Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances

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19 november 1915
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s.n. 1915, 19 November. Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk07v2p/
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VENDREDI 19 NOVEMBRE 1915 G. ' LE NUMERO : 5 CENTIMES N' 213- ABONNEMENTS : Un mois fr- 2.60 (Les abonnements partent du 1er de chaque mois) Adresser toutes les communications à M. le Directeur du « Progrès » 115, Rd Anspach, 115, Bruxelles (1er étage) Administration de la vente : 18, BUE DES BOITEUX, 18 LE PROGRES JOURNAL. QUOTIDIEN INFORMATIONS - INDUSTRIE - COMMERCE - FINANCES - ASSURANCES Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PUBLICITE Petites annoEoe» 3 lig. (min.) fr. I.M Chaque ligne supplémentaire 0.20 Itéolames commerciales 4e page 0.40 » > 3e page 0.S0 Faits divers 1.00 Province I.M Agglomération S.00 Annonces Judiciaires nécrologiques et financières à forfait C'est le communalisme qui sauve la Belgique La chose qui frappe le plus les historiens étudiant le passé de notre pays, ou les hommes d'Etat étrangers analysant les institutions politiques actuelles de la Belgique, c'est la division séculaire de notre nation en communes autonomes, c'est notre « communalis me ». Cette organisation admirable et pour ainsi dire unique, est propre à la Belgique. En effet, nulle part, comme che? nous, le pouvoir central n'a abdiqué son autorité entre les mains des communes. Le communalisme! Ce mot synthétise, de la façon la plus parfaite, le passé glorieux de la Belgique et de ses citoyens. Il évoque et fait apparaître comme dans une auréole resplendissante, les profils énergiques 'les communiers fameux qui réussirent à électriser nos « races léthargiques » : De Coninck,Breydel, Jacques Van Ar-tevelde et tant d'autres. Ces grands patriotes dont aujourd'hui encore nous citons les noms avec respect et fierté, sauvèrent jadis la Patrie. 11 est réconfortant, dans les tristes moments que nous vivons, de constater que beaucoup de leurs fils, parmi nos « communiers modernes », parmi nos « citoyens dirigeants », se sont montrés dignes de leurs aînés. Certes, la mission qui leur incombe ne comporte pas, comme pour leurs prédécesseurs, un rôle guerrier, mais leur tâche, pour ne pas être sanglants, n'en est pas moins grande et 'a reconnaissance profonde de la Patrie est acquise à ceux qui, sans défaillance, sans peur et sans reproche, accomplissent leur devoir, tout leur devoir en matière communale. 11 n'est peut-être pas sans intérs* de se demander ce qu'il serait arrivé, le jour de l'invasion, dans tout autre pays peuplé comme le nôtre. Mais nous ne pouvons l'imaginer que très imparfaitement, car notre mentalité, notre éducation, notre façon de voir, de sentir et de comorendre les choses nous empêchent d'envisager une autre solution i,ue celle que nous avons spontanément, naturellement et comme d'instinct, donnée à cette question. Examinons donc plutôt ce qui s'est fait chez nous et la conclusion évidente, forcée, de cet examen, sera celle que formule le titre de cet article : « C'est le communalisme qui sauve la Belgique. » -Vf -V- 11 est peu de peuoies qui soient, comme le nôtre, aussi épris de liberté et à qui une aussi grande liberté ait été accordée — sans qu'il en ait du reste jamais abusé, hxiste-t-il, je vous le demande, Constitution plus libérale que la nôtre? Elle proclame l'égalité absolue de tous les citoyens deva^ ,a loi; la liberté individuelle; l'inviolabilité du domicile ; la liberté des cultes et celle de leur exercice public; la liberté de manifester ses opinions en toute matière; la liberté de l'enseignement; la liberté de la presse; la liberté de réunion et d'association; la liberté aes langues... 