Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste

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19 november 1918
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s.n. 1918, 19 November. Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xk84j0c044/
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Trente-quatrième année — N° 2* Le ïmméro : 10 centimes Mardi 19 Novembre 1918, REDACTION : Rua des SaüsSes, 33-35 ADMINISTRATION» 33-35, Rue de9 SaSïfies BRUXELLES BSUXELLES Edition, fy Edition tytyty 0R8ANE QUOTIDIE: LA DEiOGRATIE S0CIAU8TE Le Saki du Parti Ouvrier Beige a F Armee! La classe des travailleurs s'apprête a s'associer allègrement a la J0YEUSE RENTREE• M| M DE L'ARMEE VICTORIEUSE qui est formée, en majeure partie, de ses plus valeureux enfants. Avant tout, elle s'incline avec respect, devant les martyrs civils ef militaires qui ont été immolés et devant les glorie ux mutilés des champs de bataille ou du travail force. Elle participe, d'un coeur meurtri, a Taffliction des families dont le» iils ne reviendront pas et dont le deuil, au jour même de la délivrance, jette une ombre sur la liesse universelle. Elle acclame ensuite les héroïques sol daïs" qui "ont coopéré avec les troupes aliiées, non seulement a libérer le territoire, mais a sauver les conquêtes de la civilisation moderne et a preparer l'avènement d'une ère de paix definitive et de solidarité sociale. Au même titre que tous ceux qui ont intrépidement accepté et tenu le poste de combat qui leur fut assigné, elle salue le Roi en qui elle n'incarne a cette heure» comme en les plus modestes 'de ses compagnons de Iutte f que l'idée morale supérieure du plus noble devoir accompli, mais elle affirme hautement devant 1'opinion publique, que eet hommage qui lui est impose par un legitime sentiment d'équité, ne peut être interprets ni par le Roi ni par le pays, comme une derogation aux aspirations républicainei auxquelles le Parti Ouvrier reste plus que jamais fidele. y Le Peuple peut et doit fraterniser avec l'armée, puisque cette guerre qui sera la eïemière dont l'histoire enregistrera les crimes et les ruines^ a définitivement anéanti ie miiiiarisme éevasé ei ê'im* La nation réserve aujourd'hui la souveraine disposition de ses libres des'tinées, mais la classe des travailleurs ne peut inaugurer le régime de justice qu'elle fera triompher demain, en se refüsant de confondre dans un même élan de gratitude, tous ceux qui ont été les artisans du salui commun. Vive le Parti Owvrier! Sa!$sC et hpnneur aux libérateurs do pays et du monde entier. Le Conseil General du Parti Ouvrier, i. -ï-i'ï.-ï\XrZ£ ï'-^L-.'ïï^IZ: &éëft Iliiiiiis ui pilaris lilfss 1 ''<" Isspiisalillfés i éfalllf» - Pwftpsi Flrsnéi ielge 1 tirf@^f«'illi a wif@ï'1 3 Par dessus les ruines dont est jonchè le sol, la pure au Irafic qui fut un second pillage et les aeoquinages allemands qui, trop long.emps, ont corrompu jp spi'it public, ï'apreté des privations qui physiquement anémièrent les masses et ï'amertume de la servitude qui moralement les dêpriraèrent, il imperle d'apercevoir, de saluer et de magnifier ce qui res te quand même intact et debout dans notre pays et qui nous doit plus que jamais, inspirer confiance en l'aven'r. C'est avant U ut, un prod'gieux vouloir de survie. Nous sommes pareils aux n alades qui ont luttè conlre la mort et en ont triomphé. Nous nous levons tels, -airs la catastrophe qui les a ensevelis sous Véboalement, les escapes de la mine se p ré ei'ü; ent vers la lumière. Faut il dès lors, s'é onner que le premier d'eutre les droits qje la multitude s'arroge et dont elle se grise, soit le droit a l'allégresse de la résu. region? Nous portons en nous une foi de renovation, et nous nous senlons la puissance d'en célèbrer l'avènement et le règne, mieux que par des hymnes de grace et des acclamations de liesse, — par une ferveur d'action qui nous transpjrte audela de nos forces d'hier et qui nous hausse au superbe labeur dont raccomplissement va s"imposer demain. Qu'imporle la courbature de quatre annèes de chómage et rengourdissament du tour de main qui s'en est suivi. ('e ne sara l'affaire que d'un branle-bas d'attaque a la besogne et que d'un rude coup dépaule pour réèdifier les usines et remettre les cbantiers en mouvement. — A la condition,pourtant, que les travailleurs ne consentent plus a peiner pour la caste des sèculaires accapareurs du patrimoine commun, qui détiennent è. leur merci, les grands instruments de la production sociale, et que bientót e'en soit fini dysystème de la main-mise capitaliste efc'éu régime de l'exploitation de l'homme par Fhomme. Vol la l'avertissement qui doit être mêdit3 'la-liaut et qu'il faut reten Lr en bas. Le S. U., la libertè d'association pour Leors deFBier s Grimes a Broxellss Avec la séaheressc d'un p-ocès-verbal, gans rien a.cu er au tragiqae des faits, il importa d'acter les deraiers crimes de la soldalesque alle nande a Bruxeiies. Le 11 n )vem >re, ve s 4 h. de l'apr"smidi, sous le prétexte traditionnel d un coup de revolver tiré. d'uae des feu tres de la m is on mar mee p >ur le sac, une bande eitrénée de soudards gris fait u>< irrupt on, rue \'euve, dam une chocolaterie, exputs i le personnel terrorise, puis, la soiree et la nu it durant, pilla -de fond en comble l'immeuble, en prenaut soin de s'g.ier leur bel ouvrage des souillures Bcatologiques dont ils ont paraphé déja leur ceuvro de devastation, a * isé, Andeiane et autres theatres de leurs anciens exploits. Le même jour, vers la même heure, a riiólel Kegent, boulevard Botanique, en face de la gare du ord, une iiorde surgit — peut- tre n*é.ait-ce qu'un détacLe .ient de /autre tro ipe déchamée — et réé lita la mé.iie fabi-. sinistre : « On a tiré du haul dune fen tre . » Le gérant, sa sceur | et un gar jonnet, qui se trouvent sculs dans rétablissement, protesteat co ïtre rincri mination inseiisée. Les orutes s'ins talie at e i grognaat et ea Les 200 mares qu'on leur o Tre ne leur sulïisent pas ; c'est. une d rision qui les exaspère. ils en'.endent pr p.-emen.qu'on leur ouvre et leur livre.le co ire-fort. .^ais, pendant l'or#ie, la pauvre et vaillan'e femme qui est l'héeo ne du drame était parveauj retirerdu coJre-fort la plupart d s valearö, et, en chargeant le petit gar.;< 0 de les mettre en s rjté, elle a fait déposer la clef du co ïre-fort dans, 3a cachet.e Ou, furtivement, leó fonds ont été fusses. 11 faut main tenant ouvrir le coffrefortsous les plu-» épou a 11 tab es sommations,le revolver sous le nez, la bayonnette piqua it la poi.riue.| Que faire ? L'hom.ne est soudain emraené, loin de Ve fant et ae la femme un tuin ui te de bla-öphè uea teutons s'élève ; puis, tout a coup, des co. ps de feu éclate .t . ie gérail vieiiu d'. tre a )attu de pïusieurs coup v de revolver. L'attentitsepré ipite l'assassinat grise les and it 5, qu, se ruent sur la mal .e 1r use femme sa is di." n>e et la supplicienl 'usqu'.t iu e isangl uiter les chairs de hïdeu es morsur s. Ce t une scèn • d'abomiuatio .auvage. Lavi;ii ae s'óv 1 nouit d'a ord, p iis, repre at connai -sa .ce, elle si in ui la mort. es boarrenu vo it et vie inent elle suit leur , mouvemen's el ges!es, en réprima t le rémisse jent d'an >;oi -se qui l'ét 'int. cut a coup, les h rs e mains de haute u t re e r ttont a nouveau sur leur proie, com- I Les armées franchises sjnt entrees en AlsaceLorraine, a la grande joie d'une population enthousiaste a redevenir franchise. A la frontière beige, les soldats francais ont atteint Givet. 