Le progrès: journal des travailleurs

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s.n. 1914, 31 Juli. Le progrès: journal des travailleurs. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1jj6w/
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P" ArfltëB ^12 VENDREDI 31 JUILLET 1914 EB NUMERO.? 5 CENTIMES Ép I'miHOHGei SJTn *n » * . . . Ir. 12,00 Six mois • . • £ » 6.50 Trois mois. * , . » 3.50 A L'ETRANGER: Port en pfoft, • LA SEMAINE: 11 CENTIME!, On s'êbonim i loos les Bureaux 2e Eosli Ia Royanmif. 3 -IES Journal Quotidien dB rATondissemeiit de Mons VENDREDI 31 JUILLET 1914 ft^JMSiERAiÉIDN E30 SE^CBB» Roe du Para, 62, MMf AMNQHCE2 La petit© lignt, |* 8 fr. 0.20 Reclame . . ^$} 2 » 0.60 Ghronique • »in « * loOO DN TRAITE A FORFAIT! Les ennonce* toni reene* « Bur&M* II TELEPHONElil gées l'une et l'autre, il reste bien peu de place pour passer de front. La conflagration, il semble bien que personne ne la veuille. Mais on peut y être amené malgré soi. Voila le danger qui menace ltrpaix du monde. André des Honnelles. LA GUERRE AUSTRO-SERBE ©SiS D'OPTBMISME Billet Braxellois Rappel des classes (Correspon'diance particuliere 'éa Progrès.) Bruxelles, 30 juillet. Cette fois, ca y est. Les classes sont rappelées, hier soir et ce matin on a vu les réservistes traverser la capitate dans leur pantalon bianc et leur petite veste. CeJa n'a pas été, naturellemenr, sans quelqu© emotion au moins dans la foule. Les réservistes, eux, se montrent tres calmes et tres cranes. lis sen tent la gravité do l'heure et ils font, sans forfanterie mais sa ir défaillanoe, I© sacrifice qui leur est de-mande. Je pourrais a ce propos citer dies traits chairmants qui montrent que nes jeunes gens ne manquent pas d'élégance. Mardii soir, dans la salie d© redaction d'un de nos journaux bruxellois, un appel téléphonique retentit. Un de nos confrères s'approche d© l'appareil et écoute; ce dialogue s'engage: Monsieur est-il exact que la classe die 1910 est rappelée? Non, Monsieur, pas encore. C'est que je viens de voir cette nouvelle dans un journal et je voudrais savoir si jedois rejoindre tout de suite.. Ce brave garcon a/urait bien eu le droit, ntestce pas, d'attendire son ordire chez lui. Un peu plus tard, j'avais moi-même Le bombardement de Belgrade ^s operations de Guerre W^ La marehe des Serbes ^a Militarische Rundschau de Vienne, fenonce que les troupes serbes concentrées ins la region de Semendria (sur ie Danube, '/est de Belgrade) se sont mises en manche rs le sud dlans la vallée de la Morava, problement contre Swilainatz. ^Au bord même du Danube ne se trouvent 'S des forces peu importantes, dont la ré.ve.. On continue a rassembler des trouI autour d© Waljewa et d'Usitza (non loin ' la frontière occidentale serbe). On siale au bord' de la Drina (le fleuve quti ^rne la Serbie a l'ouest), pres de LieschnitI et au sud prés d© Baschka, de forts detaements d© volontaires, et aussi des troupes kjilières. La division, récemment forme©, Novibazar a dépassé Sienitza, sur la Li- Dans les environs de Prjepolje se trouve gfil brigade monténégrine avec de 1'artillerie Öt montagne. On n'a aucun autre renseigne- ht authentique sur les mouvements dies hpes monténégrines. A certains endroits Montenegrins ont élevé des retranche- f^5cS*- a b up ear tjtw--^«^-cc,aaJvai>snt \>.n Mo«v-ei_ Pp-S&rbie, pres de Istip, a proximité de la t'rontière bulgare, ont été transferees par w>ie ferrée vers le nord. Quelques vapeurs fiurviaiux et navires de commerce serbe ont tjfcnté de poser des mines dans le Danube et 1^ Save : jusqu'a present, ces tentatives ont complètement échoué. Quelques aeroplanes militaires serbes ont Opèré des vols de reconnaissance le long d© la frontière. Un officier supérieur de l'état-major general serbe est arrive a Podgoritza. II a eu une entrevue avec le ministre de la guerre monténégrin. Le commandèment supéri©ur de rarmee serbe est déja forme. Le géneraldssime est 1© prince