Le petit bleu du matin

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25 juli 1914
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s.n. 1914, 25 Juli. Le petit bleu du matin. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6w9668962w/
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Le Petit Bleu RÉDACTION TÉLÉPHONES 3894 «t 2601 S {,5!oulagiie-aux-llerbes-Potagères,SS ABOHINEMEIWT s BRUXELLES : Trois nols, 3 troncs; Eli mol», t fraie* douze mois. 12 tranos. , PROVINCE : irais mois, fr. S.7B; six mois, tr. 1H dou/.R mois. 15 francs. LUXEMBOURG Trois mois, 6 Irancs; >lx a* 10 trancs; douze mois, 13 franc». Pour les PAYS-BàS , s'adressor à la poste. ïTHANGEJi ; Trois mois, S [roues; six mois, IBJranMt dea^o mois, 80 Irancs. -)n l'abonna 1«H8 to«« «e* bureaux du gôSêS. ADMINfSTRATION TÉLÉPHONE 3895 !î'. Montagne ■ aux- Herbes* Potagères A. IV niOI\T CE 8 Lea annonces sont reçues au burefta du journal, S9a et 31, Montagne-auX' Herbes-Potagères, Bruxelles, et dana toutes les agences de publioité du paya ■ et <?.e l'etranger. Pour la France, s'adresser exclusivement â M, Marc Gvgenfieim, 53, rue Vi vienne, Pari» On traite è forfait tsar contesta en ardres importants. AUTRICHE ZBT SERBIE L'Ultimatum de l'Autriche Do Vienne : La note autrichienne a ete p 'remise à (Belgrade jeudi à 6 heures du U xoir. Elle réclame une réponse avant sa- ti medi, à 6 heures du soir. 11 Voici le texte de cette note : . Les engagements de la Serbie en 1909. ® „Le 31 mars 1909, le ministre royal de s Serbie à Vienne a fait au gouvernaient V impérial et royal, sur les instructions du gouvernement serbe, les déclarations sui- 1 vantes : c ,,La Serbie reconnaît que par le fait ac- g ,,compli vis-à-vis do la Bosnie elle n'a pas c ,,été atteinte dans ses droits, et elle se r ,,conformera par conséepient aux décisions i; .,,que les puissances prendront conformément ,,à l'article 25 du traité de Berlin. Fui L „môme temps que la Serbie se range aux 1 ,,conseils des grandes puissances, elle s'en- f ,,gage a renoncer à l'attitude de protesta- 1 „tion et d'opposition qu'elle a adoptée de-,,puis octobre dernier. Elle s'engage, d au- t ,,tre part, à modifier la direction de sa po- t ,,li tique vis-à-vis de l'Autriche-Hongrie et r ,,à vivre à l'avenir avec celle-ci en bonnes 1 3,relations de voisinage." 1 „L'histoire des dernières années et en particuliers les douloureux événements du 28 t juin dernier ont démontré l'existence en * Serbie d'un mouvement subversif dont le < but est de détacher une partie de l'Autri- ( che-Hongrie de la monarchie. Ce mouvement, qui s'est engendré sous les yeux du 1 gouvernement serbe, a eu des conséquences de ce côté de la frontière de la Serbie dans des actes ue terrorisme, dans une série d'attentats et de meurtres. Loin de remplir ses engagements formels contenus dans les déclarations du 31 inarsv 1901 lo gouvernement royal serbe n'a rien fait pour 'réprimer ce mouvement. Il a permis les agissements criminels de diverses sociétés et associations, le langage effréné de la presse, l'apologie des auteurs d'attentats, la participation d'officiers et de fonctionnaires à des agitations subversives. Il a permis line propagande malsaine dans l'enseignement public. Il a permis enfin toutes les manifestations qui ont incité la population serbe à la haine de la monarchie et au mépris de ses institutions. Cette tolérance dont le gouvernement royal s'est rendu coupable se manifestait encore à l'époque rMine où se sont fait sentir dans le monde, par les événements du 28 juin, les suites horribles de cette tolérance." L'attentat de Serajevo. - Les responsables. ,,11 apparaît à la suite des déclarations et des aveux des auteurs de l'attentat du 28 juin (jue lo crime de Serajevo a été préparé à Belgrade et que les assassins reçurent les armes et les bombes dont ils étaient munis d'officiers et de fonctionnaires appartenant à la Narodna Obrana, 3t, enfin, que l'envoi des assassins et de leurs armes en Bosnie fut organisé et réalisé par le.s autorités de la frontière vserbe. ,,Ixîs résultats ci-dessus do l'instruction ne permettent pas au gouvernement impérial et royal d'observer plus longtemps l'attitude de patience et d'expectative qu'il avait prise pendant des années vis-à-vis de ces agissements qui ont leur foyer à Belgrade et sont de là transportés sur le territoire de la monarchie. Ces résultats imposent, au contraire, au gouvernement impérial et royal le devoir de mettre un terme à ces agissements qui constituent une menace permanente poue la tranquillité da la monarchie. Pour atteindre ce but, le gouvernement impérial et royal se voit dans l'obligation de réclamor du gouvernement serbe une assurance formelle que celui-ci condamne cette propagande dangereuse contre la monarchie, c'est-à-dire l'ensemble des menées dont le but final est de détacher de Ta monarchie des territoires qui lui appartiennent."Les exigences de l'Autriche. „Afin de donner à son engagement un caractère solennel, le gouvernement royal serbe publiera en première page de son journal officiel du 26/3 les déclarations suivantes : „Le gouvernement royal serbe condamne la propagande dirigée contre l'Autriche-ïlongrie, c'est-à-dire l'ensemble des menées qui ont pour but de détacher de la monarchie austro-hongroise des territoire^ qui lui appartiennent, et regrette très sincèrement les conséquences funestes de ces menées criminelles. ,,Le gouvernement royal serbe regrette que des officiers et fonctionnaires serbes aient- pris part à cette propagande et aient ainsiî mis en j>éril les relations de bon voisinage amical que le gouvernement royal serbe s'était solennellement engagé, dans ses déclarations du 31 mars 1909, à observer. ,,Le gouvernement serbe, qui désapprouve et rejette toute tentative d'immixion dans les destinées des populations de quelque partie de l'Autriche-Hongrie que ce soit, considère comme son devoir d'aviser de la façon la plus catégorique les officiers et fonctionnaires, ainsi que la population tout entière du royaume, qu'il agira avec la plus grande sévérité à l'avenir contro toute personne qui se rendra coupable de pareils agissements, et qu'il s'emploiera de toutes 4es forces à les réprimer et à les arrêter. ,, Cette déclaration sera portée simultanément à la connaissance de l'armée 103'ale par un ordre du jour de Sa Majesté Roi et publiée dans l'organe officiel de l'armée.",,Le gouvernement royal serbe s'engage, d'autre x>art : „1° A supprimer toute publication qui exciterait à la haine et au mépris de la monarchie, et dont la tendance générale serait dirigée contre l'intégrité territoriale dei celle-ci ; 2° A procéder de suite à la dissolution de l'association Narodna Obrana, et à confisquer tous les moyens do propagande de cello-ci, et à agir de la même façon contro les autres sociétés et associations serbes ' qui s'adonnât à la propagande contre l'Autriche-Hongrie. Le gouvernesmeoit royal :é prendra les mesures nécessaires pour que u les sociétés dissoutes ne puissent pas con-i- tinuer leur activité sous un autre nom ou une autre forme ; ,,3° A éliminer, sans délai, do l'ir^truc-'iion publique en Serbie tant en co qui concerne le corps enseignant que les moyens d'instruction, tout co qui sert ou pourrait le servir à fomenter la propagande contro it l'Autriche-Hongrie ; lu „4° A éloigner du service militaire et de i- l'administration en général tous les officiers et fonctionnaires coupables de propa-c- garnie contre la monarchie austro-hongroise .s et dont le gouvernement austro-hongrois se se réserve de communiquer les noms et les îs faits au gouvernement royal ; nt „ry» A accepter la collaboration en Sfcr-in bie des organes du gouvernement austro-ix hongrois dans la suppression des mouve-n- ments subversifs dirigés contro l'intégrité de) a- la monarchie \ e- „6° A'ouvrir une enquête judiciaire con-u- tre les partisans du complot du 2S juin se o- trouvant sur le territoire serbe. Les orga-et nés délégués par le gouvernement austro-cs hongrois prendront part aux recherches y relatives ; ir- ,,7° A procéder d'urgence à l'arrestation 28 du commandant Voija Tankosic et du nom-en mé Milan Ciganovic, employé d'Etat sorbe, le compromis par les résultats do l'insferuc-ri- tion de Serajevo ; ,e- ,,S° A empêcher par des moyens effica-du ces le concours des autorités sorbes dans le •es trafic illicite des armes et explosifs à tira-11S vers la frontière, à licencier et à punir ,>ie sévèrement les fonctionnaires do service à m_ la frontière, à Schabatz et à Loznica, cou-ns pablos d'avoir aider les auteurs du crime de u_ Serajevo en leur facilitant le passage de la lUr frontière ; es ,,9° A donner au gouvernement austro-hongrois des explications sur les propos ja injustifiables de hauts fonctionnaires serbes, ]a tant en Serbie qu'à l'étranger, qui, malgré. r03 leur position officielle, n'ont pas hésité, aprèjs l'attentat du 28 juin, à s'exprimer 1C_ dans les interviews d'une manière hostile les envers la monarchie austro-hongroise ; on ,,10° A avertir sans ret-.rd le gouvorne-au ment austro-hongrois