Le petit times: organe antigermanique destiné au développement des relations économico-amicales avec les pays de langue anglaise

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01 november 1918
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s.n. 1918, 01 November. Le petit times: organe antigermanique destiné au développement des relations économico-amicales avec les pays de langue anglaise. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27r31n/
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Ce journal deviendra hebdomadaire dès que les circonstances le permettront. Le Petit Times Organe antigermanique destiné au développement des relat orts économico-amicales avec les pays de langue anglaise Direction : Marco MABCOVICI Auteur Polyglotte 108 Boulevard Ad. Max BRUXELLES Le Roi et la dernière offensive Angleterre et Allemagne Dès le début des hostilités,les Allemands se sont déclarés les ennemis les plus acharnés des Anglais, prenant comme prétexte la rivalité économique. Or, ici, ces messieurs, et leurs journaux subventionnés et commandités, tels que le Bruxellois, la Belgique, etc , etc., qui ont souillé la langue de Victor Hugo, ont été de bien mauvaise foi. En effet, avant le conflit mondial, la Grande-Bretagne était peut-être le seul pays au monde, ayant adopté la politique économique de grande liberté, celle du Libre Echange. Les frontières de l'Angleterre et de ses vastes colonies étaient donc ouvertes à l'entrée de tous les produits venant de n'importe où et sans devoir payer des taxes de douane ad valorem et autres (excepte l'alcool et le tabac, et pour cause). 11 est incontestable que les Iles Britanniques étaient lésées par l'Allemagne, puisque celle-ci leur enlevait, par tous les moyens, à elles, comme à tout le monde, une partie de leurs débouchées. Mais si l'Angleterre était vraiment jalouse de la prospérité de l'Empire germanique et surtout de l'article ordinaire et à bas prix, qu'on désigne univeiselle-ment la camelutte allemande, elle avait un moyen bien simple de se débarrasser d'un concurrent gênant.. ICI le aurait pu prohibai? l'entrée, dans ses royaume et empire colonial, de certains produits fabriqués en Allemagne, ou de leur imposer un tarif douanier plus ou moins élevé. En d'autres mots, l'Angleterre pouvait adopter le Pro-teetionisme tel qu'il se pratique dans tous les autres pays. Mais en réalité, que voyons-nous? L'Empire britannique reste tolérant et continue à respecter la liberté commerciale; cette liberté qui a toujours fait l'orgueil anglo-saxon. Les Allemands sont allés encore plus loin. Ils ont accusé le gouvernement de George V d'avoir instigué la guerre. Le monde a déjà jugé et condamné ces accusateurs, qui font penser au voleur qui courait dans la rue en criant : Au voleur ! Comment les Anglais pouvaient-ils même penser à une guerre offensive contre l'Allemagne, alors qu'il a été établi que le royaume d'Angleterre avait à peine, au moment du meurtre de Serajevo, un effectif de 180,000 hommes, tandis que les soldats de Guillaume comptaient plus de deux millions prêts à passer leurs frontières avec armes et bagages! Le bon sens détruit donc cette accusation qui est une pure fantaisie. La France elle-même n'était pas préparée à une guerre en 1914. Dinant, Charleroi, Na-mur, Andenne, Tournai, etc. peuvent témoigner que plusieurs jours après l'envahissement, des poignées de culottes rouges, sans être secondés par l'artillerie, devait s'opposer à l'envahisseur, dix fois plus nombreux et muni d'une artillerie de campagne (et de grenades incendiaires). Quant à la Belgique n'en parlons pas ; elle était tellement prise à l'improviste, que la plupart des volontaires ont dû être refusés faute d'équipement et que la garde civique a été licenciée pour des raisons analogues.J'ai passé à Londres, les premiers] mois de guerre, et j'ai pu me convaincra — de visu — Lors de la dernière offensive diîe : Bataille des Flandres, qui a assuré à la vaillante armée belge la victoire, le Roi, le Uon de 1 Yser, a transmis aux soldats l'ordre du jour suivant : - — - « SOLDATS ! « Vous allez livrer un puissant assaut a rj positions ennemies. Aux côtés de vos héroïques camarades britanniques et français, il vous appartient de refouler