ire Anne C'iiviiwli 4t Iiiin 1 O I ^ LeLetitWavrien " OjRGAis/e oe: toWTéf^êTs (ômmunau Abonnements : l Un au . . . fr. 2,50 | Six mois...... « 1,50 I Le numéro ..... » 0,05 Annonces : ! Commerciales fr. 0,20 la ligne Judiciaires. . . . « 0,75 » Réparations judiciaires . » 2,00 » ON TRAITE A FORFAIT Toute communication intéressant le journal devra être adressée au Cercle Catholique à Wavre le jeudi matin. AVIS. — Le journal sera servi gratuite ment jusqu'au 1er Juillet aux personnel qui souscriront un abonnement pour 1< second semestre de cette année. Les demandes d'abonnement peuven être remises au porteur ou au Cercl* catholique à Wavre en indiquant si oi désire recevoir le journal par la poste Le Plat du Dimanche Le métier d'augure a toujours été très ingrat. Si Mathieu Lausberg, si le Vieux Major se sont rendus célèbres par leurs prédictions, ils n'ont jamais eu qu'un succès d'hilarité. On lit leurs pronostics, on sourit, et, s'ils annoncent de la pluie, on en conclut qu'il fera beau temps. Ces noms sont passés à la postérité comme ceux de vieillards atteints d'une douce folie inoffensive. Pourquoi donc y-at-il encore des Mathieu Lausberg dans toutes les sphères ? Il faut croire qu'il existe au monde des gens qui ambitionnent la célébrité, même à leurs dépens. Voyez; depuis 30 ans certains annoncent la chute du gouvernement catholique et depuis 30 ans, à chaque élection, c'est à recommencer avec ou sans cartel. A Wavre aussi, nous possédons ce type de prophète ronchonneur. Il annonce tous les Dimanches les pires cataclysmes, tantôt sur un ton pleurard, tantôt avec des phrases ornées d'épithètes qu'il croit énergiques et ne sont que grossières, suivant que sa maladie est à l'état chronique ou qu'il traverse une crise aiguë. Ecoutez-le; la caisse communale est vide, on gaspille l'argent, les fêtes coûtent trop - cher, Wavre a adopté les mœurs du bas-empire, les Carabiniers quittent Wavre, le commissaire de police a un trop beau costume, tel conseiller n'était pas à sa place à la procession, il y a trop de lampes électriques rue Haute, il y a trop de pompes, rue de Nivelles, rien ne va plus. Matillard l'a todu dit qu'il n'iro pu jamais bin, etc., etc. Et l'année écoulée, on contrôle ses prédictions avec les faits. On constate que la caisse communale se porte bien, que le premier bilan catholique se clôture par un boni réel, que les fêtes sont parfaitement réussies, les commerçants satisfaits, que l'Ecole Régimentaire a doublé son effectif, que l'éclairage satisfait les cafés libéraux, que les ménagères de la rue de Nivelles se réjouissent de revoir leur pompe à l'eau si bonne. Cependant, impassible, Mathieu Lausberg continue ses jérémiades ; il est incurable : alors, on le regarde avec une pitié indulgente, on sait bien qu'il est devenu Maboul et on hausse les épaules en plaignant ceux qui le soignent. Vatel. PETITE CHRONIQUE Encore les finances communales ! Les explications très nettes que nous avons données dans notre numéro du 23 Mai, au sujet des finances de la ville, n'ont par l'heur de plaire à ceux qui se font un devoir de dénigrer quand même la gestion de nos amis de l'hôtel de ville. Comme il serait impossible de contester ce que nous avons dit concernant les rentrées de fonds, on cherche des dérivatifs et on va chercher des points de comparaison dans d'autres localités que l'on s'abstient d'ailleurs prudemment de citer ; que diable viennent faire ici les autres communes? Nous sommes à Wavre; restons-y et causons des finances wavriennes. Il paraîtrait que du temps des libéraux tout le monde était payé rubis sur l'ongle, sur présentation de la facture ! J'te crois ! il y en avait même qui se payait d'avance; Van Dyck, par exemple, s'était offert par anticipation, son traitement pour une période de plus de trente ans! C'est la meilleure preuve qu'on nageait dans l'abondance. Mais il n'en était pas de même de tous les créanciers de la ville et