de l'exécution dos me-ice sure» comprises dans les points précédents." ^ L'instruction sur l'attentat de Serajevo. île, Un mémoire concernant les résultats de t as l'instruction cir .Scrjijevo à V égard des fonctionnaires mentionnés aux paragraphes 7 et 8 est annexé à cette note. Ce niées. moire dit : ,, L'instruction criminelle( ouverte par le )ns tnounal de Serajevo contre Gavrilo Prin-cipe et consorts, du chef d'assassinat et de té complicité, en raison du crime commis par 111S eux le 28 juin, a jusqu'ici abouti aux con-ilfi statations suivantes : 5n" ,,1° Un complot ayant pour but d'assas-11 a5 siner, lors de son séjour à Serajevo, l'ar-de chiduc François-Ferdinand, a été fonné à éa- Belgrade par Gavrilo Princip, Medeljgo be. Cabrinovic, le nommé Milan Ciganovic et 1011 Trifive Grabez, avec le concours du com-pé- mandant Vaija Tankosic ; at- ,,2« Les six bombes et les quatre pisto-l'd lots browning avec les munitions à l'aide de desquels les malfaiteurs ont commis l'atten-►el- tat, ont été livrés à Belgrade à Princip, er- Cabrinovic et Grabez, par le nommé Milan im- Ciganovic et le commandant Vaijo Ten-im- kosic ; er- ,,3> Les bombes sont des grenades à me main provenant de la fraction de l'armée de serbe .stationnée à Krajujevac ; 3U" 4° Pour assurer la réussite de l'atten--n* tat, Ciganovic enseigna à Princip, Grabez 6 et Cabrinovic la manière de se servir des 1"C1 grenades et donna dans la forêt, près du °u" champ de tir de Topochidar, des leçons de tir avec les pistolets browning à Princip d0 et Grabez. Pour rendre possible à Princip, ar" Cabrinovic et Grabez de passer la frontière de Bosnie-Herzégovine et d'y introduire clandestinement leur contrebande d'armes, un système de transport secret fut organise un Par Ciganovic. Diaprés cette organisation, vai ' introduction en Bosnie-Herzégovine des ion malfuiteurs et de leurs armes fut opérée iui- par les caPitoines-frontières de Schabats et Popovic, ainsi que par le douanier Hudi-voj Grabic, de Loznica, avec le concours ine de divers particuliers." he- 9 ces L'opinion austro-hongroise. i • r>e \ ienne, vendredi : Les journaux son! ont unan'mcs il constater que la note adressée à la Serbie marque le commencoment d'une défense et non pas d'une attaque, qu'élit atte îno,ltre la ferni;' volonté de la monarchie bes de nc r<?clamer de la Serbie que ce qu'elle " aurait du faire depuis longtemps de sa pro-isi- l'!° h,itiatîve, Pour sauvegarder sa consi-^ dération vis-à-vis de l'Europe. dé- Te>ute la presse exprime l'espoir que la Serbie sera assez perspicace pour écarter îve 1>ai unc accol>^lti°n rapide des revendications ins ^Autriche-Hongrie tout soupçon de pon-nivence avec les meurtriers, et qu'elle' ne choisira pas la guerre, mais la paix, là De Vienne, vendredi : Suivant les mi-ct lieux bien informés, l'Autriche exige l'ac-0ut ceptiition intégrale de sa note par la Scr-ja bie, et tirera immédiatement conséquence de ute moindre hésitation de la Serbie. La note eijs est en réalité un ultimatum. ites Tous les journaux, excepté l'organe so-ter. cialiste ,, A rbei terze i tu n g", approuvent l'é-né- nergic du gouvernement. i?0'i Dans les milieux diplomatiques viennois, ar- De Vienne,, vendredi, au Temps" : Dans les milieux diplomatiques on s'étonne que ge, l'Autriche ait exigé une réponse aussi rapide de la Serbie sans lui laisser le temps qui de s'assurer par une enquête dans le pays la que les révélations des assassins de Se-se- rajovo sont exactes. On espère encoro que dei la note n'est j>as l'expression dernière de« volontés austro-hongroises. On pense que la [on Serbie acceptera immédiatement de faire uih on- enquête sur les personnes désignées par le (3e gouvernement austro-hongrois, mais qu'elle tro ne peut pas s'engager d'avance à sévii bes contre un ensemble d'officiers et de fonc \u- tionnairos dont on no lui communiquera let rai noms qu'ultérieurement. Il parait surtout impossible eiu'ello consente à la publication demandée élans le ,,Journal officiel", vu qu'elle mot en cause la personne mê/me du Roi. Le gouvernement austro-hongrois a prévu en tout cas toutes les mesure-; nécessaire ■ ^ à l'exécution militaire contre Belgrade. fOn vient de rappeler aux journaux l'interdiction do publier des informations sur les mouvements do troupes. La question la p,.n plus aiguë est celle do 1a localisation de L OU la SUeiT0- Dans les milieux hongrois. truc- Do Budapest, vendredi, au ,,'Pemps'; : CGI1" T^es milieux hongrois remarquent que j>- y®» mais encore une note diplomatique dui ea-- riaib