l'envahisseur, qui opprime vos frères depuis plus de [Satre ans. L'heure est décisive, partout l'Allemand recule ! « SOLDATS ! « Montrez vous dignes de la cause sacise, de votre indépendance, dignes de vos traditions et de votre race. Soyez sûrs ( e la victoire ! « En avant pour le droit, pour la liberté pour la Belgique glorieuse et immortelle ! « 27 sentembre -1918. « « ALBERT. MAX de Bruxelles Nos confrères ont donné la biographie du sympathique bourgmestre de Bruxelles et certains ont cité la fameuse phrase de son affiche du 1-9 août 1914. Le Petit Times s'étant donné la mission de documenter ses lecteurs, de choses historiques de la guerre universelle, il se fait un plaisir de pouvoir leur présenter la copie des trois affiches (1) de Max, notamment celles des 19 et 30 août et 16 septembre 1914, qui, resteront comme des monuments historiques, dans les annales de l'Hôtel de Tille de Bruxelles. Ce sont ces affiches qui ont décidé l'ennemi d'interner notre Maïeur en Allemagne. Comment faire l'éloge de cette noble figure, qui a su si adroitement éviter la panique dans la capitale et remonter le moral de ses concitoyens? Les trois affiches sont là, elles parlent suffisamment en faveur de notre nouveau Ministre d'état, qui a joué un rôle si patriotique, dès le début de l'invasion! M. M. (1) C'est grâce à M. Vauthier, secrétaire de l'Hôtel dp Ville et i M. Grispin, commissaire'en chef, que nous avons obtenu l'autorisalion de les photographier. VXLJ^S PS3 BRUXm,LEî8 . VILL£ DE RUl'XELLES VTULB PB BRUXELLES CONCITGR 5 Mal^n la risislAiivr li< nni|Ui île im«. truii|N!s «'mmli-es par 1rs arniwt alln-t-s. il rsl n rrmmlre ijiw I rinnmi ■■ nivnliUM HriixcMps» Si pareille ï-\■ umnliir si réuli-f | i-siierr |u>u\iiir rompit r <;ur 'e ctlin* ri If saug-Croiil 'le la pnpiil.ilnui yue Pull "♦«• fîanle «Ir lnui nITiilriiiriil. de Imite panique l.rs Autorités cuinniUiialrs ne itescricruiil pan leur poste Kitte commueront a remplit leurs fi)ii<*liiMr> a»er la fprmrie ijtie vous êtes en ilrml il aiiomlre il elles en îles nrciMisiiiirts aussi «raves. ^ .1 ni a |*eiiie lie.Miiii rli rappeler a mes l'oiicitoycns le» devons île tous envers le Pays k Lrs IhU île la guerre •iileriliseiM a I ennemi île fnreef la fiopulaiion a donner de» renseignement^ sur I Armer nationale et sur <es otovensile i fietense | es li.iliilmu* île (truiellc* iloivem <n»oir qu ils sont en «Irint de refuser fani conuniirr .pifw .pie ce soit, a re sujet, a I niTahissetir f i u til» Irnr est impose ilan> I intérêt de la Patrie. (,»n atHMin rfe kov» n*ncr»p*e rte servir At j.ml» .. I ennemi « t^lne rliarnn se ln-itur en ».n'«lr ■outre le* rspunin cl les agents eirrtnjîers <pn rlieri lieraient a m itcillir îles rm^r infirment s on n pro-l voquer îles maiiifi «latioiis dans un srns ipieleompir I l'iiiienli tti peut legitimi meut porter niirmii* m a I honneur des latmlles m a la «te des citmi lis ni a la pri*pr été prive»», m au» convn -l Iioiis reli<rieuvs nu philosophique» ni nn lilire oterrirc des cultes. ■ (>ne tout alms eommiK pai I einaliissi m Mir »oit itumedialemcnt l denoïK-e AUSSI LONGTEMPS QUE JE SERAI EN VIE , ET EN LIBERTE JE PROTEGERAI DE TOUTES MES l FORCES LES DROITS ET LA DIGNITE DE MES , CONCITOYENS J Je prie le-, lmlutani« de faciliter ma taelie en sahsteiiant de lotit actr •f liostiliie dt loin (i*a|>e <| armes, de toute niUrrvt«ittiiVn dnns lei» eotuliats - nu retieotiires CONCITOYENS, ,, (Juin >11111 JH rive, «I oltle/ l.i vin* dr toit # boUr^»»1r>lfe Cl m'iiliteiier 3 lui voire cniilianrr II ne lu Iralnr» pr.t [ VXVB LA BELGIQUE LI1RE ÉT IV&SFCNDANTK VIVE IRVXELLrS 1« a»011*14 Aëslpke MAX Le Gouverneur Allemand de la Ville de Liège, Lieutenant-Général von Kolewe, a fait afficher hier l'avis suivant : • Alix habitants <le la Ville de Ltigv. • U' Bourgmestre de Bruxelles a (ait savoir an > Commandant, allemand que le Gouvernement • français a déclare au (iouvernemenf belge ■ l'impossibilité de l'assister ofleiisivement en • aucune manière, vu <|u'il se voit lui-même toreé • à la delensive. » J'oppose à cette affirmation le démenti le plus formel. Brui»ll«j tf 30 i»ot 191* Le Bourgmestre, Adolphe MAX. ÎMStSfflM Un avis, affiché aujourd hui. nous apprend que le Drapeau beltfe arbore aux (hcatles