Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 16 Juli. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ms3jw87k4g/
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.iftntU 16 Juillet 1914 CfMqj CENTIMES 80B* année — IV0 19'7 Le Nouveau Précurseur AEO^srisTEivrEisrrs : • «VERS. un an 12.00 fr.; six mois G.50 fr.; trois mois 3.50 fr. TOTFRIEOR. " 15.00 fr.; « 8.00 fr.; " îr" HOLLANDB, » 82.00 fr.; » 16.00 fr.; - 8.00 fr. LUXEMBOURG, - 32.00 fr.; . 16.00 £r.; » 8 00 fr. JjNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE & Anvers au bureau du Journal et dans tous Iîs bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { N° *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.isrisro3srcE 3 : Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 | Réclames, la ligne. . fr. 1.50 » i à i lignes . » 1.00 I Faits divers, la ligne. . » 2.50 Financières, la ligne . - » 0.50 I Chronique Anvers ...» 8.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence Ravas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place de la Bourse, à Paris, rf 20, Eigh Ilolbom, à Londres. Au Dehors ANGLETERRE L'intransigeance des Lords Ti Chambre des Lords a repoussé fiier I mr 119 voix contre 49 voix, le bill qui met ■ fin aux privilèges de certains électeurs de voter B i]Usieurs fois au cours d'une même élection. H ce bili était déposé pour la deuxième fois I l la Chambre des Lords en conformité du Par-|[ liament Act. Autour du Home rule Des explications données par lord Crewe à II la Chambre des lords, semble ressortir que Il le- gouvernement concédera aux adversaires Il du Home rule la suppression de la limite de II ie'iflP^ pour l'exclusion d el'Ulster, mais qu'il I maintiendra le referendum par comtés et par B villes sur cette exclusion. Vers l'entente Sir Edward. Carson a été rappelé à Londres m i et s'est embarqué immédiatement. Le cabinet va discuter l'étendue de la pro-' vince de l'Ulster, qui serait complètement ex-I due (lu home rule. Les orangistes Les orangistes, réunis à Belfast, qui avaient || voté en premier lieu un ordre du jour affir-I niant leur dévouement à la personne et au ' trOne du roi George, ont adopté, après le I discours de sir Edward Carson, l'ordre du I jour suivant: Ij «En vue de la lutte imminente contre le Ho- I me rule, nous demandons à, nos chefs d'aller II de l'avant et de faire le nécessaire, étant elon-| né qu'à l'instar de nos ancêtres nous nous |i sommes mis sur nos gardes, et avons résolu, I avec la grâce de Dieu, d'aller à la rencontre <lu I danger plutôt que de l'attendre. FRANGE Le budget voté. — La session close. La Chambre et le Sénat ont dû tenir plu- I sieurs séances hier, pour parvenir à voter le II budget. Wj Le désaccord entre les deux branches du m Parlement portait sur le contrôle après décès || pour l'impôt sur le revenu. La Chambre vo-[ tait ce contrôle, le Sénat n'en voulait pas. fl, Enfin la Chambre a voté un texte transac-[[ tionnel que le Sénat a aussi adopté et la ses-I sion a été clôturée. Le contrôle de l'armée Après les incidents qui se sont produits au I Sénat après le discours de M. Iiumbert, an-I cien secrétaire du général André, la Chambre i a aussi voulu avoir sa commission de contrôle de l'armée. Le général Pedoya, président de la commission de l'armée, demande à la Chambre de donner à sa commission de l'armée les mêmes attributions que le Sénat a données à la sienne. H1 En réalité la droite et les nationalistes pré-1 tendent que dans les précisions de M. Hum-I bert il n'y a qu'une campagne contre le gé-: néral Joffre qu'on voudrait remplacer par le général Sarrail, anticlérical connu et le gé-néral André. Le ministre M. Viviani signale que la com mission du budget de la Chambre a réglemen | tairement le droit de nommer des sous-com H missions pour contrôler l'emploi des crédits ! de la défense nationale et il ajoute qu'un certain nombre de membres de la commission de l'armée collaboreront avec ces sous-commissions du budget. C'e>t là, dit-il, une proposition transactionnelle que je fais afin d'éviter