Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances

469 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 07 April. Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z13p8c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

JOURNAI QUOTIDIEN INFORMATIONS - INDUSTRIE - CiMERCE - FINANCES - ASSURANCES ' Les manuscrits mon Itérés ne sont pas rendus. abonnements" Briuteïtes : par semaine . . . {r. 9.35 > par mois . . . fr, 1.50 Province par moi» .... fr. 2.<H) L«s abonnements mensuels partent : dm 1er de chaque mois. Adresser toutes les communication a à « M. Le Directeur du PROGRES, 115, Boulevard Ansp&ch, 115 (l*r élage), Bruxelles. POUR LA VENTE 115, BOULEVARD ANSPACH ou 8, RUE DES CENDRES PUBLICITE Petites annonces, 3 lignes (min.) fr. 0.5» Chaque ligne supplémentaire . . &;2® Réclames comme relaiera . 4* page tt,4U » > 3" page 0-.60 Faits divers v LO# Province L50 Agglomération 2«W Annonces judieiaireâ. nécrologiques et financière# à forfait. 13- —. ., , ADMINISTRATEUR i Edmond DESWATT1NES ■ Lu—ni... A la dé couver»!® d@s Pôles L'insatiable curiosité humaine, la soif de Connaissances toujours plus complètes ont conduit déjà à de grandes et belles entreprises. Au XVe siècle, l'Européen n'avait guère quitté le continent, et cinq siècles plus tard, il ne lui reste presque plus aucune région de la terre à explorer. Toutes les contrées habitables sont devenues son domaine; il a exploré les autres continents, et y -a planté l'étendard de la civilisation. Il y a 50 ans à peine, seule la région côtière de l'Afrique était oonnue; les cartes représentaient simplement en blanc tout l'intérieur du pays; en moins d'un demi-siècle, cette immense étendue de 30 millions de kilom. carrés, est tout à fait colonisée. Ce sont les régions glacées qui environnent les pôles qui servent maintenant de champ d'investigation à l'homme: de nombreuses expéditions ont déjà été entreprises; et malgré toutes les difficultés de l'heure présente, elles continuent et poursuivent leur but. D'autres événements retiennent l'attention de la foule? L'entreprise passe inaperçue dans le fracas de la mêlée universelle? Qu'importe! la tâche sera exécutée néanmoins et l'assaut du pôle courageusement entamé ! * * * , Depuis longtemps, on a découvert, dan* les mens glaciales du Sud, une terre étendue, dont la côte suit à peu près exactement le cercle polaire. En 1841 déjà, le capitaine Ross découvrit au sud de la Nouvelle Zélande, un canal navigable, embouchure de fleuve (le lac Ross), qui lui permit de s'enfoncer, avec son navire, ' au sud de la belle région montueuse de la-Terre Victoria méridionale, jusqu'à 1 78'° de latitude. A l'est de l'île de Ross, 1 avec les grands volcans de Terror et de ' Crelus, s'étend, sur des centaines de km, 1 un mur de glace appelé la grande bar- ' rière. L'île de Ross devint, dès sa décou- * verte, la base d'opérations de toutes les 3 expéditions ultérieures. Vers la fin de y 1902, le capitaine anglais Scott, accom- c pagné du lieutenant Shakleton, entreprit ^ une expédition en traîneau, qu'il poussa ^ jusqu'à 82 degrés de Tatitude; en, 1908, c Shakleton arriva à la limite méridionale 1 de l'immense glacier qui s'étendait au ' sud de la grande barrière, escalada une r montagne de glace de plus de 10,000 11 làieds de hauteur ft ,<M.«rta. le 9 "iHÛ9, tin point situé-au Ù7R au 88» degre ; et éloigné à peine de 50 heures du Pôle f Sud. * La Norvégien Amundsen, partant d'un 15 autre point de( la grande barrière, aurait' H atteint le Pôle Sud vers la fin de 1911, v à peine un mois avant que le capitaine y Scott, reprenant l'ancienne route, ne :d plantât le drapeau anglais au Pôle Sud. ' Le retour fut terrible et coûta la vie au capitaine et à tous ses compagnons. Tel- 1 les sont les tentatives auxquelles a donné 0 heu la découverte du capitaine Ross. ï Mais les terres polaires du sud de PAt- T 'antique présentent également une *,nie très profonde, la mer de Weddel. En s 1914, l'explorateur Bruce arriva à un a pays dont la côte se trouve entre "70 et J 75° de latitude, le Coats land. En 1912, c M. Filcbner explora la légion jusqu'au s 78° de latitude. C'est sur ces dernières I expéditions que Shakleton basa l'exécu- r tion du plan hardi qu'il avait conçu : la 1 traversée du continent, antarctique. Des c traîneaux le conduiraient de la côte nié- I ridionale du lac de Weddel à la côte nié- c ridionale du lac de Ross, où le vapeur 1 •' Aurora » l'attendrait. Shakleton avait eu l'intention d'abord de se servir de ' deux grands traîneaux automobiles, qui I seraient capables de développer une vi- < tesse de 10 km à l'heure; il comptait em- ! oo rte r aussi un avion et un appareil de ' télégraphie sans fils. L'audacieux explorateur devait quitter l'Océan Atlantique, traverser l'Océan Glacial, les terres polaires, passer par le Pôle Sud et refaire, de l'autre côté du Pôle, un trajet aussi long pour regagner l'Océan Glacial- autrement dit, pénétrer dans la région polaire par la baie de Weddel et quitter estte région par la baie de Ross. La distance à parcourir s'étendait sur 25- degrés de latitude et comportait 2300 km à vol d'oiseau; la première partie, de la Mer de Weddel jusqu'au plateau glacial re entourant le Pôle Sud, était totalement inexploré. De plus, chaque bouchee de nourriture devait être emportée, car dans oe^ contrées désolées, on ne découvre aucune trace de vie animale ou végétale. En 1914, au début de la guerre, Shakleton et le capitaine Mackentosh ont oommencé cette gigantesque expédition, à bord du navire « Aurore ». Quelques lettres que Shakleton avait confiées à' un pécheur de baleines, sont parvenues à ;i-is amis de Londres. Ces lettres ont été écrites durant la nuit qui précéda le dé-oa,rt de Shakleton de la Géorgie du Sud. L'une d'elles est ainsi conçue : « Tandis que j'étais là, cette nuit, regardant la- mer tranquille et les brilllan-tes étoiles qui scintillaient. dans un ciel d* velours, mes pensées parcouraient déjà les chemins inconnus et les étendues désertes que n'a pas encore foulés le pied de l'homme. Je me demandais comment notre petite troupe viendrait à bouit de la tâclîe entreprise. La lutte sera dure. Le groupe, qui partira à lia. découverte pair l'intérieur du pays, aura terminé l'installation de se,s dépôts le 16 novembre 1915 ; la traversée des terres exigera à peu près cinq mois d'efforts eît de travail. Mies sont diu moins mes espé-ran*a£ ; 1* BQTt me «ara-t-ii •owbraâre 1 Je fie W ma>J * j Dans une autre lettre, M. Shakleton dé E» j ' -cin.t son arrivée dans la Géorgie m "ri I diowaiV- « ïi «st- difficile de se représenter J qu'une île de la région antarctique puisse ■j | avoir, en été, une population de 2,000 " j habitants.et< qu'on y puisse trouver des les I c^rneulies réunissant, comme l'expriment p I l'as prospecteurs d'hôtels, « tout le con-. J fort moderne ». Partout de la lumière ^ I électrique, même dans lias établies à 0 I porcs. Le porc est-, diu teste, J'animai do-nl I œeisitique île pliuis utile en Géorgie, bien es ] qu'en y trouve aussi des chèvres, des I renne», des vaches, des chevaux, des pour-^ j les et. des can ards. Le oommandanlt, de lle|fîîe est'de la plus aimable prévenance : nt I ^ '£,e P0'1"^'en canot au devant de ton® les lufwiM signalés. C'est un excellent kg I joueur de billard ; a/usri chaque station a I de l'île possède^teMe an billard. Bien 14, j 9ue Géorgie soit une possession an-^ J glaise, eîîe n 'est habitée que par une p I vingtaine de sujets britanniquee ; le reste j_ I die la popùilation ®e compw surtout de g. I Norvégiens- » j'J M. Shakleton raoonte ensuite- qu'il a J. I appris; par des récite de pêcheurs géor-I giens, que l'état des glaces était déplo-5_ I rable et que la saison s'annonçait très alpefu fiaivorable ; c'esft pour oela qu'il : e I se décidai, à hiverner mur les rives