Le quotidien

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22 januari 1916
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s.n. 1916, 22 Januari. Le quotidien. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55fk0m/
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Le numéro S centimes Samedi 22 janvier 1916. L» 21 buchense llùrne, 30 ans ue le. Ex-directrice |ité. Pension toute Consultations i. Prix modéras. [v DeVisscher de la Victoire 91 Le liai), Bruxelles lUiyö Accoucheuse Dtpioméc r< ri . ^Frunceetü^ bx-mteme Nouvelle métuodega^ QUOTIDIEN Gàstox BONNET, Directeur général. A. BOGHAERT-VACHÉ, Rédacteur en chef. BULLETIN FRANCAIS Paris, lo 20 janvier. — 15 heures. Entre Oise et Aisne, au cours de la nuit, quelques combats de patrouilles dans la région de Puisaleine. En Champagne notre artillerie a dispersé un convoi de ravitaillement sur la route de Villcsur-Tourbe à Vouziers. Un avion ennemi a lancé sur les faubourgs de Luneville trois bombes qui n'ont causé aucun dégât. Un autre appareil ennemi a dû atterrir près de Flin; les deux officiers qui le montaient ont été faits prisonniers près de Gcrbvillers (sudest de Luneville). Paris, lo 20 janvier. — 23 heures. Entre la Somme et YAvre notre artillerie a bombardé près de la gare de Chaulnes des établissements occupés par l'ennemi. Ce tir a provoqué un incendie suivi d'explosions. Au nord de l'Aisne sur la route de Corbeny une colonne ennemie a été prise sous le feu de noire artillerie et dispersée. Aux environs de la ferme du Choléra un tir violent de nos batteries a causé des dégâts importants aux tranchées de l'ennemi. Actions d'artillerie intermittente sur le reste du iront. BULLETIN ANGLAIS Londres, 19 janvier. — Du War office : Seize de nos avions ont attaqué le 17 le dépôt de munitions ennemi près de Lesars, au nord-est d'Albert et y occasionnèrent des dégâts considérables. Aujourd'hui 19 combats aériens ont eu lieu. Au cours de cinq combats les appareils ennemis ont été descendus. Dans deux cas, nos avions ont été perdus. L'ennemi a fait exploser deux mines, lo IS, au sud de Fricourl, sans occasionner de grands dégâts. Nous avons bombardé aujourd'hui avec succès les retranchements ennemis, en différents points. Un détachement de nos troupes a attaqué dans l'obscurité les retranchements ennemis au nord de la Lys cl a ramené plusieurs prisonniers. L'ennemi a fait sauter une mine près de la.redoute Hohenzollern et une autre devant nos retranchements au sudest de Caincij. Il n'y a pas eu de dégâts. L'artillerie ennemie a été active au nord- A l'est d'Ypres, près de Frennyiucn, cmde nos aviateurs a forcé un avion ennemi àatterrir. ——H»i«^ Principal pour U Belgique: O.. d« B«üL AnveMEn/ventedana toute» le» phirroac.** Impr G, BONNES B"*** presser toutes les communications A LA Direction générale du "Quotidien,, \4S, boulevard Mill faire Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. la Pays du Grand-Muet Le pays du Grand-Muet 1 C'est ainsi l'on appelait, il y a quelques années, resemble des territoires soumis à l'autoS du shah de Perse. . Et pourquoi appelait-on ce dernier,Wnne dans son propre pays, le Grand•ÎLjt•? Parce que son rôle auguste, dans f audiences solennelles, sa qualité divine ; veux des Orientaux ne lui permettaient aUX de parler. Le Shah a le devoir de sej*? L'usage du langage constituerait, depart, une offense et une forfaiture à sa5«mitc'surhumaine. _ Nous nous hâterons d ajouter que ce cérémonial assez rigoureux s'est beaucoup Socratisé, depuis que la Perse s'est «avé le luxe d'un Parlement, à l'instar Ses nations européennes. Le défunt Shah ■ mêras laissé, chez nous, à