Le quotidien

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28 december 1915
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s.n. 1915, 28 December. Le quotidien. Geraadpleegd op 30 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx65687/
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Le numéro S centime»» (Vendu chaque jour, dès 7 heures du matin, à Bruxelles et en Province) Gaston BONNET, Directeur général,Altred-W. GASPART, Directeur de la Rédaction.A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. gêne, fne. rrot lot./ la chaleur érit en une nuit ÖTÉ, LUMBAGOS il aucune habitude demi bolle : fr. 0.80 Accoucheuse 1" diplôme, 30 ans de pratique, Ei-directrice maternito. Pension toute époque. — Consultation! secrètes Prix modérés. • UT VTe09 toston 91, rue de la YLtolre (Porte de Hal) BRUXELLES10195 J'ACHÈTE Fourrures, vêtements, hom. et darn chaus. linge, etc. loutes march. Keymolen, 10, placeSaintGéry, Bourse.i07i9 FOURRURES Grand choix d'occasions BUREAUX AMERICAINS et fumoirs de tous modèles ci vent* à prix très réduits. 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On traite en province, ires, BRUXELLES 10404 Impr. Ü. BONNET, BruxcU* 338, Adresser toutes les communication^ A LA Billion générale h « Qnstldien 148, boulevard Militaire les manuscrits non insérés ne sont pas rendus* ttS POETES DE LA 6HEBBB Les poètes pour peu qu'ils le veuillent, peuvent tout mettre en vers et tout poétiser: U femme, la tempête, le tonnerre, Les flots 'de la mer, les volcan», les cataclysmes, lea draines humains, les soutïrances (se rappeler la « douce souffrance » de François Coppée). la maladie, la mort, le chaos — ils peu veut trouver à tout des charme». Ils peuvent, par leur muse, transformer un brigand en un héros, modifier un acte criminel en un exploit glorieux, changer le vice en vertu, la vanité ou l'orgueil en noblesse de caractère ou en vertus nationales, la folie en génie, la sottise en candeur. Sous leur plume, le mal peut devenir un bien, un défaut une qualité; un démon peut se métamorphoser en un ange, un loup en un agneau, un bourreau en un martyr, un despote en un juste, un impur en un saint, ils tout capables d'encenser le diable et de chanter des hymnes à Satan, sacrifier à Mammon et rendre des actions de grâces a Béelzébut. Pour peu qu'ils lo veuillent, ils vous présentent comme doux et agréable ce qui est amer et triste, vous vantent la laideur, exaltent et glorifient l'horreur. C'est ainsi que la chose la plus horrible, Ja guerre, trouve ses poètes, ses chantres, ses gloriûcateurs. ils lui attribuent des kaiiiés, des vertus et des bienfaits. Elle suscite, disentrils, la bravoure, le courage, l'héroïsme; elle développe et fortilie le sentiment de la solidarité, elle élève l'Aine, inspire le dévouement, l'abnégation, le sacrifice et ainsi de suite. Ceux qui reviennent de la guerre, ceux qui out trempé leur main ou leur baïonnette dans le sang, ceux qui ont dû par moments 'oublier le respect de la vie humaine ou de la propriété privée, ceux dont le cœur et les nerfs ont durci, aigri par les horreurs et 'les souffrances de la guerre, nous en re-viennentils réellement meilleurs, plus purs, plus doux, {dus généreux ? On a peine à le croire. Quant aux heureux effets de la guerre sur la masse, ils sont, d'après ces chantres, innombrables : relèvement moral, reveil du sentiment national, resserrement des liens •fraternels, renforcement de l'amour pour la patrie, relâchement des luttes intestines, réconciliation des partis, rapprochement des classes, élans généreux de toutes sortes, mouvements de régénération, de rénovation, etc. Encore est-ce une question psychologique fort