Le progrès libéral

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25 maart 1915
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s.n. 1915, 25 Maart. Le progrès libéral. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mt0j/
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JEUDI 25 MARS 1915. DIX CENTIMES LE NUMERC PREMIERE ANNEE. — No. 1 LEPROGRÈS LIBÉRAL 0/{C4//£ p l/OTIDZEAf Le journal paraît en deux éditions. — La première à 3 heures de l'après midi; la seconde le matin, avec les derniers communiqués et dépêches. ADMINISTRATION - REDACTIOl 102, boulevard de la Senne, 102 BRUXELLES TARIF DE PUBLICITE Petites ann. Réel. Texte Nouv. Nouv. 4e page 3e page 3e page 3e page 2e page 1 à 7 insertions 0.20 0.50 0.60 1.00 2.00 la ligné — au-dessus 0.18 0.45 0.55 0.90 1.80 — Édition du matin. NOTRE PROGRAMME Depuis la guerre, l'opinion libérale — nous ne parlons pas de parti — n'a plus d'organe. A Namur, à Gand, à Anvers, s'éditent des journaux cléricaux qui ont repris leur campagne sourde mais inlassable pour les idées confessionnelles.Libéraux, nous devons nous défendre; nous ne pouvons tolérer que seule la presse catholique soit à même de former les opinions et de pétrir les consciences; nous ne devons pas permettre que l'empreinte cléricale, renouvelée chaque jour, devienne indélébile. Il faut un contrepoids. Il ne peut être question, à l'heure pénible que nous traversons, de faire de la politique militante, ni de nous occuper de misérables polémiques de clocher; nous voulons que la parole ne reste pas uniquement aux organes cléricaux; nous nous bornerons à contrarier leur emprise lente, mais sûre, sur les consciences. Nous créons ce journal pour tous les Belges qui songent à leur pays, pour tous ceux qui pourraient douter de son avenir; pour tous ceux qui, plus confiants, savent qu'un pays dont la vitalité s'est révélée au cours des siècles par les actes les plus héroïques, ne saurait périr. La Belgique renferme les éléments de toutes les énergies : sciences, commerce, industrie; ces forces ont, à la vérité, souvent été contrariées, parfois momentanément anéanties par des dissensions intérieures extrêmement graves. Mais cette énergie, rien ne la peut abolir; voici déjà que les industries reprennent, que les commerces se rouvrent, que les ruines commencent à disparaître. Tous nos soins seront donnés aux multiples questions d'intérêt immédiat concernant nos populations; nous appuierons sans réserve toutes les œuvres de secours; partout où il y aura un coup d'épaule à donner aux braves qui se dévouent inlassablement, nous serons là. Au point de vue politique, nous voulons que les basses intrigues de partis cèdent la place aux grandes questions sociales, que les abus de tous genres et d'où qu'ils viennent soient combattus sans merci pour le plus grand profit de tous; nous dénoncerons sans pitié tous les pêcheurs en eau trouble, nous ne tolérerons aucun passe-droit. Mais il faut qu'on n'oublie pas que le libéralisme existe, que le soleil des gueux n'est pas éteint, que la doctrine du libre examen n'est pas abolie. Nous sommes assurés du concours de tous les braves qui ont vu les joies et connu les douleurs de nos grandes journées électorales, nous faisons appel à tout leur dévouement. Notre programme politique est donc nettement déterminé; pour le reste, nous donnerons, sans les commenter, les bulletins complets des armées belligérantes, ainsi que les dépêchbs dont nous nous sommes assuré un service très complet. Des personnalités du monde politique, judiciaire, médical, industriel, diplomatique et littéraire ont bien voulu nous assurer leur concours actif. Nous publierons aussi des chroniques de la ville, des contes littéraires, des correspondances de province, rédigées par nos meilleurs spécialistes.Enfin, notre journal formera un ensemble complet qui, nous en avons la conviction, sera