Quinzième année. N. 015 teMTIKES le numéro. -- Abonnement pur smtôte* r^lTtËNTlMES Lundi 3 Août 1914 *£%2&ièiia£gL RÉDACTION Se ADMINISTRATION Bue Leopold, 39, Charleroi ABONNEMENTS Vs an. • . fr. 10 00 C2x aïois. . fr. 5 50 Trois mois. fr. 3 00 Adresser toutes les lettres et communications au Directeur du RAPPEL fine Leopold, 39, CHARLEROI. - Téléphone 88 MiuA JuJu Journal Cathoîîque Quotidien RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ANNONCES La petite ligne (4° page)fr.0 2$ Demandes d'emploisO 66 Réclames (3epage), la ligne0 7i Faits divers1 où. Chronique2 00 Réparation judiciaire . . ,\5 00 ON TRAITE A FORFAIT Pour la publicité, s'adresser au Bureau du RAPPEL j1 —a»—I-».1>p-"igS LA GUERRE EUROPEENNE A COMMENCE Les Russes pénètrent en Allemagne LES ALLEMANDS ETRENT EN FRANCE LES RUSSES PÉNÈTRENT EN TERRITOIRE ALLEMAND Berlin, 2 août, 5 h. matin. -Les nouvelles suivantes sont arrivées jusqu'à 4 heures du matin au rand état-major : Cette nuit, des patrouilles russes ont 'attaqué le pont du chemin de fer sur la, Warthe, près de Eichenrïod, situé 'sur, la ligne Jarotschin-Wroschen. L'attaque a été repoussée. Les Allemands *>nt eu deux blessés peu grièvement. Les pertes russes n'ont pas pu être constatées. Les Russes ont ensuite attaqué la jgare de Miloslaw, mais cette entreprise n'a pas réussi. l'envahissement an GrandDucné de Luxembourg par les Allemands Bruxelles, % août. Les Allemands sont entrés dans le .ÏirandDuché de Luxembourg. Ils se sont emparés de l'hôtel du gouvernenent et coupèrent toutes les communications avec la France et la Belgique. Nouveaux détails Luxembourg, 2 août. telle jni.U est arrivé en gare de Luxembourg un trainde soldats allemand* Us se seul emparés de la gare et des r'p Trêves ci de Trois-Vierges pour assurer te passage régulier des trains militaires allemands à travers le Grand-Duché. Ilsse sont présentés ensuite à la caserne, de Luxembourg. Le major command/. / le détachement de volontaires luxembourgeois a parlementé avec eux et a prolesté contre la violation de la neutralité. Les Allemands se sont retirés et leurs ojjiciers se sont rendus au palais du gouvernement. Ils ont fait appeler les fonctionnaires de IcrCour qui parlementent en ce moment avec eux. Les Allemands disent que les lignes de chemin de fer leur appartiens .nent et qu'ils ont le droit de faire ce qtfils veulent 'ici. Ils ne veulent pas se retirer. U Chancelier explique I' dn Luxembourg Luxembourg, % août. Le ministre 'd'Etat du Grand-Duché 'de Luxembourg vient de recevoir par l'intermédiaire du ministre d'Allemagne à Luxembourg, un télégramme du chancelier de VEmpire allemand disant que riesmesures militaires prises par l'ÀÏÏemagne à Luxembourg ne constituent pas un acte d'hostilité contre le GrandDuché, mais sont des mesures uniquement destinées à protéger Vexploitation :des voies ferrées affermées à l'Etat allemand contre les entreprises françaises. Le buxembourg sera indemnisé pour le s* dommage s éventuels. les Allemands ont fait sauter le tunnel de Trois Vierges. Liège, 2 août. Void des détails sur la destruction du» tunnel des Trois Vierges : Hier, entre 11 h. 30 et minuit, deux officiers allemands, 'escortés de soldats ont [lus expresses Nous reproduisons soirs les réserves la dépêche suivante Liège, 2 août. Un jou n il spéciale, publie ce qui suit : Ce matin, 20,000 soldats allemands, qui avaient pénétré sut le territoire français, près de Nancy, ont étérepoussés, aprè savoir subi de fortes pertes. Un aviateur français jette âes bomlies Berlin, $ août. Un aviateur français a jeté des bombes dans les environs de Durenberg. Comme il rïsxiste pas entre l'Allemagne et la France une déclara lion de guerre, le fait constitue un délit de droit des gens. La