heritier. Le general Putnik est nommé conseiller militaire du princehéritier, et chef de l'état-major general de l'armée d'opération. l'OQ . •VA* ■ ->'■- le rappel des cfasses était ajourné. — N'est-c© pas un tort? me dit ce jeunehomme avec une concision cornélienne. Aujourd'hui, ces braves gens sont a la caserne et ils sont prêts a tous les événements. Il y a quelque chose d© réconfortant a voir que notre jeunesse n'a été entamée ni par les bêlements des pacifistes qui s'imaginent que les guerres sont impossibles, ni par les theories antimilitaristes des révolutionnaires qui ont tenu 1'affiche hier soir au Cirque Royal. L'armée est prête, elle aussi. Les troupes et les chefs sont oalmes et résolus. Le ministre de la guerre a recu dies demandies d'enrölement d'une foule d'officiers die réserve. Oü allez-vous ? demandlais-je hier matin a un vieux major de mes amis. Au ministère. Ah! Oui, je vais trouver mon ami D... pour lui 'demandler de me donn©r un posteavance. .. Un ban pour le major! JOSSE. Un feu d'artifice meutrier en Espagne Vingt-ctnq marts; Une cinquantaine de blessés Pampelune (Espagne), 30. — On mande de Tudela : Un feu d'artifice» organise a {'occasion de la kermesse, a fait explosion. H y a 25 morts et une cinquantaine de blessés. Au fil des jours... Il bombardement f.jde Belgrade I Un télégramme de Budapest, vise par la censure, annonce que la nuit demdèr© les Serbes ont essayé de faire sauter le pont relijmt Belgrade a Semlin. Quatre monitors autrichiens ont alors commence a bombarder lij oitadelle de Belgrade. Les troupes serbes ont répondu au feu des monitors autrichiens, qui n'ont éprouvé aucune perte. Le pont est endommagé au point que les troupes peuvbnt encore le traverser, mais non plus les trains. Une dépêche de St-Pétersbourg avait, peu avant, annoncé le bombardement de Belgrade. Selon une dépêche d© Vi©nne au « Daily Mail », le feu des monitors autrichiens aurait, dans la nuit du 28 au 29, détruit la vieille eitadelle de Belgrade et endommagé le palais royal. Des incendies se seraient declares' dans Belgrade. Athènes, 30. — Le télégramme rn5v*n< vient d'etre recu par la legation de Serb'e : «Nich, mercredi, 10 h. matin. t« Dürant la nuit, Belgrade a été bombarde. Plusieurs obus sont tombes dans divers quarters de la ville, causant de grands dom-. mages. Les obus sont tombes sur l'immeuble de la Banque franco-serbe et sur celui de Ia banque Andréïévitch. Le banquier Andréïévitch, luimêsie, a été blessé, et a protste auprès de la legation d'AUemagne. Le duet d'ariillerie se poursuit a Vichnitza, è 5 kilometres en aval de Belgrade. A la suite des combats qui ont eu lieu prés de la Save, un des piliers du pont sur la rivlère a été détruit et les communications sont complètement Interrompues ». {Daily Telegraph) (Les immeubles auxquels fait allusion cette dépêche sont situés au coeur de Belgrade. La ville, d'ailleurs, est dépourvue de toute fortification, car sa vieille eitadelle est sans aucune valeur militaire. Dans la capitale de la Serbie, il ne restait que des femmes, des enfants et des noncombattants). Bnfin, des nouvelles d© Budapest pretendent que I'Autriche se serait emparée de pelgrad© après bombardement. La bataille serait engagée Vienne, 30. — Le bruit courf qu'uine bataille importante est engagée a la frontière S'il était une note gaie au milieu des heures d'angoisse que nous vivons déja dans l'appréhension d'événements graves, elle nous viendrait die nos troupiers ©uxmêmes. Vraiment, ils ont la touirnure plus martiale, l'ceil plus vif, la démarche mieux assurée. Ils sentent peser sur eux des regardis apitoyés et entendent des reflexions émues. Ils se redressent ingénument. Ah! certes, la guerre fait pleurer la maman et met bi©n peu d'émoi aai fond du coeur du grand gosse. Au fond le grand espoir c'est qu© le conflit se localise dans ces Balkans volcaniques. On arrivera bien, se dit-on, a traiter la-bas cette affaire qui ne regarde que les