que deux commissions de l'armée ap portent des conclusions qui pourraient être contradictoires. Le général Pedoya accepte la propositioi: jViviani. La commission de l'armée de la Chambre a désigné cinq de ses membres qui seroni adjoints à la commission sénatoriale de l'armée chargée de faire un rapport sur le ma tériel de guerre. Ce sont MM. Girod, Treguier, Jaurès, Ac Cambray et le général Pedoya. Vers la Russie M. Poincaré, accompagné de M. Viviani,es parti à minuit de Paris pour Dunkerque oi il s'embarque pour se rendre en Russie. L'escadre qui l'attendait à Cherbourg sou le commandement de l'amiral Lebrès est par tie hier matin de ce port pour Dunkerque. i Le président de la République a pris plac I & bord du cuirassé «France». Les socialistes et la guerre Le Congrès des socialistes français a dis I cuté hier l'attitude du parti en cas de guerre Chose étrange d'un côté Vaillant et Jaurè I préconisent l'intervention des socialistes pour empêcher la guerre, en d'autres terme; la grève générale pour rendre la mobilisatior impossible. Mais d'un autre côté, ceux qu'or a toujours considérés comme des excessif: reconnaissent que cela est impossible et qui ce serait la ruine de la France. C'est la thèse défendue notamment pa: Hervé, le farouche antimilitariste de jadis, e soutenue aussi par Jules ..Guesde, Sembat e Compère-Morel. ALLEMAGNE Un nouveau programme naval Le «Tageblatt» annonce que le gouvernemen prépare un nouveau programme naval. L'Aile magne oonsacre cette année, à sa défense na tionale, la somme de 2,245,633,000 mark, soi 1,769,700,000 mark pour l'armée et 475,900,00( mark pour la marine. Le gouvernement prépare un projet de con struction de croiseurs rapides et à grand rayor d'action pour les mers lointaines. Nouvelles dépenses militaire On mande de 'Munich au «Vorwaerts» que 1< gouvernement allemand compte déposer a h rentrée du Parlement une nouvelle loi militai re dont les frais s'élèveront <à une demi-milliarc de mark. La loi devra pourvoir à la construction di diverses voies ferrées d'un intérêt stratégique Le gouvernement, au cas où le Reichsta^ s'opposerait à de nouvelles dépenses militaires serait prêt à prononcer la dissolution du Par lement. La nouvelle publiée dans le «Vorwaerts» sous la responsabilité d'un membre influen du Reichstag est également confirmée par 1< fait que le ministre de la guerre a toujour: nié que le gouvernement a voulu déposer ui projet purement militaire, mais s'est réserv< le droit de déposer un projet concernant le: chemins de fer militaires. AUTRICHE-HONGRIE Contre la Serbie # D'après la « Zeit », l'empereur François-Jo sepli a aéclaré à plusieurs personnalités, qu'i a reçues en audiences, qu'il espérait ferme ment que la crise austro-serbe se dénouerai d'une manière pacifique. Le souverain a ajou té qu'il désirait qu'aucune provocation à l'é gard de la Serbie ne vînt du côté de l'Autri che, mais que, d'un autre côté, il fallait qui prît fin absolument l'agitation panserbe e que la Serbie cédât sans condition aux de mandes de l'Autriche. Le comte Tisza, président du Conseil de ministres de Hongrie, a répondu à une inter pellation au sujet des relations austro-serbe à la suite de l'attentat de Serajevo. L'affaire en question, a-t-il dit, n'est pas d celles 'qui doivent nécessairement aboutir ; un conflit armé. Cependant un Etat pour qu la guerre n'est pas l'«ultima ratio» ne peut pa s'affirmer en tant qu'Etat. {Approbation g<-nérale).Le président du Conseil a montré combiei était fausse, la manière de voir des gens pou qui la situation en Bosnie a un caractère rd volutionnaire et nécessité des mesures e* traodinaires. Il faut reconnaître, a-t-il ajou té, que la Bosnie est le théâtre des agitation panserbes qu'il convient de combattre énei giquement. ITALIE Les élections communales A Naples, la liste du bloc populaire a trion phé. Le roi en Allemagne On dit que le roi d'Italie a accepté une ii vitation de l'empereur Guillaume à assiste aux manœuvres impériales de cette année < qu'il sera l'hôte de l'empereur au château cl