troublante, digne d'un la Rochefoucauld, à savoir si, malgré ces élans, exclusifsd'ailleurs, tournés uniquement vers un pôle, alors qu'à l'autre la guerre ne fait qu'entretenir que des sentiments de haine ou de mépris et des idées de vengeance, si, di-sonsnous, dans de telles conditions, la masse s'améliore foncièrement, si — môme entre nationaux — on se prend û s'aimer davantage et si chez beaucoup, les manifestations qui le font croire,ne sont pas qu'un contre coup, qu un réflexe, des sentiments opposés qu'ils éprouvent de l'autre côté. Peut-on être bon et méchant à la fois. doux et sec, philanthrope et misanthrope ? La véritable bonté est générale; elle s'exerce même envers les bêtes et ne souffre, dans tous les cas, que de rares exceptions. * * * Le plus illustre des chantres de la guerre, le prototype, pourrait-on dire, fut Joseph de Maistre, que les autres se plaisent souVont à invoquer. Pour lui, la guerre est même divine, purificatrice et expiatoire. Elle doit régner éternellement, écrivait-il, pour purger le monde. La terre conünuelie-n'iit imbibée de sang, n'est qu'un autel imoù tout ce qui vit doit être immolé jusqu'à l'extinction du mal. Si la tuostituiion des souffrances expiatoires est juste, ce n'est pas assez, pour le salut des peuples, des substitutions et des dévouements volontaires et très rares. L'innocent immolé pour le coupable sauve sa nation; donc il est justeet bon qu'il soit immolé par e|leet pour elle; et lorsque cela fut, cela fut men. Telle est sa chanson. Le spirituel H. Harduin, en retraçant, lors de la guerre russo-japonaise, l'horrible 6pectacie qui eut lieu sur le pont du Variay "que lui a raconté un témoin qui s'y trouât, a l'ait comme suit le procès de ces bons aPÔtres de la guerre. « La gangrène et la pourriture d'hôpital, ceia fait aussi partie de la gloire militaire,Jvec la famine, l'incendie, la ruine, la maladie et les soldats qui tombent épuisés sur ,ûroute, le typhus, la petite vérole et lereste...* le, s'y est employé avec * Et maintenant rien n'empêche de célé-*rer les bienfaits de la guerre. i )}Joseph de Maistre, qui fut une haute et Mamelle andoui succès. » Ecoulez-le :—Lorsque l'âme humaine a pdu son ressort par la mollesse, l'inçrédu- et les vices gangreneux qui suivent l'ex- èsde la civilisation,elle ne peut être re- wempee que dans le sang. )}Oui, chéri. > M. de Vogue, un académicien, comme *• Lrunetière, a dit la môme chose, ou à j uprès. On peut tout prouver quand on a s temps à perdre. Soutenir cette thèse que ble S °-rl(!° *'excesdumal est un agréafcrcico à l'usage des philosophes ob- tu , ;- . Jugioss (pas celui du Quotidien) s'y '■ a\cc conviction. Pi » Mais les pauvres diables, dont on fait la chair à canon, conservent tout de môme le droit d'être d'un avis contraire. » Malheureusement, il» n'ont pas le courage de leur opinion. De là vient tout le mal. Ayant pris depuis longtemps l'habitude de se laisser massacrer pour des questions auxquelles ils ne comprennent rien, ils continuent, persuadés que les choses sont bien ainsi. » C'est pourquoi il y a, en ce moment, là-bas, des cadavres dont les crabes sont en train, sous les flots, de dévorer les membres mutilés. » Je ne sais pas, lorsque la mitraille brisait, renversait tout autour d'eux, s'ils étaient contents de savoir que c'était pour leur bien et afin de retremper l'urne de leurs contemporains, qui a perdu son ressort par l'excès de la civilisation. » Les malheureux n'avaient sans doute pas lu Joseph de Maistre. Je recommande aux blessés de le lire, entre deux pansements. Le chapitre consacré à la destruction violente de l'espèce humaine leur découvrira des horizons. » Ils apprendront que la guerre est nécessaire, comme le bourreau, parce qu'elle est comme lui, l'émanation de la Justice de Dieu. » Et celte pensée leur sera une consolation quand la scie du chirurgien leur entamera les os. » Bien avant déjà, Alfred de Vigny qui fut cependant poêle et guerrier, a dit non moins son l'ait à Joseph de Maistre. » Les armées et la guerre, écrivait-il dans Servitude et Grandeur militaires, n'auront qu'un temps; car malgré les paroles d'un sophiste que j'ai combattu ailleurs, il n'est point vrai que même contre l'étranger la guerre soit divine; il n'est point vrai que la terre soit avide de lany. La guerre est mau- dite de Dieu et des homines mêmes qui la l'ont et qui ont d'elle une secrète horreur, et la terre ne crie au ciel que pour lui demander l'eau fraîche de ses fleuves et la rosée pure de ses nuées. » Nous aimons mieux cette poésie-ci. # * * Faut-il conclure que si la guerre en ellemême n'est pas un bien, il n'en résulte aucun ? Que non. Tout malheur a quelque chose-est bon. La guerre, comme toute révolution, comme tout bouleversement, est forcément rénovatrice. Elle secoue d'ailleurs les peuples endormis ou engourdis et fait sortir parfois l'humanité de sa léthargie.Elle leur sort de stimulant ou de coup de fouet pour les faire avancer et marcher plus rapidement dans la voie du progrès. Elle peut donc avoir ainsi une action heureuse plus lard et notamment pour les générations à venir. Mai., est-on pour cela en droit do l'acclamer ? Les grands incendies, les dévastations, la destruction des villes en font ressortir de plus belles, de plus hygiéniques. Faut-il, tel un Néron, se plaire à leur spectacle et leur chanter des couplets ? La guerre fût-elle profitable pour ceux qJi restent et dût-on l'accepter comme une nécessité inéluctable, comme une opération salutaire, on ne devrait pas encore s'en faire l'apologiste, par respect pour tous ceux qui en souffrent, pour ceux qui en sont les victimes, pour ceux qu'on doit sacrifier. Nous dirons d'ailleurs une autre fois ce q les pacifistes objectent à la thèse représentant la guerre comme un mal nécessaire. A. S. >—0-*-3*~< Nouvelles de la Guerre ->—-fr-q»-< BULLETIN ALLEMAND Berlin, 27 décembre. — {Communiqué de midi.) Théâtre de la guerre à H*ouest : Au nord-ouest de NeuvilleAcs, Français ont fait jouer une mme devant notre position ; l'entonnoir creusé par l'explosion a été occupé par nous. Une autre explosion, que l'ennemi a provoquée, sur les collines de Contres, n'a fait que des dégâts insignifiants. Pas d'autres événements d'importance. 7 héâtre de la guerre à Vest et dans les Balkans : Rien de nouveau. LES AFFICHES ALLEMANDES. Londres, 24 décembre. — La liste des pertes publiée hier contient les noms de 15 officiers et 50a hommes. — La liste publiée aujourd'hui donne les noms de 22 officiers et 688 hommes. BULLETIN AUTRICHIEN décembre. [Communiqué Zt Vienne d'hier.) Front russe : Dans les marécages de la Polcsjc, de lorts détachements ennemis, envoyés en reconnaissance, ont été repoussés eu plusieurs endroits. Pas d'autres nouvelles. Front italien : Des tentatives d'approche dirigées contre la partie sud du plateau de Doberdo ont été aisément 'déjouées. Front du Sud-Est : La situation n'a paschangé. —>■»»~«z>>g»~ar les élèves de l'école belge à La Hay» a obtenu un succès plus grand encore que la première, dont nous avons parlé hier. La fête étai4 ie cettefois par le baron Fallon, ambassadeur de Belgique en Hollaude. De nombreuses personualités du monde diplomatique et artistique a»B réunion qui était organisée voit» fois au pro'àt des soldats belges internés eu Hollande.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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