mobilisation française Appel os mobilisation Communiqué officiel de la Légation de France en Belgique : Le Gouvernement de la République venant d'ordonner la mobilisation générale de l'armée et de la marine, la Légation invite tous les réservistes et territoriaux français résidant en Belgique (officiers, sous-officiers et soldats) à rejoindre leurs régiments aux lieux et dans les délais stipulés sur leur ordre de mobilisation. Le premier jour de mobilisation est dimanche 2 août. Le ministre de France, A. KLOBUKOWSKI. Appel du Président de la République française à la nation française Paris, 2 août, 6 h. soir. Le Président de la République et les membres du gouvernement ont décidé d'adresser l'appel suivant à la nation française : Depuis quelques jours l'état de l'Europe s'est considérablement aggravé et en dépit des efforts de,la diplomatie l'horizon s'est assombri. A l'heure présente, la plupart des nations ont mobilisé leurs forces et même des pays protégés par leur; neutralité ont cru devoir prendre cette mesure à titre de précaution. Des puissances dont la législation constitutionnelle ou militaire ne ressemble pas à la nôtre ont sans avoir pris un décret de mobilisation commencé et poursuivi des préparatifs équivalant à la mobilisation et qui n'eix sont que l'exécution anticipée. La France qui j affirma ses volontés pacifiques et qui dans I ces jours tragiques donna à l'Europe des 1conseils de modération et un vivant exem! pie de sagesse et qui multiplia ses efforts pour maintenir la paix du monde s'est préparée à toutes les éventualités. Elle a pris dès maintenant les premières dispositions indispensables pour sauvegarder son territoire, mais notre législation ne permet fie rendre ces préparatifs complets s'il n'intervient pas un décret de mobilisation. Soucieux de sa responsabilité et sentant «sWil manquerait à un-devoir sacré-s'il lais- sait les choses en l'état, le gouvernement vient de prendre le décret qu'impose la situation. La mobilisation n'est pas la guerre. Dans les circonstances présentes elle apparaît au contraire comme le meilleur moyen d'assurer la paix dans ilionneur. Fort de son ardent désir d'aboutir à une solution pacifique de la crise, le gouvernement à l'abri de ces précautions nécessaires continuera ses efforts diplomatiques. Il espère encore réussir. Il compte sur le sangfroid de cette noble nation pour qu'elle we se laisse pas,, aller à une émotion injustifiée et il compte sur le patriotisme de tous les français. Il sait qu'il n'en est pas un seul qui ne soit prêt à faire son devoir. A cette heure il n'y a plus de partis. Il y a la France éternel, la. France pacifique et résolue. Il y a la Patrie du droit et de la justice tout entière unie dans le calme, la vigilance et la dignité. M. de Schœo eî M. Vivian! Paris, 1er août, 11 h. du soir. Suivant des indicationsrecueillies de différents côtés, M. Viviani, dans sa seconde entrevue, cet après-rmdijfcvèç M. de Schoen, lui aurait dit au début même de la conversation : « Vous mobilisez, nous le savons.M. de Schoen ayant gardé le silence, M. Viviani ajouta : Cetteattitudede votre gouvernement nous a dictéla nôtre et nous avons été obligés do prendre des précautions analogues aux vôtres. Nos dispositions pacifiques demeurent intactes. Nous voulions la paix et la meilleure preuve que je puisse vous en donner, c'est qu'à l'heure présente, le Parlement français n'est pai üYistiiutii nous serions obligés de faire, si nos intentions n'étaient pas pacifiques. « Mais, aurait objecté l'ambassadeur, des incidents de frontière sont malheureusement à redouter. » M. Viviani aurait répondu : « Comment pouvez-vaus direpareille chose, puisque nos troupessont à. S h. de la frontière. Nous sommes exposés à la