Autrichiens et leurs voisins. L'espoir rest© au coeur de tous, de voir, malgré les nuages qui s'amoncellent a 1'horizon, passer au loin le redoutable orage de sang.. Mais, tout de même, dans 1 'attitude die nos fils sous l'uniforme, il y a une tranquille fierté : ils sauiront faire tout leur devoir, gaiement, ardemm©nt, avec la suprème joi© die servir la Patrie. C'est a oes heures troubles que l'on comprend le mieux la grandeur d!e l'état militaire et nombreux sont-ils ceux qui, hier ©ncor©, parlaient avec dédain des tratneurs d© sar bre, qui deviennent cooardliers a l'excès. Que sera demain ? Dieu le sait. Mais nous savons qu© les Beiges, dans la i mesure de leurs moyens, avec l'admirableoonstance qui marque leurs desseins et Iej cakne courage de leur race, sauront, s'il le I faut, fair© respecter notre chère indepenajan1 ce, notre coin de terre bien^aimé, notre pros! père Belgique!... \B, TRANQUILLE, Broqueville 1Notre reorganisation militaire Dn lit dans Le Soir, organe neutre: (( Les dépenses militaires ont provoqué un certain mécontentement dans Les arrondissenients, flamandls surtout. Il est attesté notamment par un reeul des catholiques aux {Jernières elections legislatives. Et dans des milüeux die droite, on commencait a mener un© vive campagne contre M. de Broqueyille, — quoiqu'on ait démenti le fait. En quarante-huit heures, tout ceta s'est évanoui. Les événements se sont chargés de prouver que le chef du cabinet avait strictement accompli son devoir en réorganisant la defense nationale. Si notre armee a aujourd'hui sa hauteur d'approvisionnements tant en munitions qu'en vivres; si nous pouvons, en vingtquatre heures mobiliser plus de cent mille hommes, c'est au ministre de lta guerre qu'on le droit. 111/ Impasse ■BB—BP^illWMt Il n'est pas possible de se le dissimuler, la situation s'est aggravée, depuis vingtquatre heures. Dans la première edition du Progrès d'hier, nous faisions prévoir une démarche de I'Autriche donnant 1'assurance a la Russie que son intention n'est pas de faire une guerre de conquête, mais simplèment de contraindre la Serbie a prendre les sanctions que comporte la tragédie de Serajevo. Dans une seconde edition nous enregislrtöns coïüinu Tiiio cjuario^ ■ ae* jlcüöc tfc. delimitation du-conflit le fait que I'Autriche accomplissait effectivement la démarche que nous avions laissé prévoir. Une dépêche de Paris nous apprenait en effet que I'Autriche avait informé officiellement la Russie qu'elle respecterait l'intégrité de la Serbie et qu'elle n'occuperait pas même Belgrade. Malheureusement r espair que laissait concevoir le geste de I'Autriche ne devait piaü^tarder a se dissiper. A Paris, M. Isvolsky, ambassadeur de Russie faisait bientöt une declaration aux termes de laquelle il était parfaiteiöfiS exact que I'Autriche avait fait savoir a la Rus^e qu'elle ne se proposait aucun a£randiss?ment territorial au détriment de la Serbie; mais le diplomate ajoutait que son gouvernement se préoccupait plus de l'intégrité politique que de l'intégrité territoriale de la Serbie et qu'en dehors de garanties données par I'Autriche au sujet de cette intégrité politique rien ne pourrait determiner la Russie a la neutralité. Le Matin de Paris fait assez bien echo aux paroles de M. Isvolsky quand il écrit: cc L'Autriche-Hongrie promet die respecter « l'intégrité du territoire serbe », mais non 1'independence de la nation. Lorsqu'un pays éfcend son protectorat sur un autre, il respecte aussi l'inite%ité du'territoire. Est-c© 'de cette maniere que s'exprimera le respect de I'Autriche. » D'ailleurs, un fait ne devait pas tarder S^ge. produire, qui concorde assez mal avec lés pré tendues dispositions de I'Autriche: quelques heures après 1'annonce de la démarche accomplie par le gouvernelifèrïi de Vienne, on annoncait le bombardement de Belgrade! Plus que jamais, on le voit, l'intérêt se dÖficentre sur Vienne et St-Pétersbourg. L'Autriche précisera-t-elle en declarant