soutenu par l'opinion libérale tout entière. «LE PROGRES LIBERAL.» Lire dans notre édition de 3 heures du soir les nouveaux communiqués autrichien, français, anglais, russe et turc et les dernières dépêches in-extenso, dans notre édition de demain matin le dernier communiqué allemand et les dernières dépêches in-extenso. Le Droit et le Devoir Il y a déjà quelques mois de cela Tandis que chacun de nous se préparait ; prendre son envolée, qui vers les rivages de 1< mer tumultueuse, qui vers la montagne attirante qui vers la campagne apaisante, surgit, commt un coup de foudre, l'invasion. Confiant dans l'avenir, personne de nous n a vait songé même à la possibilité de semblablf événement. Chacun, dans ses sentiments comme dans soi activité et dans ses biens, fut pris au dépourvu Peuple paisible et travailleur, le Belge, accueil lant à tous dans sa naïve simplicité, ne songeail qu'à vivre dans la paix et à développer les ele ments de progrès moraux, industriels et commerciaux de l'humanité. Dans son robuste boi sens, il n'imaginait pas que, certain jour, les conditions économiques de la vie allaient être bouleversées de fond en comble. Et quelques heures ont suffi pour cela. Tel un ressort qui se casse, toute notre activité nationale fut brusquemem arrêtée. Les industriels fermèrent leurs usines, les négociants leurs entrepôts et leurs magasins; le chômage devint général. Les chemins de fer, la poste, le télégraphe, le téléphone— oh! le téléphone! ! — furent exclusivement réservés aux besoins militaires; toute transaction commerciale devint totalement impossible. Puis vint l'ère des réquisitions, des défenses, des avis, des arrêtés: le seul moyen rapide qui nous permettait de nous transporter d'un lieu à un autre fut supprimé. Il fallait vivre pourtant. Et chacun de nous, confiant dans l'avenir, une fois ce premier moment de stupeur et de révolte passé, essaya courageusement de se remettre au travail et de reprendre ses occupations. L'industriel voulut rouvrir son usine, mais il manquait de matières premières et il ne pouvait s'en procurer; le négociant, reprendre ses affaires, mais la clientèle faisait défaut. Seuls les magasins d'alimentation échappaient a la crise générale et en tiraient grand profit. Réussissait-il à traiter une affaire, une première difficulté naissait, les moyens de ^ transport manquaient et, une fois cette première difficulté franchie — au prix souvent de quels sacrifices — en surgissait une deuxieme, puis une troisième. Comment, dès lors, dans une telle conjoncture, le négociant, l'industriel qui, depuis la guerre, vit de ses disponibilités et consomme son avoir, va-t-il pouvoir faire face à toutes ses obligations ? Où va-t-il trouver les ressources nécessaires pour satisfaire le fisc, régler ses échéances, payer son propriétaire, ses primes d'assurances? Et chacun s'interroge, l'opinion publique est inquiète et tous se demandent si, dans cette détresse économique, nos lois suffiront pour nous apporter la protection qui nous est nécessaire et s'il ne faudra pas, à la fin des hostilités, par une législation de circonstance, porter remède à une situation sans précédent dans l'histoire des peuples.Les mesures législatives prises — « ex abrupto » — au commencement du mois d'août, ont marqué la nécessité de parer d'une façon rapide aux conséquences économiques entrevues. Le moratoire des effets de commerce, décrété le 2 août et renouvelé périodiquement de mois en mois, ainsi que le cours forcé des billets de banque ont évité des ruines et empêché les sources de crédit d'être taries. La loi relative à l'octroi des délais de grâce par les tribunaux, par l'application impérative en tout état de cause et en toutes matières civiles et commerciales de l'article 1244 du Code Civil, permet au débiteur d'obtenir des délais de son créancier. Un arrêté du 18 août, en déclarant inopérantes