11 n'y a pas que les Rèpubliques rusS8s et les Rèpubliques allemandes qui Petite Chronique iili f tous, le droit commun pour les syndicats, ■ puis le minimum de salaire, les Troisj Huit et les assuranc s contre tous les risj ques et to ut es les invalidités du travail ne sont que 1» s clefs qui doivent, une a uiip, ouvrir les portes derrière lesquelles il y a sous l'égide de la justice et de la so- lidarité, la garanj, e du bien être et de la ; pasle| meavia ir, volontaire 1 sécuritèpü..rtou?leUravaii:eurs.|qu0|luéaufl.0IltStlescompagnons, Lebien-ctre et la sócuritè pour tous, émus de cette scène rafcide, psnsaient aux milliers de pères et de mères qui sont comme toi, Hall et, tristes a en mourir, Une scène émouvante. — Dans la salie du conseil d'administration de la Maison du Peuple, scène intime, mais douloureusement symbolique. E nileVander velde venait d'arriver. La joie de le revoir écla'rait les visages des ''compagnons. Au dehors, de nombreux travail- j sont nées de la' guerre. Il y a la Républi leurs réclamaientVandervelde au balcon. que d'Autriche, la République de HonSoudain eritra Max Hal let. Les dsux hom, gide, la République tchéco-slovaque .prome^, s'embrassant, se mirent a pburer. clamèejeudi a Prague, avec comme prèC'est que le retour du chef ne ramenaitsident le professeur Massaryk et comme président de FAssemblèe nationale M. Tomas)k, la RépuhsHque jugo-slovaque (jug veut dire sud), la République polonaise. La grippe hat en retraite. Paris n'a plus enregistré que 900 décès que rien ne peut consoler et que soutient seule, les uns une croyance religieuse, jlasemaine derniére, contre 1,579 la se- les autres une Idéé, une idéé juste, noble, maine précédente et 2,402 la semaine voil-i les realisations sub-tantielles et definitives qu'il faut progress-ivement conqueror. généreuce comme le socialisme. En embrassant l'èchevin socialiste de Bruxeiies, en pleurant avec lui, Vandervelde embrassait, pleurait avec les fami'l- anténeure a celle-la. Aux Elats-Unis, au contraire, elle prend de l'extension : On sigiale dans les camps militaires une moyenne de 12,000 Non p"s que nous puissions et voulions croire a la vertu d'une baguette magique sar les événoments ni a des metamorphoses ins!.antantes de fêerie. La classe des travailleurs n'aura que ce qu'elle sera capable et digne de s'adjuger. ; lidês- a qui, demain, la nation re3 mnaisI santé devra assurer une existence de bien! être. I Un pére me.irtri nous disait, Tautre ' 'our : « J'esaaie de noyer Tout dép^ndra de la vaillance de son losdenosvaillanlsdéfenseurs tombes sur cas par jour, dont 400 morteis. Le total effort, desiessources de son énergie, de le!Lcl!amPf de bataille, de nos quinzejdes malades par semaine estd'environla maturitè de ses aptitudes, de la soli-1ml1i meurent L'ex-kronprïnz a été interne au chateau du conite Melternich, a Swalnen, en ditè de ses organisations écon< m ques et politiques. Cuant a nous qui sommrs a son service et qui oeuvrerons pour elle et av« c elle jusqu'au h.M, nous alt>s>ons fièr.m nt jgBJgSiSSS quelle merite quon lui fa S3 connance, et c'est avec la sórènité dune robuste es! Hollande. mon chae:rin L ex-roi de Bavière est introuvable. I Les "rois s'en vont, tous, mê ne le roi Dans nolre joie, n'oublions pas d'avoir !des canons, Krupp, qui est en fuite. une pensee solidaire pour ceux qui pleu- i-r^s^^ nérance que nous envisag3ons les temps j ._ no uvea ux.* ■■ —I Hesdersoa et la mSse Ge qui demeure intact, en eiïet, dans , Quand Vandervelde rendit a la Maieaaccasat|0aJuPeyser notre pays libre, c'e.^t la richesse et la fè; son du Peuple hommage a la « sublime'_ coniitéden tre terre oü nous ente:idons armee francaise », la foule êlectrisèe par-1 A., _ r, ,,. .. . .. ,.., ,.,,. ,1 ..,. ..en,., .. t,. 