qu'elle ne veut pas plus toucher a l'intégrité politique de la Serbie qu'è son intégfttê^territoriale ? *.JTa Ktissie attendra-t-elle cette precision et, si elle se produit, l'acceptera-t-elle entföfe aujourd'hui que le canon a tonné cönïrë Belgrade ? ,A défaut de négociations directes entre Vienne et Saint-Pétersbourg, la diplomatie trouvera-t-fciie le moyen de locéliser le conflit? Nous ne le savons et, a l'heure actuelle personne, certes, ne le sait. Au point oü en sont venues les choses la difficulté reside bien moins a satisfaire des interets qu'è trouver une solution qui ne froisse pas d'amour-propre. Ni I'Autriche, ni la Russie ne fera, du moins ostensiblement, machine en arrière. Or dans 1'impasse oü elles sont enga- Lendemain de verdict Au lendemain de la mort de Calmette, aj è 1'occasion de ses funérailles, une foul© énorme a fait en l'honneur de la victime diè| Mme Caillaux, une manifestation émouvante et grandiose, montrant toute sa reprobation! pour le couple avide d'ambitions, n'hésitajnlT devant rien, pas même devant un meurtr©, pour supprimer qui les gênait! Quelques mois se sont passés. Les enfants de Calmette n'ont pas encore, quitte leurs habits de deuil et douze jurés, chargés — oh! dérision! — de rendre la justice dans son acception la plus haute et la plus solennelle, douze jurés font oette ahurissante declaration : (( Non! Geneviève, Henriette, Radnouard, femme Caillaux, n 'est pas coupable ; elle n'a pas, le 16 mars, a Paris, commis un meurtre volontaire sur la personne de Gaston Calmefte! » Tout au long d© ce proces, on a entendu et vu des choses peu ordinaires ; on n 'a cependant rien entendu. d'aussi formidable que cette réponse et il est regrettable qu'on n'ait pas posé a ces douze bonshommes une question subsidiaire : « De quoi Gaston Calmette estil mort? » Sürement, ils auraient répondu : (( D'un rhume de cerveau mal soigné!» A moins que dans leur empressement a s'inclinier dievant le couple Jo-Riri, ils aient répondiu : « Calmette n' est pas mort! » Ceci n'est pas plus ahurissant que la réponse faite par les jurés parisiens. Mme Caillaux a piétiné le coeur de Ja pre^ mière femme de son mari ; on a vu avec quelle opiniatreté, avec quel acharnement elle poussait son « Jo » vers le divorce... Mme Caillaux, froidement, cyniquetïient, après avoir tout combine, tue un nomine d© quatre balies d© revolver... jfffflg^&ljfl^^crime; I comme d'une aureole attestant son amoufjl pour son mari, alors qu'alle n'a visiblement agi que par amour de sa situation.... Mme Caillaux a fait tout cela... et il se trouve des magistrats pour la traiter avec des egards inusités dans les . prétoires, .un procureur de la République pour réclamer 1 'indulgence en sa faveur et douze jurés pour lui dlire : « Vous n'êtes pas coupable!... Au contraire, a la prochaine occasion, vous auriez bien tort de vous gêner! N'êtes-vous pas une ((dame»? Car c'est la tout le fond du debat : Mme Caillaux, on ne la touche pas, c'est une ((dame» ; ne sont-ce pas les paroles qu'elle même prononcait après son crime, au « Figaro »? Le ménage est a l'unisson. M. Caillaux — on reste déconcerté devant le cynisme audacieux de eet homme — M. Caillaux tient a ce qu'on ait pour lui les egards düsau mari d'une « dame ». (( Vous pourriez bien me saluer », dit-il a" un brave agent qui oublie de porter la main au képi, au moment oü « Jo » rejoint « Riri » au commissariat de polioe. (( Appelez-moi M. le Ministre », dit-il sèchement a M° Chenu, avocjt de la familie Calmette, qui'i Wait appelé par son nom, comme il l'eüt fait pour vous ou pour mod! C'est dievant cette arroganc© pudssante que le jury a cédé, cela n'est pas douteux! Elle est jolie la « justice » des hommes! Et voyez ie résultat sur la mentalité du peuJplie francais. On demandera au populo francais, demain peutêtre, d'aller, a la frontière exposer sa vie pour un ideal patriotïque! Il songera a Caillaux, a sa femm© et il se dira : (1 Non! mais c'est-y qu'on nous prend pour des poires? En ont-ils eu de l'idéal? Ont-ils autre chose dans le coeur qu© l©ur désir de jouir. » Ces idees ne sont-elles pas la souroe die toutes les révoltes, d© toutes les revolutions? Et voila le spectacle que l'on donne a la France, en presence des graves eventual ités qui la menacent. Pauvre France! Alfred LEMEDE. L'Allemagae a'a pas intérêt a la goerre L'AHemagne jouit aujourd'hui industries lement et commercialement d'une situation magnifique. Le bien-êlre materiel de son peuple s'élève. Sa prospérité grandit. Au point de vue diplomatique et militaire, sa situation n'est pas moins brill ante. Va-t-elle risquer tout cela. parce que les Serbes ont fait du tort a I'Autriche ? Va-t-elle risquer tout cela en presence d'une formidable combinaison militaire et navale formée par la France,, la Russie et l'Angleterre ? Quelles sont ses chances de remporter la vlctoire, seule avec huit ou neuf corps d'armée autrichiens ? Sa fidélité d'atliée n'est pas douteuse. Mais la perspective d'une guerre contre la Prance, la Russie et l'Angleterre l'amène aujourd'hui plus encore qu'hier a chercher frès sérieusement, avec les tmbassadeurs de la TripleEntente a Berlin, a la fois le moyen de sauver le prestige de I'Autriche et d'empêcher la guerre européenne. du sandjak.. gées. Il y aurait trois divisions enga- Capture de deux vapeurs serbes Un petit detachement de pionniers, aidé die la garde douanière, a réussia s'emparer de deux vapeurs serbes chargés de munitions et de mines. Après un court mais vio* lent oombat les pionniers et la garde douanière ont réussi a maitriser 1'equipage serbe, supérieur en nombre, et ont pris possession des vapeurs serbes ainsi que de leur cargai-son. Les vapeurs^mt été emmenés par deux vapeurs autrichiens du Danube. L'Action diplomatique A LONDRES Londres, 30. — Dans les milieux diplo-maitiques étrangers et anglais on consider© la situation comme tres grave, mais non pas irrémédiablement compromise. Les chancelleries vont tenter de reprendre sous une.autre forme les propositions die Sir Edward Grey et d'éclaircir l'horizon. Cette intervention diplomatique pourrait aboutir a une reunion qui, le cas échéant, aurait lieu dans une capitale qui pourrait même être Vienne. Si les apprehensions sont grandes a la fin de cette journee, on ne perd pas l'espoir qu©*4a diplomatie pourrait mener a bien son osuvre de paix et trouver un terrain d'entente sur Ie-quel I'Autriche puisse venir sans crainte die |--tta.rva£fcca >ê*ca ^D.D©lée devant; un_Erib:una'l. W'a vïÈSSïPfS Vienne, 30. — On ne sait rien a Vienne de 1'intention qu'aurait la Russie de f aire une declaration de neutralité, dans le cas oü la monarchie renoncerait a toute conquête territoriale. L'intention qu'a le cabinet de Sofia de garder la neutralité répond parfaitement au point de vue de la monarchic. A BERLIN Berlin, 30.— On ne sait rien jusqu'ici des assurances qu'aurait données M. Sasöflöf que la Russie ne considererait pas 1'occupation die Belgrade comme un « casus-belli ». Les mesures militaires En Belgique Afin de caractériser la mesure prise hier par le gouvernement de rappeler trois classes, j: nous ne croyons mieux faire que de repro'diui- re « in-extenso » la dépêche ministérielle sui- vante adressée aux commandants* de division, au gouverneur de la position fortifiée d'An- vers et au commandant du corps de la gendarmerie. I Etat-Major de VArmee, IIIe Section, N° 11 1Messieurs, I.