Le quotidien

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28 februari 1916
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s.n. 1916, 28 Februari. Le quotidien. Geraadpleegd op 24 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542kh7m/
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Il e pas le linge mtageux n' 5*. 3« année, ^dr£ssef toutes 4es communlcjitiom A LA Direction flénérale ta "tofldbi. 148, boulevard Militair*' le, manuscrits non Inséras ne sont p*s rendus. Gaston BONNET, directeur général Le numéro 8 centimes 59 »° A. BOGHAERT-VACHE, Rédacteur en chef. Lundi 28 février 1916. ADRESSER TOUT CE QUI C liA PUBTjICITJS A ARTHUR LAURENT AdtninUtralion nour la Belgique fine du Midi, 70 (près de la Bourse) T.e Journal décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces. Impressions et Gestes de Blessés H n'est vraisemblablement personne qui. iant les acteurs ou les témoins d une *, ait manqué de demander à 1« diplôme, 30 aos « pratique. Rx-directriJ maternité. Pension too* • «•» Potages genre Maggi, arômes divers. Puddle? p.wder, sucre var.nîiné, levure en poudro, fécule Suora en boîtes, e-'sence de vanille. Pour lo gros, conditions exceptionnelles Ü&8 Manufacture de es lelgica „ 1 J haussa des taba - r ■_ y pi lus ma marque BELGICA £ maint» cant ia même qualité. |j et S. B. Prix de ven'.e : boîte i LO cent.; boîte de 20 pièces, | MARCHAL1253ü] 2» Palais, 404, I.acken. •BsaBBsaBBsaesasBi asasflaaaiBSfcwasaaBsi fcURE- ^AlNi (1^1 mastique suédoiso|ntque (entrée dir., I'rétage) m de première ordre12'i0" VON MOU utnee que l'ancien. Prix et qualité esns con^ence. SAVONNERIE NOUVELLE*«*? du Progrès, 86 -:- Bruxelles Impr. G. BONN El iflterro, ,ction miHLupei un récit de leurs scnsaUons au mo- cee imp1 ut où nac balle ou un éclat d'obus les a [rtppés. Obacuii est curieux de connaître ons, chacun voudrait «-e faire cet egard, — et il est rare audiquei 1 ios réponses faites aux questions ne J)ient point quelque peu déconcertant* Daas le feu d'une action où il semble que •ouïes les forces intellectuelles et physiques doivent être tendues a l'extrême,quand ce ne aérait n!,eParsimP^einstinct do cou lion, il n'y a guère de place pour la sensibilité physique : le courant général de l'organisme et l'activité tuent la sensibilité, tout somme en d'autres occasions l'inverse a lieu, l'activité devenant impossible devant l'énorme courant de sensations ou de sentiments. C'est ainsi qu'il faut s'expliquer l'insensibilité relative des blessés du champ de baîaille •" naturellement et sans exagération aucune dans leurs récits, iis « en mettent moins qu'il n'y en a »; eu réalité, ils ont perçu peu de chose, ils ont beaucoup moins souffert qu'on ne le croirait au premier abord, ils souffrent beaucoup moins que la plupart des humains ne souffrent daus les accidents de la vie quotidienne de la rue ou de l'atelier. On le savait déjà, mais M. G.-L. Kilmer n'en a pas moins eu raison de le répéter,dans un fort intéressant travail publié naguère dans le Popular Science Monthly, et qui a i-er tout entier sur des observations personnelles faites au «ours de la guerre civile d'Amérique. ( quesune- de ces observations méritent d'être relatées. U douleur, avons-nous dit, est faible dans les cas où celui qui l'éprouve a l'attention fortement attachée a quelque objet, et s'il est une circonstance où la passion doive do miner l'homme, c'est bien à ta guerre. On comprend très bien qu'un soldat qui vient da recevoir une balle dans le genou continue à marcher — si les os ne sont point brisés — etue s aperçoive de son mol qu aux actes àn . ses compagnons, il regarde, et s'aperçoit que sa jambe est inondée de sang; la chose ble curieuse : il n'a rien ressenti du tout!Si, pourtant : il a éprouvé une piqûre, H croyait avoir butté contre un chardon, et t'est tout. I! est mort de cette blessure. Un autre, un officier, qui s'était juché sur une pile de bois pour mieux reconnaître les alentours, tombe tout à coup, et sentant une douleur à la cheville pense s'étro foulé le pied, an morceau de bois ayant sans doute roulé sous son poids. En réalité, une balle lui a fracasse le pied, et lui aussi en est mort. Eld'un autre côté,il arrive souvent qu'une blessure insignifiante détermine une vive dou leur; une balle perdue qui ne pénétrera même pas à travers la peau, et qui ne produira en tout et pour tout qu'une bosse sanguine qui disparaîtra après avoir présenté toutes les teintes accoutumées de l'hémoglobine et des corps voisins en voie de décomposition, donnera au patient l'impression qu'il a dans le corps tout un arsenal de projectiles. Il faut d ailleurs ajouter que la douleur varie non seulement selon l'état psychique du blessé, mais aussi selon la nature fc la blessure, selon son étendue.c'est-à-dire «Ion la quantité de terminaisons nerveuses atteintes. Une blessure mortelle peut être. presque indolore, étant restreinte; une blessure étendue, mais sans gravité, une large ecorchure ou déchirure fait beaucoup souffrir sans mettre la vie en danger. U n'y a flooe aucune proportionnalité,aucun rapuort *»|re la gravité d'une blessure et la douleur yMle provoque. U nature de la douleur varie dans, une fcrtainc mesure selon la nature de la bles««. Quand elles déterminent une douleur appréciable, remarque M. Kilmer, les plaies elai?eaupar armes â feu provoquent une «nation de brûlure; s'il s'y joint une frac«re«, des élancements ou des piqûres accom pjaent la sensation en question. Si l'os est, J"ppé sans être brisé, c'est une sensation Engourdissement do toute la région; mais wutôt survient une douleur très vive; les usures des muscles et tendons détermim une sensation de tiraillement. lien est jf même pour les plaies dues aux éclats ,bus et aux balles des boîtes à mitraille; aux sensations déterminées par les Mets, onnr. |csconnaft^ljèrCjcux^ jeg prouvent n'ayant pas habituellement le PPsdolcs raconter. L ni ,snore qu'une sensation très vive ,L lnue! aptitude à ressentir vivement d'au|H|* sensations simultanées, et chacun en a sur lui-même, faire l'observation plus ou Hjf« Le fait n'est cependant pas constant, fi auteur américain a vu un de ses offi- ™. tondis qu'il tombait à terre la cuisse ^sse? par un éclat, recevoir dans le bras i main dc^ éclats d'un autre projectile, et fo;,avofort endommagée par un Mori,i ' clqna,,dondemanda à t ruine ses impressions, il déclara avoir aussi nettes et multiples et avoir « senti dans toutes toutefois, répétons-le,les bles- lans le feu de l'action ne sont 1siaiblement ressenties; et si elles ne tenr-r nalureadoubler profondément plions vitales, si elles ne portent pas 11'a molilité, la perception peut n'en être opérée qu'après un temps assez long. Citons encore quelques cas. Voici d'abord celui d un général des troupes du Nord qui, au cours de l'action, dut payer beaucoup de sa personne et se livrer à des efforts considérables. Tout alla bien, malgré une résistance vigoureuse, et la victoire lui resta. A peine l'action était-elle terminée, qu'il fallut, venir a son secours : on dut l'enlever de selle, tant il était affaibli par une blessure dont il n'avait jusque-la pas eu conscience, et par laquelle il perdait bcautoup de sang. Une balle lui avait traversé ta voûte du pied et déterminé une hémorragie abondante; et, malgré la sensibilité de la région plantaire, il n'avait rien ressenti. Un autre cas est celui d'un soldat. Ce soldat fut surpris avec un de ses camarades, après un engagement assez vif au cours duquel tous ileux furent séparés de leurs compagnons d armes,par un.oflicicr du camp ennemi qui les lit prisonniers, ils le suivirent après avoir jeté leurs armes.L'un d'eux traînait quelque peu, et l'officier lui dit de presser le pas. Le soldat, pour toute réponse, leva un bras et montra à l'officier une blessure grave siégeant sur ce membre, de sorte que le capitainen'insistapas et permit au captif(le marcher comme il l'entendait. On arriva à imc barrière : les deux compagnons la levèrent pour permettre au capitaine de passer, et ils bava relaient sans interruption, confiants dans le sort de leurs armes et sans inquiétude sur eux-mêmes. A la première occasion, l'officier remit le soldat blessé entre les mains du service médical : le chirurgien l'examina, pansa sa plaie, et tout à coup le soldat mourut. On lui découvrit alors une seconde plaie en pleine poitrine, mortelle, dont il n'avait pas eu conscience, et qui ne l'avait point empêché de marcher, de faire un certain effort physique. 11 est vrai qu'il était en proie tout ce temps à une vive excitation : il sortait du feu de l'action, et sa capture "ne l'avait point déprimé moralement. Cette insensibilité peut exister même dansdes cas où la tension intellectuelle ou matérielle est, ou paraît, moindre. L'autour américain était allongé à terre -~ la position occupée par son régiment éiaitbalayée par lesballes des sharpshooters des tirailleurs ennemis, et il fallaitleur offrii le- moins de cibles possibles —et. du point qu'il occupait,il pouvait voir tout ce qui se passait dans sacompagnie. Il remarqua particulièrement un beutenant qui marchait de-ci, de-là, donnant ses ordres et instructions avec beaucoup de calme, et fit à part lui la réflexionque ledit lieulffrait aux ennemis un but tout désigné. Ceux-ci curent la même pensée, car, tandis que notre auteur suivait les mouvements de l'officier,il vit tout à coup celui-ci faire un mouvement brusque, comme s'il avait reçu un coup, et il y eut dans sa marche un trouble momentané très marqué. 