Hombourg, du 10 au 18 août. AL BAN li Situation générale ^ La population de Durazzo est déprimée cause de la prise de Bérat et de Fieri et t 1 entrée imminente des insurgés dans la plac de Valona. Celle-ci est défendue par le cap taine Gaillard, arrivé dejuis lundi avec u millier de volontaires; mais elle tombera 1 nalement au pouvoir des rebelles. Un grar nombre de familles se sont enfuies de Valon, 3 L incertitude règne en général au sujet d sort de Durazzo. Les mouvements dans L positions ennemies de Rosbul qui s'accentuei ï de jour en jour et quelques travaux exécuti sur les positions d'où les troupes du gouvern ment ont été retirées et où les canons so: visibles, donnent généralement lieu à d bruits alarmistes d'après lesquels les insurg auraient l'intention d'attaquer la ville. 5 La grande plaine qui s'étend le long de loute entre "Valona et le rivage est occup* ; par environ 12.000 fugitifs qui, ayant quitté i Coritza par peur des Epirotes, vont se joindre i aux insurgés. Les Epirotes avancent On mande de Monastir à la «Correspondance t albanaise» que les Epirotes ont occupé Bi-t glischte et ont désarmé la population.' La ville de Tepelen a été prise par les bataillons épirotes, qui ont voulu prévenir l'at-| taque de cette ville par les insurgés albanais. Les Insurgés refusent de parlementer Un parlementaire a été envoyé de nouveau aux insurgés pour leur proposer de négocier, à leur choix, ou avec la. population de Duraz-• zo, ou avec la commission de contrôle, ou bien 1 avec le Roi. Les insurgés ont répondu qu'avant de prendre une décision, ils attendraient la chute de Valona. i Les Grecs s'en mêlent La «Tribuna» de Rome publie un télégramme du maire de Valona affirmant que les troupes 1 régulières grecques continuent à passer la 1 frontière et ont forcé 100,000 Albanais à aban-j donner leurs foyers. BULGARIE Contre l'emprunt allemand A la suite de l'obstruction violente de l'opposition, la séance du sobranié a dû être suspendue à trois reprises. I Dès le début de la séance, l'opposition a fait ; lire une déclaration énumérant les défectuosités de l'emprunt conclu, qu'elle considère '* comme déshonorant et fatal pour le pays. ! L'opposition est décidée à empêcher à tout prix la discussion de l'emprunt. GRECE ET TURQUIE Une entrevue Une note officieuse communiquée à la Presse grecque,N dit que la Grèce et la Turquie ayant exprimé le désir que M. Venize-l los et le grand-vizir discutent les questions pendantes entre les deux pays, des pourpar-t lers sont engagés à cet effet pour fixer le lieu de la rencontre des deux hommes d'Etat. La rencontre des deux présidents du Conseil aura lieu en Suisse où en Belgique. ETATS-UNIS Pour l'arbitrage MM. .Bryan ét Mugica se sont entendus 3 sur les conditions du traité de paix par lequel les Etats-Unis et le Chili soumettraient 3 il une commission les différends qui pour-t raient se produire pendant une année. On i va signer également un accord analogue avec s le Brésil et la République Argentine. MEXIQUE r Est-ce la fin? On annonce officiellement que le général - Huerta doit remettre sa démission au con-s grès cet après-midi, à 4 heures, et que M. Carbajal le remplacera. Déjà tous les membres du cabinet nouveau ont donné leur démission. 7 La femme du général Huerta, ses parents et ses amis intimes sont partis pour la Vera Cruz par train spécial mardi à 10 heures du soir. La famille du général Blanquet est aussi i- partie. Les progrès des insurgés t Les insurgés gagnent sans cesse du terrain r sur le littoral du Pacifique. Par suite ce ne : sont qu'évacuat:ons de villes, signatures d'ar-e i mistices, échanges.de prisonniers, etc. A Santa Rosalia, dans la basse Californie, les fédéraux se sont entendus avec les consti- - tutionnalistes pour faire cause commune avec le général Carranza. Un armistice qui. durera Jusqu'au 20 juillet a été signé à Guaymas. Le général Gomez, à la tête des troupes à zappatistes, gouverne," dit-on, à Acapulco, au e nom des constitutionnalistes. e On s'attend à ce que Mazatlan et Salina- i- Cruz tombent sous peu aux mains des consti- n j tutionnalistes. i- ! Quarante trains de troupes constitutionna- d | listes sont partis mercredi pour le Sud avec i. J des munitions pour l'attaque de San Luiz u • Potosi et d'Aguas-Calientes. ;s ; On annonce que le général Carranza songe it à prendre en personne le commandement des >s troupes constitutionnalistes du sud. e- it Mexico menacé îs • 3 3S Le général Villa qui a acheté des munitions à Juarcz a annoncé qu'il comptait, d'ici, huit [a jours, mettre toute son armée en marche sur 5e , Mexico. LE MONUMENT DE LEOPOLD II Le comité provincial d'Anvers, définitivement constitué, s'est réuni le mardi, 14 juillet 1914, sous la présidence de M. le baron G. van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province d'Anvers. Il a été décidé que des sous-comités locaux seraient institués dans toutes les communes de la province. M. le bourgmestre De Vos prendra toutes les dispositions nécessaires concernant la ! ville d'Anvers. Ses collègues des autres lo-! calités seront priés — par messieurs les i commissaires d'arrondissement — d'agir de môme pour leurs communes respectives. Afin de réunir le plus grand nombre d'adhésions, des carnets seront mis en circulation pour l'obtention des souscriptions de ! minime importance. ! Dans le but de recueillir celles d'un montant plus élevé, les membres du comité auront à leur disposition des listes spéciales. Toutes les souscriptions seront publiées dans un recueil dont les exemplaires seront remis à S.. M. le Roi et aux Chambres législatives; celles de cent francs et plus seront publiées au Moniteur belge. La souscription dans la province d'Anvers sera ouverte prochainement et la date sera portée à la connaissance du public par la proclamation des bourgmestres, et par des avis publiés dans les journaux. Le comité provincial d'Anvers a pour président, M. le baron G. van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province. Les membres sont: Lieutenant-général Dufour, commandant la 2e circonscription militaire. J. De Vos, bourgmestre de la ville d'Anvers.Général Mois, commandant la garde civique d'Anvers. M. de Beughem de Houthem, commissaire d'arrondissement de Malines. M. E. Boone, procureur du Roi à Turn-hout.Monseigneur Cleynhens, curé doyen de Notre-Dame d'Anvers. M. F. Con vent, procureur du Roi à Malines.M. Corty, président de la Chambre de commerce d'Anvers. M. G. Dessain, bourgmestre de la ville de Malines. Le chevalier de Wargnv, président du Tribunal de Ire instance d'Anvers. . M. De. Winter, président du Tribunal de Ire instance d'Anvers. M. L. Dierckx, commissaire de l'arrondissement d'Anvers. M. F. Dierckx, commissaire à l'arrondissement de Turnhout. M. E. Jacobs, procureur du Roi à Anvers. M. A. Laureyssens, président du Tribunal de commerce d'Anvers. M. Misonne, président du Tribunal de Ire instance de Turnhout. Monseigneur Roucourt, curé doyen de Berchem. M. Jos. Schellekens, bourgmestre de la ville de Lierre. M. Van liai, président du Conseil provincial, bourgmestre de la ville de Turnhout. . Les secrétaires sont: MM. Maurice Gé-nard, capitaine-commandant d'état-major; Frédéric Peters, greffier adjoint de la Chambre de commerce d'Anvers. Nouvelles de l'Étranger La Turquie moderne La première femme du Sultan, accompagné* de plusieurs dames d'honneur du palais î. de deux princesses,a assisté à la cérémonie de la distribution des diplômes décernes aux élè ves de l'Ecole des infirmières turques dépen dant du Croissant-Rouge ottoman. •La femme du Sultan a remis elle-meme le: diplômes aux infirmières, qui appartiennen toutes a la haute société turque. C'est la première fois que la femme du Sul i tan et les dames du palais assistent à une ce ; rémonie publique. Un ballon français en Alsace Un ballon sphérique monté par trois aéro-nautes, parti de Nancy mardi après-midi Î4 juillet, a atterri dans la soirée à Réville. Les aéronautes, après avoir dégonflé le ballon, firent charger l'enveloppe pour la conduire, à la gare d'Herny pour regagner la France. La gendarmerie prévenue les empêcha de partir, et les aéronaiites fançais durent .passer la nuit à Herny. Les autorités civiles et militaires furent Avisées. Dans la matinée -de mercredi M. Reben-der, directeur de l'arrondissement de Boulay, ainsi que des officiers du 16e corps d'armée et du bataillon des aérostatiers de Metz, arrivèrent pour procéder à une enquête. Le ballon fut soumis à une visite minutieuse, mais on ne trouva rien de suspect. Finalement, les aéronautes furent autorisés à repartir pour Nancy. Les cheminots italiens La «Stampa» puble une dépêche de Bologne disant que les cheminots d'une compagnie secondaire dite la Compagnie vénitienne, étant en grève depuis, quelques jours, 8 à 10,000 ouvriers des champs sont accourus des régions environnantes et ont occupé la voie ferrée ■à Budrio pour empêcher le passage d'un train que la compagnie avait décidé de faire partir. Formidable incendie à Saint Pétersbourg Un in'cendie a éclaté dans le quartier ouvrier près de la gare SaintNicolas à Saint-Pétersbourg.Vingt-cinq maisons ont déjà été détruites. Mille personnes sont sans abri. Les recherches effectuées au milieu des décombres ont amené la découverte de quatre cadavres. Les pertes sont énormes. Six compagnies de soldats collaborent avec les pompiers aux travaux de sauvetage. L'incendie a continué toute la nuit. Rétabli Le lieutenant-colonel Morizzi qui a été bles sé le 28 juin par un éclat de la bombe lancée contre l'automobile de l'archiduc François-Ferdinand, est. complètement rétabli. Les suffragettes condamnées Les suffragettes ne se contentent plus de détruire les immeubles, elles s'attaquent derechef aux personnes. Le ministre pour l'Ecosse. Mac Kennan Wooel a été attaqué par deux suffragettes qui tentaient de le frapper à l'aide d'un fouet de chien au moment où il sortait de chez lui. Elle furent arrêtées et condamnées à 200 shillings d'amende ou 15 jours de prison. NOS ÉCHOS La maison de Rubens Nous avons dit que les négociations poui l'achat de la maison de Rubens sont sur le point d'aboutir. Déjà, pour empêcher ejue la demeure du grand peintre ne soit définitivement perdue l'administration communale avait refusé l'autorisation d'y établir un atelier mécanique d'ébénisterie. Le propriétaire actuel de l'immeuble en avait appelé à la députatior permanente. Celle-ci vient de confirmer ls décision de la Ville. Quelle que soit donc l'issue des négocia tions en cours, il est dès à présent certair que la maison de Rubens restera intacte. * * * Ailleurs et ici En Belgique, le plus grand nombre des syndicats et des mutualités catholiques s( trouvent sous la direction d'un curé oi d'un vicaire. Dans nos campagnes, les sta tuts de ces syndicats imposent le pouvoir di curé, et même, c'est ce dernier qui est, habi tuellement, le détenteur du bouc des syndi cats caprins et préside aux opérations d< cet animal reproducteur. En Belgique, nos curés, vicaires et reli gieux, se font gloire de leur œuvre syndica liste et tout récemment on fêtait solennelle ment, à Gand, un moine dominicain, le che ; du mouvement syndical'ste clérical en Bel i gique. Ailleurs, il n'en est pas ainsi. Ce que no: évêques approuvent et encouragent, est for mellement condamné par le pape pou l'Italie. ' La Sacré congrégation consistoriale vien de prendre le décret que voici: «De beaucoup de diocèses d'Italie, spéciale ment du Nord, sont parvenues à ce Sièg Apostolique des plaintes graves au sujet des dommages qu'apporte à la classe des ouvriers et dés villageois cette institution ou association que l'on nomme «syndicalisme», parce que, sans parler du reste, elle se change en fait en une lutte sociale. 