Bruxelles, des Bouvenir démontrant la parfaite insouciance qu'il avait pour les fonctions, parfois trop rigoristes, de tyran absolu. Mais il n'en était pas de même il y a dix 'ans, il y a môme six ans. _ Ou'on nous permette ici une legere mtojçion dans le domaine philosophique et religieux de la Perse. La religion persane a toujours prêté aux animaux un symbolisme, un sens de mystère excessivement curieux. C'est un vestige du culte des mages qui survit dans Je mahométisme actuel. Téhéran oublcc parfois qu'elle n'est plus Rhagès.Ce respect de l'animal semble appartenir traditionnellement à la terre persane. On sait la légende qui explique l'avènement du plus grand de ses rois antiques. Il y avait compétition entre les généraux aimés des soldats, respectés des peuples. Ces généraux décidèrent entre eux que celui dont Je cheval hennirait le premier à l'aurore du lendemain, serait reconnu roi. Si loin que nous remontions dans l'histoire, on retrouve toujours ce rôle précis, joué par les animaux. ' 'La raison en est-elle dans l'origine surnaturelle que leur accorde la théogonie de •Zoroastre? Lorsque le dieu éternel Aouramazda toit créé le monde, aussitôt naquit, en op'position' au bon principe de vie, Angro-Maïnjous ou Ahriman, l'inventeur du mal, du mystère et du péché. Aux six bons esprits ou ameshaepentes, il opposa six mauyais génies, égaux en force : Okomano, le 'funeste; Ancha, semeur du chagrin dans le inonde; Gaourou, frère de l'orgueil et qui pousse les rois à la tyrannie; Naon'ghailiya', Caourou et Zaïrica, qui incitent les hommes au vol, au meurtre et à la guerre. Ahriman tira du néant la mût avec son cortège de ténèbres, ainsi que les plantes nuisibles et les animaux. Alors aussi, se répandit dans le monde l'armée des devas .ou démons, mâles et femelles, yatous et péris. ' Longtemps ils s'unirent en toute liberté lux hommes. Mais Zarathoustra, ou Zoroastre, qui vint, dit la légende, neuf mille ans avant les premiers rois de Perse, brisa les corps des êtres qui étaient nés des yatous et des femmes, des hommes et des péris. Et il accorda aux devas, comme asiles, les corps des animaux, qui devinrent ainsi les temples de forces antiques supérieures à l'humanité. C'est pourquoi les animaux sont augustes et considérés cornice des êtres semi-divins. * * *. Une anecdote fera mieux ressortir le respect craintif que l'on éprouve, là-bas, pour les animaux ainsi que le cérémonial bizarre que l'on était tenu d'observer en présence du GrandMuet. Un de nos confrères, M. Léon Charpentier, qui fit partie d'une mission française en Perse et qui fut reçu en audience par le Shali, en a laissé l'amusante relation que voici : r« A travers d'immenses oonridors tendus & tapisseries d'une richesse inappréciable, nous arrivâmes dans une salle où, pour ooéir à l'étiquette de la Cour orientale, tous dûmes respectueusement nous agenouiller. Du reste, on nous présenta pour tela de superbes coussins. Sans trop nous avoir fait attendre, l'aube personnage fit son entrée, au milieu d'une suite dont les costumes multicolores rappelaient celui que l'on prête aux an^s^ rois mages. Nous inclinâmes nos 'routs et nous prononçâmes une formule * salutation hyperboliquement respectoeuse. Ensuite, nous relevâmes la tête Le souverain nous regardait fixement, ^is d'un visage impassible Ses lèvres ne huèrent pas. La froideur de son silence fait quelque chose de morne et de pétrifiant. h lus lentement la requête que nous *tons venus lui présenter et que le minis.p. de la Cour lui expliqua encore plus «atement que je ne l'avais prononcée et °°J"ne s'il parlait à une statue. Quand le fonctionnaire eut terminé, le ■toverain demeura un instant immobile ^drs'assurer que nos discours s'arrêtent bien là. Je m'imaginais qu'il accor- ütquelques secondes à la réflexion et ^ disposait à nous répondre, mais, j0 ?1a coup, il descendit les degrés de son ^diamante et, de nouveau suivi des artisans aux costumes de rois mages, il "Hsparut. Jwe interprète, voyant notre surprise, [•«t : Sa Majesté est tellement élevée "* >u3 du reste de l'humanité qu'il lui qu'il tout est inutile de parler, car sa voix ne descendrait jamais jusqu'à nous. Tout à coup, les tentures remuèrent et un autre personnage parut. Sur son poing, un perroquet vert était juché I L'homme promena vers nous l'oiseau couleur de prairie, comme un prêtre balancerait l'ostensoir. Tous les Persans présents se courbèrent jusqu'à terre. Et l'homme parla. Ce qu'il disait devait être considéré comme dit par le perroquet sacré dont la voix participait du mystère. Quand il eut terminé son message, du même pas grave il se retira. » « * ♦ Nos lecteurs sceptiques ne manqueront pas de sourire de ce cérémonial bizarre et, par certains côtés, même comique. Qu'ils ne perdent pas de vue cependant que les Persans, eux aussi, trouvent peut-être nos mœurs et nos usages, prétendument civilisés, tout aussi prodigieusement bizarres et déconcertai ns I Encore une fois, tout dépend du point de vue où l'on se place... Rene MARZANS. >-•♦•—£- Nouvelles de la Guerre ->-»♦< BULLETIN ALLEMAND Berlin, 21 janvier. (Communique de midi.) Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Rien de particulier. Théâtre de la guerre à l'Est. — Sur le front, entre Pinsk et Czai-iorysh, des attaques tentées par des détachements russes peu importants ont été facilement repoussées. Dans les Balans. — Rien de nouveau. LES AFFICHES ALLEMANDES : Service -postal. — Un pourra désormais se procurer par la poste les journaux, austro-hongrois, dont la vente et la distribution sont autorisées dans les limites du gouvernement général : la Ncne Frcic Presse, (Vienne), la Rcichsfocl (Vienne), VArbeiterzeitung (Vienne) et le Pester Lloyd (13uda-Pest) se trouvent actuellement dans les conditions req"1- BULLETSN AÜTRIGHSEN Vienne, 21 janvier. [Communiqué d'hier.) Front russe. — La nouvelle bataille engagée sur la frontière de Bessarabie devient de plus en plus acharnée. Nos braves troupes, et à leur tète la division du honved de Budapest, ont dû repousser non seulement les attaques dont nous avons déjà parlé hier et qui toutes eurent lieu pendant les premières heures du matin, mais encore, en différents endroits entre Toporoulz et Bojan, les tenaces assauts renouvelés d'heure en heure, jusque dans l'après-midi, par des forces numériquement supérieures. Dans les péripéties des combats, l'ennemi a. plusieurs fois, réussi à pénétrer dans nos tranchées, mais ù la fin des corps à corps — une fois à la suite d'une énergique contre-attaque des régiments honved n0i6 et 30 — il fut régulièrement expulsé avec des pertes énormes. Le terrain situé devant nos retranchements est jonché de cadavres russes; nous en avons compté jusqu'à S0Ü et 1,000 devant le front de certains bataillons. Les autres fronts de l'armée du général Pflanzer-Baltin ont été exposés, durant toute la journée au feu de l'artillerie russe. Le secteur voisin, qui prolonge vers le nord notre ligne de front, clans h. Galicie orientale, a dû aussi soutenir une lutte d'artillerie de courte durée. Fronts italien et du Sud-Est. — Pas d'événements particuliers. BULLETIN TURC Constantinople, 21 janvier. — Le Quartier général mande : Sur le front du Caucase, hier, aucun événement important. Un régiment de cavalerie ennemie qui menaçait d'une