de nos demeures «'si considère comme une • proxocatiou • par les troupes allemandes. Le Feld-Maréelial vonder (inlix, daùs sn proclamation du *2 septembre disait pourtant * ne demwwler a per-simne de renier ses seuliuteuis pjtlrtofMpies • Nous tte (Hiuvttms tlnnr prevuirifiie l artirmalttut de res seufimenls serait tenue (K»ur une offense Lafliehe. qui nous (e r^vèl^ a ele. je te reconnais. nmiRée ««n (ermes mesures ei avec le soiiei de me nager nos susceptibilités. FJIe nen blessera pas muins. d une manière prulondr l'ardente et llere. popuialion de Itruvelles. Je demantle a eeUe populaiittn de donuet' uu non vol exemple du sanjMrokl ei de la çrandeur «rame dont elle a fourni déjà tant de preuves en ces pairs douloureux. Acceptons provisoirement le sacrifice qui nous est impose, retirons nos drapeaux pour eviter des. cottflîtfc'et attendons paîlcmmem l'heure «le la réparation Bruxelles, le 16 septembre 1911 Le Bourgmestre, Adolphe MAX que les Anglais ne s'attendaient nullement à la guerre et qu'ils étaient occupés à former, en toute hâte, une petite armée destinée au secours immédiat des Belges. Les Prussiens connaissaient ces situations beaucoup mieux. Et, sans attendre l'écoulement des quelques heures accordées à la Belgique, pour les laisser traverser le pays et aller écraser nos grands amis et alliés, les Français, ils avaient déjà franchi la frontière belge de Malmédy, vers Stavelot, et celle de Iler-besthal vers Verviers. Alors débutent les scènes de vandalisme, de vol et d'assassinat, se succédant ainsi jusqu'à la fui, semant la terreur et récoltant la ruine et la mort. Les Allemands n'ont joui nulle part de sympathie, et encore moins en Angleterre, où le peuple a une toute autre éducation et qui a une toute autre conception de l'amour-propre et de la dignité individuelle.Les Allemands sont-ils aimés quelque part? Pas que je sache. Les Bavarois sym-patisent-ils avec les Saxons ou Prussiens ? Les nombreuses bagarres et désertions, durant la guerre, nous ont édifiés amplement à ce sujet. Les Austro-Hongrois, leurs ex-fidèles amis, avaient-ils des liens d'amitié fraternelle pour les Huns du Kaiser détrôné? Les événements nous ont prouvé que non. Dans loe BotUann ol cui'loilt on Rrvimpnie, les Allemands ont de tout temps été des plus détestés. Ayant vécu avec eux, je connais leur langue, leurs mœurs, j'ai commercé en Allemagne (avant les hostilités, bien entendu), et c'est donc en connaissance de cause que je trace ce réquisitoire contre ce peuple autoritaire, brutal et de mauvaise foi. Il y a certes, parmi eux, quelques bons éléments, maison ne fait pas le printemps avec une hirondelle. L'exception ne fait pas la règle, mais la confirme. Tous les millions d'Allemands qui se multiplient comme des microbes, sont issus du même moule; leur mentalité est uniforme. S'introduisant dans le monde par la ruse, ils s'y maintenaient par la flatterie, par la menace. Ils n'y ont réussi que par une obéissance aveugle, par un travail inhumain, par des moyens qui abaissent l'homme. Ce peuple d'imitateurs par excellence, d'egoïstes et de jaloux, d'espions politico-économiques, a abusé de l'hospitalité franche et sincère qu'il a reçue en Angleterre, en Belgique, en France et partout ailleurs, et, une fois implanté, il a usé de tous les raffinements modernes pour accaparer à ann unirillP nrnfit. fit lf"î nPD'nf.PS fil Ifid l 1 finances. Anvers seul peut nous servir d'exemple. Ils sont forts dans les formules humanitaires telle que « Leben und leben lassen «(vivre . et laisser vivre); mais s'ils la 1 proclament dans toutes les circonstances, c'est uniquement i pour qu'elle soit appliquée, par les tiers, à leur avantage. 5 Quiconque est honteux de son origine, de sa propre race est '<■ un Lâche. Eh bien ! il est de notoriété publique que les Allemands qui, chose curieuse, sont ii parfois naïfs, ou dans leur perfidie, jugent comme tels les ;i autres, cachaient, très souvent '' (avant la guerre), leur nationalité, se faisant passer tantôt pour des Suisses, tantôt pour des Luxembourgeois. Sous quel masque vont-ils se cacher à l'avenir? Pourquoi la Grande-Bretagne DOCUMENTS HISTORIQUES PRIX : 15 centimes. Numéro 3. Novembre 1918.

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