nous nous souvenons parfaitement avoir entendu certains fournisseurs se plaindre de la lenteur des payements. Nous devons à la vérité d'ajouter que les plaintes ne pouvaient pas être très nombreuses car la plupart des fournisseurs étaient des amis de la maison qui jouissaient d'un véritable monopole et pour qui il eut été du dernier mauvais goût de réclamer. Ce qui est tout à fait hilarant, c'est d'entendre dire que les libéraux surent faire face à toutes leurs obligations après la mort de Van Dyck, quoiqu'ils eussent remboursé l'hypothèque de 6000 frs prise sur la maison de Thuin ! Est-ce qu'on prend les Wavriens pour des gogos? ou bien s'imagine-t-on qu'ils ont perdu la mémoire? Tout le monde sait que pour faire face à ses dépenses, l'ancienne administration a dû emprunter 20,000 francs à M. Loicq, c'est-à-dire que pour boucher un trou qu'ils avaient laissé faire par leur incurie, les libéraux étaient obligés d'en ouvrir un nouveau. Est-ce par hasard cela qui s'appelle de la bonne administration? Ce que tout le monde sait aussi et ce qu'il est bon de rappeler, c'est qu'au moment où nos amis sont entrés à l'hôtel de ville, en février 1912, l'administration libérale n'avait remboursé à M. Loicq, que deux mille francs, alors que Van Dyck était mort en 1907, et que les dix-huit mille francs restant ont dû être remboursé par ces gaspilleurs de calottins. * * * Nous avons démontré par des chiffres dont l'exactitude n'a pas été contestée que le soi-disant boni figurant au budget de 1912. était purement imaginaire et qu'il n'en serait pas resté trace si les dépenses avaient été supputées avec moins de légèreté ; il suffit d'autre part de savoir en quoi consiste un budget pour qu'il ne soit pas possible de confondre un boni « budgétaire » c'est-à-dire simplement « prévu » avec un boni de « compte » c'est-à-dire réalisé ou en caisse. Malgré cela, certains financiers d'occasion, persistent à soutenir que les libéraux ont en caisse laissé un boni de 12,374 francs ! Nous sommes donc en droit de leur dire qu'ils ne disent pas la vérité; nous n'affirmerons pas du premier coup qu'ils mentent, parce qu'ils peuvent avoir une excuse, mais c'est la seule qu'ils peuvent invoquer : c'est qu'ils ne connaissent pas le premier mot des choses dont ils parlent; s'ils se prétendent au courant, ils sont nécessairement de mauvaise foi. Nous préférons adopter la première hypothèse car on peut se corriger lorsqu'on a l'habitude de parler inconsidérément, tandis que la mauvaise foi est plus difficile à guérir. * * * Nous ferons la même réponse à ceux qui dénient que la première année de gestion des catholiques s'est clôturée par un déficit de 2348 francs car on ne peut attribuer qu'à une ignorance « radicale » la confusion qu'on établit entre le compte ordinaire et le compte extraordinaire. Si ce que nous disons n'est pas l'exactitude même, qu'on nous explique comment la gauche n'a pas critiqué ce résultat lorsque le compte a été présenté au conseil communal. Nous n'enverrons pas aux membres de la minorité des noms d'oiseaux, pas même celui d'aigles, mais nous croyons cependant que ceux d'entre eux qui sont dans l'administration depuis de nombreuses années n'auraient pas raté l'occasion d'attaquer nos amis sur ce point s'ils en avaient vu la possibilité. Un grand événement financier A courir après l'esprit on risque d'attraper la sottise. Celui qui a inventé l'histoire d'une traite que le maieur a payée pour éviter à la Ville le désagrément de figurer au " Moniteur du Commerce » aurait bien fait de méditer ce proverbe. Il se serait épargné le ridicule d'étaler au grand jour une ignorance dont rougirait le dernier commis d'un magasin de troisième ordre ; le plaisantin en question ne sait même pas qu'une traite à protêt n'est pas nécessairement une traite acceptée et que les protêts des traites acceptées figurent seuls à ce qu'il

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