violation de notre territoire et il n'y apas au monde une autre puissance qui aurait consenti à faire de la sorte ». M. Viviani aurait constaté par contre que la troupe allemande se trouve au pied du poteau qui marque la frontière et il aurait conclu que si des incidents venaient à se produire, ils ne pourraient être provoqués que par des troupes allemandes. L'attitude ènigmatiqne de l'Italie Rome, 2 août. Au sujelt de l'attitude de l'Italieen cas de conflit, La Tribuna écrit : Suivant la lettre et l'esprit du traité de la Le Giornale d'Italia écrit : L'Italie garde une attitude amical envers les alliés et, oonde de L'Allemagne provoque de vifs commentaires - Rome, 2 août. Le pays semble accueillir avec unie impression de véritable soulagement les déclarations suivant Lesquelles l'Italie ne seraitnas obligée d'intervenijr dans le débat. L'attitude de l'Allemagne provoque de vifs emomentaires. Le (aux d'escompté à 8 pour cent en Allemagne Berlin, 1er août. Pour motiver l'élévation du taux d'escompte de la Banque de l'Empire le président Havenstein a déclaré : La situation politique s'est empirée depuis hier. Il est clair que la mobilisation de la Russie et de l'Autriche-Hongrie a fait que l'état de guerre menace maintenant également l'Allemagne. La Banque d'Angleterre a élevé le taux de son escompte à huit pour cent. Les demandes à la Banque de l'Empire ici et en province ont eu lieu d'une façon anormale de telle sorte que le taux de 5 p. c. ne pouvait plus être maintenu. Vu la solidité de la Banque de l'Empire et du marché monétaire allemand nous ne tenons pas pour nécessaire de devoir suivre la Banque d'Angleterre et nous nous bornons bien plus à une élévation à six pour cent. Le comité central l'a approuvé. La Bourse fermée à Sî-Péîerslionrg St-Pétersbourg, 1er août. Le Comité de la bourse de Saint-Pétersbourg a décidé aujourd'hui de fermer la bourse jusqu'à nouvel ordre. Cette décision a été portée à la connaissance des ministres. Il a été en outre convenu que la solution de toutes les questions concernant les transactions à terme pour les papiers étranpour lesquels des remises ont déjà eu lieu ou doivent intervenir pendant la fermeture de la bourse sera ajournée jusqu'à la première séance du comité qui au- ra lieu après la réouverture de la bourse. Mesures Manières en Hollande [ 1 Haye, 2 août. .Le gouvernement se propose de prendre des mesures extraordinaires pour empêcher 1 paiementdes denrées et la hausse exa-j gérée des prix Le gouvernement a déposé' des projets de loi autorisant en cas de guerre la Banque néerlandaise à suspendre le i<3inbourS'ement de ses billets et ordonnant l'appel sous les drapeaux de la classe 1914. Le gouvernement Hollandais demande un crédit de 50 millions La Haye, 2 août. Le gouvernement demande aux Etats généraux un crédit supplémentaire de 50 millions de florins pour les frais extraordinaires causés par ia mobilisation. En outre, le gouvernement propose une modification aux lois concernant la défense d'exportation de certains articles, ce qui fait prévoir la défense de l'exportation des denrées, alimentaires, automobiles, bétail, voiture, bicyclette, etc. La neutralité norwéffiennel o1 Christiania, 1er août. Le gouvernement norwégieri a publié une déclaration do neutralité à l'occasion de la guerre austro-serbe. Le gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour assurer la neutralité. Les fortifications de la cote ont été mises en état. La plus grande partie des navires qui ne se trouvent pas sous comman5 ent ont été équipés pour la défense de alité. La neutralité suédoise Stockolm. 