecture de police. Le "portrait parlé" est une description du visage humain tellement exacte qUe, quoique très courte (deux ou trois dignes), elle permet de reconnaître, sans erreur possible, l'identité d'une personne que l'on n'a jamais vue.Maintes fois, M.Alphonse Bertilion a fait reconnaître par ses élèves l'identité des hôtes d'une prison de Paris, quoiqu'ils ne les eussent jamais vus. Jamais 11 n'y eut d'erreurs; elle n'était pas possible.Les empreintes digitales ont été utilisées dès la plus haute antiquité Comme preuve d'identité. Le mérite de M. Bertilion a consisté à les classer et à les décrire, on pourrait dire "à les lire". Les applications que M. Bertilion a faites de la photographie aux recherches de la police sont très nombreuses. Il en a fait l'objet d'un volume dès 1890; mais il les a considérablement développées depuis cette époque, La "photographie métrique" a pour but de reproduire par exemple le théâtre d'un crime à Une écnélle uniforme» de façon que les épreuves fournissent d'elles-mêmes des renseignements précis sur les grandeurs réelles des objets qu'elles représentent, ce qui n'arrive jamais avec les photographies ordinaires. Telles sont les quatre inventions"*principales de M. Beriillo!!, Il avait depuis longtemps installé h la préfecture de police de Paris une école d'identification anthropométrique à l'usage des agents de police de tout ordre. EUe était toujours suivie par'dès" fonctionnaires délégués par les gouvernements étrangers. Sa réputation resta grande, malgré son rôle plutôt ridicule dans l'affaire Dreyfus. Par des calculs, des lignes, par une série de décigram-mes il entreprit d'établir que le fameux bordereau était de l'écriture de Dreyfus, alors que le commandant Esterhazy s'en reconnaissait l'auteur.Les sarcasmes, du reste mérités, ne lui furent pas épargnés alors. Il était le frère du docteur Jacques Bertilion, chef— en retraite aujourd'hui—de la statistique de Paris, et du docteur Georges Bertilion, .de Maisons-Lafflitte. Ce dernier lui avait transfusé son sang à trois reprises pour combattre l'anémie pernicieuse qui le minait. Ce dévouement fraternel recula de quatre mois le terme . fatal, mais ne triompha pas du mal. Los cheveux de couleurs Jusqu'ici, les perruques de couleurs étaient réservées aux théâtres, aux salons—et surtout, car elles sont plus carnavalesques que Seyantes, ; aux dîners de tète... Mais, le boulevard parisien vient d'avoir la primeur d'une coiffure ver-> te— en plein jour! [ Il £tait trois heures de l'après-midi, jeudi, lorsque, venant de la Ghau.ssée-d'Antin, parut, { devant le Vaudeville, une charmante personne 5 à la loutre élégante, au tout petit chapeau et ; aux .cheveux verts 1 Ahl mais verts comme de ; jeunes épinards, comme un gazon anglais ! w——o—a—en—Moiaa—a» Pourquoi cette nuance? ProblèmeI Etall-ce une jeune femme spirituelle, à la répikjue prompte, une de ces causeuses que l'on n<t prend jamais sans vert? Ou la teinte roulait-elle, par ""rappel de ton", appeler l'attention 2Ur les débats académiques?... ...On ne le put savoir. Car la belle casquée d'émeraude ne resta point longtemps sur le trottroir des Capucines. Les surprises jointes d'une marchande de journaux, d'un homme-sandwich, d'un marchand de billets, de deux cochers, et de cinq ou six seigneurs et dames aux professions malaisément définissables, firent un tel tapage, que la dame aux cheveux de couleur sauta dans un taxi et bien vite disparut.La vague de froid à New-York La vague de froid, qui était prévue, a été lente, a parvenir à New-York, mais elle s'est manifestée avec rapidité. Hier matin, à minuit, les thermomètres accusaient i degré Fahrenheit à 8 heures du matin, ils marquaie;, degrés Fahrenheit au-dessous de zéro à l'observatoire météorologique de New-York. Une tempête do neige arrivé du Texas. On 1 attend sur la côte de l'Atlantique, avec ur;.> abondante chute de neige et l'on croit que la température en deviendra plus douce. Le vent du nord a contribué encore à accentuer le froid. Des centaines de vagabons se pressent aux asiles de nuit. Des malades, pris par le froid sont emmenés dans lés hôpitaux. Jusqu'à hier midi, on a constaté 8 décès par suite du froid. A Albany, il y a 1G degrés Fahrenheit au-dessous de zéro;â Boton, — 10°; à Portland — 18°; à Moorhead, —• 30°, et à Du4uth(Mm-nesota), — 38°. Les moustaches dans l'armée af/amande Le général von Plettenberg, commandant lo corps de garde à Berlin, vient cle lancer un ordre du jour qui, par son objet, rappelle singulièrement ceux qu'adressait jadis à ses troupes le père du grand Frédéric, le „roi caporal", lorsqu'il voulait prouver sa sollicitude pour ses 3oldats : „Les sous-officiers et soldats, décrète le général Plettenberg, devront être informés que la coupe moderne de la moustache, taillée Drosse et ne dépassant pas les-commissures des èvres,n'est pas Convenable pour le soldat prussien et ne s'accorde -pas avec le caractère allemand."Cette proclamation, aussi brève qu'énergique, mflamme d'enthousiasme le „Lokal Anzeïge'-" lui écrit à ce sujet: „0n ne peut qu'applaudir à cet ordre du jour ans l'intérêt de l'aspect martial des défenseurs le la patrie. Il aura certainement aussi l'approbation des mies des militaires." Nns MSiSL Sous le titre „Une antiphrase", noua ivons signalé l'étrange manière d'inviter les jorteui's de titres de sociétés congolaises h iller faire timbrer ces titres. Le ministre des Finances, par une circu-aire du 7 février, prétend soumettre eus ■itres au timbrage extraordinaire, institué jour les titres étrangers. C'est un véritable ibus; ce serait une concussion si ce n'était 'Etat qui doit bénéficier de l'illégale mesure décrétée par M. Michel Levie. Ceux qui avaient refusé de présenter leurs ,itres congolais au timbrage avaient raison; ;t ceux qui persisteront dans leur refus, .'^argneront une dépense inutile et qui ieut être lourde. Voici ce'que uQl\s écrit h cet égard un de 10s amis, qui s'est specl^^^011^ occupé des •elations du fisc avec les actions congolaises: J'ai lu avec intérêt votre article d'hier intitulé .."ÎPar antiphrase" et relatif au timbra des titres des Sociétés Congolaises, c'est îi dire créés sous le régime du droit Congolais. La vérité est encore bien plus extraordinaire :jue ne le croit l'auteur de l'article. En effet, d'après l'art. 39 de la loi du 30 août 1913, les titres congolais sont formellement „exceptés" lu droit du timbre: cela est certainement contraire à la volonté du gouvernement qui a présenté ce texte, mais cela y est dit en toutes lettres et prouve une fois de plus avec quelle légèreté la loi a été élaborée et rédigée par le département des finances. S'étant aperçus de cette gaffe de dimension les bureaux ou le ministre des finances, ont voulu la réparer et ont trouvé le moyen adroit, mais qui n'a aucune valeur légale, d'accoucher d'une circulaire ministérielle, qui en douceur et en prenant les allures de l'octroi d'une faveur, „contrairentent à la loi", rangerait les titres congolais parmi ceux qui doivent être munis du timbre ! En effet, que dit l'art. 39 de la loi du 30 août 1913:„Sont assujetties au Timbre" toutes actions, parts bénéficiaires etc. etc. créées en vertu de lois ou décrets ,,étrangères" à la Belgique" ou à la Colonie", s^l en est fait usage en Belgique. Or, les titres créés en vertu de décrets de la Colonie notaient pas assujettis au timbre avant ia îdi de 1913, et le texte de celte dernière „exclut" du nouveau -droit de timbre i.) les Titres Belges qui sont soumis par une loi antérieure au timbrage; 2.) les Titres Congolais qui n'y étaient pas soumis! Votre article d'hier dit que le gouvernement vient de décider qu'il y a lieu de les mettra sur le même rang que les valeurs étrangères: cette ,,décision" serait prise par la circulaire ministérielle du. 7 février 1914, or vous le gavez, une loi ne peut être modifiée que par une autre loi. Le Ministre des Finances le sait aussi, mais il a escompté l'ignorance du public du texte précis de la loi fiscale qu'il \eut ainsi illégalement étendre par voie de circulaire ministérielle et en outre le délai de faveur (?) pour faire timbrer les titres expirant le 5 mars prochain, il a espéré que cela passerait en douceur. S'il veut persister dans sa manière de voir, il n'a qu'une resource, avouer l'incohérence de la loi qu'il fait voter, présenter au pouvoir législatif un nouvel article de loi qui étende aux titres congolais une mesure fiscale dont la loi actuelle les exempte formellement. Il est évident que- le public éclairé maintenant, se refusera à passer par les fourches caudines du fisc en allant bénévolement payer un droit de timbre qui n'est pas dû. Comment trouvez-vous le ministre, M. Michel Levie, qui méconnaît le texte mémo d'une loi qu'il a fait, voter par la Chambre, et qui, de son autorité privée, veut soumettre à un impôt extraordinaire des titres que la loi en exempte? A l'Exposition de Lyon Le maire de Lyon vient d'inviter le collège échevinal ainsi que les membres du.Conseil communal d'Anvers à visiter vers la nii-août, l'exposition de Lyon.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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