UI dm lac de Weddetf. Le 6 mai 1915, ' 11' « Aurore >, ancrée à la côte du la© de ; j Weddel, fut brusquement arrachée et em- 1 % j portée par la tempête, tandis que l'in- 1 L-1 fortuné Mackintosli était descendu à ter- ' ire avec 9 hommes. Jusqu'au 14 mars de ! e j l'année suivante, 1' « Aurore » resta, pri- f jlsonnière des glaces, entraînée par des s , j glaçons. Le navire vient, d'arriver hier à E jjPorfi Oh aimera, une des îles méridionales c ; I de ia Nomrelle Zélande. t 3 j II ne faut pas espérer pour le moment 7 (lavoir des nouvelles de Mackintos-h et de 5 , I ses compagnon®; tandis que nous entrons v I dans la radieuse «saison printanière, la f f Iplus rigoureuse période de l'année attend lau contraire Mackintosh; pendant qua-. |tr« mois, le. soleil ne montera pas à l'ho-jlrizon; et il ne doiit pas espérer voir arri-s I ver un navire de secours. Sans doute, des , 1 dépôts de vivrea se trouvent à terre, dans f Iles environs de l'endroit où fut amarrée , 11' « Aurore »; mais suffiront-ils? En tous jeas, voilà une dizaine d'hommes conda.ni- j Jnés à l'hiyeraiage dan® ces contrées peu I hospitalières;, leur sort est vraiment hpr- 01 Jrible, et leur inquiétude doit être conti- SI . I nuelle. P4 •L . --fMrj •*- à à —hM.... :j* ~ /nMiiit que aes ittttt- exies t>. isoient- par-venues de l'expédition Shakle-ton, - la Norvégien Road . Amudsen repre-nailj son ancien projet, et organisait une '' • nouvelle expédition dirigée, cette fois, ™ vers le Pôle Nord. Le Gouvernement nor- " végien avait mis à saj disposition un cré- 1 dit de 200,000 couronnes auquel l'explo- P-rateup renonça au début de la guerre. °f Les conditions, générales s'étant a-mélio- 01 rées à, présent. Amundsen veut utiliser les offres gouvernementales et commencer les préparatifs de l'expédition qu'il entre-pr-ejidra cet été! Ce n'est pas-cette fois, v< , le célèbre «> Fram » qui servira les be- v soins de l'expédition; Amundsen a choisi un navire beaucoup moins considérable, tr jaugeant à peine 100 tonnes, et pourvu n d'un moteur- Le projet d'emporter un g , aéroplane a du être abandonné faute de . place. On ignore" encore quels seront les . membres, de l'expédition; le plan sera le f t même que celui que suivit A'mundseÈ jà- I j dis : a-u nord de la presqu'île d'Alaska, . près du cap de Bàrrow, le navire sera . abandonné aux glaces et entraîné par el-■ lés. 5 Et ainsi, à la bonne saison, d'intrépi-» dés humains tenteront, vers chacun des ; pôles, un effort 'gigantesque, afin de son- 0 . der, aux prix cle.s plus gra-nos dangers, c} . le mystère dés régions inexplorées. Hon- « - neur et gloire à ces vaillants! LEO. y, 4M»- ^ i ECHOS „ o t: On avance l'heure à Paris d r On mande de Paris, que la Commission v - de la Chambre a voté la proposition p - d'avanoeir . l'heure d'une heure pour la S durée dé il« guerne. n 3. • Q p Un camp d'internement en feu . ® e Un \iol;ent incendie vient de dé'truiie ^ r unie partie du camp d'internement de ^ Groeningue, qui est réservé laïux internés f ! anglais. Le feu s'est déclaré dans les ^ > baraquements servant de saille de repré- j ^ senba/tion .et de saille de récréation. ^ ^ Les internés ont eux-mêmets, dès le pre- ^ .. mier signal, commencé à combattre le j n feu, en attendant l'arrivée des pompiers j de la garnison ; mais tous les efforts du- v ç rent se borner à préserver les baraque- t ments voisins. Tout le mobilier de la sail-[ le des fêtes est devenu la, proie des flam-mes; on signale notamment la deisitruo-tion de trois pianos, de quatre billards. c j. En outre, tout le répertoire des « Tim- , ,j berto—n Follies », d'une valeur de 150 à % 5 200 livres isterling, a été détruit. T « —o— 1 d Lu (résor déterré s ut Un détachement de Camadiens, qui ^ e creusait ume nou\ elle tranchée derrière c leurs premières, lignes, vient de décou- ( e vrir, dans 'a Flandre française, u.ne jar- i lé re contenant deux cents couronnes d'ar- i- gent. Les effigies, qui sont d'une, oooi- s î- servation parfaite, partent les dates de < Le 1743 ©t 17^7., pénode qui fut marquée par ] é- d'importante» opérations militaires dans re cette, région. r.Chaçwn de,s soldate a reçu < une des pièces. On W estime à huit li- < « n dé ne,s sterling chacune. Quelques-uns ss-n^ri- découvreurs de trésors >>, peu au i-rant de la numismatique, ornb rev< Ln snte eurs pièce® à des camarade» plnis ia uis.se lins pour 5 sheîlingB ! 