— Le renforcement du pied de paix \ normal de l'armée pouvant devenir immi-j nent les commandants de D. A. et D. C. fe-; ront toutes les recommandations et s'attacheij ront a prévoir et a prendre tdutes precautionsi utiles, en vue de 1'execution rapide etdians: le plus grand ordre possible de toutes les me-j sures prévues par la C. M. du 25 courant, j ire Div. Gén^^e bureau, numero 11, relative au passage de l'armée du pied de paix j normal au pied de paix renforcé. II. — A cette occasion, je crois nécessai-. re de rappeler que le renforcement ne cons-I titue aucunement une mesure préparatoir© a la mobilisation de l'armée. A cause du peu d'étendue de son territoi-| re, la Belgique tout entière constituant en quelque sorte une zone frontière et son armee du pied de paix normal ne comportant qu'une classe de milioe sous les armes, il était nécessaire de prendre des mesures spéoiales pour transformer — chaque fois que l'utilité s'en f erait sentir — ses divisions d'armee et sa division de cavalerie en corps de couverture ayant des effectifs analogues a ceux des corps entretenus en permanence dans leurs zones fröntières par les puissances voisines. J© vous prie d 'attirer sur 0© point 1 'attention du personnel sous votre commandèment.X^1 Le chef die l'état-major de l'armée, Au nom du ministre : Chevalier DE SELLIERS. Les unites dispersées se regrouperont. C'est ainsi que : Les ier et 3e bataillons du. ier de ligne quitteront Gand pour rejoindre Ath Le ier bataillon et l'Ecol© du 3e de ligne quitteront Ypres pour Ostende ; Les 2e et 3e bataillqn .4n 8e de ligne quitteront Anvers.et Vilvorde pour Laeken ; -r L'école et le 3e bataillon du ioe de ligne quitteront Arlon pour N.aniur-;, L'école et le ier bataillon du 12© de ligne quitteront Verviers pour Liége ; Le ier bataillon du ier chasseurs quittera Diest pour Charleroi ; Le 3e bataillon diu 3e chasseurs quittera Bourg-Léopold pour Tournai; Les artilleries d© brigades mixtes rejoi-gnent rétat-major d© celles-ci. Les avant-gardes des grenadiers, carabi-niers et chasseurs,- venus a Arlon, précédant les troupes de la 6e division d'armee, sont reparties mercredi matin, è 7 heures. Les services de l'intendance ont suivi, a 11 heures. Beaucoup d© Francais résidant a Arlon sont rentrés en France pour rejoindre leurs regiments. Les voyageurs venant de la France disent que les trains de voyageurs et de marchan-dises entre Nancy, Lunévile et Longwy ne servent plus qu'a des transports de troupes et de munitions de guerre. On dit aussi qu© de nombreux effectifs sont échelonnés sur toute la frontière de Test. Les écoles régimentaires licenciées Par ordre 'du ministr© de la guerre, les écoles régimentaires sont provisoirement li-cencies et rejoignent rétat-major de leurs corps. Cette rnesur© a surtout pour but d© permettr© a 1'état-major general de l'armée de disposer des cadres des écoles régimen-.tadres., devenus nécessaires aux troupes par suite du rappel 'des classes. En Allemagne La mobilisation serait imminente Berlin, 30. — Hier dans la soiree, la Frankfurter Zeitung a publié une note annoncant que la situation s'était doudaine-ment aggravée et qu© les chances d© localisation dlu conflit étaient brusqu©m©nt dimi-nuées par suite de la mobilisation russe. Mercredi soir, une conférence a eu lieu a Potsdam sous la présidence de l'empereur. Y assistaieot: 1© kronprinz, le chanoejier, les ministres d© la guerre, de la marine, des affaires étrangères, les chefs de l'état-major de la guerre et de la marine, et des decisions furent prises, dit-on, mais qui sont gardées secretes. On pense toutefois que des ordres de mobilisation partiell© s©ront lancés et publiés incessamnient et qu'ils le seront en tous cas terrompre immédiatement tous préparatifs militaires. II est évident qu© la mobilisation partielle de 1'Allemagne ne constitue pas nécessaire-ment un signal de guerre. La situation de 1'empire sera celle d'un homme ayant 1© bras leve pour f rapper un grand coup. Les journaux berlinois approuvent 1'attitude de 1'Allemagne vis-a-vis de la Russie. L'emotion a Berlin est vive et la situation sembie s'ori©nt©r dans un sens tragique. m.^ L'Allemagne, en tous cas, se refuse a rester plus lpngtemps *-dans une situation d'attente. En Angdetepra Le ministère de la guerre fait savoir qu'il n'est pas question du tout de mobilisation. Les mesures prises sent des mesures

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