'Pour ce motif, et afin d'obvier autant qu'il est possible 'à un si grand mal, S.S. le Pape Pie X a ordonné à cette Sacrée Congrégation de notifier aux susmentionnés Ordinaires d'Italie, que son intention et sa ferme volonté est que les prêtres, sans aucune exception de personnes ni de lieux, ne puissent plus donner leur nom à ces associations syndicales, ou l'y maintenir s'ils l'avaient déjà donné une fois, ni y remplir aucune charge quelconque, ni faire des discours ou des exhortations en leur faveur. De toutes ces choses, les prêtres doivent se tenir écartés, afin qu'ils ne semblent pas se faire les complices des maux qui découlent souvent de cette .institution."Pour remplir les ordres du Saint-Père, je communique ces décisions aux Ordinaires qu'elles regardent, afin que ceux-ci y pourvoient opportunément selon la variété des cas, nonobstant quelque chose contraire que ce soit. «Donné à Rome, à la secrétairerie de la Sacrée Congrégation Consistoriale, le 20 juin 1914. Card. De Lai, • évêque de Sabine, secrétaire. Jean B. Rosa. substitut.» Ce décret, nous dira-t-on,ne concerne ejue l'Italie; nous le savons bien. Mais ce que le pape condamne en Italie, il ne peut l'approuver en Belgique. - A moins que... A moins que son autorité infaillible ne varie suivant les circonstances et les pays. La chanson populaire L'administration communale fait des effort;; louables pour implanter la bonne chanson. Chaque année elle convie poètes et musiciens à un concours auquel sont affectés des prix très raisonnables.Malheureusement ces concours n'ont pas donné ce qu'on en attendait. Fort peu de chansons primées ont trouvé grâce auprès du peuple, pour lequel elles ont été faites, et ce même peuple continue à préférer de beaucoup «Sous les ponts de Paris» et autres «Pup-peken».Il faut croire qu'il en sera ainsi pendant longtemps encore, attendu que nos musiciens ne semblent guère doués pour ce genre. La preuve nous en est fournie une fois de plus. En présence de la nullité absolue des" chansons qui lui ont été soumises, le jury, découragé, a proposé de supprimer le concours de cette année. Il n'y aura donc pas, au 21 juillet, la soirée traditionnelle à TOpéra flamand. Et le populaire continuera à brailler les «deuntjes» importées. * * * Les valeureux lionceaux Alors que les journaux flamands d'An-I vers, tant catholiques que libéraux, recon-| naissent, dans leur ensemble, l'exactitude j des faits, que nous avons rapportés com ; me s'étant passés, samedi, devant un cafe | wallon, un journal de Bruxelles les conteste.Nous nous attendions à cela. Pour cc journal, le Nouveau Précurseur a toujour? tort, même quand il rapporte des faits aux quels un des nôtres a assisté, depuis le i commencement jusqu'à la fin. Car, n'en déplaise au Laatste Nieuws,no j tre collaborateur a vu de ses yeux, les scè nés regrettables qu'il a décrites; il a vi des énergumènes flamingants tenter d'ar racher un drapeau au coq hardy, servan d'enseigne à un café. Le correspondant de ce journal ne dénii pas cette tentative, mais tout son réci coupe, intentionnellement ou non, la pre mière partie de l'attaque; il s'imagine epi parce qu'il trouve utile de passer certain faits sous silence, ces faits n'en existeron plus. Pauvre autruche. Que des jeunes gens, faisant partie de 1; manifestation flamingante de samedi der nier, se soient conduits d'une manière ré préhensible, nous en avons la preuve dan le Laatste Nieuws lui-même. Ce journal s t plaint qu'un groupe clérical, à plusieurs re j prises, s'est mis à crier: «Weg met het geu i zenras!» Eh bien, ces jeunes cléricaux qui, dan Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 61 LA PLUS FORTE juxi JL i V7JH.J. J Grand Koman PAR Robert SAIIWILL] Entre Ses menottes croisées scintillaie sa croix de baptême suspendue à une ch nette d'or. Et sur ses lèvres vermeilles qu'entr'e jvrait sa respiration égale et fraîche, en .un doux sourire. Etait-ce le doux souvenir du dernier b Ser maternel qui réjouissait son somme Ou bien, fsous leurs paupières closes, ; yeux entr'2voyaient-il d'ineffables sion s? Dors, petit enfant, dors, tandis qu'autc de toi s'agitent les passions mauvaises. Un implacable ennemi te guette, eléjà., fellonge la mairi pour te saisir! Si l'ange gardien qui veille à ton che t'emportait maintenant dans ses bras, mort briserait les cœur de ta mère. Et pourtant, pauvre enfant, mieux vr drait pour toi la paix de la mort que la jante agonie qu"on te prépare. VII LA BETE FARAMINE C'était une maison bien ordonnée, et t( te une domesticité conduite à la baguet le château qu'habitait le général marqi de la Rochebriant du Menech. A six heures du matin, hiver comi^/e ( au son de la diane, tous les gens -^e s*en '•étaient sur pied. — „ î^e}ir (<monsieur» ne permettait pas 1 fainéantise des grasses matinées, n Dur pour soi-même, il l'était égalemer -T pour les autres. ]l Cocher, jardinier, laveuse de vaiselh cuisinière ét valet de chambre, tout le pei sonnel se réunissait d'aborel à la cuisin pour manger les longues tartines graissée de saindoux. ^ C'était un régal, d'ailleurs, dont ohacu 1 se pourléchait les lèvres, sauf M. Mark . Romagnoul, qui remplaçait la graisse pa Jlne gousse d'ail et s'administrait en outi la rasade de vermouth. IU- ^.e faut-il pas, en effet, «tuer le ver»? lit Marins savait l'exterminer. tout le monde ensuite se dispersait pot aller à son travail. il? ^ midi, second appel du clairon. * Aussitôt,on interrompait son labeur poi vi' retourner a la cuisine. La, un plantureux repas: soupe à la br ur *011Iie> arrosée ele cidre, et dans les gram jours de petit vin blanc, retenait à table h n serviteurs pendant quelques trois uuar d'heure. 1 /et ^ sePt heures, on soupait. ta A dix heures,extinction des feux,toujou au son de la trompette. lu- , 0r\ so.ir*là> 25 juillet, en l'honneur ( v-_ l'anniversaire ele naissance de M. le ma quis, le menu du souper des domesti^'â s'était corsé de plats friands, D abord et comme toujours ia soupe ; lard avec le cidre, mai." de plus un gigot mouton, une tarte aux pommes avec un c rafon cl'eau-d^:vie J11" . ~~ Iîah'. s'était dit M. de la Rochebriai te, je up suis pag memkre d'une société 11S .Impérance. Les gaillards aiment à boire, qu'ils b< :té, vent aujourd'hui. ice Et,en vrais Bretons,tous ils buvaient se Bouteilles et pichets se vidaient avec u: | ^^^^ BaocMuaM««mm a suprenante rapidité! POuriafit, chose étrange, leurs libatio t étaient tristes, ils paraissaient moroses. La conversation languissait et une ( i, pression d'effarement se lisait dans tous 1 regards. e Seul Marius Rornaghoul, qui en sa qv s lité de valet ele pied, présidait la table en tenait le haut bout, mangeait de b n ; appétit et buvait comme quatre, s j "Un sourire narejuoisement sceptique éj r nouissait sa face déjà quelque pê\i .ïii e conde. Jd dis et je le répète, fit-il en se v sant un troisième verre d'eau-de-vie:tout ce sont des bl.ag'uesi r Pci'iinêo, 1o jardinièr, laissa tomber e poing sur la table. — Et moi, ciama-t-ii, jC VOUS l'affirme, U' sont des vérités. i ai vu, de mes yeux vu, ce qu'on ; pelle vu! ls — Qui ça, ta bête faramine? demanda îs ricanant le Provençal. ^ — Oui, et pas plus tard millier soir! pliqua d'autre d'un air sombré. . — Des blagues et <I<?a blagues! rép 's pour la seconde Marius Romagnou] En même temps et d'une seule lampé< e açheA.'",,'t son verre. — Non, ce ne sont point, des menter Bs monsieur Romagnoul, protesta Perrine( Je vpus jure l'avoir vu comme je v> lu vois en ce moment. ,e Une façon de loup-garou, pas plus hc a" qu'une botte, tordu comme un cep de vig Il avait une grosse tête et des yeux r lt> ronds que ceux d'un hibou. ;le Bonté divine! exclamèrent en se gnant tous les convives. )i_ — C'était le soir, poursuivit le jardii à voix très basse. c. J'étais allé faire cueilltete de fra dans le verger. ! ïi faisait nuit et le jardin était très si n« I bre. , i Pourtant, par les fenêtres du cliateau, Y ! rayon de lumière glissait sur les allées. ' J'étais donc penché sur mes plates-b : fiés, ciiëiiiâhl et ramassant, quant J entB „ i un léger bruit. . ' ? ! — Je lève la tète et... Madame Sainte . ne! qu'est-ce que je vois... on . Oui, que vois-tu, imbécile? înterro ' raillettsement Marius j.: — Une façon de diablotin bossu, ban , à grosse tête, à. longs bras. I II courait vite sur le chaperon du mur I Qu'est cela, me dis-je, un homme ou ça j betts, lit je m'apprête à donner la chasse, n 011 dAj:'1. il était tombé à quatre pattes dan i f&rdiii, 81 gMpit ccliii»'"! ("n êcuhmi ce | long des gout tières du château. | ]i arrive au premier étage, s'assied 'P- le rebord de la fenêtre ouverte, et aile la tête pour regarder dans l'intérieur d cn chambre de M. le marquis. A cet instant, vous, monsieur liomagii ré- volls étiez en conversation avec le gén( vous avez dù apercevoir cette créature c ;la fer# — Ni vu, ni connu, benêt! riposta Ma ' H en remplissant de nouveau son verre. Et qu'as-tu fait alors? es, | _ Moi? le signe de la croix, monsieur magnoui. ras il a aussitôt disparu. Tous les autres domestiques étaient ut. venus blêmes de terreur. ne. Un instant ils demeurèrent silencieux lus — Oui. oui, dit enfin Na'ique, la la\ de vaisselle, en secouant sa vieille si- branlante. C'est bien la bête faramine; les an lier des anciens la décrivaient comme dites. ises — Jésus-Marie! un malheur plane s> maison et sur nous tous. >hl- _ fas d'idiots! s'écria le Provençal. Comment l'appelez-vodS ^ otrn revenant un __ La bête faramine! crièrent a rumss tous les autres domestiques, an- _ Nous disons,nous autres, dans les p£ ndfl civilisés, <-n Provence: la bête du Gévâudi Seulement, on n'y fMt pas, An- _ On n'y croit pas! s'écria Naïqtie, auti dire qu'on ne croit pas au bon Dieu! ê'ea Eh bien! moi, j'affirme que Perrinec pas ifleritij écoutez-moi, cal, Elle allongea Soit doigt sur la vielle t aux cheveux grisonnants sous iii blanchi de la coiffe- une Moi, moi qui vous parle, murmura-t lé. Sé faisant mystérieuse, eh bien! ce i laîs tin, au point dit jo'tir, quand je suis ent s le dans la cuisine, je me suis Sêntia frôler ] I le I le Malin! je ii'rii pas eu le temps de me signer e sur suis tombée par te né ftYée une pile d nge siettes e la — Vous aviez trop bu^ la mère, rie; Marius, et. vous aviez déjà votre compte oui, — Oh! pour avoir mon compte, monsi irai; Romagnoul, je l'ai moins souvent que vi l'en- même. — Et l'aventure de Nibor, le facteur ; rius te? fit Jeannot, le cocher, un tout je homme. Il nous est arrivé ici. hier matin, tout Ro- vert de boue et les habits en désordre. — Je croyais qu'il avait fait une ch observa la cuisinière. de- — Non, non, le pauvre homme m'a ra té une chose bien étonnante. Il apportait au château une lettre ] euse M. le marquis. tête Tout à coup, du haut d'un arbre, dé| gole et lui tombe sur l'épaule une f ;iens d'homme et de bête à la fois. vous — Mon loup-garou, interrompit le j nier Perrinec. ir la — Oui, ce devait être lui, bien sûr, : qua Jeannot. | Figurez-vous que le . maudit animal en voie un coup de tête dans la poitrine du pf ? re Nibor, si bien que le pauvre vieux e: on perd connaissance. Quand il revint à lui Nibor était seu T3 mais la sacoche était ouverte. >n. ; | regarde Ses lettres, aucune ne ma.nqu< Mais°sa dépêche était toute fripée, m' Elle avait dù être ouverte, recollée er suite, à preuve qu'elle était mouillée, n'a _ parbleu! il pleuvait à verse! s'écri Marius. ête Un vieux pochard, le père Nibor. iur Non! non! s'écrièrent ensemble Pei rinec et Naïque. -el- C'était la bête faramine! aa- _ Mais, moi, dit en rougissant Jeanno rée je ne suis pas un pochard, et pourtant j': !>ar vu! Depuis trois jours, mes chevaux sont mi ^ je lades, ils ruent, ils pointent, ils se cabren as- C'est à croire vraiment qu'on les a enso uia Ce matin même, j'ai examiné leur ma: geoii'C, eur Vôus ne le croirez pas, melée au fourrag tus- il y avait de l'avoine et je n'en avais poi mis. .. .. , .. ioS- Mieux encore, cette avoine était humi' une et sentait l'eau-de-vie. Je vous le demande, qu'en dites-vous.' ;ou- _ La bête faraminel murmurèrent po la troisième fois les domestiques. ut.e? Tas de niais! s'écria Marius en h ai sant les épaules. pon. T1 lpva — Je suis Provençal, moi, poursuivit )our je n'avale pas vos sornettes. D'ailleurs, je suis un esprit fort, je rrin- crois ni ci Dieu ni au diable et je me moe açon de tous les loups-garous. — Chut! s'écria le jardinier Perrinec, ardi- parlez pas ainsi- ILa bête faramine aime a roder aut des maisons. (A continuer

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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