Le quotidien

913 0
11 februari 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 11 Februari. Le quotidien. Geraadpleegd op 02 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rf5k932f12/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Le numero i centimes Cannée, n° 33, EMA \èr:ssec toutes les communication! A LA générale du "Quotidien,, ' onlsvard Militaire «006 Le3manuscrit* non inséré» ne sont pas rendus. JGHAERT-VACIIE, Rédacteur en chef. Gaston BONNET, Directeur général, ■BMBBH ■ iSjgr_..« jeaz M origines n Jam aotuei TU 14 mai 1878, à Simidzoudari, une voltaire suivait la route qui mène au palais imnfrial de Tokyo. Elle était occupée par un Cime en élégants vêtements européens, A nt la physionomie affinée et pensive révét°it -eule l'origine asiatique. La voiture A\t même était attelée et conduite à l'euronéenne, et, seul, le bettô, qui courait en ^ant pieds et jambes nus, mettait dans Vins en gros 122, ma de l'Eté»* Bbuzklixs (gare maritj. MANUCURE, r- ^euJ'' 48a, premier étage. Entrée dit. de 11 » h. »M4 unions une gêne, Thermogine. re ami Pierrot ie son goulot, engreoclre Isa, ciialenr et guérit en une »Tiit DE COTÉ, LtUBÂSOS dérangeant tuourss hsbltu4« ÖO; la demi baitt : tr. O.SO Mous TANTS = bonne halte ORDANTS ERIE IBELGE et! dentaire PAR U44« L TRâPPENERS 38, Roe Philomène SCHA.ERBHEK CLINIQUE do S 4 10 a. tous 1m matin» (dimanchoa ot fêtca exceptés) 1 $* EXTRACTION ! IF. PANSEMENT * * NETTOYAGE 3fr-D«nt»âTtlîlCBtlS dost, t. 3lac, t. com?. Reparations depuia 2 U. Consultations tous les jours, de 10 à 12 et do 2 a & heures, excepté les dimanches. tonchease 30 an* praUqu», lvdipV Ex-directr. maternité P as m veau la Société d'acquérir, o ans i, les deux plu." a'rs et doux, lui que?. rmaîs différent», fi an es; cigare» aux fucaours los MADAME Peniiinckx Accoucheuse. — 1" dlpli Pension * toute époqut 17 ru« Dupont (Nord). Iccôucïéise sire rosaai d'un» il y a en s'a^res! 27 am mém» |3ruxelles- ans lo emmerce (8075 ns, pour la Vont* tonnants. Diplômée, 20 ans prat. Reçoit pens, t*» époqusi Consultation»- DlscrétlQi Madame Bougelet MO ru© do P«r»n# M $0 Porte de Hal W 12035 Sî-ÛUIes-Brajel es us* SAVON BRUN tra, très mousseux, consistant, sans odeur, .120 1» kilo par tonnoau do 12 1/2 kI)o« mis 4 domicile. Réduction p* quantité*, boite* hant. do 1 et 2 kilos. Dépôt : 23, av. fl/n. ƒ*£» /«. Bur. comm, et éoh. : Rue St-Mtehel, Brux. SAVON EN BRIQUES : * ta Couronne »__ — Prix avantageux pour gpoooloto» Massi NUCURE, 10 4 12 et a., 7, place SainteIule, ent. directe. 11383 Massa CHAT D'OR, dop. le gr. Platina, dap. merits d'hornm prix pour vêtements en bon 2, ruo Rofior Vandor Wey 8onao2 2 fo!a (Anciennes1ru: =. SE REND A DOMIC lmpr. U. UONNET- uruxeLi** la gT., bij., piarre» :. arg. vieux dentier».Gr. Carmas (UceinekecPis.11508 l'équipage une note de couleur locale. Comme elle croisait deux paysans, qui marchaient à pas lents, les bras chargés de jettes de fleurs sauvages, ces deux promeneurs d'aspect humble et inoffensif laissèrent tomber leurs fleurs qui dissimulaient 1 sabre court et tranchant des Samourahi «t s'élançant à la bride des chevaux, massacrèrent le cocher sur son siège. En même temps, quatre autres individus de même apparence, surgissant d'un bosquet de bambous, sautaient sur le personnage qui occupait la voilure. Un coup de sabre coupe sa main qui esquissait un geste de défense ; un autre lui fend la tête ; il est traîné sur la route où on l'achève. Le bettô avait fui vers le palais distant de quelques centaines de mètres. L'homme qui venait de périr ainsi était Okoubo Tosimitsi, né à Kagosima le 26 septembre 1830, sangi et ministre de l'intérieur, le conseiller le plus influent et le mieux écouté de l'empereur. Sa mort résultait d'une vengeance politique. Les assassins étaient des Samourahi du Kaga, qui avaient vainement tenté l'année précédente de prendre part à la révolte de Saïgo Takamori. Ils revendiquaient hautement La responsabilité de leurs actes. Le jour même, les feuilles publiques recevaient par la poste des copies d'un document,, signé par les six assassins et adressé à l'empereur, dont l'original fut ensuite trouvé sur la personne