11 n'y a pas une seuii libeité moderne qui ait été refusée au peuple belge et tout en jouissant intégralement de tant de droits et de privilèges, jamais son bon sens proverbial, sa sagesse et sa modération n'on^ abusé de la liberté. Quinze jours après la déclaration de la guerre, la majeure partie de noire pays était abandonnée à elle-même.Les anciens rouages gouvernementaux ne fonctionnaient plus; la gendarmerie qui constitue dans nos campagnes et clans les petites villes l'unique foice de police était partie avec l'armée et la garde civique; les Allemands, s'ils occupaient effectivement le pays au point de vue militaire, n'avaient cas encore pris en mains le pouvoir administratif. Le moment était on ne peut plus favorable pour le déchaînement de toutes les passions, de tous les intérêts, de tous les aopétits. Or, à aucun moment le calme ne fut troublé, pas un seul instant l'ordre ne fut bouleversé ni la sécurité oubllque menacée. N'est-ce pas là spectacle admirable, unique?Et n'avons-nous pas donné au monde, en cette occasion, un exemple merveilleux de ce que peut faire un peuple jouissant d'un maximum de liberté et n'en usant qu'avec un maximum de modération? "Çe résultat, nous n'hésitons pas à - l'attribuer au communalisme qui de-puis des siècles nous a appris à lOuit - de l'autonomie locale. Je dis locale, s car notre histoire « nationale » n es* .- que le récit de notre servitude. S M, JA. .Ai. ■7V" ~7c TV* Livrés à eux-mêmes, les Belges se sont tout naturellement, sans neun, r sans secousse, tournés vers leurs mai- - sons communales, vers leurs adminis-e trations locales où sont venus conver- - ger tous les efforts, toutes les bonnes s volontés, toutes les initiatives. H cette cohésion, ne vous semble-t-il pas - qu'elle montre combien notre devise e nationale : « L'Union fait la Force » e est justifiée? :- Sans chercher une direction supé- - rieure qui ne serait pas venue, puis-s que nous n'avions plus de gouverne-à ment effectif, nos bourgmeS(res et nos : échevins firent face instantanément a - la situation nouvelle. Dans ia plupart .- des endroits, ils allèrent au devant des s troupes s'offrir en otages et traiter la ;, reddition de leur cité. Cette formalité accomplie, ils se dévouèrent sans s compter à la sauvegarde des habitants - et des biens, au ravitaillement de la ii population et au maintien de l'ordre et li de la tranquillité publique. ;t Chaque commune ne s'occupa que de ce qui était de son ressort, , ne se e souciant de ses voisins que pour les s imiter dans !a réalisation d'un idéal s plus élevé, au grand bénéfice des mal-, heureux et des pauvres. Les commu- - nés, sans exception, rivalisèrent d'ef-t forts pour procurer le nécessaire à , tous leurs habitants. Peu à peu, chaque commune put r fournir à ceux de ses citoyens qui avaient faim, la soupe et le pain; entre ceux qui grelottaient de froid on parta-e gea de chauds vêtements et l'on distri-ç bua de l'argent à ceux qui n'en ga-s gnaient plus. e Jamais tel exemple de communisme _ ne se vit hors chez nous. Chaque localité s'assura la quantité r de provisions nécessaires à la nourriture de sa population. n Des bons communaux furent créés, qui permirent aux habitants de chaque i- commune de continuer à se fournir des marchandises de première nécessité it dans les magasin-'' situés dans la com- - mune et dont ils étaient les clients au-e paravant. : Des magasins communaux s'ouvri-a rent et grâce à ces mêmes « bons » où contre de l'argent tous les habitants, quels qu'ils fussent, purent se procu-rer les aliments et les objets qui se é vendaient, ailleurs, à des prix quasi-in-it abordables. ii Chaque commune rivalisa d'ardeur s pour procurer à ses magasins, où l'on e employait des chômeurs, les meilleurs e produits possibles et ce aux prix les a plus favorables. i- Des emprunts furent contractés par :t toutes les communes. Leur montant, é destiné à des travaux d'utilité commu-e nale, permit de fournir de l'ouvrage à ; la population ouvrière, e Ne sentez-vous pas que ces emprunts s constituent presque des dons déguisés é d'une infinie délicatesse, jointe à la e sagesse suprême de faire entretenir les it écoles, les bâtiments publics, les rues i- et les routes. i- L'artisan, honteux sans raison, et c qui voyait avec effroi ses dernières économies s'épuiser, eut du travail à e la commune. e Grâce à la prévoyance et au dévoue-:s ment des administrateurs de nos com-e munes, on n'eût à déplorer aucune fa-e mine, aucune épidémie. ;t Un second hiver s'annonce, rigou-■e reux : Des mesures ont déjà été prises ît presque partout, et depuis longtemps, ls pour assurer le chauffage aux pau-u vres. •7T TT "IT A côté des soins matériels, le souci de l'éducation intellectuelle a trouvé place. Interrompus quelques semaines, les cours publics reprirent aussitôt que les circonstances le permirent et l'af-fluence des jeunes gens avides de s'instruire au sein des écoles d'adultes fut telle que dans beaucoup d'endroits le dédoublement des cours s'imposa. Ce fut notamment 'e cas dans les diverses communes de l'agglomération bruxelloise et dans la plupart de nos cités industrielles du Hainaut et de la province de Liège. Sans doute, l'initiative privée réalisa de bélles et nobles choses dans le ! domaine de l'enseignement, mais à j elle seule, elle eût été impuissante, et ici encore nous retrouvons l'influence fécondante des pouvoirs communaux. Nous pourrions à loisir multiplier " les exemples de l'heureuse înterven-: tion des administrations locales au > cours de la guerre. Ceux que nous 1 avons cités suffisent surabondamment à étayer notre thèse. Jacques B.... BOUM... VOILA!... !—'■ i»——«aatCTgnMrMii.i».! i-^awrarB«.nomapL.< Le Café d'une personne II est des coins de Bruxelles, ignorés et pourtant curieux, j'en ai dé-; couvert un qui, je crois, est très peu connu. C'est, dans une petite rue sale, tortueuse, sombre. Une enseigne, modeste, attire — à veine — l'œil du passant : « Café d'une personne. » ; On entre! Un corridor étroit fermé par quelques planches mal dégrossies. Devant cette cloison, un buffet dont on a enlevé la partie supérieure, sert de ' comptoir. Entre le << streep-buffet » et la cloison, une femme énorme, monumentale : la patronne! Dans l' <( établissement » une seule et unique chaise; on n'y admet — d'ailleurs — qu'un seul client à la fois. C'est un des rares exemples de conscience commerciale : l'enseigne de la maison n'est pas trompeuse. Je dois ajouter que les règles de l'établissement interdisent au client de stationner trop longtemps à l'intérieur. Au cas, peu fréquent, où un clieni oublierait cette règle, la patronne se chargerait de la lui rappeler... Et la dite patronne, à l'exemple de Tartarin, a des doubles muscles! MACHIN. ECHOS Une tour historique La Commission Royale des Monuments, qui 'n'a pas un seul instant suspendu ses travaux depuis le début de la guerre, continue à s'occuper activement des trésors d'art et d'archéologie du pays.C'est ainsi qu'etlle fsi'eist transportée tout récemment à Godveerdegem près de Sotte-gem (Flandre Orientale), pour y procéder à l'examen de La. touir, monument historique remarquable qui date du XII9 siècle-. Différent® travaux do restauration e<t de consolidation doivent être effectués au monument. Il sera même nécessaire, craint-on, de démolir une partie de l'église, pouir arriver à bonne fin dans J exécution du plan des consolidations rendues indispensables. dans l'intérêt de liai conservation de ce vénérable vestige du passé. Les travaux seront exécutés sous les ordres et d'après les projets éla>-borés par M. l'architecte Goethals. [ Les diamantaires belges eu llollaude ; Le « Nieuwe Courant » annonce qu'une , taillerie de diamants sera installée dans ' les locaux du Scheveningsche Deli-Cluib, à La. Haye. Les diamantaires. beilges, séjournant r depuis le début de la guerre à Schevenin-gen, «ù ils ont même institué deux bourses, avaient, l'hiver dernier déjà, envi-1 sagé l'érection d'un atelier, où les ouvriers belges auraient pu s'occuper à la i tâche ou pour leur propre compte. 5 Ce plan nia pais été réalisé, mais il est ^ dès maintenant certain qu'on commencera la taille de diamants dans le local dont > question ci-dessus ; à cet effet, on y a > .installé, à titre provisoire, six moteurs électriques qui fourniront la force né- j ceysiaire pouT les 70 tours, mis à la disposition des ouvriers diamantaires. n- O- Les timbres américains Depuis quelque® mois déjà, la couleur de istimbres-poste américains a bien pâli% remarquent avec désespoir les plulatbfS-liste».Le beau rouge carmin des timbres, de 2 cents n'est plus; le vert-olive des timbres de 8 cents a vécu ! Voici l'explication de cette transformation : Les fabricants américains employaient des matières tinctoriales d'origine allemande, qui leur font défaut maintenant. Et ainsi les pauvres timbres piteux, blafards, déteints sont, eux aussi, des victimes de 'la guerre. O . O Le prix de la peau humaine Vous n'ignorez pas que les chirurgiens sont devenus œsez habiles pour restituer à un blessé ,1a peau enlevée par un acci- ■ dent. C'est aiu moyen de 1 '^opération a.p-; palé© « greffe . qu'ils obtiennent ce ré-, sailtait. Récemment, une riche Américaine de ; Chicago, Mm© Emma Gallagher, fut hrû > léo affreusement depuis ls cou jusqu'à, la . taille par un© explosion de gazoline.L&s . chirurgiens entreprirent de lui « restaurer » la peau. Ils y réussirent en partie en greffant sur son corps vingt-trois fragments de peaiu « achetés » de vingt-trois ■ personnes différantes. ; On filfc même ce calcul curieux que ces personnes représentaient entre elles quinze nationalités diverses. r Mais plusieurs greffes n'ont pas ré us- i si. Mme Galiagher annonce maintenant 1 pair la voie des journaux qu'elle « désire i acquérir vingt-cinq centimètres carrés de peau humaine en bon était ». s J Interrogé par un de nos confrères américains, un chirurgien a exposé que la peau humaine se vend communément à c raison de cinq mille francs les trente cen- j timetres carrés. On la « débite » par ban- ; des longues de vingt-deux centimètres et larges de trois centimètres. j «fa» Revue de la Presse j La Paix ! i De la « Kolnisohe Volkszeitung » : < I Une intéressante discussion eut lieu, le 15 novembre, à la Chambre des Commîmes, entre les députés Travelyan et Roniair-Law. M. Travelyan y tint le discours suivant: Il est évident maintenant que la guerre actuelle est une guerro d'usure ; en éva-l'Uier la durée à moins de six ans sériait enfantin. Comment cette longue période srra-t-allc supportée par le monde entier et par nouis-mêmeis? Une guerre d'usure conduirait pour nous, comme pour i'A.1-lemagne, à la ruine absolue. J'ai été blâmé sévèrement pour avoir prononcé le mot de paix. Je ne parlais pas cependant aune paix à tout prix; j'étais évidemment persuadé, plus que personne, que • la guerre ne pouvait pas se terminer sans que certaines conditions soient réalisées, mais je ne voilsi rien do déshonorant ni d'humiliant à atteindre ce résultat à la suite de négociations. J'espère que le Gouvernement est disposé à satisfaire les intérêts) nationaux par voie pacifique, isd l'occasion s'en présentait; Et au cas où des propositions de paix seraient refusées, le Gouvernement a le devoir d'en faire part à ' ia Nation. A cette question nette et précise, M. Bonar-Lav» répondit : Nouts avons entendu aujourd'hui, pour la première fois, un discours qui sera répété bien souvent d'ici la fin de la guerre. Nulles paroles ne pourraient avoir moins de valeur pratique. L'orateur semble admettre que nous ne serions pas disposés, si nous le jouvions, à atteindre pacifiquement no-», ' Ivit ; il a énoncé hui-mêm» V<s raison^ qui rendent son discours inutile. Est-il une personne qui puisse sHniaginer que l'Allemagne restituera l'Alsace sans, être vaincue?Chacun subit, comme l'orateur, toutes .les calamités* qu'amène la, guerre; chacun est prêt à saisir l'occasion d'y mettre fin, pour autant que cette paix soit compatible avec notre honneur et la sécurité du pays. i L'attitude de la Grèce De la « Kôlnitech© Vo.lkszeitung » : Les négociations entre la Grèce et les . représentants de l'Entente .se poursui-j vent activement-* sans avoir encore don-; né de résultat définitif. Il s'agit de faire > préciser au gonvernement grec ce qu'il j entend par le/s diverses' déclarations de . bienveillante neutralité faites vis-à-vis ie la. France et do ses. alliés, d'élucider ! la question d'un désarmement éventuel j des troupes alliées, d'organiser le servi- -ce de ravitaillement. L'Angleterre et la : » France, .seraient décidées à obtenir de la ' Grèce des garanties .sérieuses de .sécurité ■ pour leurs troupes; c'est ce que Lord Kit- ; ehenier ost chargé de demander instarn- i ' ment au Gouvernement. . ■ . «gya»*" ( EXTÉRIEUR FRANCE Arrivée de ministres anglais j i, Paris, 17. — On annonce l'arrivée a Pa-s ris des ministres Asquith, Lloyd George, . Balfouir et Grey. La presse française et la Grèce Paris, 18. — La presse française envisage vis-à-vis de la Grèce toujours le même point de vue. La Grèce devrait se dé-_ cider, et le désarmement des troupes serbes et des Alliés, refoulées sur territoire v grec, ne pourrait être icoléré par la Qua-druplice. Les négociations à cé sujet entre > la Grèce et les puissances de l'Entente auraient déjà duré trop longtemps. L'cs-cadre, qui est rassemblée a Malte, devrait être dépêchée vers la Grèce et commencer- le bombardement au cas où la Grèce ne se déciderait pas dans un très i. bref délai. De jour en jour il devient plus . clair que la neutralité bienveillante, qui a été promise d'Athènes à la Quadrupli-ce, ne concorde pas avec les intérêts des Alliés ainsi qu'avec les intérêts de la Grèce. ANGLETERRE Fischer et Churchill Londres, 17. — A la Chambre Ses Pairs Lord Fischer, après avoir fait quelques remarques coaicernant le discours de Lord Churchill, à propos de l'expédition des Dardanelles, a dit : J" suis depuis 61 ans att setrvice de mon pays et i e so-uoiete mes iseirvfces à l'appréciation de mes compatriotes. Je me contenterai de les attendre. Je ne trouve pas nécessaire de faire urne déclaration personnelle, parce qu'il est question maintenant des intérêts du payis! est mon pîa.yfs se trouve d.atnti une s grande guerre., ;s N.D.L.R. — No® lecteurs, se souvien- c nent que, dans son discours publié hier c s- ici même, Lord Churchill avait invoqué < i,t l'opinion de Lord Fischer pour se justi- ^ •e fier. e — 1 HOLLANDE i j- Dans l'armée £ a La Haye, 17. — Le Gouvernement a ' à décidé que les soldats, réservistes depuis t !- l'année 1808, pourront obtenir un congé f à pairtir du 25 novembre. J st 1 ITALIE L'éruption du SI rtuuboli ' Lugano, 16. — M. Ricoo, l'auteur bien ' «tenu de isaa'antes recherches sur les af- < 1 fets deis secousses islamiques, communique que la dernière éruption du StromboJi a < formé un nouveau cratère, .situé 200 mè- 1 très plus bas que le premier. < lia lave en ignition recouvre d'une t couche d'un blanc étincelant les j'en- 1 chants du volcan et s'étant jusqu'à trois J i, mètres de la mer. 4 1- 3* ALLEMAGNE Nouveau consul des Etats-Unis ,e La Haye, 17. — M. Holt Gale, qui vient d'être nommé consul dos Etats-Unis à ^ Munich, est .arrivé hier à La Haye, d'où il partira incessamment pour prendre son îr poste. ^ RUSSIE • Le Cabinet ct~ le Berlin, 17. — Le prince Walssigtisjkof it sera nommé ministre de l'Agriculture à a- ia place de M. Kriwosjein. il appartient ie au parti de l'extrême-droite. Il a déjà 1S été ministre dans un précédent cabinet s de Goremykin. oi La presse la Stockholm, 17. — On annonce que le « Pefcrogradski Kuirieir » a suspendu .sa nt publication jusqu'à la fin de la guerre, a- sur ordre du ministre Goremykin. De ce >n fait, Petrograd n'aura plus aucun orga-o- ne ootobriste, parce que le « Ejetsch » ne u- s'occupe plus? depuis longtemps déjà,que à 'très peu de politique, tandis que le « Birschewya Wjedomosti » est devenu 1. depuis longtemps, l'organe officieux de