2,000 —-o La guerre, et lès fcinui con^ ^usqu'à piésent, an a plaint beauc. it lière en Angleterre. Par réeipr si , té, je vous invite aujourd'hui, Mesdai e i d«3- JieiS -^«ilgee, à répandre un pleur siun 1» bien 'S01^ raa'heureux de vos oongémènes 1 ri des W<îue®- Figuirez-vocts que le® éléfi" tes filles d'Albioat ne pourront, au put t °de (;-emPs' 86 Pa,rer de plumes brillanbeste ^. gouvernement anglais vieaut, en e|t - 1 ^'en l'importation. Sans lu-lenit RUn "*»»«««* ^ Croyant, avec hwts-ti'on lie 'te cœuur de »ee sujetteilf^ ?i^n c'®c"'are clw ClC® objet® de haut-luxe % an_ vorisent tin luxe et un gaspillage m nlni_ nwins inopportutn. Pauvres An^Iai ! ' Leur eort fait frémir ! ; de -r*431 Le firmament en avri il a Voici Avril, avec ses caprices et sa 3or- bru®q.ues> saute® d'humeuir ; la, tenïp i> plo- réchauffe peu à peu le se il très l'esté déjà 14 heure® au deasus de l'h i u'ii zon- La lune pasise par le» stad.es i-ives s ante : le 2, nouvelle lune ; le 10, pren v >15, quartier ; le 16, pleine ilur><5. eit le 24, ( r > de nier quiartiar. Mercure, Vénu», M< 5, em- Jupiter et Siaituirne sont visibles à ¥ a 'in- nu •' Uranua et Neptune peuvent ( '■> tep. observés à l'aide de la lunette asitro >-, de mique. Mercure est visible surtout à * pri- fin du mois, à l'horizon occidental, j des après 1« coucher du soleil Vénu® bri e t à 011 nord-ouept, ass>ez longibemps après f; îles coucher du soleil. Mars culmine vei* s heures du soir au début du mois, et v< s ent 7 heures déjà à ila fin du mois. Quant h de Saturne, on aperçoit sa lumière jaunâ « ans ver» 5 1/2 h. au début du mois et, à '»i la fin du mois, vers 5 h. même. !ia" La conservaition du lard et drf.. rri- jambons (jcs On épa;nd sur le fond d'une caisse, q;,; tns dans um endroit sec et rée '):en un peu de fines cendres de j )ug hêtre tamisée® ; on y dépose la viande >. u-1 -m- puis1 on épand de nouveau de» c< n- leu .^'rie's ^ l'on continue ainsi jusqu'à (W Qr_ que la caisse soit remplie.. Pour le. d%-sue, tout doit être couvert de cendre- j, pour qu'afucum insecte me puisse dépos> v, ses œuJs sur la vilande. Avant l'€inwi(, htoisdssiiréeraC oien àep^yscic «MF® t f4, \ ianide, mais ne lui emlève rien de scn t ne 'goût. Ce n'est que de cette façon-là qu'oui js empêche la graisse de suinter et la vianj-}r le fumée reste savoureuse pendant uf'i an et même plus longtemps. Pour la pif-\0. prêté, on jieuit envelopper de papier chr,-re que morceau avant de 'le mettre dia(n® les io- cendre®. n les « jes . Ijes eufaats,] re- La maman : Tommy, pourquoi mangeais, vous tous vos bonbons, sans penser p be- vofcie petite sœur ? >isi Tommy : Oh ! maman, j'ai pensé à eillfe- île, tout Le tempe, tant je craignais qu'elle vu n'arrive avant que je n'aie fini de man* un ger... de les | Revue de la Presse ;ra el- Nécessiteux | Du « Bulletin Régional » (Tournai) ; ^ -i-e3 U est annoncé à tout moment que tell1.! 