pendant la durée du temps de guerre en toute matière civile et commerciale, les clauses de ^ déchéance et de résolution de plein droit, empêche la dénonciation de certains contrats, notamment des baux, des contrats d'assurance, etc. Le pouvoir législatif, en votant la loi du 4 août, et le pouvoir exécutif en prenant ces différent arrêtés, se sont efforcés de prendre des mesure; de défense et de protection. Sans toucher aux loi; existantes, ces dispositions nouvelles ont suspen du ou adouci certaines d'entre elles dans leur ap i plication; elles ont dicté au juge la ligne de con i duite qu'il aurait à suivre en ces temps de cala , mité publique. Ce sont surtout les principes d'é ; quité dont le juge doit s'inspirer dans la solutior des litiges. Le droit est l'ensemble des devoirs imposés, des > devoirs qui ne sont plus abandonnés à l'arbitrai re, mais qui, chaque fois qu'on les viole, amène l l'intervention de la justice. Le droit, comme 1c proclamait dans une circonstance solennelle notre grand jurisconsulte M. Edmond Picard, n'est jamais immobile; il bouge constamment. Comme tout le reste dans le monde, il se transforme, il change. Mais il doit aussi s'adapter aux circonstances et c'est en ce moment surtout que le citoyen doit trouver dans « son droit » la protection qui lui est nécessaire. Quant à nous, il nous apparaît que nos lois sont suffisantes pour permettre aux tribunaux ,H ne "aire régner la justice, mais dans leur applica tion il faut les interpréter avec une très grande largeur de vue et s'inspirer de cette grande pensée que <( sans la bonté la justice forfait à sa mission ». Dans nos chroniques judiciaires, nous nous efforcerons d'examiner d'une façon pratique toutes les questions qui se rattachent au commerce, à l'industrie, à la vie de la nation et elles Sont multiples. 3 Nous nous proposons, ami lecteur, de vous 3 éclairer sur votre droit; car ce qu'il faut aussi, 3 c'est éviter les abus et maintenir ce grand senti- - ment d'honnêteté et de bonté qui caractérise les - gens de notre pays. Vous pourrez nous interroger, nous signaler - vos doutes; nous nous efforcerons de les dissiper - et de vous faire connaître votre droit. Et puis, î cette situation prendra fin quelque jour. La paix, avec tous ses bienfaits, nous trouvera tels que nous étions auparavant; mais il faut songer, dès maintenant, à nous préparer de façon à remédier aux conséquences. de la crise économique que nous subissons. Nous examinerons avec vous, ami lecteur, les mesures que chacun de vous devra prendre pour rétablir l'équilibre de ses affaires et procéder à cette liquidation, qu'il ne faut pas redouter. Vous verrez que tout cela s'arrangera en nous appuyant sur le droit et en tournant notre confiance vers la Justice. Én restant dans ces données générales, nous avons voulu vous indiquer ce que nous pourrions appeler notre programme, mais il n'est pas variable.Partant de cette idée, qu'il ne faut pas que des citoyens qui n'ont rien à se reprocher et qui subissent le fléau de la guerre, soient menacés, molestés et humiliés dans leur eonscience et dans leurs biens, nous nous efforcerons de défendre votre droit, nous inspirant de notre belle devise : « L'Union fait la force » et nous souvenant que le cas dans lequel nous nous trouvons est un « cas de force majeure ». COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqué allemand. Berlin, 24 mars. — Sur le front occidental en Champagne, il y a eu des combats d'artillerie ; dans le bois « le Prêtre », une attaque de l'ennemi pouir nous reprendre du terrain a été repoussée. Las attaque® de l'ennemi au Nord-Est de Badonvillers et sur le Reichsackerkopf ont échoué grâce à notre artillerie. Des combats ont commencés sur Hartmans'weilerskopf. Sur le front orieirtal. Nos troupes ont poursuivi l'ennemi au delà de Memel, ont fait 500 prisonniers et pris 3 canons eft 3 mitrailleuses. Nous avons repris le bétail pris chez nous. A Langzargen, au sud-ouest d.e Tauroggen, et au nord-est de Mariampol, les attaques russes ont été repoussées avec des pertes considérables pour l'ennemi. Au nord-ouest d'Ostrolenka, plusieurs attaques russes n'ont pas abouti. Nous avons pris à l'ennemi 24 officiers, 2,500 soldats et®5 mitrailleuses. A l'est de Plock, plusieurs attaques ennemies ont échoué. Dans la poursuite des Russe®, chassés de Memel, nos troupes ont pris Krottingen russe et ont délivré plus de 3,000 habitants amenés par les Russes. Des attaques russes aux deux rives de l'Orzyc ont été repoussées. Communiqué autrichien. Vienne, 24. — Officiel. — La lutte dans le® Carpathes à la passe d'Usjok jusqu'au plateau de Konieczna continue. Des attaques de 1'enmemi ont été rejetées ces jours derniers. Nous avons fait 3,300 prisonniers russes. Dans la bataille qui s'est- engagée aux environs de la hauteur de Wytskow, nous avons délogé l'ennemi de ses positions. Huit officiers et 685 soldats ont été faits prisonniers. Aux autres endroits du front, rien de nouveau. Communiqué français. Paris, 22 mars-, — Officiel. — Hier soir, à 9 heures, on a signalé de nouveau l'approche de Zeppelins sur la capitale. Toutes les précautions ont été prises pour empêcher leur attaque. Paris, 22. — Un Zeppelin a été aperçu au-dessus des ligne® françaises ; il a jeté une bombe sur Villers-Cotterets et se dirigea ensuite vers Paris. A 10 h. 40, l'avis radiotélégra^ phique de l'attaque fut donné à Paris, où toutes les précautions sont prises. Paris, 22 (11 h. soir). — Sur le plateau de N.-D. de Lo-rette, nous avons fortifié les tranchées, dont nous nous étions emparés ces jours derniers. L'ennemi a pousse des attaques sur Eparges, dans le but de reprendre des tranchées, mais sans succès. Nous avons fait des progrès au nord de Badonvillers. Paris, 22 (3 heures). — Une violente canonnade a eu lieu des deux côtés, entre Lombartzijde et Saint-Georges. * ^ y- v/ / r*£rrrr71 Près de Bagatelle, nous avons fait exploser trois puits démine et détruit une tranchée ennemie. Cinq cents mètres plus loin, l'ennemi a fait une attaque sur no® positions après avoir bombardé nos tranchées ; après un combat corps à corps, elle a été repoussée. Notre artillerie a bombardé les positions ennemies- Communiqué russe. Petrograd, 22 mars. — Officiel. — Du Niémen à la Vis-tule et sur la rive gauche de cette rivière, nous avons fait des progrès. Nos troupe®, sortant de Taurag-gen, se sont emparées, après combat, du village de Lauz-garzen, où elles ont trouvé un dépôt de munitions. Dans les Carpathes, des combats sérieux ont eu lieu sur la route de Bairtheld, dans les vallées de l'Ondava et de Laborcz, ainsi que dans la passe de Lupkoff. Il en est de même sur la San supérieure; nos troupes y ont fait des progrès.Dans le district de Mounkach, des colonnes ennemies ont attaqué nos positions près de Rossokatch, Oravnitch et Ko-ziouvka, mais partout ces attaques ont été repoussées. Le Tzar, à l'occasion de la chute de Przemysl, a conféré au grand-duc Nicolas, généralissime, le cordon de l'Ordre de Saint-Georges de seconde classe. Petrograd, 2,1 mars. — On mande du quartier-général de l'armée du Caucase : Le 20 courant, les Russes onit arrêté la tentative des Turcs de prendre l'offensive sur la côte. Dans les environs de Tsjorok, les Turcs, après un combat, ont été repoussés sur Artvir. Entre Ardanoutsy et Opty, les troupe® turques sont repoussées assez loin dans la direction de l'Ouest. Dans la vallée de l'Alashkert, un combat a été livré entre troupes russes et turques, au cours duquel les Russes ont occupé deux points importants, après en avoir chassé les Turcs.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le progrès libéral behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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