attaque nos positions, a dû se replier en présence de nos mesures défensives. Sur le front des Dardanelles un croiseur et un monitor ont lancé quelques projectiles sur les environs de Tcké Burnu et de Scddul-Bahr. Notre artillerie a riposté. Pas d'autres nouvelles. >•-«•$•«—-K— BULLETIN ITALIEN Rome, 19 janvier. — Du généralissime italien : Dans la vallée de Chicse, l'artillerie ennemie a occasionné, dans l'après-midi du 17 janvier, à Cimcgo, un incendie, qui a été rapidement circonscrit. Une de nos batteries a bombardé, par représailles, Slradas, que nous savions occupéDans la vallée de Sugana, nous avons répondu également à l'artillerie ennemie de Borgo, en dirigeant notre feu sur la gare de Caldonazzo, où on nous avait signalé des mouvements de trains. Dans la nuit du 18, un détachement ennemi a tenté d'attaquer un de nos retranchements dans le secteur de Tolmcin, sur la hauteur de Sanla-Maria. Il a été repoussé et a laissé trente morts sur le champ de bataille. Au cours de la même nuit, des détachements ennemis ont tenté de s'approcher de nos positions dans la zone comprise entre la hauteur 1S8 et Oslavia. L'attitude ferme de nos troupes, qui ne se sont pas laissées démonter par les tentatives de diversion ennemies, a fait échouer très rapidement cette action. Sur le Çarso, rien d'important* Alfiœd-"W. GASPART, Directeur de la Rédaction. LES NEGOCIATIONS AUSTRO-MONTENEGRINES L'agence Stefani annonce : Le consul général monténgrin à Rome vient de faire connaître, au nom du président du conseil Muschkowicz, arrivé mercredi matin à Brindasi, que le roi Nikita et son gouvernement ont refusé les conditions de l'Auitriche-Hongrie et que le combat a repris sur tout le front Le roi et ses fils se trouvent parmi les troupes pour diriger la dernière bataille: défensive. L'agence Wolff dit que dans les milieux officiels on ne sait rien au sujet des événements en question. *** On mande de Brindisi : La reine de Monténégro, les princesses monténégrines et le prsi'dent du conseil monténégrin sont arrivés à Brindisi, se rendant à Rome #*# L'agence Reuter mande de Rome : Les conditions de la capitulation seraient la cession du mont Lovcen par le Montenegro, qui obtiendrait un port sur l'Adriatique. Le Montenegro resterait indépendant. L'ULTIMATUM A LA GRECE Le Berliner Tageblalt dément, d'après des renseignements pris à source autorisée, l'information en vertu de laquelle la quadruple Entente aurait envoyé un ultimatum à la Grèce. LES ARRESTATIONS DE CORFOU Les autorités françaises ont remis en liberté le consul austro-hongrois à Corfou, Theodor Edd, qui avait été arrêté lors de l'occupation de l'île par les Français. UN NOUVEL EMPRUNT DE GUERRE ANGLAIS ? Les Financial News annoncent que le gouvernement anglais se propose de soumettre, à On janvier, au Parlement un nouvel emprunt de guerre important. ECHOUEMENT D'UN SOUS-MARIN ANGLAIS U Handelsblad mande de Schiermonnikoog : Le sous-marin H 6 s'est échoué dans les environs de l'île de Schiermonnikoog. Onze hommes d équipages, dont le commandant, ont été amenés en bateau de sauvetage ka^n,tf/gàVU&~îiriiiV*&i:è7 "dvè hommes ont été recueillis par une chaloupe d'un torpilleurdestroyer anglais. * ** Les journaux hollandais annoncent que les navires Nordbrabant et Holland se sent rendus à l'endroit où s'est échoué le sousmarin anglais H 6. LA CENSURE DU COURRIER MARITIME Le gouvernement anglais a renvoyé en Hollande le courrier postal saisi à bord du steamer néerlandais Oranje. LA HOLLANDE ET LE BLOCUS. DE L'ALLEMAGNE D'après une information d'Amsterdam tous les ministres et leaders de partis néerlandais sont convoqués à La Haye, en vue de délibérer sur des contre-mesures éventuelles à prendre concernant le blocus anglais de l'Allemagne qui menace les ports hollandais. LES OUVRIERS ANGLAIS ET LE SERVICE GENERAL Le ministre Lloyd George vient de faire la déclaration au Trade-Unions, au nom du cabinet anglais, que la loi du service général n'affectait pas provisoirement les ouvriers industriels, ni les mineurs. LA GUERRE MARITIME On annonce que le vapeur danois Kiew, en route de Copenhague vers Liverpool, avec un chargement de ballots de marchandises, a été coulé par un sous-marin allemand. LA MARINE ANGLAISE On mande de Londres que le gouvernement anglais vient de publier un « white paper » annonçant une augmentation de 50,000 hommes pour l'effectif de la marine; cette majoration porte les effectifs de la flotte anglaise à 350,000 hommes. ^-«^ ÉTRANGER LE GOUVERNEMENT SERBE ARRIVE A CORFOU L'agence Havas annonce que le président du conseil Paschitsch et plusieurs ministres sont arrivés à Corfou. LES AMBASSADEURS ALLIES AU MONTENEGRO Les journaux suisses mandent de Genève : Les ambassadeurs de la QuadrupleEntente au Monténégro qui résidaient jusqu'ici à Scutari se sont rendus à San Giovanni di Medua. LES INONDATIONS EN HOLLANDE Le communiqué suivant vient d'être publié à La Haye : Le gouvernement hollandais est d'avis que les PaysBas, en ce moment, où parmi les pays belligérants, l'esprit de sacrifice se manifeste par tant de. détresses, acceptent, certes, les témoignages de sympathie qui lui sont parvenus de ces pays, à l'occasion de3 inondations hollandaises, et les apprécient hautement, mais ne peuvent accepter aucun secours matériel provenant de souscriptions publiques faites dans ces pays.: L'ANGLETERRE ET LE VATICAN D'après une dépêche de Rome le gouvernement anglais aurait annoncé au Vatican qu'il n'autorisait plus que la nomination d'évêques de nationalité anglaise dans les possessions anglaises. DANS L'ARMEE SUISSE Un télégramme de Zurich annonce que le Conseil fédéral suisse a rejeté le projet tendant à augmenter la solde des sous-officiers et des soldats de l'armée mobilisée. La majorité des journaux critiquent la mesure et comparent cette décision avec l'empressement qu'à mis le gouvernement de la république française à améliorer constamment le sort des soldats et à augmenter leur solde. CONFERENCES DE MINISTRES On annonce de Lugano que l'ambassadeur italien à Paris, marquis Tittoni, a quitté Rome, hier, à destination de Paris. Le ministre Sonnino a reçu la visite de l'ambassadeur russe, puis celle du ministre de la guerre, Zupelli. Ce dernier eut ensuite une réunion avec le ministre Salandra. SIR ANDRE FISHER Sir André Fisher, le nouveau haut commissaire d'Australie, rejoindra son poste la semaine prochaine. UN EMPRUNT DE MOBILISATION SUISSE Le Conseil fédéral suisse vient d'accepter un quatrième emprunt de mobilisation d'une valeur de 100 millions de francs. Le taux est de 4 1/2 p. c. Le cours d'émission n'est pas encore fixé. LES TROUPES ANGLAISES ET ITALIENNES D'ALBANIE D'après des bruits circulant dans les milieux diplomatiques néerlandais l'Angleterre et l'Italie font des préparatifs en vue du retrait de leurs troupes en Albanie. =♦-«-«* Informations diverses MISS PANKHÜRST On annonce que miss Pankhurst, 1a bouillante ûuffragette anglaise, a reçu l'autorisation nécessaiivj LE BARREAU ANGLAIS Les journaux anglais enregistrent l'engagement volontaire du millième membre uu barreau. De ces derniers, 69 auraient déjà succombé. MORT D'UNE CENTENAIRE Les journaux anglais annoncent le décès à Saffron Walden (Angleterre) d'une dame Rebecca Law. Elle était âgée de 102 ans et conserva jusqu'à sa