1 Arthur Henderson, membre social'ste moissons; c'est la splandeur et la vitalité de nos fleuves qui se tendent comme deux énormes 1 r :s vers les greniers et les entrepots d'abondance, a travers le monde; 'c'est l'enduranse, la belle humeur et la I bravoure de notre race dont la resistance pendaat la guerre vient de donner la mesure et qui ne dêchoira point!... Ce qui reste d bout, c'est tout un peuple qui sera sur les champs du travail, aussi héroïque qxu le furentses filssur les champs de balaiile, s'il voit cbvant lui, poindi^e a 1'horizon, l'aube de raulre délivrance! naissance a la nation qui s'est saignée a les lois de la gnoi e de r blanc pour la victoire. La France, en effet, a perdu 2 1/2 mil lions de morts èt d'invalides, soit le quin zième de la population. 1 ait etre amenés en accuses a /a barre du tribu ml ». 11 a aj ;uté ue « tout5ois, on no peut pas inculper un capitaine de sous-mar n si on ne pou suit par un keyser ou un com nan taut d'armécs en camp ij? ie; ou si on laisse unkr omprin : en liberie. G'est retentir déjè le martelemenjt du pic sur titen acclamatious sans fin. Letait lin- du. pjrie^eut^ palant a East Ham, a le roc et sourdre la poussée des futures 'stinct du peuple qui manifestait sa recon- ,declare que « ceux qui ont transgres/é Ub Moaiimeijt aiii SuppSiciés ional W& ir Le college échevinal de Bruxeiies a decide l'érectio 1 d'un m nument coramé'morant' ia méaioire des vicames qui, La jetèe a été rompue vers le milieu ten8Miss -'avell et tant d'autres. sont par un sous-marin anglais; on escalade-tombées au poleaa d'exécation du Tir A la cote beige. — Joseph Wauters a passe, vendredi, une journée a la cote, iausoinmetclu| ^ Wrapper. )> Revoir la mer, après quatre ans, pai-sible.' et rutilante sous un clair soleil, quelle' surprise ext quel charme! A Zeebrugge, le, village n'cLpas souffert; le beau batiment j des pestes at télègraphc-s est indemne; aaliT vaste höte/1, sur la digue, a ses croisées j vides de óarreaux, mais c'est a peu prés! tout. me des molosses laches a la curée, et, par National. L'emplacemeat du monument n'est pas arrêté encore. Mais, si une entente entre les co ii mil nes intérossées le permet, c'est a l'endroit m me o ■ ces nob'es victimes f uren t in hu né.es en Secret, prés du Tir National, que le monument commémo-ralif sera éri.ccé. nousnesavons quelle démence de furie ]evide au-dessus de poutrelles fragilesmacabre, ils saisiasent par les bras et les ; ensetenant a un cable. Les Allemands y Jambes celie qu'Is croie it ri'ótre P1»^ ; aYaientconstruit des magasins, des murs,qu'un cada re et la veulent écarteler, j abrigcommep0Ur l'éternitè. Au bouttandis que des cr,s stridents leur révèj }. ^ || lapo:ntequis' availceen lent que le forfait nest pas ac «eve.i,r.*,, . %&\0\S\£*- UN EiLAN vrer la ïnartyTÖ et ne ti'ouve plus a arri- ! ter que deux des torlionaaires; l'un a été ex cuté sommairement, ainsi qu un avis allenand l'a fait canna.tre, i'autre in sar C'es: a ors qu'avjrti par le gar onnet mer, il y a encore six grands canons dont qui s'est escape en pasmnt par un soupi-'les bouches ou les mouvemente ont éte rail et qui s'est pricipité vers le bureau endommagês. Tout au bout, une tourelle de police a lemande. a l'aagle de la ruj d'observation domine Thorizon. Notre Neuve et du boulevard Botani jue, le ami, avec deux de ses collègues, Anseele corps de garde survlent dans l'a.>tel déli- \m j^ Hanssens, tint a passer, a travers les ferrailles tordues, jusqu'au bout de ce Le bilan de la journée du 11 est terrible : les balies allemandes o at tué qua- o r- P0P^ ^eZeebrugge avec les trois na vires , tre Bel ges a Bruxeiies, dont ua eafant de céré pour que 1 instruction pat être p suivie... Comme si ces intrépides executeurs des hautes oeuv/es avaient fait autre cho e que de suivre Ia consigne d'ao >t 1914, et comme &'ils avaient commis une que les Anglais y ont si magïstralement! 15 aas, dix a Scha-»raeek:, trois a Saint' coulês, un .a l'extérieur de la passé, deux, Jo >se. Il y ent sei e blesses, l'un derrière l'ailre, exactement dans L'n ma .asinde cïga es au r-oin du boul'entrée,demèrel3sêpaves de la passé, en ,levar/\du .n,° f et^ fiÖ^J»** Botani. ^e avec l'une de celled. - Du bel !*uefutPllIé 'lepo;ledePoliC3de» rue équerr( de la i-'iancée fu attaque. autre f au te que de se tromper de mo-j ouvrage, dit Anseele a un jeune manu l Mardi, ce fat du pillage organise. Lesment pour appli ;uer avec furia l«s im- francais qui venait de lui prêter sa lor-,1 soidats e Ijvèr.mt lemo ai lier du miaisplacables consignes d'aatan..."gnelte.— Oi'ldit le jeune homme Les . tére de la marine et Ie vendirent a des Au coin des boalevarJs du IVord et Bo-j Anglais ont bien travaillé. Il fallait du|particu iers qui se ren.dirent coupables de recel. tanique, dév station d'un grand maga-sin de cigares; rue du 1 in is tére,- scènes de dépr^iat on, d'orgiè et de viol... Evidemme it, < ela ne s'est pas fait par ordre- des nouve ustunspectacle pi Moresque qui marde l'arouehes. apache 3 en uni orme, qui 1 „uelaliquidation dèfieitive.oat mis notre pa 's a eu el a sang. parim brd.-e, il y a q ielques cinqu.mte mois .... j grage8n'a pas trop couffèrt des com- Ce ne sont pas la des méfaits a classer bat5quisesontüvrès sous ses murs. Ge-, alrubri.uedes.aits divers de la retraite pendanttous ses po nis ont étè détruitset de a déb. cle a lemaades.1 * }Allemands avant leur retraite. Les dermers Allemands ont pas^ê les fronÜTes franRaises. Di naiiche m.tin déja, ils avaient évacuè le saillant de Givet. 11 a été décidé que du 17 au 2' n>vembre les troupes fr;an?aises avanceraient en ierril )ire alle ma ad a raison de 10 kilometres par jour ; puis elles.acc3ntueront le, r marche a raison de 20 kil >mètres pendant trois jou.'^3s consé^atives, de telle sórte qu'a la 11 en faut reten r une le o 1 de circons- | QtrayaiUeacüveineQtalesrétabIir. pection et de reserve a leidioitde Ja Kévolution qui vient de détr »ner ie kai' ser a 1 heure de la déroate parce que ce- no peut eui u n'in-arne qae la force, >.ym oli er la dé fa te. Pour êtrj crpable el digne de faire u ie revolution. 1 n pennie doit tr ; ea é'.at de se liausser au niveau dun noble et pur idéal. Ivoü . Fouhaltons qu"j ie revers servent de cruel et définiti." enseignement a la ra e german'que, 111 i pour juger de la portee morale et so ia! e ai e. la ..é.olutioi allemande, il i aporte di savor, comme le em ndc, a boa droit, WiU )n, a qui le mo: lemands qui sa pa' ment di la sóvérité de cet'.e Dim«estcap ble ai .point de, £ncomméinor&tionde larrivée des clause,il conMenlde f'ire reiiarquer que l'üiinemi e de I'or^auisation d m «cr.tt eu) du orame au point premiers contingents aa é icains, la Fran de vue plu mm ■ MP ' I P de ce va élever ua m nument grandi se sul , ™ { la f-auve'ardidfli u e cr.uaous de la ei- a enbvé, rien qu'eu Be1^ jue, eivrun 1"J00 locomotives, plu- de 8,00bvoLures et fourgons et nou vel :-!t t réaublicain. m o mot.ves bt do 600,000 wagons a maronandises. ♦deaux, s ili -».. ü00 to oderue de a mai A la Gare de Schaerbeek Tandis que dimanche soir la foule jèpandait sa joie bruyante dans Bruxeiies déli vree, de si nis tres Lueurs rouges, prê-cédant de formidable* detonations,jetaient l'eiiroi dans la ville. On sub bientót qu'a Schaerbeek des rames entières de wagons de munitions, 'Oubliês par les Allemands, sautaient, se-manti'épouvante dans un rayon de, pïusieurs kilometres. Les p 'emiéres explosions avaient com-meocé a se produire dans la gare de formation de Schaerbeek, sur le territoire de Haeren. Elles avaient mis le feu a l'atelier de reparations longeant l'avenue -de Yil-vorde, puis le feu s'ètait propagè vers la ville. Le personnel beige de la gare, les pompiers volontaires, la police 'o ;ale, la garde civile, tous également braves, s'exposant au danser, s'èvertuaient en vain a en-rayer le mal, a cliassir la foule des pil-lards continuant ses depredations en dépit du danger. Leurs-efforts étaient impuissants et durant toule la soiree, voire jusqu'a deux heures du matin, les explosions n'ont cessé de secouer l'atmosphère. Ce matin, lundi, vers 7 h. 1/2, tout danger semblait co ïjurê. De braves cheminots, au pèril de leur vie, n'ont pas hésila a refoulQr les dange-reux wagons pour les mettre hors de la portee du feu. On ne connait pas encore le nombre des victimes, mais il faut se métier des racon-tars. Jusqu'a ce moment on n'a trouvé qn'un seul cadav.e, ceut d"un inconnu, ètendu le long de l'avenue de Vilvorde. Les vaillauts brancardiers de la Cröix-Rouge de S;herbeek be sont muHipliés autour des foyers d'incend'.e pour décou-vrir des victimes; Ils n'ont relevè qu'un nombre de blessés assez rest. ent. Par contre, les dègats ma tér iels sont considerables. On assure qu'a Eve re pïusieurs maisons menacent ru ne. Au quar-tier de Hel met il n'cst pas une mais ju qui n'ait.ses vitres eridommagées. Daus le centre de la commune on si-gnale aussi d'innbmbra'des victimes pul-vérisées par la dèfligration de l'air. Les causes de la catastrophe ? Execution d'un plan infernal des Allemands ainsi que le veut admeltre le senti- ment populaire? Nous disons plus haut ce qui semble justifier cette abominable hypothese. Mais les pillards sont aussi pour quel-que chose dans ce malheur. On en a vu qui prenaieat d'assaut des wagons de vivres a cinquante pas d'un train en feu. Et le directeur de la garde civile, M. le conseilier communal Foucart, a dü me-nacer de son revolver un commergant — notable s'il vous. plait — qui voulait en lever un sac de cacao. Gar ce ne sont pas seulement les bandits de profession qui s'en mèlent, messieurs les trafiquanta étaient de l'honorable f éte. II en est qui étaient venus en berline, en camion 4 deux chevaux, voire en automobile. La police, qui a heureusemeat pu mettre la main sur des fusils abandonnés par des Allemands, tirera'sur les pillards. iViais elle est èvidemmeiit insuhlsante. Un trait le confirme. Samedi soir, des officiers alle.nands» sont venus requérir M. Rej^ers, bourgmestre de la commune, pour lui con fier le hangar d'aviation d'Evere oü se trouvaient les 49 avions a remettre aux troupes'britanniques. Bien qu'il ent dü agir en dehors de son territoire, le bourgmestre a fait surveiller les installations par s'a police. Et bien lui en a pris, car dimanche matin, les agents surprirent des so Ida is alle mauds en train de mettre le feu a leurs baraquements, a 100 metres dun depot de munitions, et les pompiers volontaires ont dü accourir en toute hate p >ur éteindre ce dangereuX incendie. De tout cela il faut dèduire qu'il est plus qu'urgent que Ton envaie des troupes garder ces depots, si l'oa veut éviter de nouvelles calamitès. -W^^\^>*- A la Gare de Braxelles-Midi Une veritable catastrophe a bou^eversé, dim a 11 me après-midi, les qu u-tiers avoi-si a a t la sta ion de Liu ■celles-Midi, sur les ïerritoires de Sainl-Uilies et Ander-lccht. La ville enti re fut mise en ö nol, au plus beau des joies de la délivrance, par les violen Les explos ans qui d'instant en in lant, et j ustjai'a. Ia nuit, lire ut trembler l'air. L e nombreux wagons de munitions et d'explasifs, go 's pri ici 4alement sur les voies loageano la rue de Jbrance, entre lea

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