1er août. Le gouvernement suédois a décidé que la Suède observerait une complète neutralité dans le conflit austro-serbe. La réunion des Chambres L'ordre du jour Le ministre de l'intérieur a signé ce matin les convocations adressées aux membres de la Chambre pour la séance de jeudi prochain. Elles ont été envoyées par express aux intéressés. Quel sera Tordre du jour de la Chambre ? Il y aura tout d'abord — et inévitablement — la vérification de pouvoirs des membres élus le 2 juin dernier, opé, ration qui, de l'avis de tous, opposants comme majoritaires, ne sera qu'une formalité, les discussions d'ordre politique devant être remises :à des jours meilleurs. Puis viendra un projet de loi sur la rémunération. En vertu de ce projet, une indemnité journalière de 75 centimes sera allouée à chaque femme de soldat rappelé ; par enfant, l'indemnité journalière sera de 50 centimes. Le paiement des indemnités se fera chaque semaine, par les soins des administrations communales. Il y aura ensuite des projets de loi do milice .approuvant notamment l'incorporation anticipative de la classe de 1914, et supprimant provisoirement .les libérations. I ne. série de projets d'ordre financier seront également déposés, visant à la défense du crédit public : cours forcé des billets, peutêtre fixation d'une échelle des vivres, autorisant le gouvernement à décréter, éventuellement, un moratorium, etc., etc. Le Roi et l'armée Au milieu des graves soucis de l'heure ente, le roi Albert a eu un véritable réconfort, nous le tenons de bonne source, dans le caractère excellent Nà tous les points de vue qu'a eu notre rappel de trois classes, .et qu'a actuellement notre mobilisation générale. Aux nouvelles déjà très complètes qui lui ont été données, \e Roi a exprimé ^a vive satisfaction du bon fonctionnement de tous les services, et son emotion devant le bel exemple de patriotisme que l'armée et le pays donnent en ce moment. Le Roi est le commandant pn chef de l'armée. Il sera au milieu d'elle dès que la concentration aura été ordonnée. Il sera entouré et préaidera les conseils de nos généraux. LE ROI a licencié samedi matin toute sa maison militaire, ne gardant à son service que trois officiera d'ordonnance. Tous les autres officiers de la maison militaire ont regagné leur régiment. Le Roi a eu au Palais de Bruxelles une longue conférence avec M. Van den Heuvel, ministre d'Etat. L'union de tous les partis On nous assure mie le gouvernement a examiné le point de savoir s'il n'y a pas lieu (Je faire appel aux ministres d'Etat et aux chefs des divers partis et de les réunir en vue de conférer avec eux et de prendre conseil sur les gnaves questions qui s'agitent et mtéres-sent tous les Belges, à quelque parti çu'tto appartiennent. En 1870 le gouvernement convoqua, à diverses reprises les ministres d'Etat. Une lettre de l'épisconat neige S. E. le cardinal Mercier, archevêque do Malimes et ses collègues de l'épiscopat belge, viennent de publier la lettre que voici : Nos très chers Frères, L'heure est grave. L'angoisse clreint les cœurs. Des enfants, des épouses, des mères plieurent. Cependant, nos vaillants soldats partent d'un pas ferme vers nos frontières, décides à défendre, s'il le faut, l'indépendance du sol natal. Saluons-lies avec respect, ces braves. Que notre parole, interprète de la vôtre, ailleleur dire notre conffaternelle sympathie ! Qu'elle leur soit, dans leurs incertitudes, un réconfort ! Demain, dimanche, 2 août, dans toutes les églises, un salut sera chanté, auquel lies représentants des pouvoirs publics et les families seront convoqués avec une insistance particulière, afin qu'il plaise à Dieu de détourner de la Belgique et de l'Europe les dangers qui les menacent. Les prêtres, à partir de demain, diront, tous les jours, les oraisons de la messe « Pro Pace ». « 0 Dieu, Maître souverain des » royaumes et des rois, Vous qui nous » frappez pour nous guérir et nous » épargnez par bonté, soyez miséricor» dieux envers nous ; maintenez-nous, » par votre puissance, le bienfait de la )) paix, et donnezmous d'en profiter » pour'-Vamp-nouie.Nouà » vous le demandons por Notre Sei» gneur Jésus-Christ. » Un appel de la noblesse belge Un apepl vient d'être adressé par la noblesse belge à tous les jeunes gens du pays: Jeunes gens : La Belgique .