'm- ou telle denrée, mise en vente au magasin I 'rs> du ravitaillemenib, ne sera délivrée qu'aux ,rt- « familles nécessiteuses »• Ici cette mesure est prise pour le savon, là pour le saindoux ou le lard, ai! leurs pour le riz, etc. i — Partout elle soulève des protestation^ Si. Les protestations ne vont pa-s jusqu'. la clameur publique à cause de la situa tion fort délicate de leurs auteurs, mai s dans les correspondainces que nous rec« ion vons, nous en recueillons les échos ré ion pétés. la Petit employé, petit, bourgeois, voir même petit commerçant, sont pour la plul part en œ moment, dans une situation „ aussi critique que les ouvriers. Or, il es' très difficile pour ces personnes de reven H' diquer le titre de « nécessiteuses », afii 1 e de pouvoir profiter du magasin de ravi taillement. Leur amour-propre les retient '*'s bien plus, si, contraints par la misère, el ~ les se risquent à vouloir participer à h distribution pour « nécessiteux », l'hos ir?" tilité qui les accueille au sein de la foui les empêche de réaliser leur projet. Oi ^ls les regarde comme des gens égoïstes qu u~ viennent dérober la part des « nécessi u®" teux ». L'ouvrier ne croit guère en la mi " s ère en habit noir, pourtant si réelle, s am~ poignante, si meurtrière. uo" Nous attirons l'attention des comité -ds. d'alimentation sur les besoins de plus ei ;lm; plus pressants de ces personnes, excessi ,0 a vement nombreuses, exclues en outre d par leur situation, du bénéfice de toute les œuvres de secours. Ces personnes n 'é souffrent pas moins que les autres, da qui vantage parfois, et sans pouvoir se plain ière dre. U faut penser à elles, et ne pas le ;ou- écarter des facilités ou des bienfaits di jar- ravitaillement. 'ar- Que l'on veille avec sollicitude aux be >on- soins des ouvrier®. Rien de mieux. Mai i de qu'à côté de cela, on ne sacrifie pa par les autres classes sociales. :ans II est impossible en ce moment de dir leçu où commence à exister le nécessiteux, e t li- où il finit de l'être. Qu'on ne recoure don i il IIWWB— ;t- pis à des classifications fausses et in-i- justes. Lu II y a là une tendance dangereuse, ço®-a tte laquelle il est urgent que ceux qui dirigent le ravitaillement) réagissent. 1 . EXTÉRIEUR si ' e N(iLJKTÎiRRE k 1— M. Camille Huysmans, secrétaire ri d* Bureau uocdiaii&te international, s'est i" T\it,retenu avec quelques membres du Go-1- laâté exécutif du parti socialiste amglais. le M. Huyamao® * exposé las efforts faits t- p®r ie Bureau international, depuis le u- début de La guerre, pour rester en con-6 uact avao Jes divers partis socialistes des fv différents pays. Le point de savoir s'îl ' faut soumettre ac/Cuelllemenit à la disou®-il1 eion des dliivers groupements, aussi biem 1 ' daais îles pays neutne-s que dans les pays belligérants, les questions qui pourraient amener La paix, a été soulevé. H sera, diis^ cuté par le paetd socialiste anglais. ,à En Angleterre, 195,000 femmes j tmvaâlitewt dwtiis tes fabriques de muni-j] tiares. ! ITALIE Le roi d'Italie a aeœpté la démis- , sian du ministre de la. Guerre, le géné-5 ral Zupelli, cit. a nommé le général Mor-;j rone, ministtre de la Guerre. Le général il. Zupelli, qui souhaiitait de pouvoir pren-,. dre une part active à la guerre, avait >1( déjà offierit sa démission, il y a quelque temps. Cette démisisian ne fut pue aocep-e tée à la suite de l'intervention du clief ... de cabinet., qui devait quitter 11'Italie à H ce moment. s ALLEMAGNE v Otn croit que,, pendant la) jjériode j du Iw mai «u 30 septembre, ! 'heure sera avancée de 60 minutea en Allemagne. HOLLANDE Le Comité de la Oroix-Rouge formé pour l'orgaaisaibifcn d'une ambulance néerilainda iste destinée à la Ratés Le, vient *'t de ae réunir à Amsterdam chez M. Tiila-'e nue. vice-président.La léunion lavait lieu •- en vue du prochain départ de J'ambulan-i- ce qui sera conduite par te D' J. Wes-termans, de EÉaaitlem. L'ambulance se ;>• composera de cinq médecins, de onze in-- firmièr.os et de trois dames changées de r l'^admiiniistration ménagère. JU' ' "Ij— < ' * a.^"v. __ _ L Mupôïia.tion et l'exportation 1 sont soumise», dans le territoire serbe 1 occupé, aux mêmes lois que dans la mo-1" nairchie autrichienne, p- J- GRECE Le gouvernement grec) présentera ' à la fin de la semaine, à la- Chambre, le j budget de 1$16, et proposera" l'introduc-; tion d .rrtpôta sur les bénéfices de guer-1 I re. r', On dément officieHement l'immi- p nemœ d'une crise ministériel!