dernière heure toutes &^b facultés. Elle discutait encore de la guerre quelques heures avant sa mort. Elle laisse 90 descendants. Sa devise favorite était : c Travaillez dur et pratiquez l'amour du prochain. » LES DEGATS A BERGEN Les journaux norvégiens attribuent l'étendue du désastoo à la violence du vent, qui, soufflant d'abord du Nord, se tourna vera le Sud, puis vers L'Ouest, promenant le feu sur la ville. Restent debout : l'ancien Hôtel de ville et la Bourse. Sont détruits: la Grande Poste, le Stiftamtmaasgaard, les hôtels Métropole, Norgo, Hoidt, Victoria et d'Angleterre; le Grand Café; les bureaux du journal Dergen'e Aftcnblad. Les bureaux du journal Bergen's Tidcndc ont été épargnés. On n'avait plus enregistré fr Bergen un incendie semblable depuis le 19 mai 1702, jour où toute la ville fut détruite de fond en comble. LE GOLFE DE BOTHNIE GELE Le journal BcrUngske Tidendc annonce de Stockholm que tout le golfe de Bothnie est gelé. La glace a une épaisseur d'un mètre entre les côtes suédoise et finlandaise et la navigation sera interrompue jusqu'au mois de mai. L»os postes de douane ont éto établis sur les îLes, dans le but do surveiller le passage des marchandises sur la glace. LES MULETS EN ESPAGNE L'Espagne, écrit l'Impartial de Madrid, devrait prendre dee mesures pour empêcher l'exode tu» mulets qui se produit d'une façon de plus en plus intensive depuis Le début de La guerre. Séduits par les prix élevés offerts par les racoleurs étrangers, les paysans cèdent leurs mulets et il est à craindre que dans certaines régions occidentales de l'Espagne si les transports par charrette sont difficiles, l'expédition de certains produits ne soit paralysée dans un avenir proche. Le journal madrilène demande à ce qu'un droit d'exportation élevé frappe les animaux de bât destinés à franchir la frontière. LA FAUNE AFRICAINE ET LA GUERRE - Les divers pays ayant des possessions en Afrique et en Amérique avaient pris des mesures sociales, depuis plusieurs années, pour éviter que les grands fauves pourchassés d'une façon acharnée par les chasseurs ne disparussent complètement des forêts équatoriale3. Mais la plupart des troupes de police coloniale sont très réduites actuellement, et, d'autre part, les autorités exercent une surveillance moins active ayant d'autres préoccupations. Par suite de ces circonstances, de nombreux aventuriers profitent de l'occasion qui leur est offerte peur effectuer des massacres en règle. La hausse, très prononcée, des cuirs, en Europe, leur permet d'écouler à des prix extraordinairement rémunérateurs la dépouille des buffles, daims, antilopes et surtout des hippopotames, éléphants et rhinocéros. Si ces massacres continuent, il est probable que lorsque l'époque de la paix sera arrivée d'immenses régions seront complètement dépouillées de leur faune. EN NOUVELLE ZELANDE Le rapport arrivé à Londres sur la situation de la nouvelle Zélande est particulièrement favorable. C'est ainsi que le3 recettes ont augmenté pour les neuf premiers mois de 1915 de 795,000 livres ster- ling* Quant au produit des récoltes et des articles d'exportation il dépasse de plus de cents mille livres sterling la moyenne des dix dernières années. ADRESSER TOUT CE QUI CON< ERNE IiA rUBIilCIÏÉ A ARTHUR LAURENT Administration pour la Belgique Ras du Midi, 70 (près de la Bourse) Le journal décline toute responsabilités quant à la teneur des annonces. LES FINANCES PORTUGAISES Le projet de budget pour 1916-1917 qui sera di»' cuté la semaine prochaine évalue, mande-t-on -o-frc*—-»+«^-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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