11 continua pourtant a aller et venir avec le môme calme, donnant ses ordres; mais, quelques minutes plus tard, il s>n alla vers l'arrière des lignes, boitant manifestement. II avait donc continué sa besogne, sans souffrance, sans beuteric. pendant plusieurs minutes, et il lui fallut quelque temps pour s'apercevoir de sa blessure — une balle dans ta cuisse. Le cas du général A.-S. Johnston est plusnet encore que le précédent. Ce général avaitété chargé par les troupes du Sud de reconun ton itoirc'nécessaire aux opérationsil avaitété pi d'autres de ses collégués pour cette besogne ardue, et sa réputation était en jeu. Tout alla bien jusqu'à uncertain point; mais les ennemis ne se montrèrent pas disposés à évacuer le territoireconquis, et le général commanda une chargedont il prit la tête. La manœuvre réussit, etle général revenait en arrière pour entraînerune seconde brigade, quand une balle luicoupa une dc^ artères de la jambe. Il n'yprit pas garde et ne témoigna rien, conti nuant à donner ses ordres et à surveiller lesévénements, jusqu'au moment où son entourage, le voyant pale et défait, lui demanda^'iLavait reçu quelque blessure, a Oui, ré-ponditil, et jo crois la blessure sérieuse », du ton d'un homme qui, tout en ayant ressenti une impression, ne la percevrait avec nettetéqu'au moment même où il parle. Elle étaitsérieuse, en effet, car l'hémorragie allaiti faute de sang : la vie était presquepartie.(/I suivre.) IL de Varigxy. — y->» < Nouvelles de la Guerre >-^4ct^»-< BULLETIN ITALIEN Rome, 2b février. — Du généralissime Ht dien : Sur tout le front, l'activité de l'artillerie a été entravée par le temps défavorable. Sur la hauteur de SarUa-Manu nos postesavancés ont surpris, dans la nuit, du 23 au 24, par une tempête de-neige, un detachement de soldais ennemis, couverts de manteaux blancs et qui tentaient de s'approcher"de nos positions. L'ennemi a été repousse.Il a laissé de nombreux morts sur le terrain.Nous avons l'ait des prisonniers. >—«»♦♦—< BULLETIN ANGLAIS metres, ^5 février. — Du War Office : Nos avions ont effectué un bombardement efficace du parc d'aviation aux environs de Lille. Tous les avions sont rentrés indemnes. Aujourd'hui l'ennemi a fad sauter une mine près de Fricourt, sans occasionner de dégâts. Notre artillerie s'est montrée active contre les retranchements ennemis près du canal d'Ypres à Gommes et à l'est de Boesinglw. p «■♦as recevoir d'argent de Belgique ni de France, ces pays étant déjà assez éprouvés; de ce fait, la situation financière du Vatican semble très obérée. Le budget de cette année se clôture avec un déficit de ô millions de lires. On mande de Rome : Le Pape a envoyé une somme de 50,000 francs aux Serbes ESCADRE JAPONAISE EN AMERIQUE DU SUD ? D'après une dépêche de Tokio, une escadre japonaise, composée de cinq croiseurs, aurait été envoyée dans les eaux sud-américaines. LE JAPON ET LA CHINE Le Rjelj apprend de Tokio que le Japon compte adopter une attitude agressive à l'égard d'Yuantchikai, ce dernier étant toujours partisan du rétablissement de la monarchie en Chine. Le gouvernement japonais a envoyé le croiseur Kasagi à Shanghai. A la suite de la tension qui existe'entre le Japon et la Chine, toutes les valeurspapier ont subi une forte baisse Trente négociants allemands ont liquidé leurs affaires au Japon et sont partis pour l'Aménque-vià Nagasaki. DANS LE CABINET ESPAGNOL On mande de Madrid : L'ancien ministre des affaires étrangères VLilaneva vient d être uomme ministre des finances à la place de M. Urzais, qui se retire par suite de divergences de vues avec ses collègues. Le comte Romanonès qui conserve la présidence du Conseil, reprendra Le portefeuille des affaires étrangères. L'ARRESTATION DE DOUWES DEKHER D'âpre» une information de Soerabaja au Algemeen Handelsblad, Douwes Dekker, le leader connu du parti hindou a été arrêté a Singapour sur les ordres du gouvernement anglais. LES IMPOTS EN ANGLETERRE Les Daily News annoncent que les projets de crédit du chancelier du Trésor seront sou mis dans cinq semaines environ. Les impôts seront augmentés d'une manière notable. Quelques augmentations entreront en vigueur immédiatement, d'autres dans six mois. UN NOUVEL AMBASSADEUR On annonce que sir David Rowland Francis vient d'être nommé ambassadeur des Etats-Unis en Russie. UNE COMMISSION DES TABACS On annonce de Londres que le président du Board of Trad~ vient de nommer une commission spéciale chargée de réglementer l'importation du tabac. UN AMBASSADEUR NORVEGIEN PRES LE VATICAN On annonce que l'ambassadeur norvégien à Stockholm, M. Brunehorst, vient d'êt:e nommé ambassadeur au Vatican, poste nouvellement créé. ->-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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