*} et. la dé-| îniissioai de M. Dragoumis. ^ JAPON 1 ' La nouvelle compagnie de naviga tion subventionnée par le gouvernement ' J japonais, Formose-Java-Bornéo-Philippi- ' j ne s-Singapour, a été inaugitiéé hier. jj > .—►sirs——————_—__ i La sitilloi i U3lianne: •| : ! 1 UNE NOTE OFFICIELLE f 'j La Haye. — Le gouvertiemeat hollaa- ; !!l | dais a déclaré ne prendre aucune respon- I • sabilité quant aux information» qu'il ne communique pas officielle meut. A L'AMIRAUTE Amsterdam. — Le corrrrmwidaïit »upé-J rieur de» foroeis de terre et de mer fait • savoir qu'il ne p>nend pas la responsafoi-a liie des communications qui n'émanent j pa^ de son quartier général. i « LE CAS DE L'« ELSINA-HELENA » j e On annonce officieldemesnt de La Haje ' que le Département de la Marine exami- j r|ne le cas du schooner « ElsimrHeleaia » j h| qui était charge d une cargaison do bois 3'1 de la Norvège vers l'Angleterre. U fut arrete Le 3 avril dans la mer du Nord par Pi le sous-marin «V-30» et coulé parce qu'il II avait à boro de la eontrebainde de guer-' ' Après que l'équipage eut quitté le 'j" navire, une chaloupe du sous-marin 3 transporta. les hommes jusqu'au balteau- phare de Noordhmder. >s d LES EXPORTATIONS )i NEERLANDAISES u M. Van Vollenhoven, délégué du Trust si Néerlandais d'Outre-Mer, a quitté Am-li sioerdam mercredi eoir, à, destination de s l'Angleterre. Son voyage a pouir objectif une enten-é le avec te gouwrnemeat anglais, à pro-ei pos d'une série de litiges relatifs aux im-si poiiaibkm® et aux exporteation,a hollan d dai/ses. J L'EMOTION POPULAIRE ja , .®n maiQde de La Haye : Dans les rues, ;n "^er5 uno grande fouiLo tse> et «eai- tournait surtout les buneatix de l'éda-c d, t'0» des journaux. Enfin, la déSilJWation fii réservée du Gouvernemerab fut pdacar-dée. Elle calma l'émotion. ai LES RELATIONS AVEC L'AMERIQUE >a DU SUD L'adminstrat.ion des postes hollandai-ir ses a informé la direction supérieure des e postesi suisses, de ce que le service de vain peurs postaux entre Amster&àrfl et l'A- - mérique du Sud, est suspendu pour un temps indéterminé. T A LA €AAMURE Après la lecture des premières questions à l'ordre du jour, il fut proposé de remettre l'examen des autres, afin de discuter la situation politique. Le. chef de cabinet se leva alors et déclara que la .situation n'était pas assez grave pour interrompre tes discuswion® en cours. * * * « J Au cours de la( séance d'hier de la seconde Chambre des Pays-Bas, le Gouver-^ nement a communiqué divers documents diplomatiques et administratifs concernant la saisie en mer, par le» autorités anglaises, de courriers postaux à bord de j navires néerlandais. Lorsque le Gouvernement néerlandais apprit que des sacs de courriers postaux ' avaient été saisis et enlevés à bord de plu-' sieurs navires hollandais, par les autorités anglaises, il protesta avec énergie, par l'intermédiaire de l'ambassadeur des Pays-Bas, à Londres. Celui-ci reçut pour 5 instructions d'invoquer les stipulations du XI* traité de La Haye, signé en 1907, relatif à certaines restrictions à l'exercice du droit de prise dans la guerre maritime.Le Gouvernement anglais répondit que la saisie des courriers postaux à bord | de navires hollandais .ne constituait ' pas une infraction au traité invoqué, étant donné que ces saisies ont toujours ^ eu lieu dans les eaux territoriales anglai-5 ses. Suivant l'interprétation britannique, " le traité n'étendant pas ses effets sur ce f territoire, tous les navires pénétrant dans 1 les eaux britanniques sont, de droit soumis à l'exercice des droits souverains de l'Angleterre. Le texte de ces Notes est communiqué ' aux membres de la Chambre, ainsi que ce-l lui de deux notes, en date du 1er avril 1916, remises, au nom de leur Gouvernement, par les ambassadeurs d'Angleterre et de France, notes exposant toutes les circonstances à envisager, à propos de la saisie de oolis postaux. Pour autant que de besoin, le Gouvernement hollandais fait remarquer que ces no te» ne constituent pas um rejet des «m»» aérations émises par la Hollande. Le gouvernement hollandais n'est cependant pas d'avis que l'inviolabilité g-arantio par te Convention de La Haye aux corresponde,;:-ces expédiées outremer doive être étenduo aux colis postaux, dans l'interprétatiou d« la Convention. Aussi le Gouvernement hollandais n'ar-t-il protesté contre la «aijie de colis postaux que pour autant que oaUe-ct s'effectue contrairement au droit dea geaa et aux garanties accordées par oe damier aux «leutreis transportant des troapoh&ndiseii; par mer. Le Gouvernement néerlandais estime qu'il ne peut y avoir de doute au sujet de l'interprétation du terme : t correspondance postale » employé dans ia Convention da La Haye. Ce ternie doit comprendre, dit—il, l'envoi de traites et effets de commerce, coupon» et papiers-valeurs. Les belligérante ne peuvent, sons aucun prétexte, «aisir oes derniers et la ministre de* affaires étraa-gères exige, en conclusion, la restitution, par les autorité» britanniques, d» tous Savoie de cette nature saisis et retenus. .4JW. FINANCES BOURSE OFFICIEUSE OE BRUXELLES Séance du 5 avril La fermeté est aujourd'hui la oaraete-risfciquie de la séance; ranimatiosu est tellement grande qu'il esfc assez difficile de saisir toutes les transactions effec- LA QUESTION DU BEURRE MISE AU POINT. — ORGANISME OE GUERRE. — LE PRINCIPE DU MONOPOLE DE VENTE. — LA QUESTION DE LA REUARTITION ENTRE LES MARCHANDS. — RATIONNEMENT FATAL. — LE RESPECT DES DROITS ACQUIS. e; Le « Progrès » a donné jusqu'à présent, avec de grands développements,tout j général, et la question du beurre en particulier.* Il compté bien persévérer dans cette voie, car l'information impartiale est sa règle essentielle. Qu'on ne voie pas cependant dans nos articles, une abdication quelconque aux a' principes que nous considérons absolu- * ( ment primordiaux — de la liberté du com-J , meroe et de la libre concurrence i II a été, il sera enoore question de centrale, de monopole, ce qui constitue en ! fait des trusts plus ou moins déguisés. Une fois pour toutes, répétons — et nous sommes en accord formel à cet égard avec les organisateurs de la centrale des beurres qu'il ne peut s'agir en l'occur-L" j rence que d'un expédient justifié par les ;l j circonstances graves que nous traversons, i- i expédient que chacun désire aussi tran- !' sitoire efc temporaire que possible et que nul ne considère comme un pas définitif fait dans la voie de la socialisation ni des _§ produits de la terre ni de ceux de l'in-j i dùstrie ou, si l'on préfère, d'un aceapa-j renient au profit d'une clause au détri-i ment de la masse, I Cette mise au point posée, passons à | l'interview des personnalités les mieux - ^placées pour nous dire le programme du e nouvel organisme de la Fédération des producteurs et marchands de beurre, et comment elles envisagent les voie et moyens en vue de la réalisation de ce t programme. 7-, ,. * * * t Lstimez-vous, demandons-nous, qu'il . faille maintenir la liberté du commerce ! du beurre 1 Les organisateurs de la centrale nous e répondent : - j —- Si par liberté de commerce on en » tend le maintien des abus de falsification s et de majoration de prix au-delà des prix t raisonnablement fixés, la réponse est r j claire; il faut admettre une réglementa-1 tion, car l'intérêt général doit dominer - l'intérêt particulier. 3 Si une réglementation est nécessaire, i comment la rendre efficace ? L'abus de la fraude, c'est une vérité expérimentalement démontrée, est d'autant plus commun que la marchandise e'pt plus rare et plus chère. La majoration du prix, elle, découle L surtout de la concurrence effrénée des intermédiaires de tout genre et des bénéfi- * ces de spéculation acquis avant que la denrée arrive au consommateur. La saine logique démontre qu'il faut, " en conséquence, réduire les intermédiai-' res au strict minimum. On arrive dès lors tout naturellement, à envisager comme moyen le plus radical, le monopole de vente. Qu'on ne confonde cependant pas ce ' monopole de vente avec un trust. Le monopole de vente sera soumis à des , règles fixes et ne pourra en aucune façon arriver à la spéculation ou à l'accaparement en vue de la hausse, ce qui e®t le propre du trust. S Ce monopole a pour but d'unifier les prix de la marchandise et d'empêcher - que ces prix soient dépassés. Il sert a s fixer dos prix en rapport avec la situation , - à l'intérieur et- à l'extérieur du pays. De t»ute façon donc, ee monopole de 1 ■ vente assure au consommateur un-prix ; abordable, saua nuire à l'intérêt,-justifié tous les bénéfices intermédiaire* quit uè-sent si lourdement sur !e consommateur | et aggravent le prix dans d as proportion -f > exorbitantes. * * * 1 A côté du monopole de vente, on doit ■ envisager la question de la répartition équitable des beurres. Car malgré le pri* ! abordable, les quantités disponibles —-■ qu'on s'en rende bien compte — seront toujours bien limitées, f ^ En presence de oe fait, il n'est qu« juste que la réglementation de la répartition accompagne 1e monopole de vente. Sinon la classe aisée pourrait prendre une partie trop importante du disponible par la constitution de provisions ou d'à chat de quantités trop importantes. C'est surtout pour las grandes villes et les centre» industriels qu'une répartition équitable s'impose, car le beurre n« doit pas être considéré seulement comme un aliment utile.mais comme aliment nécessaire à cause des matières graisstea qu'il renferme et dont, l'homme a besoin pour se sustenter. I Reste la question de l'organisation de ce monopole de vente? Avant tout, le monopole de vente, s'il est confié au commerce, doit être ua monopole exclusivement belge, vu qu'il n'est organisé que pour notre population Ensuite, il doit reposer sur des bases solides qui donnent les garanti*» nécea-: saires en vue de sor< bon fonctionnement. > Or, on n'a pu trouver meilleure solution que la constitution d' « Unions Professionnelles » excluant tout but lucratif. I Les personnes chargées de la réparti tion du beurre, aux prix et condition* stipulées, devront donc faire partie" de l'Union Professionnelle des marchand* et producteurs, et seule l'Union. Professionnelle restera juge de l'acceptation de ses membres. C'est donc la suppression « théorique » de tout marchand clandestin et autres intermédiaires non justifiés. Les Unions Professionnelles constituent. entre elles une fédération et à celle-ei est confié le monopole de vente. La Fédération, aussi bien que- les Unions Professionnelles, ne peuvent, réaliser aucun bénéfice particulier. Donc, toute idée de lucre, de spéculation, de trust-, est définitivement écartée. Et cet organisme ne va-t-iî pas léser les intérêts des véritables marchands, de,, beurre, existant avant le 1er août 1914 î En aucune façon. Bien au contraire, pour le grand nombre d'entre eux, la dis-' parition de tous les intermédiaires qui fournissaient directement à leur clientèle. ne fera qu'accroître leur débit; en suite, le gain de 40 centimes au kilog, san<-risque aucun, ne peut qu'assurer ^ur situation. Si nous exceptons le commerçant qui cherche un bénéfice illicite dans Je travail ou la falsification de son beurré, l'avis général e*t que le gain de 40 flêij-times est absolument satisfaisant. Telles sont les données d'ordre générJ que nous ont-indiquées les promoteurs d<^ I'oiganisme nouveau. Bientôt nous a,u , rons à passer de la théorie à !a pratiqm- j et à informer nos lecteurs des conditions , dan» lesquelles se pratiquer» la nofcwîlj- réglementetioa. --- • < * -« VENDREDI 7 AVRIL 1916. i p J t NT M* F* DEUXIEME ANNEE. — N. 98.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1915 tot 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes