Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi

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s.n. 1918, 12 Mei. Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n29p26rg7d/
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x» ANNÉE. — N* 28. 10 Centimes le numéro Du 12 au i5 Mai iqi8. LE PEUPLE WALLON Un jour on nous a même confié que Destrée aurait déclaré que par ia guerre le socialisme a fait faillite. Le Socialiste Belge, 26 Février 1918. ORGANE DÉMOCRATIQUE PARAISSANT LES DIMANCHE ET JEUDI Toutes les correspondances doivent être adressées à l'administrateur : 25, Rue de Belle»Vue, BRUXELLES ABONNEMENTS-(Ons'abonneà tous les bureaux de poste) : Un an, 10 fr. — Six mois, 6 fr. — Trois mois, fr. 3.50 ANNONCES : fr. 0.75 la ligne. Secrétariat du journal a Charlkroi : J. LAUSIER, 40, Rue Léon Bernus, Le Néo=Socialisme de l'Ambassadeur Destrée (Voir numéro 28.) Un jour on nous a même confié que Destrée aurait déclaré que par la guerre le socialisme a fait faillite-. (Le «Socialiste Belge» 26 février 1918. L'évolution du citoyen Destrée comme tan d'autres est assez symptoma tique pour que 1; Wallonie démocratique s'y arrête et prenne te résolutions viriles que la situation réclame Continuer la pratique de cette belle politique zoologique de l'autruche amènerait au prolétariat wallon les plus cruelles illusions. Comme le disait excellemment Maurice Tho nar dans le Socialiste Belge du 30-6-17, « i faut absolument que chaque mandataire sache et au besoin il faudra le lui rappeler, que li politique socialiste est constituée d'autre chosi que d'intrigues personnelles et chauvines ; qu'i y a un programme et des résolutions qu'il es tenu de respecter en tant que représentant d'ui parti. Ceci, il doit le faire sans détours, èt, si par hasard, sa situation personnelle aurait con tribué à modifier son point de vue, il doi plutôt se retirer que de trahir une cause qu'i sent bien ne plus être la sienne. » Son Excellence Jules Destrée, grisé pa l'ivresse du pouvoir et les honneurs, liomm politique heureux, consacre maintenant les loi sirs que lui laisse la diplomatie secrète à ren verser les bases du socialisme et à souffle dans les voiles de la réaction désireuse d'en dosser à l'Internationale des travailleurs le responsabilités de guerre qui incombent au: seuls gouvernements. La casuistique do Destrée ne trompera p'Iu personne. Théoricien de l'âme helge, en la quelle il croit fanatiquement depuis 1914, par tisan d'agrandissements territoriaux, oîfician du socialisme ministériel jaune, protagoniste 'd cette fameuse collaboration des classes prôné pour le plus grand profit de l'élément conser valeur par de Broqueville dans son discour du Trocadéro, et pratiquée dès maintenant a' détriment du prolétariat des tranchées et d vaillant Peuple Belge, aujourd'hui défunt, Des trée terré dans le maquis diplomatique part e campagne clairons sonnant, tambours battanl contre le socialisme d'avant-guerro qu'il con damne, et appelle sur lui les bénédictions d la cléricale Natipn Belge qui, dans son nurriér du 22 avril 1918 se réjouit « de constater le Ira vail qui s'opère dans la pen&ép de M. Destrée » Que les réactionnaires soient enchantés d ce succès personnel et facile, c'est entendu ! Que la masse wallonne engourdie depui igi/i, leurrée et bernée comme toujours, mai se réveillant peu à peu malgré l'atmosphèr cle ténèbres créée par ses politiciens et instruit de ces capitulations honteuses des pseudo-dé mocrates puisse s'en réjouir, nous ne le penson pas, et Jean Prolo quoi qu'on dise et que qu'on fasse a beaucoup appris et retenu de événements actuels au point de çester tout a moins sceptique devant la phraséologie pom peuse et sonore des rhéteurs officiels et ofl'i cieux. La Nation Belge, qui n'est que le XXe SU cle déguisé, vient de publier un éditorir intitulé : Encore le socialisme national C'est une thèse chère à ceux qui entei rent chaque jour l'Internationale des travail leurs et restent partisans éternels des deu autres Internationales, ennemies redoutables cl la démocratie. L'auteur y félicite Destrée qu dans un ouvrage récent : Figures italiennt d'aujourd'hui, transforme son socialisme intci nationaliste et antimilitariste en un vague se cialisme de clocher limité au\ frontières d l'Etat, un socialisme nationaliste et militarisl qui ignorerait la lutte des classes, s'emboui geoiserail et collaborerait avec la classe posst dante à la direction du char de l'Etat. Ce serait en définitive un socialisme d'affa res au lieu d'un socialisme de principes, u socialisme de réaction et de conservation a lieu d'un socialisme de transformation, u socialisme dont la première victime serait 1 prolétariat et qui renforcerait les impérialisme ou lieu d'en hâter la chute. L'importance de ce socialisme blafard, noi \eau, hérétique, dissolvant de la classe ouvrièi n'a point échappé au thuriféraire de Des tri qui écrit joyeusement : « Manifestement so epsrit. se détache des formules dont le socialisn-belge garde encore l'empreinte, dans certain* de ses manifestations officielles. M. Destr< condamne d'un mot l'antimilitarisme simpliste dont le socialisme d'avant-garde fut si féru De même M. Destrée voit également l'impuis sance do la doctrine internationaliste qui s< refuse à tenir compte de la solidarité essentielle qui lie les citoyens d'un même Etat. » ; Quelle est la doctrine nouvelle de l'ambassadeur qui met à mal Proudhon, Marx, Con i sidérant, Engels et Malon ? La parole est au parrain de ce nouveai socialisme. « On ne peut pas conseiller au> peuples une mentalité d'agneaux aussi lon^ç. I temps qu'il y a des peuples loups. » C'es , une grêle de fléchettes envoyée aux antimili 1 taristes et aux pacifistes. ! « Ils applaudirent à ce qu'ils crurent êtri 1 une démonstration de l'impossibilité de I; 1 guerre parce que du même coup l'esprit mili 1 taire, l'organisation militaire, les dépenses mili , taires n'apparaissent plus que comme les sur vivances d'un passé aboli. » 1 C'est un feu dirigé, sur les compagnon ' saluant avec joie le livre de Ferrero su le militarisme. r « Alors que le socialisme en général, e ; spécialement le socialisme italien officiel imbi des conceptions catastrophiques, réduisait tout politique extérieure à des déclamations vague r sur la fraternité des peuples et la puissanc " de l'Internationale, Bissolati avait vu qu'il ; 5 avait là des faits qu'on ne supprimait poin c avec des phrases. La grande majorité des adhé rents du parti socialiste, dépourvus des notion 3 d'histoire, de géographie, de politique mondial indispensables pour toute appréciation éclai rée... n'étaient pas à même de voir au-delà d'u ' horizon restreint et aux instants où ils com e prenaient que le monde étendait sa vie plus loi e ils s'en remettaient avec confiance à l'Interna tionale. » « Conceptions généralement sim s plistes, les événements 11e l'ont que trop bruta 1 lement démontré. » 1 Destrée n'a pas cueilli que des lauriers e Italie et si Maeterlinck, son compagnon d 1 route, nous apprend que les Italiens l'avaier '' appelé « l'Orateur formidable », son art ora toire fut impuissant à entraîner la masse de e élus socialistes à la remorque du futur ambas 5 sadeur belge. Il lui en est resté une certain aigreur qui n'est point étrangère au bouh qu'il envoie aux compagnons italiens. Voici ce que doit être, selon Destrée, 1 socialisme d'après guerre : « U faudra qu' s abandonne définitivement certains aspects gros siers sous lesquels il s'est trop souvent pré 1 senté : appel à l'envie et à la haine, excitc tion des appétits des misérables, frénésie d produir et de jouir. » Il devra « répudier toute controverse si: l'idée nationale ». s C'est une franche déclaration de guerre d Cambacérès wallon devenu un instrument doci et servile de la réaction. Il 11e lui manque pli que l'anoblissement et la particule pour coi ronner sa glorieuse carrière politique et v I récompenser des services qu'il rend aux réae leurs en se livrant à une espèce de guen sainte contre la vraie démocratie. Le cliquet de l'Ambassadeur à Pélrograde rend un so x belge, officiel et conservateur. Il sonne faux p nos oreilles de Wallons séparatistes et dém< [ craies parce qu'il esl l'indice, d'une dictatuj s préparée par des hommes sans significatioi ne représentant plus rien du territoire occup insensibles aux voix démocratiques réclamant . e suppression de celte guerre qui multiplie li 0 charniers où pourrit la fleur de l'humanité. Les félicitations de la Nation Belge percei ,_ malgré le langage voilé et les euphémisme C'est le bouquet de fleurs vénéneuses que l'o gane clérical envoie à Destrée et dont la Wa n lonie consciente en aspirera l'odeur asplr u xiante : n « Ces indications, si timides soient-elles, 1 e moignent d'un louable effort pour se dégagi s des doctrines de guerre sociale et pour subst tuer une théorie permettant logiquement 1- collaboration avec tous les hommes de boni e volonté. C'est là une des conditions sine qua nif, e de notre relèvement. II Que ceci serve de leçon au prolétariat wallc e et lui ouvre enfin les yeux. « La jouissane is du pouvoir, dit Kant, corrompt inévitableme: e le jugement de la raison. » L'exemple cité plus haut montre les ravages profonds faits par la cléricale « Lnion Sacrée qui a broyé dans l'engrenage 'belge le Wallon en qui beaucoup avaient placé leurs espérances et qui souscrit maintenant à une dictature di: jésuitisme à laquelle il fait risette. L'heure des illusions a passé, l'heure de l'action wallonne vient de sonner au cadraj 1 de l'histoire. En face de la réaction militant* qui fait rage dans chaque parti, en face di régime fort qu'on voudrait faire renaître, er 1 consolidant les Gouvernements d'avant-guerre ' qui n'ont pu réaliser la paix, que les vaillant: prolétaires do Wallonie fassent l'effort vouli pour secouer les chaînes de l'ignorance et d* l'inégalité politique que le dédale de la diplo matie occulte veut renforcer, et qu'ils préparen 1 eux aussi, la société de demain, le régime nou veau où la Wallonie doit, à titre d'elle-même prendre place, t E. IIouba. > »i» < Le Problème National ' (Suite.) L'Etat des Nationalités. Différents phénomènes ont réalisé cette trans formation : Des considérations d'utilité et di s possibilité, ainsi que les faits de l'évolutioi r économique. La réalisation complète du prin cipe de l'indépendance d'Etat pour chaqu ^ nation signifierait la séparation de grandi territoires de plusieurs Puissances européen nés et même le démembrement de grands Etats 3 Car les frontières des Etats européens coupen 3 les corps de nombreuses nations. Si nous nou 3 en tenons aux nationalités de l'Orient, nou , pouvons citer les exemples suivants : les Po j lonais sont déchirés en trois parties par 1 Russie, l'Autriche et l'Allemagne; Hes Ucraïnien vivent en Russie, en Autriche et on Hongrie s les Roumains ont d'importantes parties de leu e population en dehors de leur pays, en Hon grie, en Autriche et en Russie; les Serbo l Croates appartiennent à quatre pays : la Ser bie, la Bosnie, la Hongrie et l'Autriche. Dan tous les Etats cités, il y a des parties et de 1 des fractions du peuple juif. D'autre pari différentes nationalités habitent la Russie, l'Au triche, la Hongrie et la Turquie, et cela dan une telle mesure que les nations dirigeantes e dominantes dans ces pays ne constituent pa même la moitié de la population, i En Russie, en 1908, la force numérique de e différents peuples était évaluée comme sur t d'après le recensement de 1897 • Russes 66 millions; Ucraïniens, 27 millions; Polonais g millions; Russes Blancs (Bjelorussy), 7 mil s lions; Juifs, 6 millions; finlandais (en Fin lande), 3 millions ; Allemands, 2 millions e Lithuaniens, environ 2 millions ; Lettons I 1 1/2 million; Arméniens, 1 1/2 million; Géoi giens, 1 1/2 million; Turco-Tartaves, i5 mil lions. L'application du système de l'indépen e dance nationale signifierait pour la Russi '' la perte de toutes ses provinces occidën taies, jusqu'au Dnieper, l'éloignement près que complet de la Mer Baltique et l'abdicatio d'une grande partie de la côte de 1a, Mer Noir et du Caucase, sans parler des territoires im menses à l'Est de la Volga et en Asie. Cet! transformation signifierait non seulement 1 r bouleversement de l'empire russe, mais aus; un changement dans les conditions vitales d peuple russe, qui ne peuvent se réaliser sar II une lutte à outrance. e En Autriche vivent les dix nations suivantes is Allemands, 9 1/2 millions; Tchèques, 6 1/2 mi l- lions ; Polonais, 4.2 millions ; Ucraïniens e 3.6 millions; Juif ,i.3 million; Slovène 1.25 million; Serbes cl Croates, 0.8 million Italiens, 0.8 million; Roumains, 0.3 millioi c La statistique officielle donne d'autres chiffre is vu que les Juifs ne sont pas recencés comn: u nation. En Galicie ils sont ajoutés aux Pok nais, à l'Occident, aux Allemands. En Turquie, il y a des Arabes, des Turc des Grecs, des Arméniens, et des Juifs. e' n'existe pas de statistique digne de foi. L'indépendance d'Etat, ainsi que l'unificatic ;, nationale de toutes les nationalités .précitée a signifieraient pratiquement le démembremei de ces Etats, ainsi que la division en peti Etats. Do cette façon les Allemands d'Autrich les Tchèques et les Maggyares, par exempl d perdraient l'accès de la Mer Adriatique. 5. Etant données ces conditions, il fallait ten compte du fait .que la réalisation logique d I principo de l'Etat national aurait ouvert ur période de guerres sanglantes, car la solulic des différentes questions nationales ne s© lais: supposer sans la résistance la plus énergiqi de l'Etat à nationalités différentes c<t des nalioi ,r désavantagées dans leurs possessions. L'Inte I nationale ne voulait entrer dans une voie telli ment belliqueuse pour libérer les populatioi a soumises. Elle ne pouvait voir dans une coll ie sion générale de-s peuples et des Etats d'Ei n rope une victoire pour la cause de la libert mais elle pouvait en attendre une diminutic de la puissance de la démocratie ouvrière -1111e consolidation du militarisme et de l'impi 'e rialisme dans tous les pays. Pour ce motif, conception de l'autonomie des nations soumise dans le cadre des Etats à nationalités diffe rentes existantes, gagnerait, de plus en pin du terrain. L'Union des nations divisées s réaliserait comme suite à la création d'une Fé dération démocratique d'Etats européens. L'évolulion économique travaillait égalemei dans la même direction 011 faveur d'une fédi ration démocratique de nationalités. En Ai triche comme en Russie le développemei industriel et capitaliste à souvent uni 'fet cor solidé des différents territoires nationaux. I. Pologne est devenue en différents points c ' Mie l'atelier de l'empire russe, comme 1 1 Bohême, où l'élément tchèque domine, devena la partie la plus développée industriellemei ; de l'Autriche et de la Hongrie. Les territoire ( conquis où habitaient différentes nationalité qui jadis étaient situés l'un à côté de l'auto d'une façon amorphe, se sont soudés en 11 - entier économique, uni par mille liens de pire t duction, d'échange et de communication. I . séparation des Etats enlèverait à différents pei pies d'Autriche et de Russie les avantage ' d'appartenir à un grand terrain économique commercial, ainsi que le libre accès à la me « La force centralisatrice de la vie économiqi nationale subordonne également les tend an o nationales. » (Semkowsky : La Russie comn Etat de nationalités. Die Neue Zeit, igr5.) —0— L'Etat fédéral de Nationalités 1ou l'autonomie nationale territoriale. Pour ce motif, les programmes nationaux 1 plus récents des partis socialistes des Etats I nationalités différentes ne se basent plus su tout sur le principe de la souveraineté d'Et 3 pour chaque peuple, individuellement, mais, si i une large autonomie des territoires délimit nationalement. La social-démocratie d'Autricl a marché la première dans cette voie, par se t programme de Briinn (1899). Le Congrès d 5 clara « solennellement reconnaître pour chaq 3 nationalité, le droit à l'existence et au dév loppem'ent nationaux. » Les formes, de la dé i mitation nationale et d'autonomie nations s furent stipulées dans les « thèses » suivantes ; 1. L'Autriche doit être transformée en 1 r Etat démocratique fédéral de nationalités. 2. A la place des pays de la couronne, d corps autonomes délimités nationalement sero constitués. Leur législation et leur admini s tration seront fixées par des Chambres nati s nales élues par le Suffrage Universel, simj , et direct. 3. Les différents territoires autonomes d'u s même nation forment un tout national q t règle ses questions nationales d'une façon enti s rement autonome. 4- Le droit des minorités nationales se s garanti par une loi spéciale élaborée par , Parlement impérial. 1, Les partis socialistes de Russie partent d': même point de vue. Le parti socialiste polons a remplacé en 1907 la solution de l'indépe dance de la Pologne par celle d'une Polqg ; autonome au sein de la Russie. (Ce fait 1 , cause de la division du parti en la « Fracti révolutionnaire » et la « gauche ».) Le jpa socialiste de Lithuanie a également deman dans son programme original la division e la Russie et la création « d'un Etat autonoi démocratique composé de la Lithuanie, de Pologne, de l'Ucraïne et d'autres pays ui II fédérativement ». Dans soninouveau programi e adopté en 1907, le parti demandait l'autonon do la Lithuanie dans le cadre de la Russ e Au sein des partis socialistes des autres nati e nalités de Russie, l'idée de la délivrance [ ;i l'autonomie nationale est également énonce 11 Le point de départ de cette idée est q s tout Etat à nationalités différentes doit ê! divisé en différents territoires nationaux, c : se gouvernent eux-mêmes. Le Parlement imj rial ne décide que des ([uestions d'Etat gèi , raies; les questions nationales sont liquide s, d'une façon autonome par chaque peuple cla ; son propre Parlement national. (Dans le jjai 1. graphe ?i de l'avant-projet de loi, il est indiq s, ce que l'on entend par « questions natior e les ».) Dans la pratique politique, l'autonon 1- nationale territoriale n'est qu'une simple qu tion d'autonomie. (Selfgovernment.) La sei 3, différence est que les unités administrai' Il (Provinces, Cantons, Départements, Eta Comtés) seront établies ethnographiquement 11 d'après la langue nationale. Les relations en 3, les territoires nationaux et l'empire ou bi ît entre les Chambres nationales et le Parlerai s impérial n'offrent pas d'autres et pas de p. graneles difficultés que toute constitution fée raie. (Comme darfs les Etats-Unis, les Dor nions britanniques et surtout en Suisse 01^ ir réalité, trois nations vivent paisiblement.) u 1e £ Revue de la Presse 1e is Le Congrès jeune-flamand. De la Gazel van Brussel, 8-5-i8. IS Nous avons annoncé dans notre journal que [_ groupe des jeunes llamauds a teuu un Congrès samedi et dimanche 26 et 27 avril. La pre i —notre journal du moins— n'était pas invit n de sorte que nous n'avons pu en donner compte rendu comme il sied à une réunion ii »_ portante dûment annoncée. Toutefois, le V/aam, _a Nieuws, nous donne, dans son numéro du 6 m s un résumé de l'assemblée du samedi soir, < L eut lieu aux « Trois Suisses ». —■qp"»———ia—————— s Nous extrayons le passage suivant du discours e du président A. Brijs : « La Jeune Flandre a été le berceau, et reste le berceau pour plus tard, pour la victoire finale. '' Car elle est le berceau de ce qu'il y a de plus grand; elle ne s'escrime pas en vains mots, mais n'inscrit à son programme que des buts clairement ll délimités. Voilà pourquoi on y afflue en masse, avec une seule tendance — qui sera violente, oui, a mais d'autant plus glorieuse — et dont le but ■e sera la réalisation de ce désideratum cjue nous por-,a tons bien haut : l'institution du royaume de 11 Flandre. Ce désir doit et sera réalisé. 5S T . La sentimentalité ne nous mène pas loin. Seul, 3' un Etat souverain peut grandir la Flandre •—■ voilà n la politique de la réalité — l'idéal posé par le , mouvement flamand depuis son origine. ,a Nous demandons également le retour de la 1- Flandre française : la terrible lutte qui s'y passe :s maintenant est le commencement de celte libéra-3t lion. Cela répond au désir de l'Entente, puisque le r. peuple qui l'habite retournera ainsi à sa propre ee race. ?s Comme il n'est plus question de rétablir la Belle gique, un appui économique de l'Allemagne s'impose naturellement, il est clair que si l'Allemagne sacrifie ses fils pour nous, elle a droit à certains avantages. C'est d'ailleurs pour nous la solution la plus favorable, car nous avons comme hinler-land dernière nous, toute l'Europe centrale, les Etats Balkaniques, la Turquie et l'Ukraine, dont 38 l'Allemagne constitue la porte de sortie. Mais 011 nous pose insidieusement la question : que comptez-vous faire de la Wallonie!' A cela, :l' on répond souvent : cela ne nous regarde pas. " Mais cela nous importe, certes, et il est intéressant es de savoir ce qui se passe à notre frontière sud. Un mouvement activiste s'est produit également en Wallonie, qui combat pour une Wallonie auto-Je nome. Les Wallons réclament aussi l'autonomie ; e_ et, ainsi que me le disait uii wallon avancé, une • ee liquidation à fond de la Belgique. » ]e Nous ne prêchons, au surplus, aucune haine de ; race, mais réclamons pour chaque peuple une m culture propre, au moyen de sa propre langue, et une autonomie propre. Il ne peut donc êlre aucu-es | nement question de n'être pas prêts à conclure nt un accord économique avec la Wallonie, s- Nous pouvons e'tre satisfaits de notre influence, 0- le Conseil de Flandre exécute petit à petit notre »le programme : nous ne craignons aucun autre courant. Les éléments avancés l'emportent sur les 11e conservateurs. L'histoire nous le prouve, comme ui aussi ce mouvement, Les éléments conservateurs è- suivent lentement — les unionistes aussi — plus ou moins conservateurs à notre point de vue. ra Ceux-ci forment le chaînon enlre les plus avancés le et ceux qui se trouvent encore plus en arrière. On les trouve en majorité lorsqu'il s'agit de la liqui— in dation du nom de Bolgicjue, et si cela devait en 11s venir à une union personnelle avec les provinces n- du sud, ce ne serait que sous la dénomination ne ee Flandre-Wallouie ». u' Les membres des différents groupes aiment, 3Iî malgré tout, leur Flandre profondément. ^ Il ne peut donc être question, le moins du I^ monde, d'inimitié parmi les activistes. Bien an .^ contraire : nous luttons tous ensemble, la main dans la main, pour la complète libération de la Flandre. ne Comme la question est toujours ; qui avez-vous ,;e derrière vous ? 11 faut que les membres enrôlent [e_ de nouveaux membres avec plus de zèle que jamais. Chacun doit se sentir un apôtre pour la cause. ar Nous devons pouvoir parler au nom du peuple ;e_ flamand. Seule, la politique jeune-flamande peut ue sauver la Flandre, Vive l'Etat souverain et auto-re nome de Flandre ! » fui lé- —o— lé- ,es Les arguments flamands pour la possession ns de Bruxelles •a- De la Ga:et van Brussel, 7-5-i8 : ia- Depuis quelques semaines, le mouvememl lie wallon, qui pendant de longs mois n'avait plus donné signe de vie, relève la tête. Il veut nous île convaincre que les circonstances ont forcé les 'es Wallons à sortir de leur réserve précédente, is, Nous serons les derniers à faire un grief aux ou Wallons qu'ils préfèrent placer leur politique tre sur le sol ferme de la réalité plutôt que élans en les sphères éthérées des possibilités futures, ïiit Comme partenaires dans notre lutte contre le us dragon belge, nous leur souhaitons même la lé- bienvenue. Nous savons que — nos frères hol-li- landais étant de notre sang — les Wallons soril en nos plus proches voisins, avec lesquels nous devrons pouvoir vivre sous un toit et avec lesquels il est donc préférable d'éviter tout sujet do discorde. Nous regretterions que le Conseil do Flandre fasse preuve de si peu de sagacité en refusant de régler à l'amiable notre future altitude vis-à-vis des Wallons. Nous ne désirons donc pas, comme le Dr. Paul Vrijdaghs dans le Vhfimsch Nieuws, que les Wallons viennent nous demander pardon pour les torts qu'ils 'e nous auraient fait en action ou en peusée. 'es II faut bien que les Wallons sachent d'ailleurs 'se sur quelle base nous sommes prêts à négocier.» 5e> La Gazet van Brussel définit alors le mot un « nationalité », en se ralliant au sens que lui n- donnait, il y a six ans, Jules Destrée, et elle »c" continue : al> « Cela nous laisse passablement froid, si les jui Wallons veulent se convaincre qu'ils ont toujours été des parias en Belgique et que nous

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