n- tous les partis. t VATICAN s L'ambassade néerlandaise La Haye, 18. — D'après le « N. Itot-e - jerdamische Courant », bien que la no-e jiination d'un ministre temporaire et ex- - traordinaire, en remplacemeait de feu M. Pegout, ne soit, nas imminente, on assu- c ,e dans le.s cercles bien informés que des s démarches ont déjà été effectuées en vue de désigner le successeur de l'envoyé décédé. ; CHINE y Autour d'un attentat K Péking, 17. — Le meurtrier du gouver-11 neur militaire de Shanghaï, M. Chiang, aurait avoué n'avoir pas obéi à desi mobiles d'ordre politique, mais poursuivi une vengeance personnelle. Le gouverneur militaire de Lungkiang, le général Yang-fe'chan-Tek, commande pour le moment la garnison de Shanghaï. s L'ordre public n'a pas. été troublé par cet attentat; la. population vaque train- - quillement à ses occupations. P PERSE La situation L'ambassadeur de Perse à Berlin, M-Kuli-Khan-Nawad, a déclaré à un collaborateur du «Berliner Tageblaitt» n'avoir reçu aucune instruction directe de son gouvernement. Il ne faut pas, dit-il, accorder d'importance .alu fait que le Shah eit le gouvernement ont quitté Téhéran; la capitale de la Perse est là où réside le Shah et un changement de capitale n'est pas de nature à bouleverser le pays. La Perse, bien que prête à toute éventualité, ne cherche qu'à conserver sa neutralité. ROUMANIE Grave incident à Bucarest Bucarest, 18. — Entre Filipe.scu et son fils d'une, part, et .le jouirnail officieux a. Vittorul » d'autre part, il s'est produit une polémique de presise en raison d'ir-' régularités que les deux Filipascui ont reprochées au ministre de la Guerre. Le ministre de la Guerre répondit par la publication de documents propres à compromettre le fils Fiilipesou. Hier, le jeu-, ne Filipeseu a attaqué en pleine rue le ' rédacteur en che<f du « Vittorul », Ber-L lusou. II y eut une rixe. Le public dut séparer les adversaires. Le vieux Fili-^ pescu publie dams son journal une lettre qu'il a adressée à Bratia.nu, au sujet de l'incident de son fils et dans laquelle il le prévient qu'il introduira une interpellation à la Chambre. i Qu'est ce qu'une " Tête de Pont ; Ou rencontre bien .souvent, dans los communiqués offKsieils, l'expression «tête de pont ». Quelle en est au juste la signification? Imaginons-nous ât're devant un grand fleuve, sur lequel est jeté un pont. Si l'ennemi se trouve à peu de distance de là, son artillerie peut empocher un passage de troupes sur le pont, ou les harceler de telle façon qu'elles ne puissent s*> déployer en ban ordre Comment remédier à ce graVe inconvénient ! En maintenant, l'ennemi assez éloigné pour que son feu ne puisse atteindre le pont et que les troupes puissent, au fur et à mesure qu'elles oat traversé le fleuve, se ranger dans un endroit abrité. Pour atteindre ce résultat, une ceinture I u- de forts s'étendra en un demi-cercle plus -r ou moins parfait suivant le relief du sol, ré en avaao du pont; les intervalles étant i- garni? de lourdes batteries. En admettant une circonférence de 8 kilomètres de rayon et des canons ayant une portée de 10 kilomètres, ces travaux assez simples peuvent maintenir l'ennemi a à 18 kilomètres du pont et empêcher is toute action contre les soldats le traver->é sant. Les troupes peuvent se développer sur un front semi-circulaire de 25 km. de longueur, sans crainte de surprise. Une tête de pont conçue de cette façon constitue un ouvrage de défense perma-:n nent; il est construit en temps de paix et existé uevant tous les ponts importants. La tête de pont est dite double lors-a que les fortifications s'étendent des deux è- côtés du fleuve et forment une ceinture circulaire que vcoupe le fleuve. Ces ouvrage ges permanents peuvent être remplacés, n- le cas échéant, par des travaux provisoi-res exécutés sur le même plan. A ce premier but de l'établissement des têtes de ponts s'en rattache un second : protéger les soldats au moment si critique où les troupes battant en retraite ne replient en une seule colonne pour passer le pont. A ce titre, les têtes de pont ont à riendu d'immenses services à l'armée rus-Jù S8 dans sa retraite . Jii Avoir, en avant dû pont, un fort obstacle naturel, par exemple un grand fleuve est très avantageux pour celui qui cherche uniquement à défendre ses positions; il rend l'attaque plus difficile à l'ennemi of et lui fait, en tous cas, perdre beaucoup à de temps. Mais il rend aussi l'offensive nt moins aisée, à moins que des têtes cle pont :jà permanentes ou provisoires n'existent : et elles sont alors tout naturellement désignées comme points de départ do la poussée en avant. le Comme il est acquis maintenant que la sa défensive seule n© peut mener à la vic-e, toire, mais quo cette tactique doit être au ce moins coupée d'offensives partielles, et ;a- que des têtes de ponts sont indispensables ne à un© offensive fructueuse dans les ré-ue gions arrosées par des fleuves de quelque le importance, on voit quel rôle important au jouent dans cette guerre toutes les sortes de de têtes de ponts. FINANCES L'EMPRUNT FRANÇAIS Paris, 17. — Le Sénat a accepté à l'unanimité l'emprunt voté par la Chambre. | L'EMPRUNT RLSSE ! On .mande de Petrograd que 3e minis-1 tre des Finance® vient d'émettre le nouvel emprunt d'un milliard de roubles.Il est émis à 5 1/2 p.c. pour dix ans, en obligations nominative». BONS DU TRESOR ESPAGNOL Sur l'émission de Bons du Trésor, ouverte .depuis, le début de juillet dernier, et comportant un capital de 150 millions) de peseta®, il y a actuellement 114 millions 'souscrits. — COMMERCE UNE QUESTION VIEILLE DEJA A diverses reprises, il fut question des i marchandises, expédiéelsi d'Allemagne et . accumulées à Rotterdam, en vue d'un - transbordement sur navires à destina- - tion de l'Amérique. Jusqu'à présentées ■ mesures appliquées par le gouvernement - anglais ont rendu impossible le trans->, port de ces marchandises de Rotterdam - vers l'Amérique. Un syndicat vient de. se - former en Amérique, comprenant les das- - tinataires des envois en souffrance et ; ayant à sa tête Jules Bernard, en vue * de trouver et négocier une solution. Dé-l, jà, il a adressé au Département des Affaires étrangères à Washington, une proposition, avec demande d'appui éventuel du Gouvernement. Le syndicat propose i. d'envoyer à Rotterdam des navires amé-i rica.ins, avec équipage et personnel ex-; clusivenient américains, navires réunis-; siant toutes les conditions requises pour • battrie valablement pavillon .américain, - et de s'en servir pour amener aux Etats-: Unis les marchandises, de provenance al- - lemande, marinant dans les hangars do - Rotterdam. Le Département des Affaires étrangè-; reis n'a pas encore fait connaître sa dé- - cision. INDUSTRIE 1 LA JURIDICTION ARBITRALE EN MATIERES TECHNIQUES On, lit dans la « Chronique des Travaux Publics » : Le® circonstances) spéciales résultant do l'état de guerre vont donner lieu à I d'innombrables litiges, ■lorsque l'heure du règlement, de comptes aura sonné. Quantité de propriétés particulières et i d'installations industrielles ont été dé-> truites ou endommagées. De mombreuses - conventions ï^aLatives à des fournitures ou t à l'exécution de travaux n'ont pas été . exécutées dans les conditions prévues. Que ce soit l'Etat ou le.s Compagnies d'assurances qui indemniseront les pro-pnétaines des immeubles et installations industriel les détruits ou endommagés, il pourra déjà y avoir matàè're à d-'&cusswm tulr la question de savoir si les dégât:- pe-i suJtent bien de faits de guerre, s Ce premier point étant réglé, la fixa-1 tion de la valeur des dommages sera nécessairement la source do nombreuses contestations. Au sujet de la nan-exéeu-i ti»u des conventions, ou discutera aussi

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Dit item is een uitgave in de reeks Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1916.

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