ijjnct eie Vienne ne fut aussi énergiepie et mtre aussi corsée. On envisage une action militaire contre la Serbie comme des plus vrai- eb.,!r.0 semblables. ° A la Chambre, le comte Tisz^i a dit : °^A" ,,Je suis convaincu que, dans le cas cl'evé- roise aements graves, il n'y aurait aucun Hon- ' 80 grois de n'importe quel parti qui no fût ^cs prêt à tout faire pour le bien de la pa- C1r trie*" '^r" Ces paroles ont été accueillies avec des stro- marques el'assentiment par tous les partis, ouve- t>é dd L'impression en Allemagne. Do Berlin, vendredi : Le texte do la con" note autrichienne a profondément surpris n se milieux politiques allemands par son Oroa" ion comiminatoire. Les journauix: considèrent stro- |a situation comme devenue extraordinaire- es y ment grave. Le ..Journal de Berlin à midi" considère la note comme une décla- ation ration de guerre. Les journaux conserva^ nom- teurs, dont la ,,Kreu55zeitung", considèrent er'oe, qu0 l'Autriche fait son devoir en so proté- oTiic- géant contro l'agitation panserbe et contre l'assassinat. D'autres journaux disent quo ffica- demandes de l'Autriche ne peuvent être ns le admises par la Serbie. ■. tira- a la Wilhel'mstrasse, on est très ré- lunir servé. ce a L'emjpereur Guillaume, actuellement sur cou- |e£ côtés de Norvège, s'est fait adresser un le de i0I1g rapport sur la note. 1 Dans les milieux officiels allemands istro- et dans les milieux diplomatiques, ropos De -gerlin, vendredi, au ,,Temps" : Dans ;roes, ^ ul,0eux officiels on déclare que l'Aller iL^re magne n'est pour rien dans la rédaction 4sitel do ""la note austro-hongroise. Mais on en ru?.(rL approuve sans réserve et le fond et la ostne j'orme. On estime que l'Autriche est à bout et a voulu marquer son intention d'en fi- | lG" uir définitivement avec un état do choses intolérable. On espère que les autres Liât, européens conviendront quo l'attitudo ele la monarchie dualiste est .jurtifiée et conseilleront à la Serbie de céder. de L'Allemagne est persuadée quo les autres l<>- Ki.u.-; rtisp< < oioini; el lo \ > Iîms^i- ios l'Autriche ot la Sei-liie s i'icr seul«« \* né- querelle ; mais au ei<is el'Une intei vent ion quelconque, l'Aillenifegne soutiendrait son le alliée. in- Dans les milieux diplomatiques dei la T ride plo-Entente on se montre surpris du ton jar volontairement blessant adopté par l'Au'i i-3ii- che vis-à-vis du gouvernement serbe. Des paroles courtoises n'auraient, dit-on, e i as- rien diminué l'énergie de la manifestatu n ar_ autrichienne. Il est permis de croiro que le à gouvernement ele Vienne a trouve dans le jgo représentant ele l'Allemagne en Autriche un et partisan du langage énergique et du ton lin. cassant do cette note. A la Wilhelmslrasse. ide Berlin, vendredi : Le ministre des affaires étrangères a eu une entrevue avec • ~ les ministres de Serbie et de Grèce à Ber-i ' lin. en_ On croit qu'il a conseillé à la Serbie de donner satisfaction à l'Autriche. à En Italie. îce De Home, vendredi : M. Salaudra, président du conseil, s'est rendu à Fiuggi [>our cn" conférer avec le marquis eli San Gui liant», bez \)_ Salandra rentrera cette nuit'à Bo-me. ies Oe Rome, vendredi : La ,,Tribuna'", après avoir constaté la gravité exception- (^e nelle de la note autrichienne, déclare que eip le gouvernement italien ne pourrait |>as so -ip, désintéresser de changements éventuels ré- ère sultant d'un conflit armé. ire T>c ,,Giornalc d'Italia" estime quo la tes, crise pourrait devenir dangereuse pour la iisé paix européenne si elle devait s'élargir. Tl on, conclut en disant : ,,N'ous voulons espérer des que la Serbie en tiendra compte." 1 ((Tt L'accord de la Triplice. idi- De Londres, vendredi : On télégraphie de urs Berlin au „Daily Mail" : Dans les cercles bien informés l'on assure que l'Allemagne çfc l'Italie ont donné leur entière iipproba-tion à la note adressée par l'Aulriche à 0 t Belgrade. e Les officiers allemands n'ont été autori-SC0 sés dans ces derniers jours à prendre des congés qu'à condition d'avoir pris leurs dis-; ^ positions pour être. en mesure de rallier ^1° leurs postes d'urgence sur convocation télé-^.0° graphique. isi- L'impression en Russie. Do Saint-Pétersbourg, vendredi : La note la de l'Autricho-Hongrie à la Serbie a causé 'ter ici une forte impression. ?ns un conseil des ministres est convoejué on_ pour 2 heures, cet après-midi, afin d'exa-ne miner la situation internationale. De Saint-Pétersbburg, vendredi : Le con-mi- seil des ministres délibère actuellement en ac- séance extraordinaire. On suppose que cette 5er- délibération a trait à la tension serbo-au-de trichienne. LOtc L'intervention du la Russie De Saint-Pétersbourg, vendredi : La réu-p/ nion eles ministres a duré quatre heures, On croit savoir que la Russie interviendra immédiatement dans la crise austro-serbe et »is. demandera à l'Autriche de prolonger la pé-rie>de accordée à la Serbie pour sa réponse, ans afin <ïe permettre à la diplomatie euro-quo péenne d'axcrcer une action, r a- t ops La Serbie s attend aux pires événements, ky® l>e Belgi'ade, vendredi : T.a Serbie est ^c" déjà préparée aux pires événements. Les ^ archives sont déjà éloignées de Belgrade4 la M. Pasitch est rentré à Belgrade. une x>e Belgrade, vendreeli : Lo bureau de la presse annoncée que M. Pasitch est reh-ell° tré ce matin à Belgrade. L'activité militaire en Serbie. les De Belgrade, vendredi : Ijes appojs de p.nntinnenti. Une activité militaire con- intense règne sur les voies ferrées et au? •i le gares de concentration. :ause Les mesures militaires austro-hongroises irévu Oe Vienne, vendredi : A la suite eles d if ,ir ,s férents apj>ols do réserves muiltipliés de Qn « puis l'attentat do Serajevo, l'arméo a|u}5tro Tehc- hongroise a sous les armes environ cen . ics mille hommes eu plus des effectifs do paix 1 !a La rupture des relations diplomatiques. 1 Do Vieillie, , vemdredi : Le ministre el'Au triche-Ilo'ngrie à Belgrade a reçu l'ordre d< quitter Belgrade avec tout le personnel di . ti légation si le gouvernement serbe n'? , pas elonné satisfaction à l'Autriche avan u o heures demain soir. e La communication de la note mili- vral. aux puissances. De Paris, vendredi : L'ambassadeur d;Au lit : h icho,Hongrie à Paris a été reçu ce ma l'evé- tin par M.: Bienvenu-Martin, ministre inté Hôn- ruuaire des affaires étrangères, auquel il ; o lut communiqué la note remise à Belgrade , pa- ainsi qu'une note jointe élu coiniUî tfereh told expliquant la nécessité de la déuiarch : des faite à l'égard de la Serbie. rtis. Pareille cominanication a été faite par lo ambassadeurs d i\utricho-Hongrio à 'Berlin Londres, Home, Saint-Pétersbourg et Cons o la lantinople. rpris pris i son 1 ;reut FRANCE ET RUSSIE .J lire- i à « ^ Les fêtes franco-russes. l'rent • 1<)lé" Deux toasts. qu0 Au dîner offert par M. Poincaré à bord (,tre du cuirassé France" en l'honneur du Tsar «.*( de la Tsarine, le président de la Répu- ! r^_ blique a porté lo toast suivant : Sire, sur Je ne veux pas in'éloigner de ces rivages 1111 sans redire à Votre Majesté combien je demeure touché de la charmante cordialité) qu'LlIe m'a témoignéo pendant mon séjour et du chaleureux accueil que j'ai reçu du [Ues. peuple. [>ans Mon pays verra, dans les marques d'at-AllCr lention qui m'ont été prodiguées, un nou-ction veau gage des sentiments que Votre Ma-cn jestô a toujours manifestés envers lui et t la ano éclatante consécration de l'indissoîublo bout alliance qui unit la Russie et la France, n fi- ! Sur toutes les questions qui se posent ioses chaque jour devant les deux gouvernements Etats qui sollicitent l'activité concorteki do leur ele la diplomatie, l'accord s'est toujours établi et leiUo- ''c cessera ele s'établir, avec d'autant- plus de facilité que les deux pays ont maintes litres fr 'is éprouvé les avantages procurés à cha-,sj-i . i. n <i'- par cette ' :>llab >r régulu re, îf-uiqi ' ont, l'un et l'autre ,' le na-m? idéal ntieni j • e paix dans la force, l'honneur et la di-son ■ rité. Je bois à la santé de Votre Ma.jesté, de b Tri- S i- Majesté l'impératrice Marie Feolorovna, ton ,1(' Son Altesse impériale le grand-d^ic hé-V.utri- ï'itier et de toute la famille impériale. Des Je bois à la gloire de l'empire de Russie. i ea [lV musique .joue l',,Hymne russe". a tien L'empereur répond: Monsieur lo président, tioun Ea vous remerciant de vos aimiblespa-ton rôles, jo tiens à vous dire une fois do plus combien' nous avons eu de plaisir à Vins voir parmi nous. Rentré cn France, vous voudrez bien ao-des P orter à vôtre beau pays l'expression de la avec fid'Me amitié et de la cordiale sympathie do , la Russie tout entière. L'action concertée de nos doux diploma-ie de ties ci la c6nfraternité qui existe entre nas armées de terre et ele mer faciliteront la tâche de nos deux gouvernements, appelés à veiller sur les intérêts des peuples al-jrési- liés, en s'inspirant de l'idéal de paix que !>our S(1 posent nos deux pays conscients, de leur liano. force. A bord de ce beau bâtiment qui porte le ma" nom glorieux de la France, je tiens à asso->ti'on- cier tout particulièrement la vaillanto ma-i que r^nc française aux vcûux que je forme, en ca levant mon verre à votre santé, monsieur ré_ lo président, et a la gloire et a la prospérité de la France. 0 îa Une note officielle. ' De Saint-Pétersbourg, vendredi : Après "le départ de M. Poincaré, une note offi-cielle a été communiquée dans laquelle il est dit que „la visite du président ele la République aux deux gouvernements amis lue d 0 aU'és a fourni l'occasion ele constater la 4 \ 4 parfaite communauté de leurs vues sur les 1 '08 divers problèmes que le souci de la paix iroba- ft(,n^ra^° ot l'équilibre curo^véen pose de-I1C ^ vant les. 'puissances, notamment en Orient". "'t; EN ANGLETERRE s dis- i télé- Echec de la Conférence de FUlster. De Londres, vendredi: On annonce offi ciellement que la conférenco du home ru'e est terminée et qu'elle n'a abouti à aucun 1 résultat. 1 Un conseil de cabinet a lieu actuellement pour examiner la situation. De Londres, vendredi : Ce soir, à la Chambre eles communes, M. Asquith a déclaré que;-les membres de la Conférence do l'UlsIcr n'ont pas pu arriver à un accord. M. Vsquitii a ajouté que lo débat sur le bill d'amendement au „home rule" serait repris la semaine prochaine. Le rapport sur les travaux do la Conférence a été rédigé par le speaker et remis au Roi. AU PALACE HOTEL BE BRUXELLES Voyageurs au 22 juillet. . 301 Départs le 23 juillet . • • 190 Arrivées le 23 juillst. • • 101 Reste 212 MADRID PALACE 1IOTEI0 1 Voyageurs au 17 juillet . 85 Départs du 17 juillet. . • 19 Arrivées du 17 juillet • . 23 Reste au 18 juillet • • • 89 Rire au théâtre est la santé de l'âme, t>e restaurer après à la BHA.SSERII2 du LE DRAME DU « FIGARO Mme Caillaux devant la Cour d' assises ent 1—*- De Paris, vendredi : L'afflucnce est ton- I s* jours très grande. L'élément féminin est | Vu- de jour en jour plus nombreux. » de Mme Caillaux parait fatiguée et préoccupe pée. Elle tient toujours à la main son tla-n'a con de sels et son carnet ele notes, ant L'audience est ouverte à midi 10. Mme Gueydan n'étant pas encore arrivée, Mo Labori ajourne la communication qu il voulait faire au sujet des lettres. Le président donne alors l'ordre d'aller \u- chercher Mme Gueydan à son domicile. Déposition de M. Ceccaldi. la M. Ceccaldi, député, qui dépose le pre-ide, mier, affirme son 5mitié pour M. et Mme eh- Caillaux qui, dit-il, forment un ménage che très uni. M. Ceccaldi prononce un chaleureux plaidoyer en faveur des époux les Caillaux et critique vivement la campagne lin, du,,Figaro". Il en vient à reprocher à M. i ,ns- Barthou d'avoir emporté du .ministère le rapport Fabre. M. Ceccaldi dit avoir su par plusieurs personnes que des lettres intimes devaient être publiée» par le ,,Figaro". 11 expose ensuite que, envoyé par M. Caillaux auprès de Mme Caillaux pour essayer de la réconforter, il arriva trop tard. M. Ceccaldi reproche à M. Barthou de n'avoir pas trouver hier un mot à dire pour la femme de cet homme dont il était l'ami. , M. Ceccaldi eii vient à parler de la for-^ tuno de M. Galmette et demande à Me Chenu si, oui ou. non, on a contesté que M. Cal-;l)Ll" mette eut laissé treize millions ? Comme Me Chenil s'étonne qu'un témoin interpelle ainsi la partie civile, M. Ceccaldi, en proie ^,-es à nne violente colère, se plaint qu'on ne ;de- le respecte pas. ilitéi Finalement, Me Chenu demande au prési-jour flent de faire respecter la partie civile et) la du barre des témoins. (Mouvement d'approbation.)1 at" M. Bai\hou revient à la barre. M. Barthou, intervenant alors, répète et qu'il n'a rien connu des lettres intimes. 11 ublo constate ensuite que la commission d'enquête sur l'affaire Rochette n'a rien dit de sent a propos élu rapport Fabre. ents Se tournant vers M. Ceccaldi, qui se tient leur derrière lui, M. Barthou dit : ,,Vous avez i ct; dit que je m'étais écroulé le 2 décembre plus dernier. Regardez-moi bien, monsieur, et ntes vous verrez si j'ai l'air d'un homme dont cha- les morceaux sont encore lx>ns." (Hilarité rû, dans l'auditoire.) dcal M» v^oi'thoi.» <.lô<}}arfo nuc,i «'-1- •£>. consGJ'vt» di- la note Fabre, il ne l'a pas cdr&mimiquée aux journaux. 11 ne s'en est servi contre | de personne. vna, Faisant allusion ensuite au regret expri-hé- mé par M. Ceccaldi qu'il n'ait pas eu un mot pour Mme Caillaux, M. Barthou dit, ssie. en se tournant vers l'accusée : ,,J'ai pour vous, madame, le respect le plus sincère, mais c'est à peine si vous avez été accusée par l'accusation et vous avez vos défenseurs naturels. 'De plus, vous avez tué 5 pa- un ami de vingt-cinq ans, le père d'enfants do qui sont les a,mis des miens. ir à „Dans ces conditions, dit M. Barthou, vous devez comprendre que ma pitié et ma an- considération aillent vers cet homme que le la vous avez tué, vers ces* enfants qui pleurent Le ele leur père." De bruyantes manifestations de sympa-)ma- (/tlie éclatent- de toutes parts. 11QS la M. Caillaux et Barthou aux prises. ie.(is ^ Caillaux, revenant à la barre, rend a " lioinm ige à l'attitude de M. Barthou à l'é~ /'uo gard de l'accusée, mais il ajoute : Que 111 élire des odieuses accusations qui ont été •te le Portées contre moi par votre ami du ,,Fi-lssoe ëai'°" ' ma_ Une véritable joute oratoire s'engage, au en milieu d'un grand silence, entre MM. 'Bar-lieu r klïôu et Caillaux sur le rapport Fabre et iros- Slir ^es circonstances ele sa publication. Le président rappelle qu'il convient de revenir au procès. M. Barthou quitte la salle, appelé par près un deuil de famille. ^-fjî Un vif débat au sujet des lettres, o la Mine Guevelan, ou'ou était allée chercher. arrive. Me Labori s'explique sur les lettres intimes.. Les unes, dit-il, au nombre de cinq, sont écrites par une femme et ne me paraissent avoir aucun rapport ave» le procès actuel. Les trois autres sont de M. Caillaux. Je demande au président et à Mme Gueydan de retirer ces cinq premières des débats et de lire publiquement les trois autres. Vous aviez raison do dire, madame Gueydan, continue Me Labori, epie la lecture en sera douloureuse pour M. Caillaux et pour sa femme. 11 faut) que l'incident soit vidi définitivement. J'ai faij 1 vorser ces trois lettres au dossier, mais je désire n'en lire qu'une. Me Chenu riposte ejue Me Labori lui a permis .de jeter un coup d'oeil sur les trois letfrrss écrites par M. Caillaux, mais qu'il ne connaît pas \cs autres lettres. Il'no peut donc dire son sentiment et estime indis-5 pensable que toutes les lettresi soient ce/n-' nues des jurés. Le procureur général est d'avis que les J. trois premières lettres soient versées aux ' débats et il ajoute que Me Chenu pourra prendre connaissance dos autres pendant la suspension. Mme Gueydan s'étonne qu'on divise les lettres en eleux catégories. Me Lab'ori riposte qu'il estime que les . trois lettres de M. Caillaux seules appar- ! tiennent aux débats. Si Mme Gueydan est d'un avis contraire, il propose do lui rendre le tout. Me Labori demande à Mme Caillaux si elle ne voit pas d'inconvénient à ce que ces lettres soient remises à la parie civile. Me Chenu, brandissant les lettres que vient de lui passer son confrère Mo Labori, déclare alors qu'il n'accepte ele les lire que s'il eloit, le cas échéant, s'en servir. Il en demande la libre et entière disposition, autrement, que Me labori les reprenne, dit-il. Me Labori consulte alors Mme Gueydan i qUi dit que pour la vérité, pour la clarté 1 olle croit qu'il faut que toutes stoient lues. i rL* lirA Ifl» tl'oitt Icfc- i- I très qu'il estime utiles de verser aux dé->t bats. Mme Gueydan insiste pour qu'on les lise i- toutes. Sinon, dit-elle, les trois lettres sou-i- les seraient inintelligibles. Me Labori refuse de prendre cette responsabilité. Trop de pudeur a déj'i été i- violée, dit-il. n Mme Gueydan insiste encore pour qu'on lise toutes les lettres ou qu'on n'en lise r aucune. Mme Gueydan, consultée ensuite par Me Chenu, déclare autoriser la communication des lettres à la partie civile et au minis-tère public, mais Me Labori déclare que lC maintenant eies lettres lui appartiennent et •e qu'il en fera ce qu'il voudra. t_ Me Chenu rij)osto : Me labori, vous êtes x avocat, je le suis -, dans cinq minutes j;au-c rai ces lettres. L'audieiice est suspendue à 2 h. 20 au milieu d'une extrêmo agitatiern. L'audience est reprise à 3 h. 05. L'en-tî-ée de Mes Lalwri et Chenu est saluée par . des applaudissements. l~ Mie Chenu dit : J'ai dit tout à l'heur# I que j'aurais les lettres dans cinq minutes. ir Je voulais faire ainsi entendre que, con-P naissant les sentiments do haute coiurater-1,1 nité ele Me Laljorl^ j"espérais tenir les let-y très de sos mains. Je ne las ai pas encore, it Mo Labori dit alors qu'il tient les lettres à la disposition de Mme Caillaux, mais il r- n'en donnera pas loeture. u Mo ij^abori p/i'oposo solennel'emcat les 1- lettres à Mme Giieyelan, qui les reruse, te — Eh bien, dit alors Me Labori, ] er-je sonne ne les aura que moi. Il ajoute : Si vous avez voulu me tendre un piège, n'y ie tombe pas l^e procureur général demande au président d'user do son pouvoir discrétionnaire j1" pour rejeter ce qui tend à allonger les dé- bats sans y apporter de clarté. a" Mme G ue^ydan, interrogée par le président, répète que Me Labori peut faire ce qu'il voudra, do concert avec Me Chenu. Me Labori propose à j\"ï. Caillaux de con-te férer à ce sujet avec Mmo Gueydan et il lui demande s'il l'autorise lui-même à agir n_ ele concert avec son confrère, Me Chenu, le Mme Caillaux avant- fait à son mari un signe d'assentiment, M. Caillaux déclare y nt consentir. J'ai pleine confiance en la Loyauté e/ professionnelle de Me Chenu, dit-il. re Le président conclut qu'il est donc en-et tendu que ces lettres sont provisoirement confiées à Me Labori et à Me Chenu. ^ L'incident est clos. La fin du procès. ée r * 7 re Avant d'entendre les témoins de la partie civile, on décide que tous les témoins se-re»nt entendus demain, qu'on ne siégera pas m dimanche et quo les débats continueront lundi et mardi. Les témoins de la partie civileo M. Charles Fol, qui se trouvait le 16 mars , au ,, Figaro", déclare n'avoir pas entendu 110 le garçon du ,,Figaro" apiieler Mme Côil-'te laux par son nom. M. Grosclaudo, directeur du ,,Journal"ç n, est convaincu que même si Cal mette, contre aa toute vraisemblance, avait eu à sa dispos» ue tion les lettres intimes, il ne leïs aurait :nt pas publiées. M. Gustave VitCrbo, éditeur, déclare que ,a- M. Calmetto lui a parié d'un document sensationnel, qui avait un caractère politique.S. M. Henry Bernstein elonne un démenti à , la déposition de Mme Estradère. Il est in-" \ raisemblable que Calmetto se soit adressé à cette dame. II c M. Calme&e aurait pu s'adresser à M. ^té Barthou, à M. Grosclaude, à M. Abel Bon-L^i- narel, à moi-même qui connaissait Mme Guevelan.au M. Franz Reicliel, rédacteur au ,,Figaro", ir- donne un démenti à la déposition de M. Vi-et dal, qui a dit que le témoin avait raconté que M. Calmette allait publier eles lettres de intimes. C'est faux, dit-il. Je n'ai jamais connu que le document vert, la lettre ,,Ton ,ar Jo" et le rapport Fabre, qui a été cause de l'assassinat. M. ISonnamour, journaliste, dit que M. Calirietle lui a parlé du rapport Fabre. La publication du rapport Fabre n'était Br» pas du tout indispensable aux amis de M. Caillaux. Uno partie du rannort avait été ti- publiée dans un autre journal que le ,,Fi-q, garo". J-#e gouvernement eût pu le taxer de ia- fatLx. Un exemple récent- démontre que le o- gouvernement no recule pas devant un tel M. moyen. à I^e procureur général. — Prouvez-le. iè. 1» témoin. — Ce n'est pas à moi qu'il ^ faut poser cette question, c'est à M. Bar-,c tiiou, c'est à M. Poincaré, c'est à M. Dou-U(l morgue, c'est à M. Caillaux. ^ M. Qu intard, employé au .,Fi?aro", rat ' * conte que lo soir du drame, M. G laser, lui ■ l remit une enveloppe fermée pour la mettre au coffre-fort. Le lendemain, on retira de l'enveloppe le rapport Fabre et la copie de la lettre ,,Ton Jo", que l'on remit à M. .a Près tat. Il porta le reste au de>oteur Albert Calmette. ' *1 Me Chenu. — On n'a rien détruit 1 Lo témoin. — Rien: je le jure ! is- Me Labori. — Vous n'avez pas eu l'idée /ii- do remettre ces pièces au .juge d'instruction? JjG docteur Albert Calmette est - entendu e! les s'explique sur les papiers trouvés après le ux drame. •ra L'audience continue. int M. Calmette déclare qu'en raison de l'importance des /papiers (trouvés sur son le» frère, il uoeida de les remettre au président ele la République. les Le témoin rapporte que le directeur du ir- ! ,,Figaro" lui parla du rapport Fabre est comme du seul document qui lui restât. 3u- „Mon pauvre frère, dit-il, me, confia qu< la i>arole d'honneur qu'il avait donnée à si propos du rapport Fabre devait lui être [ue rendue vers lo 14 ou le H5 mars." M. Oal-le. mette déclare, on terminant, que la. fortune lue do son frère n'avait aucune origine sue-jQr- pecte, qu'elle lui venait de M. Chauchard les et qu'il n'y avait là rien de blâmable. ;er- On entend ensuite MM. Gaillard et Mar-lis- oille, dentiste et docteur de l'accusée, re- L'audience est levée à 5 heures. On entendra demain les médecins. [an Place Dauphin#, à la sortie do M. Cail-rté laux, qu'accompagne toujours M. Ceccaldi, es. les Manifestations et contrO-manifestation» Let- hahétodles se prexteiaent. BRUXELLES, S^ilEOI 25 JUILLET 1914 B CCENTIMES ^ ' AWNÉE. - IT 2«

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Dit item is een uitgave in de reeks Le petit bleu du matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1894 tot 1919.

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