étrangère au conflit entre grandes puissances, entend rester libre. Nous devons l'y aider. C'est, le désir de tous et surtout de ceux qui ne sont pas d'indispensables soutiens. Nous devons nous engager. Tous au régiment. Les engagements seront reçus pendant la durée de la mobilisation dans toutes les garnisons par les commandants de place. Signé : Comte d'Aspremon-Linden ; Comte Guy de Beaufort ; Comte J. de Briey ; Comte H. du Chaste! ; Era. et J. Van der Eist ; baron H. Lambert ; prince G. et B. de Ligne; comte P. et P. d'Oultremont ; P. et J. Retnlrin ; duc d'Ursel .sénateur ; comte Ed. d'Ursel ; L. de Villegas ; Tous engagés volontaires. A Gand. ~ Départ de réservistes français. ~ La garde civique au camp de Beverloo. Gand, 2 août. 200 réservistes français ont quitté dimanche dans la matinée pour la frontière. Le drapeau blanc avec la Croix rouge flotte audessus de l'hôpital militaire. La Ire compagnie des chasseurs éclaireurs de la garde-civique est partie, à 10 heures, pour le camp de Beverloo. De nombreux jeunes gens des meilleures familles se sont engagés comme volontaires dans l'armée belge. La mobilisation belge Bruxelles, 2 août. Le général commandant la sixième division ; déclare que la division est prête à marcher dès ce soir. Le gouvernement a décidé de poursuivre le « Petit Bleu » en vertu de la loi de 1852 relative aux offenses aux souverains étrangers, en vertu de la loi de 1858 relative aux crimes et délits portant ûiteinte au droit international, et en vertu également de certaines dispositions du codejiénal relatives aux crimes et délits contre la sûreté de FEtat. Le gouvernement est fermement décidé à faire respecter toutes les clauses du traité de neutralité. Le général Dufour, commandant la position d'Anvers, le général Selliers de Moranville et M. de Broqueville ont conféré ce matin avec le P»oi. Les réquisitions ont donné d'excellents résultats Ce matin, à 9 h. 45, toutes les opérations de réquisition d'automobiles, de voitures, et en général de tous les véhiGtEÎÎSS pouvant utilement servir au transport, soit des hommes, soit des munitions, étaient terminées. Elles ont donné les meilleurs résultais. Le service de la police et la mobilisaiion Dans la plupart 'de nos cités les agents de polioe sont d'anciens sous-officiers et soldats., Il est advenu par le rappel des classes que la police a été désorganisée un peu partout, à ce point qu'à Charleroi", par exemple, sur 55 agents, 35 manquaiieai à l'appel, ayant été rappelés. Le gouvernement a très heureusement décidé de porter immédiatement îemède a cet état de choses en décidant de rattacher tous les agents de police comme force supplétive à la gendarmerie locale. Pas de déchets Il n'y a pas de déchet à Bruxelles. Tous les hommes qui ont été rappelés se sont présentés ce matin; Trente hommes seulement manquaient à l'appel. La plupart de ceux-ci se trouvent à l'étranger. Les élèves de l'école militaire Les élèves de premières année de l'école milita.iie ont été renvoyés dans leurs foyers Ceux de deuxième année seront nommés sous-lieutenant et envoyés à la troupe. L'organisation des chemins de fer Un télégramme de service est arrivé.vendredi, vers 4 heures 30, à l'hôtel des «cheminsde fer, rue de Louvain, à Brupart de la direction royale des ch

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