de Simada, le chef de la bande. Il était intitulé : ce Adresse au sujet de la mort des traîtres. » Okoubo et Iwakoura y figuraient entête ; suivait une liste de criminels moins grands, déclarée du reste encore in cornplète. C'était une des dernières protestations contre le régime nouveau ; pour la comprendre, il faut savoir comment s'était opérée la révolution qui de l'empire du Soleil Levant avait fait im Etat moderne et le rôle qu'avait joué dans cette révolution Okoubo, la victime de l'inutile et sanglante tragédie que nous venons de raconter. Dès le début du XVIIesiècle (1603), sous l'influence d'un homme d'Etat eminent, Ihéyasou, de l'illustre maison des Minamoto, chef de la branche des Tokougawa, le Japon était revenu à une forme constitutionnelle qui semble avoir été appliquée déjà au XII0siècle, mais qui avait, à plusieurs reprises; disparu dans l'anarchie. L'autorité suprême y était partagée. Si son essence, si le pouvoir eminent, demeuraient, avec les insignes sacrés, aux mains de l'empereur, issu du Soleil et trônant à Kyoto, en fait le pouvoir réel appartenait au chogoun, « maréchal chargé de combattre les Barbares », véritable régent héréditaire dans la f n mille des Tokougawa, qui voyait ses droits renouvelés, à chaque changement de chogoun, par délégation impériale.Sous le nom de chogoun, conféré à Ihéyasou en 1603, le pouvoir se perpétua chez ses descendants dans la famille des Tokougawa jusqu'en 1868. L'ensemble du gouvernement chogounal portait le nom de Bakouûou. Il se composait essentiellement d'une sorte de conseil d'Etat, le Rod jou, formé de quatre ou cinq membres choisis par le chogoun, mais se recrutant en réalité par cooptation, qui avait le contrôle de toute admiration supérieure. Un autre conseil, « Wakadosiyori remplissa't un rôle identique à l'égard des fonotionnaires infé^urs^. Des corps spéciaux, tel celui des Umetsouké, grands inspecteurs, veillaient ju détail de l'administration, au bon fonctonnement de la police et des culteSj rendent la justice, etc. A part un petit nom«fe« de fonctionnaires dépendant du chogoun, toute la réalité du pouvoir était aux Nains d'une oligarchie éclairée, assise supreme d'une hiérarchie féodale dont les ^nourahi, vassaux fidèles liés par un «net point d'honneur aux chefs de clan, °tt Dawnios, formaient le fondement. A cette noblesse militaire correspondait, «Pres ck l'empereur, la noblesse de cour, *J Kougé. Mais l'unique importance de u l }venaitde la part qu'elle avait dans f?*1 ,Pouvoir qui restait à l'empereur, le T de conférer les grades de la hiérar** officielle. til ch ,ogounavaient toujours été hosJ5 aux étrangers, en particulier aux Euroj**us, aux diables de la mer. Mais un peu- qu«ne ^iUraits>isolerabsolument. Si tenace lî^/a volonté qu'il v apporte, la ourio7* inherente à l'esprit humain est pks J^ce encore. Les idées s'infiltrent à traPtorl • X0(n'i:1^re3Ies mieux gardées ; les ™Ms les suivent et, quand les intérêts X?1S wntenJ' eu ' ijfauthimW* d€S ions s'établissement pour les préciser *£S sauvegarder. Miï Tr0iulionécIataàl'avènement de ^"t •? (î868);aPrèslafindela ipuk ' C ' tcrmin«eà Hakodate (1869), l£ce du chogoun et des Tokougawa nsee : le Japon nouveau naître. Il allait non seulement s'ouvrir aux étrangers, mais *se transformer à leur exemple. L'œuvre ne s'accomplit pas sans protestations et sans résistances sanglantes. L'assassinat d'Okoubo fut un témoignage de leur persistance. Qu'avait fait Okoubo pour mériter cette haine? Il avait été un des artisans les plus fermes, les plus résolus de la révolution Il était, au moment de sa mort, le plus énergique à la fois et le plus méthodique des réformateurs, de ceux qui, sur les ruines de l'ancien Nippon féodal et fermé, construisaient un Japon nouveau, moderne et ouvert. Il n'était pas arrivé du premier coup à la conception des idées dont il poursuivait l'exécution. Né dans une famille de Samourahi, formé à cette école de fidélité et d'honneur, il avait d'abord été avant tout un impérialiste fervent,un loyaliste convaincu. Pour donner au Tennô le pouvoir réel dont il n'avait que l'apparence, il avait d'abord rêvé, avec ses amis Saïgo, Naganouma, Kaiéda, une réforme pacifique et prudente par l'union des deux noblesses. Mais dès i860 il avait rapidement vu que l'heure n'était plus aux demi-mesures, qu'il fallait d'abord abattre pour reconstruire et il avait agi en conséquence. Il avait été dès lors un des artisans les plus perspicaces et les plus actifs de La restauration impériale et, quand le moment fut venu, il sut saisir l'heure favorable, se décider et agir. Dans les événements qui précédèrent cette journée du 2 janvier 1868, qui vit s'écrouler le pouvoir des chogoun et le Tennô reprendre son antique splendeur, il joua un rôle déoisif. Ce rôle ne fut ni moins brillant, ni moins utile dans les événements qui suivirent. Okoubo avait su tailler, il sut recoudre. Ce fut lui, lui qui, le premier des Samourahi, avait obtenu une audience impériale; qui, presque avant tous les autres, était devenu ministre ; ce fut lui qui, se dégageant des préjugés de sa caste, fit le plus pour abolir les anciennes distinctions et établir au Japon l'égalité devant la loi. Il décida l'empereur à sortir de son palais de Kyoto, « la demeure plus haute que les nuages », pour Lui faire prendre contact avec son peuple,, l'amener à Osaka d'abord, puis à Yeddo, devenu la capitale sous le nom nouveau de Tokyo Enfin, il ouvrit le Japon aux étrangers, comprenant la nécessité d'adapter les relations extérieures aux réformes intérieures. C'était assez pour le désigner aux coups des partisans du passé ; c'est assez aussi pour «sa gloire. Le Japon doit garder un souvenir reconnaissant à cet homme simple, fidèle, dévoué à son oeuvre et lui ayant tout sacrifié ; le monde civilisé tout entier peut s'inoliner avec respect devant cet Asiatique, dont le nom ne dit rien encore à nos imaginations trop ignorantes, mais qui fut un homme d'Etat et un patriote. L. F. Nouvelles de la Guerre ->—«+« BULLETIN ALLEMAND Berlin, 10 février. {Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Au nord-ouest de Vimy tnos troupes ont enlevé aux Français un tronçon de tranchée assez important ; dans la région de Neuville, elles ont reconquis un des entonnoirs perdus autrefois. A cette occasion, 52 prisonniers et 2 mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Au sud de la Somme tles Français entreprirent plusieurs attaques partielles, qui ont été repoussées. Immédiatement au nord de Becqitincourt, l'ennemi a réussi à prendre pied dans une petite partie de notre tranchée de première ligne. Sûr la hauteur de C ombres, nous avons, à l'aide d'un camouflet, écrasé une galerie de mines de l'ennemi. Des explosions provoquées par les Français au nord-est de Celles (dans les Vosges) sont restées sans résultat. Théâtre de la guerre à l'est : Sur le front des armées du général von Linsingcn et de l'armée du général von Bothmer, des forces austro-hongroises ont l'ait échouer les attaques de quelques faibles détachements ennemis. Dans les Balkans : Rien de nouveau. LES AFFICHES ALLEMANDES : Cologne, 10 février. — La Gazette de Cologne mande : Lore du dernier raid des Zeppelina outre le petit croiseur Caroline, les deux contre-torpilleurs Eden et Nith ont coulé sur l'Humbex. -}—«B^l BULLETIN AUTRICHIEN Vienne, 10 février. — Communiqué d'hier : Fronts russe et italie?i. — Pas d'événements particuliers. Front du Sud-Est. — Les avant-gardes des troupes austro-hongroises opérant en Albanie ont franchi la rivière d'ismi et occupé Preza ainsi que les hauteurs au nord-ouest de cette localité. Les troupes de l'adversaire^ formées par les restes de quel- ques détachements serbes, des groupes italiens et les mercenaires d'Essad pacha, ont évité le combat en se repliant vers le sud et le sudest. Ce n'est que lors de l'occupation de la localité de Valjas (à 8 kil. au nordouest de 7 irana), qu'il y a eu un combat de peu de durée dans lequel l'ennemi a été culbuté. Nos aviateurs ont, à différentes rcpiïses en ces derniers temps, lancé avec succès des bombes sur le campement établi près de Durazzo ainsi que sur les vapeurs italiens mouillés dans ce port. Dans le Monténégro, la situation continue à être calme. Le désarmement est terminé. —

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes